samedi 31 décembre 2011

Courcelles-le-Comte (Arrageois) : après la découverte d'un cadavre, la piste criminelle s'épaissit

Le 9 novembre dernier, le corps en état de décomposition d'un homme était découvert dans un bosquet, en bordure d'un champ surplombant la voie ferrée, entre Courcelles-le-Comte et Gomiécourt, près de Bucquoy (sud Arrageois). C'est un agent du Commonwealth qui avait fait la macabre découverte, alors qu'il satisfaisait un besoin naturel, près du cimetière militaire qu'il entretenait.

Depuis, une information judiciaire est ouverte pour rechercher les causes de la mort de cet homme, qui a finalement été identifié. Il s'agit d'un chauffeur-routier de 36 ans, originaire du sud Arrageois, sans domicile fixe. Selon diverses sources, l'individu a bien été déposé dans ce bosquet post mortem, et caché sous des branchages et des tôles. Il a été retrouvé sans chaussure. L'autopsie aurait révélé des indices très suspects.
L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Lille, en lien avec la brigade de recherches d'Arras et la brigade territoriale de Croisilles. Elle devrait basculer très prochainement dans le giron du pôle de l'instruction de Béthune, seul compétent en matière criminelle
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2011/12/30/article_courcelles-le-comte-arrageois-apr-egrave.shtml

vendredi 30 décembre 2011

Mort de Molami Bokoto : un Marcquois placé en détention pour homicide volontaire

Mardi 20 décembre vers 19 h 30, à Marcq-en-Baroeul, près de Lille. Une petite C2 et un 4x4 Touareg sont garés dans une impasse. Deux individus sortent de la Citroën, quatre autres de la grosse Volkswagen, dont un Villeneuvois de 21 ans : Molami Bokoto, un ancien stagiaire du centre de formation du LOSC. ...

Selon un témoin, les six hommes commencent par discuter mais le ton monte rapidement au sujet d'un « paquet » qui se trouve dans l'une des voitures.
Un couteau est exhibé, une bagarre éclate. Molami est touché à l'abdomen. Ses amis le remettent dans le Touareg et prennent la direction de l'hôpital, mais doivent s'arrêter sur le Grand-Boulevard. Les secours ne pourront pas le sauver.

L'arme toujours introuvable

L'enquête est confiée à la brigade criminelle de la PJ de Lille, qui privilégie un différend commercial (peut-être une transaction de drogue) ayant mal tourné. Les policiers ciblent un ou plusieurs suspects, notamment à Marcq-en-Baroeul. Et mardi, peu avant 17 heures, un Marcquois âgé de 25 ans se présente à la police judiciaire, pensant être recherché. Placé en garde à vue, il explique avoir assisté au rendez-vous dans l'impasse marcquoise, organisé pour une transaction de drogue. Il confirme que l'affaire a mal tourné, précisant s'être senti menacé à un moment et avoir finalement sorti un couteau. Mais il assure ignorer comment et par qui, dans la bagarre, Molami Bokoto a été frappé.
L'arme aurait ensuite été jetée dans le canal de la Marque, derrière les usines Lesaffre, à quelques rues de l'impasse où s'est produit le drame. Hier, les pompiers plongeurs y ont passé une partie de la matinée. Mais dans cette eau toujours très opaque et presque dix jours après les faits, le couteau disparu n'a pu être retrouvé.
Une information judiciaire est ouverte. Le suspect a été présenté aux magistrats hier après-midi au TGI de Lille. À l'issue de son audition, il a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention. L'enquête de la PJ se poursuit. •
Très jeune, Molami avait été sélectionné meilleur joueur de football du Nord. À 12 ans, il était entré au centre de formation de Liévin, puis avait intégré celui du LOSC à la sortie du lycée. Et après avoir envisagé un contrat de stagiaire pro avec Lille, il avait signé à Bristol (GB) en deuxième division, en 2009. Mais des blessures au genou et à la cheville l'ont contraint à rentrer en France.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/12/30/article_mort-de-molami-bokoto-un-marcquois-place.shtml

Paris: violée et laissée pour morte

Une jeune femme de 29 ans a été violée et sauvagement poignardée vendredi dernier dans son appartement du XVe arrondissement de Paris, révèle ce matin Le Parisien.

La victime a été suivie jusque dans son appartement par un homme qui lui a arraché son sac et l'a frappée au visage. Devant la résistance de sa victime, l'homme a redoublé de violence, abusant d'elle avant de la poignarder à une vingtaine de reprises et de s'enfuir.

