jeudi 30 juin 2011

Tableaux de Picasso : l'enquête sur Pierre Le Guennec étendue à l'ancien chauffeur de Picasso

L'enquête contre Pierre Le Guennec, un ex-électricien qui conservait 271 œuvres de Picasso dans sa maison, a été étendue début mai à un ancien chauffeur qui aurait aussi bénéficié des largesses du peintre, a confirmé lundi le procureur du tribunal de Grasse. Pierre Le Guennec, 71 ans, et son épouse Danielle avaient été mis en examen le 3 mai pour "recel" par la doyenne des juges d'instruction de Grasse, Catherine Bonnici.
"Nous pensons que ces gens nous racontent des histoires sur la façon dont ils sont entrés en possession des œuvres de Picasso. Il y a des incohérences dans leurs déclarations et certains éléments nous paraissent invraisemblables", a-t-on indiqué au parquet de Grasse. Le très bon état de conservation des œuvres, que le couple dit avoir conservées pendant près de quarante ans dans leur garage de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), intrigue le tribunal. Les tableaux ne présentent "aucune trace de moisissure ou d'humidité", a noté lundi le procureur, Jean-Michel Cailleau. "Un réquisitoire supplétif" a également été signé le 9 mai pour étendre l'enquête à l'ancien chauffeur Maurice Bresnu, surnommé "Nounours" par Picasso et mort voilà vingt ans, a ajouté le procureur de Grasse, confirmant une information du Parisien.
Ce complément d'enquête "fait suite à une audition d'un témoin qui a un lien avec l'administration du patrimoine Picasso", a ajouté M. Cailleau, en compulsant un dossier qui fait déjà 900 pages. Mais ces recherches sur le patrimoine de Maurice Bresnu vont être compliquées, a admis le procureur. M. Le Guennec est le cousin germain de l'épouse de Bresnu et à ce titre l'un des six héritiers de "Nounours", relève le Parisien.
Pierre Le Guennec a affirmé que les 271 œuvres lui avaient été données par Picasso et son épouse, Jacqueline, alors qu'il effectuait des travaux dans une villa du peintre, le mas Notre-Dame-de-Vie, à Mougins. Selon une source judiciaire, les œuvres en question auraient en fait disparu durant la "période assez floue" qui a suivi la mort de Picasso, en 1973, entre les inventaires officieux et officiels des œuvres de l'artiste. A l'automne, l'électricien s'était rendu auprès des héritiers de Picasso pour faire authentifier les œuvres qui se trouvaient en sa possession. Les héritiers avaient porté plainte pour recel.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/29/tableaux-de-picasso-l-enquete-sur-pierre-le-guennec-etendue-a-l-ancien-chauffeur-de-picasso_1542331_3224.html

mercredi 29 juin 2011

Affaire Ligonnès. La piste du suicide

Toujours aucune trace de Xavier Dupont de Ligonnès disparu le 15 avril dernier et soupçonné d’avoir assassiné sa femme et ses quatre enfants à Nantes. La thèse du suicide semble de plus en plus privilégiée par les enquêteurs. Car disparaître sans laisser de trace pendant plus de deux mois, c’est quasiment impossible.
A la recherche d’indices
Une centaine de CRS, d’enquêteurs de la police judiciaire de Toulon, de sapeurs-pompiers et quatre équipes cynophiles ont donc entamé mardi matin de nouvelles recherches au rocher de Roquebrune-sur-Argens, dans le cadre de l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès.
Le juge Robert Tchalian, qui instruit le dossier, est arrivé sur place. Les policiers sont à la recherche d’indices susceptibles d’établir si Xavier Dupont de Ligonnès s’est suicidé après la disparition de toute sa famille. « Il s’agit depuis le début de l’enquête de l’une des hypothèses qui comme telle a déjà été vérifiée et continuera à l’être, jusqu’à découverte de l’intéressé », a indiqué Xavier Ronsin, le procureur de Nantes.
Suicidé ou tué
Compte tenu du coût et de la complexité d’une cavale, la cavale semble de moins en moins crédible. Mais « retrouver un corps peut prendre de longues semaines, voire des mois, même en organisant des battues avec des militaires », nous confiait un enquêteur en mai dernier. Stéphane Goldenstein, l’avocat de la mère de Xavier et de sa sœur Christine, avançait d’ailleurs dans Le Journal du dimanche du 8 mai : « Soit il s’est suicidé, mais cela ne colle pas avec sa personnalité ; soit il a été tué et l’on ne saura jamais ce qui s’est passé. »
Troisième opération de recherches
Afin de tenter de retrouver d’éventuels indices, un hélicoptère de la gendarmerie a également été mobilisé ce mardi pour héliporter des binômes d’un groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) afin d’inspecter les failles et infractuosités du rocher, selon une source proche du dossier.
C’est la troisième opération de recherches lancée depuis le 22 avril après la découverte sur le parking de l’hôtel Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens d’une voiture de Xavier Dupont de Ligonnès.
Jeudi dernier, des fouilles entreprises dans une quarantaine de cavités à Roquebrune-sur-Argens, Trans-en-Provence, Le Muy, Les Arcs-sur-Argens et Draguignan n’avaient donné aucun résultat.
Trace perdue
Plus de deux mois après la découverte des corps d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants âgés de 13 à 20 ans à Nantes, le principal suspect, Xavier Dupont de Ligonnès, reste introuvable.
La seule trace dont disposent les enquêteurs de la police judiciaire remonte au 15 avril lorsqu’il a quitté à pied l’hôtel Formule 1. La veille, le 14, une « trace bancaire » avait été enregistrée dans le même village où il avait retiré 30 euros. Depuis, plus aucun signe de vie.
Le 29 avril, d’importants moyens avaient été mobilisés dans ce même secteur de Roquebrune-sur-Argens, où le groupe d’investigation cynophile de la gendarmerie, des plongeurs, des spécialistes du secours en montagne et des CRS avaient battu la campagne et la forêt proche de l’hôtel.
Depuis le 10 mai, Xavier Dupont de Ligonnès est sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

mardi 28 juin 2011

INFO TF1 News - Fuites au bac : la "source" interpellée

Le scénario se précise pour expliquer comment le premier exercice du sujet de mathématiques du bac S s'est retrouvé sur internet. Selon nos informations, une copie d'examen aurait été récupérée dans une imprimerie du sud de la France par un agent de maintenance, envoyé sur les lieux pour une intervention à la demande de cette imprimerie.
Il s'agit de l'homme dont le fils a été interpellé lundi matin. Il se serait emparé physiquement d'une copie de cet examen, et l'aurait ensuite rapporté en région parisienne. Son fils aurait pris la photo de l'exercice incriminé. Selon nos dernières informations, cet homme, qui vit dans le sud de la France et qui était activement recherché depuis ce matin, a été arrêté lundi soir dans le Gard. L'homme a été placé en garde à vue au commissariat de police d'Avignon. Soupçonné d'être celui qui a ébranlé l'examen symbole du système éducatif français, l'homme, technico-commercial dans une imprimerie, a été interpellé à son domicile de Saint-Victor-La-Coste (Gard), alors qu'il revenait de Montpellier, a précisé une source proche de l'enquête.

Lundi matin, son fils, âgé de 19 ans, a été retrouvé dans une gare RER du Val-d'Oise grâce à son téléphone portable. Il était toujours en garde à vue lundi soir et serait peu locace, selon les enquêteurs. Le jeune homme, qui vit avec ses parents dans le sud de la France, aurait profité d'un passage à Paris pour transmettre une partie du sujet de mathématiques à un autre suspect.

Le parquet ne fait pas appel de la remise en liberté

Ce sont les auditions des trois personnes mises en examen samedi qui ont permis de "cibler" ce père et son fils. Les trois jeunes majeurs mis en examen, qui comprend un lycéen passant le bac S cette année, l'ont été pour fraudes aux examens, recel de violation de secret professionnel et recel d'abus de confiance. L'un d'entre eux, qui a reconnu avoir pris la photo de l'exercice de probabilité avec son téléphone portable avant de l'envoyer par MMS, a été placé sous contrôle judiciaire. Selon son avocat Olivier Morice, il "n'a jamais été dans une imprimerie pour voler un document". "Il l'a eu en sa possession de la part d'un de ses camarades. C'est un document qui n'avait pas la présentation d'un document officiel", a fait valoir l'avocat. Lundi soir, le parquet de Paris a annoncé qu'il ne ferait pas appel de la décision du juge de remettre en liberté ces trois jeunes.

Toute cette affaire, qui provoque des remous, se concentre "autour d'un lycée du Val-d'Oise", l'établissement Charles-Baudelaire à Fosses, où les suspects qui "ont étudié ou étudient encore (...) n'ont pas mesuré les conséquences de leurs actes", a expliqué une source proche de l'enquête, évoquant une "blague qui a mal tourné". Mais le gouvernement a affiché dimanche sa fermeté, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse refusant d'y voir une "blague de potache" et
Luc Chatel prévenant qu'il serait "implacable". Une deuxième requête, après celle d'un lycéen à Poitiers jeudi, a été déposée lundi par des parents d'élève devant le tribunal administratif de Paris contre cette décision.