La jeune femme, laissée pour morte, a trouvé la force de se traîner jusqu'à la loge du gardien de son immbeuble. Transportée à l'hôpital, elle a eu le temps de raconter les faits avant d'être plongée dans le coma. Son prognostic vital est engagé. Le suspect, lui, est toujours en fuite.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/29/97001-20111229FILWWW00196-paris-violee-et-poignardee-vingt-fois.php

jeudi 29 décembre 2011

Deux ouvriers meurent intoxiqués

Deux ouvriers sont morts aujourd'hui, intoxiqués au monoxyde de carbone dans le sous-sol d'une maison en construction à Faremoutiers (Seine-et-Marne), où ils avaient placé un groupe électrogène, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un accident. Ces deux hommes, qui travaillaient dans le sous-sol d'une maison en construction avec un groupe électrogène, ont été retrouvés morts intoxiqués au monoxyde de carbone, selon la gendarmerie.

L'enquête, qui devra préciser les circonstances de ce drame, a été confiée à la brigade de gendarmerie de Mortcerf (Seine-et-Marne).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/29/97001-20111229FILWWW00418-deux-ouvriers-meurent-intoxiques.php

Il retrouve les cambrioleurs de sa villa et récupère une partie du butin

En rentrant chez lui, lundi vers 20 heures, un habitant de la rue des Deux-Fermes, à Saint-Fons, a découvert que sa villa avait été cambriolée au cours de l’après-midi. Le portail était ouvert, la porte du garage forcée et deux écrans plats, deux ordinateurs, deux fusils, une console de jeu, un lecteur mp3 et divers objets avaient disparu. Le propriétaire a aussitôt entrepris de faire le tour du quartier et, en interrogeant un adolescent qui traînait dans les parages, il a réussi à obtenir des informations précises sur les auteurs présumés du cambriolage, trois jeunes gens de Saint-Fons âgés d’une quinzaine d’années.
Accompagné d’amis, il s’est aussitôt rendu chez l’un d’eux, rue Robert et Reynier et a proposé un marché : il ne préviendrait pas la police si ses biens lui étaient rendus. Il en a récupéré une partie, dont les fusils, et quand il les a chargés dans sa voiture, un voisin croyant assister à un vol a appelé la police. Les trois cambrioleurs présumés ont été placés en garde à vue et, libérés hier après-midi, ils sont convoqués en février au tribunal.

http://www.leprogres.fr/rhone/2011/12/28/il-retrouve-les-cambrioleurs-de-sa-villa-et-recupere-une-partie-du-butin

mercredi 28 décembre 2011

Retraitée tuée : un suspect interpellé

Ce matin, un homme soupçonné d’avoir tué de 40 coups de couteau une retraitée de 86 ans, le 23 décembre dernier, a été interpellé. Le suspect a aussitôt été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle, en charge de l’affaire.

Le suspect serait un voisin de la victime, dans le XIIIe arrondissement de P. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait dérobé la carte bancaire de la victime avant d’opérer plusieurs retraits.

«Le mobile crapuleux est privilégié, indique une source proche de l’affaire
contactée par Le Parisien. Cette retraitée a été lardée de coups de couteau. Son agresseur s’est littéralement acharnée sur elle. Elle a été retrouvée par des voisins, inquiets de ne plus avoir de nouvelle d’elle».
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/28/97001-20111228FILWWW00371-meurtre-d-une-retraitee-1-suspect-interpelle.php

Corps calcinés près de Marseille: deux identités confirmées

Petit à petit, le mystère s'éclaircit dans l'enquête sur les trois hommes retrouvés calcinés dans une voiture en feu. Des rivalités sur fond de trafic de stupéfiants sont bien au coeur de l'enquête sur l'exécution de ces trois hommes dimanche soir près de Marseille, trois jeunes gens dont deux ont été formellement identifiés mercredi, a annoncé le parquet d'Aix-en-Provence.
Condamnés pour trafic de stupéfiants notamment par le tribunal pour enfants, ces deux hommes de 20 et 19 ans figuraient dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Ils habitaient ensemble depuis quelques semaines dans la cité des Micocouliers (14e arrondissement), a précisé le vice procureur à Aix-en-Provence.

Le troisième, âgé de 19 ans, était, bien qu'il n'ait pas le permis de conduire, "l'utilisateur habituel" de l'Audi A3 dans laquelle les corps ont été retrouvés carbonisés. Les expertises ADN n'ont pas permis de confirmer son identité car il n'avait jamais été condamné, ne figurait pas sur les fichiers de la police et la justice ne dispose donc pas de points de comparaison. Ce 3e homme n'est pas réapparu chez lui. Sa soeur était la propriétaire officielle de l'Audi A3.