TF1 : Columbo a résolu sa dernière enquête

Peter Falk s'est éteint, mais son personnage d'enquêteur lui survivra dans les mémoires des téléspectateurs du monde entier. Dimanche soir, TF1 diffusait, en guise d'hommage, l'une de ses enquêtes, du reste la dernière qu'il a tournée en 2003. Près de 5,5 millions de téléspectateurs ont répondu présents (25,6 % de part d'audience), permettant ainsi au lieutenant Columbo de dominer la soirée.

Peter Falk nous a quittés, le 23 juin, dans sa résidence de Berverly Hills. Il aurait eu 84 ans en septembre. Cet acteur, né à New York, a consacré 35 ans de sa vie au personnage de Columbo (avec une interruption de 10 ans entre 1979 et 1989). L'homme à l'imperméable froissé et à la "petite dernière question" a introduit à la télévision le dispositif de l'énigme inversé : le téléspectateur connaît le coupable, l'intérêt de l'histoire repose sur le cheminement intellectuel de l'enquêteur, à l'affût du moindre détail, pour démasquer l'identité du criminel.

Columbo, la stratégie de l'embrouilleur

L'acteur était borgne, à la suite d'une tumeur dans sa petite enfance, mais son personnage voyait clair. Il s'ingéniait à berner ses suspects en promenant un air benêt et en déviant l'attention de sa proie en glosant sur les habitudes de sa prétendue femme dont le téléspectateur ne verra jamais le visage. Sa stratégie consistant à noyer son interlocuteur sous un flot de détails fera merveille tout au long des 79 épisodes de la série. Les producteurs américains ont bien tenté un spin-off en lançant, en 1979, une Madame Columbo qui a fait flop. D'autant que cette prétendue épouse était censée avoir divorcé du lieutenant. Un pur scandale.

Enfin, en 1987, Wim Wenders saura écarter Peter Falk du personnage de Columbo en le faisant tourner dans Les ailes du désir. L'acteur y incarne son propre personnage en tournage à Berlin dans un film évoquant la période nazie. Sur la fin de sa vie, souffrant d'Alzheimer, Peter Falk a perdu la mémoire. Selon le médecin de famille, il ignorait qu'il avait été Columbo.http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/tf1-columbo-a-resolu-sa-derniere-enquete-27-06-2011-1346318_52.php

lundi 27 juin 2011

Explosion/Valdi: information judiciaire

Le procureur de la République de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld, a ouvert aujourd'hui une information judiciaire pour "homicides involontaires dans le cadre du travail", après l'explosion de samedi à la fonderie Valdi à Feurs (Loire), qui a tué deux salariés d'une entreprise voisine. Il a co-saisi à cet effet deux juges stéphanois.

Par ailleurs, le préfet de la Loire Pierre Soubelet a pris aujourd'hui un arrêté de suspension de l'activité de la fonderie. On précisait en préfecture que les locaux et l'outil industriel de l'entreprise, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Saint-Etienne, sont inutilisables car ils ont été "pulvérisés" par l'explosion. "Il est vraisemblable que cette activité industrielle ne redémarrera jamais au même endroit compte tenu de la forte urbanisation alentour", a-t-on noté de source proche de l'enquête.

La préfecture demande également à Valdi la sécurisation des bâtiments et des installations détruites et la mise en plan d'un plan de surveillance de l'environnement, notamment des métaux et de l'amiante, à proximité du lieu de l'accident.

Parallèlement, l'entreprise voisine Feursmétal, dont deux salariés ont été tués dans l'explosion du four de Valdi, a annoncé ce lundi à ses 360 salariés qu'il "n'y aura pas de reprise de la production mardi", sans donner plus de détails. Racheté par Eramet au groupe AFE en décembre 2009, Valdi est spécialisé dans le recyclage de métaux, notamment de piles alcalines et salines. Cette entreprise créée en 1997 emploie 110 salariés, dont une cinquantaine dans la Loire et une soixantaine de salariés dans le Limousin, qui traitent des déchets industriels.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/27/97001-20110627FILWWW00619-explosionvaldi-information-judiciaire.php

Fonderie: enquête administrative (NKM)

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative après l'explosion qui a fait 2 morts et 2 blessés ce matin dans une fonderie de Feurs (Loire). "La ministre a demandé que l'enquête administrative soit menée avec diligence et à être informée dès que les causes de l'accident auront été établies", indique le ministère de l'Ecologie, dans un communiqué.


Selon le directeur adjoint de son cabinet, Jean-Marie Durand, cette enquête confiée à la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) doit permettre "de savoir comment on peut améliorer les pratiques et s'il faut éventuellement modifier la réglementation". "Il s'agit d'avoir un retour d'expérience mais pas de prendre des sanctions pénales", à la différence de l'enquête judiciaire ouverte par le parquet de Saint-Etienne, a précisé M. Durand.


Deux ouvriers de 29 et 55 ans ont été tués samedi matin peu avant 5h dans l'explosion d'un bâtiment d'une fonderie de Feurs, partagée entre les sociétés Valdi et Feursmétal, vraisemblablement provoquée par le contact d'un four incandescent avec de l'eau. "Mes premières pensées vont bien entendu aux victimes. Les accidents industriels nous rappellent malheureusement qu'il faut rester très vigilant pour protéger les personnes. La prévention des risques est une priorité et un combat quotidien", a réagi Mme Kosciusko-Morizet.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/25/97001-20110625FILWWW00420-fonderie-enquete-administrative-nkm.php

dimanche 26 juin 2011

Finistère. Vols en série : un couple recherché

Ils sont arrivés il y a une semaine du Morbihan, où des vols ont aussi été commis. Jeudi, ils étaient encore repérés à Concarneau, après avoir sillonné le Finistère. Un homme et une femme d'une cinquantaine d'années sont recherchés pour de multiples vols commis par ruse depuis une semaine dans le département. Le commandant François Lange, de la sécurité publique et le capitaine Jean-Luc Ropars du Groupement de gendarmerie ont fait le point, hier, sur cette affaire pas banale.

Victimes octogénaires

Le couple prend pour cible les personnes âgées, souvent octogénaires. «Leur but est de rentrer en contact avec une personne probablement repérée à l'avance, puis de la mettre en confiance afin de l'accompagner à son domicile voire au distributeur automatique de billets, explique François Lange. Les scénarios diffèrent selon les circonstances». À Brest, lundi et mardi, deux dames âgées de 86 et 87 ans ont été abordées par le couple qui prétendait connaître des membres de leur famille. «En fait ils utilisent les renseignements obtenus lors de la conversation pour accréditer le fait qu'ils connaissent effectivement la famille, résume le commandant Lange. Du coup, ces dames âgées n'ont pas hésité à retirer de l'argent au distributeur pour dépanner le couple». Autre technique employée, toujours à Brest, lundi: le couple prétendant être policier, a indiqué à la victime de 87 ans, qu'elle avait été victime d'un vol et sous couvert de l'enquête, a dérobé argent et bijoux de valeurs au domicile.

De Morlaix à Concarneau

À Morlaix, mardi, la femme a croisé sa victime de 89 ans dans le hall de son immeuble, l'a embrassée en disant la connaître. Mise en confiance, la dame l'a invitée chez elle. Un bracelet en or et 150 € ont été volés. À Châteaulin,
toujours mardi,
la femme s'est fait passer pour une assistante sociale pendant que son complice fouillait le domicile et dérobait argent et bijoux. À Plobannalec, mercredi, la victime de 82 ans a été abordée sur un parking alors qu'elle rejoignait son domicile. La femme s'est fait passer pour une voisine de son fils qui venait de gagner une grosse somme au loto. La victime l'a invitée chez elle, a accepté un prêt de 2.000 € contre un prochain remboursement. Au final, 30.000 € ont été dérobés. Jeudi, à Concarneau, autre stratagème. La femme réussit à se faire inviter à domicile par la victime. Survient un homme se disant policier, qui accuse la femme d'être une voleuse. Sous couvert d'inventaire des biens, il s'empare de bijoux et d'argent. «Il n'y a pas de violence directe, confirme le commandant Lange. Mais le traumatisme subi est réel. Il peut y avoir des véritables séquelles psychologiques pour les personnes âgées». Les faits ont toujours été commis entre 11h et 13h. Le commandant Lange et le capitaine Ropars, rappellent ainsi les conseils répétés tout au long de l'année et spécialement en été: ne pas emmener des inconnus dans son domicile, ne pas retirer de l'argent en présence d'inconnus, composer le 17 en cas de suspicion de délit. 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/finistere-vols-en-serie-un-couple-recherche-25-06-2011-1348403.php

samedi 25 juin 2011

Drame familial en Corse: 2 morts

Un homme a fait feu sur son épouse, ce midi à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), avant de retourner l'arme contre lui, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les époux, vraisemblablement des personnes âgées, sont décédés tous les deux.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'épouse était gravement malade, a-t-on précisé de même source.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/25/97001-20110625FILWWW00399-drame-familial-en-corse-2-morts.php

Vandalisme à Saint-Quay. Des habitants à bout de nerf

Depuis trois ans, dans la station balnéaire de Saint-Quay- Portrieux, une portion du boulevard Foch est le théâtre d'actes de vandalisme répétés. Excédés, certains habitants ont décidé d'organiser des rondes. Le maire, lui, a décidé d'installer des caméras.
Entre 3.000 et 4.000EUR de franchises dépensés pour sa voiture et celle de sa femme. Tout ça, sans le moindre accident. Depuis trois ans, Sylvain (*), la trentaine, ne compte plus les rétroviseurs cassés et les pneus crevés. Ses voisins non plus.

Le boulevard classé en zone à risque

«À chaque fois, ça a lieu pendant les week-ends, durant les vacances scolaires», précise cet habitant du boulevard Foch, à Saint-Quay-Portrieux. «C'est arrivé tellement de fois que j'ai décidé de réassurer mon véhicule, vieux de 10 ans, en tous risques. Quant à notre assureur, il a décidé d'augmenter ses tarifs de 300EUR l'an prochain. Nous allons passer en zone à risque», poursuit le jeune homme. Le week-end dernier, le véhicule de Sylvain a de nouveau été pris pour cible: des rayures tout le long de la carrosserie. Montant de la facture: 200EUR de franchise. Et cette fois-ci, 38 voitures ont été simultanément touchées. Toujours dans le même périmètre: le haut du boulevard Foch, ainsi que les rues adjacentes. «Le week-end dernier, plusieurs voisins ont eu leur vitre cassée et le frein à main desserré simplement pour que leur véhicule en percute un autre», détaille le Quinocéen,excédé.«Nous avons appelé les gendarmes durant la nuit mais la patrouille la plus proche était à Lanleff (à 18km de Saint-Quay-Portrieux, NDLR). Quant au maire, il ne s'est même pas déplacé personnellement».

Le maire comprend la colère des riverains

«Je comprends la colère des riverains mais ce n'est pas possible de mettre un gendarme derrière chaque délinquant», répond Dominique Blanc qui a envisagé une autre solution. Il y a quelques semaines, le maire de Saint-Quay-Portrieux a, en effet, fait voter par son conseil municipal l'installation de dixcaméras de vidéosurveillance. Des caméras opérationnelles depuis quelques jours. «C'est la répétition des incivilités au cours des trois dernières années qui a conduit la municipalité à voter la mise en place d'un système de vidéo protection», poursuit Dominique Blanc. «Ce choix, qui a été critiqué par certains, se justifie pleinement à la lumière des récents événements».

Dix caméras dans une ville «tranquille»

Tous les habitants ne partagent pas cet avis, comme ce commerçant du boulevard Foch, franchement surpris par la tournure des événements. «Des caméras de surveillance dans une petite ville tranquille de 5.000 habitants, c'est n'importe quoi». Sylvain, lui, se félicite plutôt de l'arrivée des caméras. Mais cela ne suffira pas à le tranquilliser. Avec quelques voisins, il a décidé d'organiser des rondes durant les week-ends.

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/etables/stquayport/vandalisme-a-saint-quay-des-habitants-a-bout-de-nerf-25-06-2011-1348381.php

Scandale de viols entre policiers

Une enquête a été ouverte par la police des polices concernant des viols dans un commissariat parisien, a indiqué hier la préfecture de police. Sihem Souid, ancienne adjointe de sécurité à la Police aux frontières, a dénoncé mardi sur RMC les discriminations dont les femmes policières sont victimes, parlant même de « viols entre collègues dans un commissariat sur Paris. Ca a été dénoncé puis étouffé, les victimes ont été mutées ! » Sihem Souid, qui avait sorti en 2010 L'omerta dans la police, livre très critique, sera entendue aujourd'hui.
http://www.20minutes.fr/ledirect/746981/scandale-viols-entre-policiers

vendredi 24 juin 2011

Xavier Dupont de Ligonnès aperçu à Saint-Germain-en-Laye

L'homme le plus recherché de France a de nouveau été signalé en région parisienne...
Il est recherché dans les grottes varoises, mais c’est en banlieue parisienne que Xavier Dupont de Ligonnès est signalé. Après Versailles, c’est cette fois dans la ville voisine de Saint-Germain-en -Laye que le fugitif aurait été aperçu. La police locale aurait en effet reçu deux appels la semaine dernière indiquant que l’homme se trouvait en centre-ville, indique le Courrier des Yvelines. Mais arrivés sur place, les agents n’ont pas trouvé trace de l’homme le plus recherché de France.

650 signalements

Les deux appels ont été passés au lendemain de la parution d’un article indiquant qu’une proche de la famille Dupont de Ligonnès affirmait avoir vu Xavier dans un bus à Versailles. L’homme serait-il revenu dans la ville qui l’a vu naître et dans laquelle habitent toujours sa mère et sa soeur? Dans le doute, la police aurait mis les domiciles de ces dernières sous surveillance.
Mais le procureur de Nantes Xavier Ronsin, qui gère le dossier, a tenu à relativiser les choses en affirmant que les vérifications menées après le signalement versaillais n’avaient donné aucun résultant probant. Pour l’heure, Xavier Dupont de Ligonnès aurait d’ailleurs été signalé 650 fois en différents lieux.
http://www.20minutes.fr/article/747269/xavier-dupont-ligonnes-apercu-saint-germain-en-laye

Bac : Chatel ouvre une nouvelle enquête sur d'autres fraudes

Le ministre de l'Education a annoncé jeudi «une enquête administrative»sur de nouvelles «rumeurs de fraudes au baccalauréat» après celle concernant l'épreuve de mathématiques, dont il a souligné qu'elle était pour le moment la seule «avérée».
«Je n'ai aucune indication sur d'autres fraudes au baccalauréat, la seule fraude avérée c'est celle que nous avons constaté à l'un des exercices de mathématiques. Concernant les autres rumeurs de fraudes au baccalauréat, j'ai décidé de lancer une enquête administrative», a déclaré Luc Chatel devant des journalistes, en marge d'une visite de dans les Yvelines. Des propos qu'il avait déjà tenus un peu plus tôt sur RTL après des révélations de la radio sur de nouvelles fuites potentielles notamment en anglais ou en sciences physiques.

Suites aux fraudes avérées au bac S , le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel a rappelé
sur RTL avoir déposé plainte auprès du parquet de Paris, insistant sur les 3 ans de prison encourus par le ou les auteurs de la fraude. Il s'est également justifié d'avoir décidé de ne pas annuler l'épreuve et a donné des précisions sur la façon dont les candidats seront précisément notés.

Luc Chatel a donc décidé de ne pas annuler l'épreuve du bac S, afin que les 165 000 candidats soient «les moins lésés possibles». «Cela aurait été injuste de faire revenir 165 000 candidats pour un individu qui a voulu s'amuser sur internet», précise le ministre. Pour lui, la fuite a été «circonscrite. Elle a été mise en ligne à 21 heures la veille d'une épreuve se déroulant à 8 heures», indique le ministre qui estime à quelques centaines peut-être un millier le nombre de candidats avertis sur les 165 000 concernés.

Une enquête administrative sur d'autres fuites éventuelles

L'exercice concerné par la fuite sera en revanche neutralisé. L'épreuve sera donc notée sur les trois exercices restants. Les quatre points attribués à l'exercice annulé, seront répartis sur ces trois autres exercices. «Selon les résultats observés sur des copies test, ils seront répartis sur les exercice 2 et 3, les mieux réussis par les candidats a en outre précisé Luc Chatel et, a-t-il-ajouté, «instructions ont été données aux jurys pour étudier les copies au cas par cas» notamment pour les notes avoisinant les seuils importants : lorsque la note se situe entre 7 et 8, seuil permettant d'accéder à l'oral, quand elles se situent entre 9 et 10 pour l'obtention du Bac et à 15/16 pour l'obtention d'une mention très bien.

Concernant la fraude du bac S, Luc Chatel a insisté sur l'efficacité des services spécialisés en cybercriminalité saisis pour mener l'enquête. Il a rappelé qu'il ne doutait pas que les personnes responsables seraient rapidement démasquées et sanctionnées.

Dans les Yvelines, le ministre a précisé : «Je pense qu'à la suite des propositions des fédérations de parents d'élèves et des organisations lycéennes, nous devons réfléchir à l'organisation du bac et à la sécurisation plus forte des épreuves, c'est ce que j'ai demandé à l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale», a-t-il ajouté. Une des grandes organisations de lycéens, la Fidl, a demandé mardi soir que «toute la lumière soit faite» sur des rumeurs de fuites aux épreuves d'anglais et de physique du Bac S, filière où des fuites sur internet se sont produites en mathématiques.
http://www.leparisien.fr/societe/bac-chatel-ouvre-une-nouvelle-enquete-sur-d-autres-fraudes-23-06-2011-1505133.php

jeudi 23 juin 2011

Ligonnès: un nouveau courrier dévoilé

Paris-Match publie ce jeudi un nouveau courrier de Xavier Dupont de Ligonnès destiné à son beau-frère. Dans ce dernier, il lui explique comment continuer à percevoir ses allocations chômage, qui serviront à rembourser ses dettes.

"Je suis inscrit à Pôle emploi depuis le 1er Mars et toucherai environ 2.000 € le 4 de chaque mois, A CONDITION D'AVOIR ACTUALISE MA SITUATION SUR INTERNET entre le 1er et le 10 de chaque mois ", écrit l'homme recherché pour
le meurtre de sa femme et de ses quatre enfants. Il livre ensuite ses codes Pôle emploi afin que son beau-frère continue à faire sa déclaration de situation mensuelle. "Fais-le le plus longtemps possible, même si cela finira par s'arrêter un jour puisque je ne pourrai pas me rendre aux convocations" de Pôle Emploi, explique-t-il.