"Arrêté avec un gilet pare-balles"
"Il y a tout lieu de penser que l'un d'eux au moins se sentait menacé puisqu'il avait été arrêté avec un gilet pare-balles et avait fait l'objet d'une procédure par la Bac", a confirmé le vice procureur, soulignant que ce dossier illustre des "rivalités manifestes entre gangs". "On est dans le cadre de criminalité organisée sur fond de trafic de stupéfiants", a souligné le magistrat, ajoutant que pour l'instant le travail de la brigade criminelle de la PJ de Marseille, en charge du dossier, se concentre sur "un travail classique" sur l'environnement des victimes.

Les
autopsies ont révélé mardi que les trois jeunes hommes avaient été tués par balles, avant que le véhicule ne soit incendié. Dimanche soir, les riverains d'une pinède de la commune des Pennes-Mirabeau près de Marseille avaient prévenu les secours après l'explosion d'une voiture. Les pompiers avaient alors découvert les trois cadavres calcinés à l'arrière de l'Audi A3 carbonisée.

Vol de cigarettes au dépôt d'Altadis à La Seyne

Après avoir découpé la porte métallique d’un entrepôt, les voleurs sont repartis avec un butin estimé entre 70 000 et 90 000 euros
Pour la troisième fois en un mois, le dépôt de la société Altadis - ex-Seita - situé avenue Robert-Brun (quartier de la gare) à La Seyne, a été la cible de cambrioleurs avides de mettre la main sur des quantités importantes de cigarettes.
Vers 17 h dimanche, jour de Noël, un ou plusieurs individus ont pénétré sur le site pourtant ceinturé par un grillage et fermé par un grand portail. Une fois à l'intérieur de l'enceinte, ils auraient découpé la porte métallique qui ferme l'entrepôt « à l'aide d'une disqueuse thermique », avance un employé d'une société de gardiennage présent hier.
Selon les services des douanes, de passage sur place hier pour estimer le préjudice, les voleurs auraient dérobé « une pleine palette de cartouches de cigarettes », ce qui représenterait un butin allant de 70 000 à 90 000 euros.
La sûreté départementale est chargée de l'enquête. Outre les prélèvements faits sur place, les enquêteurs pourraient aussi utiliser les images filmées par les deux caméras de surveillance fixées au-dessus de la porte d'entrée du hangar. Du reste, le site qui n'était pas gardienné jusqu'au week-end dernier, est désormais placé sous la protection d'une société spécialisée.
Et pour cause : ce dépôt d'Altadis a déjà été visité à deux reprises ces dernières semaines. « Fin novembre, une palette de cigarettes avait déjà été volée dans cet entrepôt. Puis début décembre, une tentative de cambriolage avait avorté », précise un policier.
Revente sur le marché noir
Un policier évoque déjà l'hypothèse de vols de cigarettes destinées à la revente sur le marché noir (sur Internet ou dans la rue). Car, à l'évidence, la hausse constante du prix du tabac suscite bien des convoitises, comme en témoigne la multiplication récente de vols de cigarettes dans tout le pays. Pourtant, le site seynois d'Altadis se veut très discret. Seule une vieille plaque « Seita Distribution », dont l'inscription est à moitié effacée, est encore fixée sur le hangar.
Toujours est-il que le dépôt seynois est fermé depuis lundi pour les besoins de l'enquête. Il pourrait rouvrir demain, ce qui soulagera sans doute une partie des débitants de tabac de la deuxième ville du Var qui, depuis le début de la semaine, éprouvent quelques difficultés pour se ravitailler. « Ce dépôt est un centre de dépannage qui permet à certains d'entre nous de se réapprovisionner en cas de rupture de stock. Pour les commandes plus importantes, nous sommes livrés directement par le centre de Vitrolles », explique un buraliste seynois.
http://www.nicematin.com/article/papier/vol-de-cigarettes-au-depot-daltadis-a-la-seyne.725203.html