La suite de la lettre donne le code de carte bleue du compte de sa femme, Agnès, qui perçoit cette allocation chômage ainsi que la CAF. Il précise également qu'il est possible de virer sur le compte de sa femme "tout ce qui arrive sur les comptes de Thomas et Arthur", les deux aînés, qui percoivent des bourses d'un montant de 460€ mensuel.

Xavier Dupont de Ligonnès demande à son beau-frère de retirer chaque mois "le maximum possible" sur le compte de sa femme, afin "de récupérer ce qu'on te doit (13.000€)". Une fois la dette remboursée, le beau-frère devra verser l'argent à la mère et la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/23/97001-20110623FILWWW00542-ligonnes-un-nouveau-courrier-devoile.php

Ligonnès : des spéléologues inspectent

Des spéléologues ont entamé des recherches ce matin dans le Var, pour tenter de retrouver Xavier Dupont de Ligonnès, d’après les informations recueillies par Europe 1. Une dizaine d’hommes a été dépêchée sur place. Ces spéléologues doivent passer la journée à explorer des cavités et des trous dans le secteur de Roquebrune-sur-Argens, où le père de famille a été vu pour la dernière fois le 15 avril. Cette zone avait déjà été parcourue à l’époque par les forces de l’ordre, mais les cavités n’avaient pas pu être visitées en raison de leur dangerosité.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Ligonnes-des-speleologues-inspectent-334451

Cahors. Enquête après le décès du parachutiste

Le dramatique accident de parachutisme qui a coûté la vie à un militaire de 19 ans issu du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, mardi soir,à l'aérodrome de Cahors-Labenque, a bouleversé toute l'équipe du Centre école de parachutisme où ce jeune homme «effectuait un saut dans le cadre d'une activité de loisir», s'est limitée à déclarer sa hiérarchie militaire qui tentait encore hier de prévenir les proches du défunt, non domiciliés en région Midi-Pyrénées. Son compagnon, sérieusement blessé lors de cette chute peu commune où les deux hommes se sont percutés en vol, a été finalement transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Rangueil. Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances précises de cet accident dramatique.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/23/1113250-enquete-apres-le-deces-du-parachutiste.html

Enquête sur le crime présumé de la joggueuse

Un corps "en grande partie calciné" a été découvert mardi vers 16 h 45 dans une zone reculée de la commune de Tournon-sur-Rhône. C'est dans cette ville d'Ardèche que Marie-Jeanne Meyer, une jeune fille de 17 ans, a disparu le week-end dernier alors qu'elle était partie faire un footing. L'état de dégradation du cadavre retrouvé n'a pas permis une identification formelle sur place.

Plusieurs hypothèses
Le corps a été transporté dans un institut médico-légal. Les analyses ADN permettront de dire avec certitude s'il s'agit bien de la jeune joggeuse. Mais le doute ne semble pas tarauder les enquêteurs qui s'avancent déjà sur la piste du meurtre. "Nous avons de fortes présomptions sur le fait qu'elle n'a pas été tuée accidentellement", indique le lieutenant-colonel Emmanuel Josse. Crime de rôdeur, d'un familier, d'un chasseur : aucune hypothèse n'est privilégiée.
"Plusieurs personnes"
Les enquêteurs vont "continuer à ratisser" la zone "à la recherche d'autres indices". Leur priorité : les "traces d'hydrocarbures" utilisés par le meurtrier pour détruire le corps. Ce dernier avait pris soin d'enfouir le cadavre dans un trou, creusé par des chasseurs pour enterrer les viscères du gros gibier, et de le dissimuler sous des branchages. Un scénario qui ne pouvait être suivi que par un familier des lieux, étant donné "la très grande difficulté d'accès, tant par le haut que le bas" de cet endroit très accidenté, selon le procureur. "Il faut être costaud pour transporter un cadavre sur ce terrain", souligne-t-il estimant que cela peut "être le fait de plusieurs personnes".    

     http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/joggeuse-le-corps-calcine-enterre-dans-une-fosse-a-gibier-22-06-2011-1345564.php

mercredi 22 juin 2011

Baccalauréat. Soupçons de fuite : le ministère enquête

Un sujet du baccalauréat a-t-il été diffusé sur internet avant l'épreuve ? Des "soupçons de fuites" forcent ce mercredi matin le ministère de l'Education nationale à ouvrir une enquête pour vérifier "la véracité de ces informations".

Le sujet en question, une épreuve de mathématiques de la série scientifique, aurait été posté mardi sur le forum du site
jeuxvidéo.com. Selon Europe 1, "il semblerait même que dès lundi, un internaute ait posté une photo qui reprend exactement une partie de l'exercice de probabilité. La rumeur s'est diffusée très vite sur internet, relayée notamment par un site spécialisé dans l'actualité du numérique (numerama.com)".

Une conférence de presse est annoncée en fin de matinée (11 h 30) au ministère. Si cette fuite est avérée, l'épreuve peut-elle être annulée ? Le gouvernement promet "des réponses appropriées afin que le principe fondamental d'égalité entre les candidats soit respecté au diplôme national du baccalauréat". 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/baccalaureat-soupcons-de-fuite-le-ministere-enquete-22-06-2011-1345518.php

Mort après un repas au Mc Donald's: Soignée pour une angine, la victime a succombé à un oedème du poumon

Le lien de causalité entre le décès et le repas au fast-food n'a pas été formellement établi...
Le jeune homme de 22 ans décédé dimanche une semaine après un repas au Mc Donald’s a succombé à un oedème pulmonaire, a indiqué ce mardi le procureur de Marseille Jacques Dallest. Aucun lien de causalité entre le décès et le repas pris par la victime, sans antécédents médicaux, n'a toutefois été formellement établi.

Antibiotiques et anti-inflammatoires

Le parquet a cependant ouvert une enquête préliminaire pour déterminer un «lien éventuel avec une intoxication alimentaire», mais l'autopsie pratiquée lundi sur le corps de la victime n'a pas permis de connaître avec précision les causes du décès. «L'autopsie a conclu à un décès par syndrome asphyxique en relation avec un oedème pulmonaire aigu hémorragique», a affirmé le procureur dans un communiqué.
Le 12 juin, le jeune homme a mangé dans un Mc Donald’s des quartiers sud de Marseille. Deux amis et son neveu de 15 ans l’accompagnaient et ont consommé à peu près les mêmes plats, selon La Provence. Tous ont passé une nuit normale, mais le lendemain matin, la victime se réveille avec une forte fièvre, des maux d'estomac et est pris de vomissements. Le médecin qui l’examine le mardi constate qu’il se plaint de douleurs dans la poitrine. Diagnostiquant une angine, elle lui prescrit des antibiotiques et des anti-inflammatoires.

Enquête pour «recherches des causes de la mort»

Les jours suivants, le jeune homme, qui vit chez ses parents, reste dans sa chambre, n’en sortant que brièvement, et mange très peu, selon La Provence. Le dimanche, ses parents se rendent deux fois dans la chambre de leur fils pour décrocher son téléphone qui sonne. La première fois il est 9h30, et il demande qu’on le laisse tranquille. La seconde, il est 13h, et le jeune homme est mort. «Des examens complémentaires toxicologiques, anatomo-pathologiques et bactériologiques sont en cours. Les conclusions interviendront dans un délai indéterminé», a précisé Jacques Dallest.
L'enquête judiciaire sur les «recherches des causes de la mort» a été confiée ce mardi à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille et à l'Office central de la gendarmerie spécialisé également dans les affaires sanitaires et de santé. La famille de la victime n'a pour l'instant déposé aucune plainte. Quant à la direction de McDonald's, qui se défend toujours d’être officiellement mis en cause, elle a pour sa part affirmé dans un communiqué avoir «déclenché une enquête interne» à titre de précaution.

http://www.20minutes.fr/article/745349/mort-apres-repas-mc-donald-s-soignee-angine-victime-succombe-oedeme-poumon

Fast-food : le jeune Marseillais est décédé d'un oedème pulmonaire

Le jeune homme décédé dimanche à Marseille une semaine après avoir mangé dans un fast-food à Marseille, est mort d'un oedème pulmonaire, a annoncé mardi le parquet, qui a ouvert une enquête pour déterminer un "lien éventuel avec une intoxication alimentaire". "L'autopsie a conclu à un décès par syndrome asphyxique en relation avec un oedème pulmonaire aigu hémorragique", a indiqué le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, dans un communiqué. "Des examens complémentaires toxicologiques, anatomo-pathologiques et bactériologiques sont en cours", a-t-il ajouté.
Le jeune homme de 22 ans s'était plaint de maux de ventre après avoir pris le 12 juin un repas dans un établissement de la chaîne américaine McDonald's. Il était alité depuis, suite à des vomissements et diarrhées. Le décès est intervenu dimanche à son domicile. Une enquête a été ouverte par le parquet sur les recherches des causes de la mort. Confiée à la section des recherches de la gendarmerie, dont un groupe est spécialisé en santé publique, et à l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), elle "devra déterminer les causes exactes du décès et son lien éventuel avec une intoxication alimentaire", selon le procureur.
Une enquête administrative est par ailleurs menée par les services de l'Agence régionale de la santé (ARS) et de la direction départementale de la protection des populations. "Aucun dépôt de plainte n'a été enregistré de la part de la famille", a ajouté Dallest. "Le Savu (service d'aide d'urgence aux victimes, ndlr) a été néanmoins saisi pour assister les proches de la victime dans leurs démarches juridiques et leur assurer un soutien psychologique." La direction française de McDonald's avait indiqué lundi avoir, "à titre de précaution", "décidé de déclencher immédiatement une enquête interne", soulignant que le groupe n'avait "pas été saisi pendant cette période par les services officiels" et n'avait pas "eu connaissance d'informations relatives à ce cas". "Selon le procureur, il n'y a pas de lien avéré à ce stade entre ce drame et le fait que le jeune homme aurait pu consommer un repas il y a une huitaine de jours dans un de nos restaurants marseillais", rappelait la chaîne américaine.
http://www.lepoint.fr/societe/fast-food-le-jeune-marseillais-est-decede-d-un-oedeme-pulmonaire-21-06-2011-1344281_23.php

mardi 21 juin 2011

Hérault : la collégienne décédée à la suite des coups, non de la chute

L'autopsie a parlé. La collégienne de Florensac de 13 ans frappée lundi par un adolescent est morte des suites des coups qui lui ont été portés et non de la chute qu'ils ont entraînée, a affirmé lundi le procureur de Béziers. "Selon les premières conclusions de l'autopsie, l'adolescente est décédée des suites d'une hémorragie interne, à la suite d'un uppercut sous le menton", a déclaré le représentant du ministère public
En visite au lycée Voltaire mardi pour "s'associer" à la douleur des élèves, familles et éducateurs, le ministre de l'Education nationale a dénoncé "une agression d'une violence inouïe". Revenant sur les circonstances qui ont conduit à ce drame hors du commun, Luc Chatel a évoqué lors d'un point presse "une banale histoire de coeur qui a dégénéré, mal tourné".


L'adolescente a été grièvement blessée lors d'une bagarre à la sortie de son établissement par le frère aîné d'une de ses amies avec laquelle elle était en conflit pour un dépit amoureux. Afin de venger sa soeur, l'agresseur, âgé de 15 ans et élève dans une école de boxe, s'est rué sur la jeune fille et lui a asséné des coups violents. En chutant au sol, le crâne de la victime a violemment heurté le trottoir. Les deux jeunes filles s'étaient battues à plusieurs reprises dans le collège "pour une histoire de garçon" et plusieurs plaintes avaient été déposées auprès des gendarmes du village. Luc Chatel a précisé qu'un échange de couriels entre les adolescentes avait envenimé la situation.
"La société est plus violence qu'il y a 25 ans"
Pour le ministre, la société "est sans doute plus violente qu'elle ne l'était il y a 25 ou 30 ans, et l'école n'est que le reflet de la société". "Notre devoir, c'est de tout mettre en oeuvre pour qu'au sein de nos établissements scolaires, on puisse avoir des réponses pédagogiques face à cette violence", a-t-il dit.

Des dizaines d'élèves du collège s'étaient auparavant recueillis mardi matin devant les grilles de l'établissement avant d'y déposer des gerbes de fleurs. Une marche blanche sera organisée samedi matin à Florensac à la mémoire de la jeune fille. L'auteur des coups était toujours gardé à vue, mardi, dans les locaux de la gendarmerie de Florensac dans l'attente de sa présentation au parquet de
Montpellier. Une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires sans intention de donner la mort. Il devrait être présenté mercredi en fin de matinée à un juge en vue de sa mise en examen.

En garde à vue, Tron nie les accusations

Trois semaines après sa démission du gouvernement, Georges Tron a passé la nuit de lundi à mardi dans les locaux de la PJ de Versailles. L'ex-ministre et une de ses adjointes à la mairie de Draveil (Essonne), visés par une enquête pour viol et agression sexuelle, avaient été placés lundi en garde à vue. Comme la nouvelle loi l'y autorise, il est assisté depuis le début par son avocat.
Selon nos informations, l'ancien ministre ne reconnaît rien, simplement les actes de massage des pieds dans le cadre d'actes de sophrologie. Il nie toute contrainte. Son ex-collaboratrice est sur la même ligne de défense et il n'y aura pas de confrontation dans l'immédiat.

Sous la pression et en pleine affaire DSK, Georges Tron avait démissionné du gouvernement le 29 mai, tout en restant maire UMP de Draveil. Agé de 53 ans, adepte de la réflexologie et de massages de pieds, il nie ces accusations, tout comme son adjointe. En quittant le gouvernement, il avait juré qu'il ferait de la démonstration de son innocence "une affaire personnelle".



Ces hobbies surprenants
Fin mai, son avocat avait défendu l'attrait de son client pour la réflexologie et les massages des pieds: "Il est de notoriété publique que le maire encourage les médecines douces et la réflexologie. C'est insolite, inhabituel. Mais si vous saviez le nombre de hobbies surprenants dans nos mairies françaises, vous seriez stupéfaits", avait-il dit.

Parallèlement à cette affaire, il existe un vieux conflit autour de programmes immobiliers, entre Georges Tron et la belle-famille de Marine Le Pen, qui réside à Draveil et pourrait être, selon Georges Tron, à l'origine de la plainte. L'avocat des deux femmes est Me Gilbert Collard, qui a affiché son soutien à la présidente du Front national. La soeur de Marine Le Pen, Marie-Caroline, est mariée à Philippe Olivier, conseiller politique de sa belle-soeur. Le frère, Jacques Olivier, est un ancien conseiller régional FN, qui a quitté le parti en 1999.

Décès/fast-food: une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille pour recherche des causes de la mort après le décès suspect d'un jeune homme qui avait mangé quelques jours auparavant dans un fast-food des quartiers Sud de la ville, a-t-on appris de sources concordantes.

"Le jeune est décédé une semaine après, il n'y a pas de lien avéré entre les deux, mais cela mérite examen. Nous nous intéressons à la cause du décès pour déterminer s'il a été victime d'une intoxication alimentaire", a déclaré le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest. Une autopsie doit être réalisée dans les prochaines heures ainsi que des examens toxicologiques, a-t-il précisé.

La famille de la victime a indiqué avoir porté plainte, selon une source proche de l'enquête. Le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, avait pris un repas dans un fast-food des quartiers Sud de Marseille il y a quelques jours et était alité depuis à la suite de vomissements et diarrhées, ont indiqué ses proches. Le décès est intervenu au domicile de la victime.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/20/97001-20110620FILWWW00440-decesfast-food-une-enquete-ouverte.php

lundi 20 juin 2011

Georges Tron confronté à ses accusatrices pendant sa garde à vue

Georges Tron a été placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête menée par la PJ de Versailles, a indiqué le parquet d'Evry (Essonne). Son adjointe, Brigitte Gruel est également en garde à vue selon nos informations
L'ancien ministre Georges Tron va être confronté à trois de ses accusatrices, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Une troisième accusatrice, qui a souhaité garder l'anonymat, selon la même source, a «récemment porté des accusations» contre Georges Tron. On ignore s'il s'agit d'une employée municipale, comme les deux autres.

L'élu a été placé en garde à vue au commissariat de police de Draveil (Essonne) où il avait été convoqué, dans cette ville dont il est maire UMP, a ajouté la source. Sa garde à vue lui a été signifiée dans ce commissariat et il devrait être transféré à la police judiciaire (PJ) de Versailles (Yvelines), en charge de cette enquête, où la confrontation devait avoir lieu.

L'avocat de Tron : «Il va rendre coup pour coup»

«Il est actuellement entendu», a confirmé son avocat, Me Olivier Schnerb. «Maintenant, Georges Tron va pouvoir riposter. Il va rendre coup pour coup», a-t-il également assuré sur BFM TV. Dans l'après-midi, une perquisition a eu lieu dans le bureau du maire de Draveil, en sa présence. Le personnel de la mairie a reçu comme consigne de ne pas s'exprimer.

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique est visé par une enquête judiciaire
après des accusations d'agression sexuelle. Quelques jours après le début de l'affaire DSK, deux anciennes employées de la mairie de Draveil avaient déposé plainte. Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry mercredi 25 mai.

Georges Tron, qui n'a pas été mis en examen dans cette affaire, a démissionné du gouvernement, mais est resté maire de Draveil (Essonne). L'avocate des deux plaignantes, Me Gilbert Collard,
avait réclamé son départ de la mairie.

Aubry pour la présomption d'innocence et l'écoute des victimes

Georges Tron, adepte de la réflexologie, nie les accusations, tout comme une de ses adjointes, également visée par la plainte des deux femmes qui étaient employées par la mairie. Fin mai, son avocat avait défendu l'attrait de son client pour la réflexologie qui le conduirait à proposer des massages des pieds : «Il est de notoriété publique que le maire encourage les médecines douces et la réflexologie. C'est insolite, inhabituel. Mais si vous saviez le nombre de hobbies surprenants dans nos mairies françaises, vous seriez stupéfaits», avait-il dit.