Saint-Etienne: la police à la poursuite de trois braqueurs d'une bijouterie

Le casse-éclair a eu lieu peu avant 10 heures ce mardi. Trois hommes encagoulés et équipés au moins de deux fusils à pompe et d'un flash-ball ont bloqué le bas de la rue Michelet à Saint-Etienne avec leur véhicule.
Cette Golf noire puissante a été déclarée volée à Ternay dans le Rhône. Tandis que l'un des braqueurs faisait le guet à l'extérieur, les deux autres sont entrés dans le magasin Maty. Cette bijouterie, l'une des plus grandes de Saint-Etienne, est située en rez-de-chaussée et en étage. Elle forme un angle entre la rue Michelet et l'avenue de la Libération.
Les deux malfaiteurs ont brisé une dizaine de vitrines et rafflé leur contenu avant de sortir dans la rue et de tirer un coup de feu en l'air. Ils ont disparu à plus de 150 km/ heure dans le centre-ville, et emprunté le cours Fauriel où ils ont été pris en chasse par les policiers stéphanois. C'est la sûreté stéphanoise qui mène l'enquête.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/12/27/saint-etienne-course-poursuite-en-ce-moment-entre-la-police-et-des-braqueurs-de-bijouterie

La "Madoff" tourangelle mise en examen

Une ancienne employée de banque de la région de Bourgueil (Indre-et-Loire), soupçonnée d'avoir soutiré près de trois millions d'euros à des dizaines de victimes dans le cadre d'une escroquerie "à la Madoff", a été mise en examen aujourd'hui et écrouée, selon une source judiciaire. Entendue par un juge du tribunal de Tours, Sylviane Hamon a été mise en examen pour abus de confiance et pratique illégale de la profession de banquier. Un juge des libertés et de la détention a ensuite décidé de la placer en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, selon cette source. Elle devrait être écrouée à la prison pour femmes d'Orléans.

Son mari, également interpellé et soupçonné de complicité, devait être mis en examen pour recel et laissé en liberté sous contrôle judiciaire, a-t-on précisé de même source. Baptisée "la Madoff du Chinonais"
par la Nouvelle République qui a révélé l'affaire, cette ancienne conseillère municipale de Benais, petite commune de 900 âmes, avait été interpellée hier matin à son domicile. La maison du couple a été perquisitionnée et mise sous scellés.

Selon l'Association d'aide aux victimes d'infractions pénales (Adavip) d'Indre-et-Loire, une trentaine de personnes de tous âges ont déjà porté plainte contre cette femme d'une cinquantaine d'années. Les sommes vont de quelques centaines d'euros à plusieurs centaines de milliers d'euros par victime, précise l'association.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/27/97001-20111227FILWWW00342-la-madoff-tourangelle-mise-en-examen.php

mardi 27 décembre 2011

Triple homicide Marseille: le trio exécuté par balles avant d'être brûlé

Un coin du voile se lève sur l'affaire du triple homicide dans les Bouches-du-Rhône. Les autopsies des trois hommes exécutés dimanche soir près de Marseille et dont les corps ont été retrouvés calcinés dans une voiture en flammes, ont révélé qu'ils avaient été «tués par balles», a indiqué mardi le parquet d'Aix-en-Provence.
Les autopsies établissent que les trois personnes ont été «tuées par balles avant l' lui-même», a indiqué le vice procureur d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.

Selon les premiers éléments d'
, l'affaire intervient sur fond de «criminalité organisée», a-t-il ajouté, sans donner de précisions. Selon une source proche du dossier, les victimes sont issues d'une cité des de Marseille. Il s'agit de trois jeunes hommes «de 19-20 ans».

D'après une autre source proche de l'enquête, deux d'entre eux étaient connus pour trafics de stupéfiants, l'autre non. Un de ces trois hommes avait fait l'objet récemment d'un contrôle de la brigade anti-criminalité (Bac), et portait alors un gilet pare-balles, preuve «qu'il se sentait menacé», a ajouté cette source.

Le parquet d'Aix n'a pas confirmé ces éléments. «Les investigations se poursuivent afin de déterminer avec exactitude l'identité de ces trois victimes, notamment par comparaisons d'empreintes génétiques», a-t-il précisé.

Ce sont les riverains d'une pinède de la commune des Pennes-Mirabeau qui, alertés par une explosion provenant d'une voiture, avaient prévenu les secours dimanche soir. Les pompiers avaient alors découvert trois cadavres calcinés à l'arrière d'une Audi A3 carbonisée.