«La quiétude - c'est ce dont la justice a besoin - la présomption d'innocence et l'écoute de la parole des victimes présumées, ce sont trois principes qui sont essentiels pour moi, quelles que soient les personnes concernées», a déclaré la première secrétaire du parti socialiste,
devant la presse au Salon aéronautique du Bourget (Seine-Saint-Denis).http://www.leparisien.fr/faits-divers/georges-tron-confronte-a-ses-accusatrices-pendant-sa-garde-a-vue-20-06-2011-1501190.php

Agressions sexuelles : l'ex-secrétaire d'Etat Georges Tron placé en garde à vue

Georges Tron, visé par une enquête pour agressions sexuelles, a été placé en garde à vue lundi après-midi par la police judiciaire de Versailles, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Evry.
Fin mai, quelques jours après l'ouverture de cette enquête, il avait démissionné de ses fonctions de secrétaire d'Etat en charge de la Fonction publique après avoir été la cible de plaintes de deux ex-employées municipales de la commune de Draveil (Essonne), ville dont il est le maire.

http://www.midilibre.fr/2011/06/20/l-ex-secretaire-d-etat-georges-tron-place-en-garde-a-vue,339189.php

Agression de D'Klic l'enquête progresse vite

Samedi matin, à 5 h, à hauteur de la discothèque Le D’Klic, à Limoux, le long de la contre-allée, une voiture a foncé sur un groupe de trois personnes. Les victimes habitent la Haute-Vallée. Toutes ont été blessées. L’une d’elles, plus grièvement atteinte, est toujours hospitalisée : elle a dû être opérée samedi dans la journée (les deux autres victimes sont ressorties de l’hôpital). L’enquête, qui est menée par les gendarmes de la brigade de recherches, progresse rapidement.

Vérifications et recoupements
La voiture, de marque suédoise (Saab), immatriculée en Grande-Bretagne, a été retrouvée abandonnée dans une rue de Carcassonne. Les techniciens d’investigation criminelle (TIC) ont analysé la carrosserie et l’habitacle afin de collecter des indices. L’un des passagers est fort vraisemblablement d’origine étrangère, peut-être anglaise vu la plaque minéralogique.Une chose est sûre : l’identification des quatre personnes prendra un peu de temps, vérifications et recoupements étant incontournables. « Les auteurs ne sont pas encore interpellés mais l’enquête progresse rapidement », a déclaré Antoine Leroy, le procureur de la République, à Carcassonne, sans en dire davantage.


Rappelons qu’une rixe violente est à l’origine de ce drame. Elle a éclaté entre plusieurs personnes sur le parking contigu à la discothèque. Deux groupes s’opposaient. L’un des deux (apparemment formé de quatre individus) est monté à bord d’un véhicule. Le conducteur a alors foncé sur les trois hommes avec lesquels, lui et ses passagers, s’étaient invectivés. Leur interpellation ne devrait plus tarder.
http://www.lindependant.fr/2011/06/20/agression-du-d-klic-l-enquete-progresse-vite,31879.php

Pots-de-vin: enquête chez Sanofi-Aventis

Une enquête sur une affaire de corruption concernant des salariés du groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis en Allemagne a été ouverte, a déclaré aujourd'hui un porte-parole du parquet de Verden (une ville du nord de l'Allemagne), Marcus Röske. Il a ainsi partiellement confirmé le contenu d'un article de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

"Nous enquêtons sur huit personnes, dont certaines travaillent pour Sanofi-Aventis. L'un des suspects - qui n'est pas salarié du groupe - est soupçonné d'avoir reçu des pots-de-vin d'un montant de 750.000 euros pour acheter des médicaments de Sanofi-Aventis et les avoir ensuite revendus", a indiqué à l'AFP M. Röske.

Des perquisitions ont eu lieu dans les bureaux allemands de Sanofi-Aventis à Berlin et Francfort, ainsi que dans différents appartements et commerces dans toute l'Allemagne, a-t-il précisé.

Selon Der Spiegel, qui a révélé cette affaire, des salariés de Sanofi-Aventis sont soupçonnés d'avoir fourni en échange de pots-de-vin des médicaments dont la date de péremption était proche à un grossiste qui fournissait les pharmacies allemandes. À l'origine, ces médicaments auraient dû être livrés à une organisation humanitaire en Corée du Nord.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/19/97002-20110619FILWWW00145-pots-de-vin-enquete-chez-sanofi-aventis.php

Attentat dans un immeuble à Ajaccio : 8 blessés légers

C'est le deuxième attentat, mettant en danger des habitants, commis à Ajaccio depuis le début de l'année. L'explosion d'une charge, dimanche vers 3 heures du matin, devant la porte d'un appartement d'Ajaccio, a blessé huit personnes légèrement. "Cette explosion visait un appartement occupé en plein milieu de la nuit", a indiqué sur place le procureur de la République à Ajaccio. Il a qualifié l'attentat de "très préoccupant
Sept personnes souffrent d'acouphène, majoritairement des enfants, et un adulte a été légèrement blessé à la jambe. L'engin explosif, placé devant la porte d'un appartement du premier étage d'un immeuble qui en compte neuf, a provoqué "des dégâts importants pour deux appartements qui ont été entièrement soufflés", a ajouté le procureur. La déflagration a projeté un volet sur le sol dans la rue. Le rez-de-chaussée ainsi que le deuxième étage ont été endommagés par l'explosion. L'immeuble n'a pas été évacué mais "des contrôles techniques poussés" seront effectués dans la journée pour mesurer d'éventuels risques pour les habitants. Aucun incident notable n'avait eu lieu précédemment dans ce quartier des Salines, un quartier populaire situé dans l'est d'Ajaccio.

Le préfet de Corse, Patrick Strzoda, qui s'est également rendu sur les lieux, a précisé que les Salines bénéficiaient "d'un maillage associatif et policier tout à fait correct" et faisaient l'objet d'un programme de "renouvellement urbain pour améliorer le quotidien" des personnes qui y résident. La police judiciaire, chargée des investigations, effectuait dimanche matin les premiers relevés d'indices. En janvier, deux charges de cinq et dix kilos visant deux bars dans un quartier voisin avait soufflé les deux établissements et provoqué d'importants dégâts collatéraux.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2011-06/attentat-dans-un-immeuble-a-ajaccio-8-blesses-legers-6541068.html

dimanche 19 juin 2011

L'inquiétante disparition d'une joggeuse de 17 ans

Elle est partie de chez elle samedi vers 18 heures, elle n'est pas rentrée depuis. Le parquet de Privas a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête pour "disparition inquiétante" après la disparition d'une adolescente de 17 ans partie faire un jogging samedi soir à Tournon-sur-Rhône, en Ardèche.

La gendarmerie a lancé un appel à témoins. L'adolescente, qui vient de fêter ses 17 ans, "mesure 1,65 mètre, a des cheveux noirs longs et lisses, la peau mate et pèse environ 60 kilos", a précisé la gendarmerie, priant "toute personne susceptible d'apporter des éléments utiles" d'appeler le 04 75 20 91 00. "Porteuse de lunettes de vue et d'un baladeur MP3, elle était vêtue au moment de sa disparition d'un bas de survêtement blanc, d'un haut clair et de baskets", ajoute la gendarmerie dans un communiqué. Un point-presse est organisé dimanche après-midi à la gendarmerie de Tournon-sur-Rhône.

La justice française va enquêter sur les avoirs de Hosni Moubarak et de Ben Ali

Le parquet de Paris a annoncé, vendredi 17 juin, avoir ouvert deux informations judiciaires contre X pour « blanchiment » à l’encontre des ex-présidents Ben Ali (Tunisie) et Hosni Moubarak (Égypte). Le parquet avait déjà ouvert une enquête préliminaire pour recenser l’origine des biens détenus en France par les deux hommes. L’ouverture de cette information judiciaire permettra à des juges d’instruction -indépendants du pouvoir – d’identifier et, éventuellement, de geler les biens concernés.       
 
Cette information a été ouverte à la demande de deux organisations non gouvernementales (ONG), Sherpa et Transparence International France. Le président de Sherpa, Me William Bourdon, s’est déclaré « satisfait » par la décision du parquet. « Nous attendons la saisine de ces biens pour garantir leur restitution aux peuples tunisien et égyptien », a déclaré l’avocat.
Évoquant, en début d’année, le cas de la Tunisie, Nicolas Sarkozy avait assuré que la France s’attacherait « à la recherche systématique des richesses pillées qui doivent être rendues au peuple tunisien ». Les biens de l’ex-président tunisien et de l’ancien raïs égyptien ne sont pas les seuls dans le viseur de la justice française : une troisième enquête vient d’être ordonnée à l’encontre du leader libyen Mouammar Kadhafi.

samedi 18 juin 2011

Après l'apéro géant : trois jeunes accusés de viol sont en garde à vue

Trois jeunes soupçonnés d'avoir violé une Irlandaise de 17 ans, hier soir à Montpellier, lors de "l'apéro géant" organisé via le réseau social Facebook, ont été interpellés.
Arrêtés sur les indications de la jeune fille, ils sont accusés d'avoir pratiqué des attouchements sur la mineure vers 23H30 sur les lieux mêmes de l'apéro, l'esplanade de l'Europe. Le site est plongé dans l'obscurité par endroits. Ils sont toujours en garde à vue ce matin, selon le directeur de cabinet du préfet de l'Hérault, Pierre Maitrot.
Moins de 5.000 personnes ont participé à cet "apéro géant", un peu plus d'un an après une première édition, alors interdite, qui avait attiré plus de 10.000 participants. Une dizaine de fêtards fortement alcoolisés ont été pris en charge par les services de secours déployés sur place.
La manifestation s'est terminée dans la nuit, vers deux heures du matin. Les festivités avaient été placées sous surveillance. Une soixantaine de fonctionnaires de police étaient présents ainsi qu'un nombre équivalent de personnels de renfort. Une quarantaine de pompiers étaient également mobilisés, de même qu'une équipe de secours.
http://www.midilibre.fr/2011/06/18/apres-l-apero-geant-trois-jeunes-accuses-de-viol-sont-en-garde-a-vue,338372.php

Collégien disparu à Pau: «Si quelqu'un pense l'apercevoir, qu'il n'hésite pas à aller l'interpeller»

Son beau-père lance un appel...
Daniel Lance, le beau-père d'Alexandre Junca, ce collégien de 13 ans disparu le 4 juin dernier à Pau, a lancé un appel ce vendredi matin sur RMC-Info, déclarant que «si quelqu'un pense l'apercevoir, qu'il n'hésite pas à aller l'interpeller».
«Si quelqu'un pense l'apercevoir, qu'il n'hésite pas à aller l'interpeller. On a des appels pour des gens qui se mobilisent autour de nous, on est en contact avec eux», a déclaré Daniel Lance.
«De rester sans rien faire, c'est très dur, même s'il y a des moments où ça va un peu mieux parce qu'on se dit que s'il a fait une fugue, il est quelque part. On se lève pratiquement tous les jours en pleurant (...) Qu'il revienne vite, qu'il revienne à la maison, c'est tout ce qu'on souhaite», a-t-il ajouté, très ému.

Information judiciaire pour enlèvement et séquestration

Les policiers qui enquêtent sur la disparition de l'adolescent ne semblent désormais plus trop croire à l'hypothèse d'une fugue simple, qui avait paru privilégiée initialement. Le parquet de Pau a ouvert vendredi dernier une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.
Alexandre, fils de parents divorcés, est décrit comme un garçon «gentil», et ne présentant aucune particularité psychologique notable. Elève de 5e au collège Clermont à Pau, il a été vu pour la dernière fois dans la soirée du samedi 4 juin, après avoir participé à une fête avec ses amis palois.
Des groupes Facebook ont été constitués pour soutenir le collégien et participer aux recherches tandis que les parents du jeune ont placardé des affiches avec sa photo dans de nombreux commerces de la ville. Des affiches ont également été publiées sur plusieurs espaces d'information municipale et sur certains panneaux publicitaires.
http://www.20minutes.fr/article/743129/collegien-disparu-pau-si-quelqu-pense-apercevoir-hesite-aller-interpeller

vendredi 17 juin 2011

Meurtre d’un nonagénaire à Nice: sa compagne nie

C’était il y a un peu plus d’un an. Le 20 mai 2010. La police découvrait, à son domicile du quartier Cessole à Nice, le corps sans vie de Jean-Baptiste Tomasi, un ancien policier de 91 ans. Le lendemain du crime à l’arme blanche, sa compagne, Inna Kuzmanova, 58 ans, était mise en examen pour homicide volontaire et incarcérée.
La suspecte, en état d’ébriété, avait elle-même donné l’alerte en venant sonner, hystérique, à la porte des voisins. C’est un autre policier à la retraite qui avait alors découvert le corps sans vie de son vieil ami, gisant sur le parquet de sa chambre, un poignard encore fiché dans le sternum. L’autopsie a révélé qu’il avait reçu pas moins de quatorze coups de couteau.
Reconstitution
Hier, le juge d’instruction en charge du dossier, Mme Christine Saunier-Ruellan, a fait procéder à la reconstitution avec les enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale.
Inna Kuzmanova a accepté de participer à ce transport de justice mais a, selon nos informations, maintenu la position qu’elle a adoptée dès le début. À savoir qu’elle nie avoir tué son compagnon. Pourtant, son ADN avait été retrouvée sur le couteau. Mais elle assure l’avoir retiré afin de procéder à un massage cardiaque.
Quoi qu’il en soit, elle est toujours considérée comme la meurtrière de l’ancien policier, et pourrait être renvoyée aux assises l’année prochaine.
Jean-Baptiste Tomasi avait effectué toute sa carrière à Nice. Il avait notamment été chef du PC radio au commissariat Foch. Divorcé, il avait rencontré Inna Kuzmanova il y a une douzaine d’années, en Bulgarie. Leur relation s’était peu à peu délitée, les absences de sa compagne se multipliant avec le temps.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/meurtre-d%E2%80%99un-nonagenaire-a-nice-sa-compagne-nie

FMI: La campagne de Christine Lagarde coûte cher au contribuable

La facture est salée pour la candidate au poste de directeur du FMI...
Christine Lagarde est sur la bonne voie pour devenir la prochaine directrice du FMI. Il faut dire que la ministre de l’Economie n’a pas lésiné sur les moyens.

46.000 kilomètres

En quelques semaines, elle aura parcouru quelque 46.000 kilomètres, du Brésil à la Chine en passant par l’Inde. Et selon une estimation publiée mercredi par le Canard enchaîne, les déplacements de Christine Lagarde ont coûté plus de 150.000 euros au contribuable.
Car comme pour Dominique Strauss-Kahn en 2007, l’Etat prend à sa charge cette campagne. La France estime ainsi qu’elle se doit d’être au service d’un candidat hexagonal à un poste d’une organisation internationale.
Selon des chiffres de Bercy cités par le journal, la campagne de l’ancien ministre socialiste a ainsi coûté près de 48.000 euros à l’Etat. Mais l’ex directeur du FMI avait payé «sur ses propres deniers les services d’une agence américaine de lobbying et ceux de ses communicants français», précise l’article.

153.600 euros

D’après les estimations du Canard enchaîné, qui s’appuie sur les tarifs des vols d’Air France en première, les déplacements de Christine Lagarde ont coûté 38.400 euros. Ce à quoi il faut ajouter le coût pour ses trois accompagnateurs (son officier de sécurité, son chargée de communication et un conseiller) pour une facture de 115.200 euros.
La note de 153.600 est cependant «sans doute un peu moins salée» car Bercy a dû obtenir d’Air France des prix d’ami. Mais cette facture ne prend en compte ni les frais de logement ni les frais de bouche.
http://www.20minutes.fr/article/742269/fmi-campagne-christine-lagarde-coute-cher-contribuable

jeudi 16 juin 2011

Agression du Dr Delajoux : l'ADN n'est pas celui du garde du corps d'Isabelle Adjani

L'enquête, relancée dernièrement par un courrier anonyme, vise à identifier les agresseurs du célèbre chirurgien en 2009. Des confrontations devraient avoir lieu prochainement.
L'enquête sur l'agression du chirurgien parisien Stéphane Delajoux, en décembre 2009, à Paris, vient de connaître un nouveau développement: selon nos informations, l'ADN prélevé à l'époque sur la cagoule de l'un des agresseurs n'est pas celui du chauffeur-garde du corps d'Isabelle Adjani, Jean-Michel Chevalier.
L'actrice et son employé ont été mis en cause récemment dans une troublante lettre anonyme révélée par L'Express. Ce courrier dactylographié accuse Isabelle Adjani, en conflit avec Stéphane Delajoux après cinq ans de vie commune, d'avoir commandité l'agression. Jean-Michel Chevalier a été entendu par la police, qui a ensuite comparé son ADN avec celui d'un cil retrouvé dans la cagoule. Le résultat négatif de ces analyses ne met pas un terme à l'enquête. Des confrontations entre les différents protagonistes devraient avoir lieu prochainement. Par l'intermédiaire de son avocat, Isabelle Adjani a qualifié de "mensonger" et d'"abjecte" la lettre anonyme.
Dans la soirée du 11 décembre 2009, Stéphane Delajoux avait été attaqué et roué de coups par au moins deux hommes alors qu'il sortait du domicile de son ex-épouse, avenue de Wagram. Il avait réussi à arracher la cagoule de l'un d'entre eux. Les auteurs de l'agression, qui avaient réussi à prendre la fuite, n'ont jamais été identifiés. Le médecin parisien était alors au coeur de l'actualité: l'entourage du chanteur Johnny Hallyday l'accusait d'être à l'origine des ennuis de santé de la star à la suite d'une opération.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/agression-du-dr-delajoux-l-adn-n-est-pas-celui-du-garde-du-corps-d-isabelle-adjani_1003034.html

Affaire de Ligonnès: des "repérages" autour du Formule 1

Un peu plus d’un mois après le lancement d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Xavier Dupont de Ligonnès, le juge d’instruction en charge de l’enquête sur le meurtre des cinq membres de sa famille, en avril, envisage de nouvelles fouilles dans l’est-Var.

Pourtant, de nombreux témoignages ont fait état de la présence de Ligonnès un peu partout en France. Deux personnes l’auraient encore vu récemment en région parisienne.

Mais, selon le parquet de Nantes, aucun des témoignages recueillis depuis le début de l’affaire n’a été jugé suffisamment crédible pour donner une orientation solide à l’enquête.

Une nouvelle battue

Le Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens reste donc le dernier point de chute avéré du quinquagénaire qui y a réservé une chambre le 14 avril, avant d’abandonner son véhicule sur le parking de l’établissement.

La forêt de la Colle-du-Rouët, aux abords de l’hôtel, avait été passée au peigne fin le 29 avril, à la recherche du moindre indice. Cette opération faisait suite aux déclarations d’une personne qui avait vu un homme s’enfoncer dans les bois le 15 avril. Une vingtaine de kilomètres avait été sondée, y compris les points d’eau, par 120 policiers et gendarmes. Cette fois, les forces de l’ordre pourraient ratisser beaucoup plus large.

Selon nos informations, aucune décision n’a été formellement arrêtée par le juge nantais Robert Tchalian, quant à une nouvelle campagne de recherches. Mais des repérages ont déjà été effectués sur le terrain.
Les enquêteurs auraient même délimité une zone couvrant l’imposant Rocher de Roquebrune, ce haut lieu de randonnée qui domine la vallée de l’Argens.

http://www.nicematin.com/article/faits-divers/affaire-de-ligonnes-des-reperages-autour-du-formule-1

Viol/Gironde: un appel à témoins lancé

Un appel à témoins a été lancé par les gendarmes de Gironde pour trouver d'autres victimes potentielles de l'homme mis en examen fin mai pour le viol d'une fillette de 10 ans à Blanquefort, a-t-on appris ce mercredi auprès de la gendarmerie.

L'homme, un ouvrier agricole de 47 ans demeurant à Lesparre-Médoc, dans l'estuaire de la Gironde, a été mis en examen pour viol de mineur de moins de 15 ans et enlèvement, des faits passibles de vingt ans de réclusion criminelle. Le 17 mai, il avait convaincu la fillette, qui rentrait chez elle à bicyclette, de monter dans sa voiture, l'avait violée dans un bois avant de la raccompagner chez elle.

Dès l'arrestation, le vice-procureur de Bordeaux Agnès Auboin avait indiqué que l'enquête avait permis d'identifier une deuxième victime d'agression sexuelle de cet homme. Depuis, les gendarmes estiment que "d'autres personnes ont pu être victimes" et n'ont peut-être pas osé porter plainte. Ils ont lancé un appel à témoins pour "étayer" l'enquête. Plusieurs personnes ont déjà indiqué avoir été abordées par cet homme, qui leur a fait des propositions, au cours des deux dernières années.

Au moment de son arrestation, les magistrats avaient indiqué que le mis en examen, déjà condamné pour de nombreux faits de vols et escroquerie - ce qui a permis de l'identifier rapidement grâce à l'ADN retrouvé sur la victime de Blanquefort - n'avait en revanche pas de condamnation pour des faits de nature sexuelle.

Dans son édition de ce mercredi,
Sud Ouest indique cependant avoir été contacté par une jeune femme qui, il y a une vingtaine d'années, alors qu'elle était âgée de 14 ans, avait été agressée par cet homme, en état d'ivresse, qui l'avait plaquée contre un mur. Accompagnée d'une amie, elle avait pu s'enfuir et l'homme, selon le journal, avait été condamné en 1991 pour ces faits.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/15/97001-20110615FILWWW00403-violgironde-un-appel-a-temoins-lance.php

mercredi 15 juin 2011

Collégien de Pau : la thèse de la simple fugue de moins en moins crédible

La thèse de la fugue avait dans un premier temps été privilégiée, pour expliquer la disparition le 4 juin à Pau d'Alexandre, 13 ans. Mais les enquêteurs semblent croire de moins en moins à l'hypothèse d'une simple fugue. "Ils sont très mesurés dans l'appréciation de telle ou telle hypothèse", a indiqué une source proche de l'enquête, mais "ne croient plus trop à une simple fugue", en particulier en raison des moyens logistiques importants qu'une telle décision nécessite.
Le parquet de Pau a ouvert vendredi dernier une information judiciaire après cette disparition, des chefs d'enlèvement et séquestration, et l'enquête a été confiée à la DIPJ de Bordeaux. Avec ces moyens élargis, les enquêteurs, trente personnes au total, travaillent en permanence sur cette affaire. Ils ont multiplié ces derniers jours les investigations, y compris dans les gares, les squats ou en Espagne, et fait notamment réaliser des examens biologiques sur la bicyclette de l'adolescent, abandonnée dans la rue.
Alexandre, fils de parents divorcés, est décrit comme un garçon "gentil", ne présentant aucune particularité psychologique notable. Elève de 5è au collège Clermont à Pau, il a été vu pour la dernière fois dans la soirée du samedi 4 juin, après avoir participé à une fête avec ses amis palois. Des groupes Facebook ont été constitués pour soutenir le collégien et participer aux recherches tandis que les parents du jeune ont placardé des affiches avec sa photo dans de nombreux commerces de la ville. Des affiches ont également été publiées sur plusieurs espaces d'information municipale et sur certains panneaux publicitaires

Agression du Dr Delajoux, un ex-chauffeur d'Adjani entendu

Un chauffeur ayant travaillé pour Isabelle Adjani a été entendu début juin par les policiers chargés de l'enquête sur l'agression dont a été victime en 2009 le Dr Stéphane Delajoux, ex-compagnon de l'actrice, désignée dans une lettre anonyme comme la commanditaire présumée, a-t-on appris mardi de sources concordantes. "Isabelle Adjani est la victime dans cette affaire. Et voilà qu'elle est obligée de se défendre sur la foi d'accusations contenues dans une lettre anonyme... On croit rêver!", a dénoncé l'avocat de l'actrice, Me Jérémie Assous, évoquant une "lettre immonde".

Dans ce courrier anonyme, reçu fin mars par l'un des avocats du Dr Delajoux, ce chauffeur est désigné comme l'un des auteurs de l'agression dont a été victime le chirurgien en décembre 2009. Il avait été agressé par deux hommes cagoulés alors qu'il rentrait chez lui dans le XVIIe arrondissement. L'agression était survenue en pleine polémique sur sa responsabilité concernant l'état de santé de Johnny Hallyday. Le chanteur avait été victime d'une infection post-opératoire qui avait nécessité son placement sous coma artificiel, quelques jours après avoir été opéré pour une hernie discale par le Dr Delajoux. L'avocat du chirurgien, Me Hervé Temime, a confirmé avoir "reçu un courrier anonyme" et l'avoir "transmis, par acquis de conscience, au procureur".

La lettre, à l'orthographe et au style approximatifs, signée "NF", débute ainsi : "Info capital: Melle ADJANI à commandité son propre garde du corps le cassage de gueule de M. DELAJOUX (... Les médiats ont cru que les faits était les fans de M. Johnny HALLIDAY)." Il ne s'agit pas du garde du corps d'Isabelle Adjani, mais d'un chauffeur ayant travaillé pour la comédienne, selon Me Assous. "(...) Info sur le garde du corps: ancien légionnaire et mercenaire dit jean mi, Melle Adjani est souvent accompagner par lui-même (...)", poursuit l'auteur anonyme. Selon une source proche de l'enquête, lors de son audition, le chauffeur a nié son implication dans l'agression du Dr Delajoux et a accepté un prélèvement ADN. Le chirurgien avait réussi à ôter la cagoule d'un des agresseurs et l'avait remise aux enquêteurs.

Isabelle Adjani "ecoeurée"

L'actrice a quant à elle été mise au courant de la lettre lorsqu'elle a été entendue fin mai par la police dans le cadre d'une autre affaire d'ordre financier l'opposant au Dr Delajoux. Isabelle Adjani s'est dite "écoeurée" d'apprendre qu'elle était mise en cause par ce courrier, a assuré Me Assous. "Cette lettre ne contient aucun détail qui n'avait pas été publié dans la presse", a-t-il estimé. "Je ne peux que m'étonner qu'elle soit arrivée 15 jours après que j'ai fait signifier à Stéphane Delajoux la décision de saisir la justice afin obtenir le remboursement intégral des sommes qu'il lui a empruntées", a-t-il poursuivi.

Isabelle Adjani, en litige avec son ancien compagnon, avait obtenu en 2010 du tribunal de Nanterre la saisie des comptes d'une société du Dr Delajoux, "Docteur plus", pour obtenir le remboursement d'un prêt de 150.000 euros. Selon son avocat, seuls 63.000 euros ont été remboursés à l'actrice, qui en a fait don au Sidaction.

L’enquête sur l’électricien de Picasso est élargie à feu son chauffeur

L’ancien électricien Pierre Le Guennec avait travaillé pour Pablo Picasso, dont il avait sécurisé plusieurs résidences entre 1970 et 1973. Il avait créé la stupéfaction générale en septembre 2010 en déclarant que l’artiste et sa femme Jacqueline lui auraient offert pas moins de 271 œuvres, il y a une quarantaine d’années, dont le total aurait été rapidement estimé à environ 80M€.
Le couple de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Pierre Le Guennec, 71 ans, ainsi que sa femme Danielle, ont été mis en examen le 3 mai par la doyenne des juges d’instruction de Grasse, Catherine Bonnici, pour « recel ». Un délit qui n’est jamais prescrit.
Il semblerait que les enquêteurs de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) aient relevé des contradictions (dates, natures et localisations initiales des œuvres) et des omissions dans le récit du couple.
Une deuxième surprise, à quelques semaines d’intervalle, avait été de constater que, d’une part, la famille du chauffeur de Picasso, Maurice Bresnu, mettait d’autres pièces en vente à Drouot, mais que d’autre part Le Guennec, apparenté à Maurice Bresnu, dit Nounours, était un de ses héritiers. La police et la justice ont élargi l’enquête aux œuvres également déclarées données au chauffeur, aujourd’hui décédé.
Un magistrat affirme au journal Le Monde : « Des éléments du puzzle commencent à se mettre en place, même si l’enquête est loin d’être terminée et si la culpabilité du couple n’est pas prouvée ».
http://www.evous.fr/L-enquete-sur-l-electricien-de-Picasso-est-elargie-a-feu-son-chauffeur,1160221.html