Il s'agit «manifestement d'un règlement de comptes», avait relevé dès lundi, au vu des circonstances, la procureure d'Aix-en-Provence, Dominique Moyal, évoquant «une affaire hors normes par le nombre de victimes et la violence».
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/triple-homicide-marseille-le-trio-execute-par-balles-avant-d-etre-brule-27-12-2011-1785658.php

Saint-Etienne : braquage d'une bijouterie en plein centre ville

Info TF1 News - Une bijouterie du centre ville de Saint-Etienne a été braqué à l'ouverture ce mardi matin. Selon l'antenne de police judiciaire de Saint-Etienne, jointe par TF1 News, le braquage n'aurait duré que quelques minutes. Au moins trois malfaiteurs encagoulés sont entrés dans la bijouterie Maty, l'une des plus grandes de la ville de la Loire, peu avant 10 heures. Ils en sont ressortis quelques minutes plus tard après avoir raflé les bijoux en brisant une dizaine de vitrines pour s'enfuir à bord d'une Golf noire. Pour le moment, le montant du butin n'est pas précisé. A l'heure du braquage, seul le personnel de la bijouterie était présent.

Selon le quotidien local Le Progrès, les braqueurs étaient équipés de fusils à pompe et d'un flash-ball, l'un d'eux aurait bloqué le bas de la rue avec son véhicule et la voiture a été déclarée volée à Temay dans le Rhône.

Le Parquet de Saint-Etienne a saisi l'antenne de police judiciaire de Saint-Etienne. Depuis le début de l'année, plusieurs bijouteries de la ville ont été la cible de malfaiteurs. Pour le moment, les enquêteurs ne font pas le lien avec d'autres braquages non élucidés.

Le papillon : enquete criminel

Vosges : un gendarme poignardé

Un gendarme de 26 ans a été grièvement blessé samedi, au Thillot (Vosges) après avoir reçu des coups de couteau d'un déséquilibré qu'il tentait de maîtriser à la sortie d'un supermarché, selon la gendarmerie. Ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les militaires.

Trois gendarmes s'étaient rendus dans un supermarché de cette commune, samedi après-midi, après avoir été prévenus qu'un client présentait un comportement violent. "Il avait jeté une bouteille au visage d'une caissière. A priori, c'est quelqu'un de connu dans ce village", a indiqué une porte-parole de la gendarmerie des Vosges.

Lors de l'arrivée des militaires, le suspect s'est jeté sur eux et a frappé l'un d'eux de plusieurs coups de couteau, notamment à la tête et dans le dos. Un deuxième fonctionnaire a également reçu un coup, superficiel, à la nuque.

Le parquet d'Epinal a estimé que l'état mental du suspect était incompatible avec une garde à vue. Il a ordonné que l'agresseur présumé retourne dans un hôpital psychiatrique de la région, où il venait de passer un séjour. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/26/97001-20111226FILWWW00165-vosges-un-gendarme-poignarde.php

lundi 26 décembre 2011

Corps calcinés près de Marseille : une méthode bien connue de la police

Trois hommes ont été exécutés dimanche soir près de Marseille vraisemblablement dans un règlement de comptes. L'affaire est triste et prend une tournure particulière au regard de la méthode employée : leurs corps ont été retrouvés calcinés dans une voiture en flammes selon la technique dite du "barbecue", utilisée à plusieurs reprises dans la région depuis les années 2000.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille déjà en charge de plusieurs dossiers montrant des similitudes dans le mode opératoire. Le 19 décembre, le corps carbonisé de Jonathan Pham Van, un Marseillais de 27 ans, avait été retrouvé dans une voiture en feu sur un parking de Septèmes-les-Vallons, une commune proche. Cet homme, qui avait des antécédents judiciaires en matière de trafic de stupéfiants, avait reçu une blessure par arme à feu à la tête. Dans ce dossier, une information judiciaire devait être ouverte ce lundi à Aix pour "assassinat".



Déjà en 2000...
En attendant de plus amples éléments sur l'affaire des Pennes, Yves Robert, secrétaire régional du Syndicat national des officiers de police (Snop), relevait lundi que la méthode utilisée s'apparenterait à celle dite du "barbecue". Ce mode, qui vise à éliminer traces et empreintes, a été utilisé en novembre 2000 quand deux truands marseillais sont alors tués par balles et leurs corps retrouvés incendiés dans leurs voitures devant un hôtel de l'aéroport de Marseille-Provence. En septembre 2010, un homme de 27 ans connu pour trafic de stupéfiants était découvert dans une voiture en flammes à Marseille, après avoir reçu une décharge de gros calibre dans la tête. Deux ans plus tôt, un autre jeune Marseillais recevait une balle en plein coeur avant d'être retrouvé dans un véhicule incendié à Vitrolles. Les victimes des Pennes s'ajoutent aussi à une longue liste de tués dans des règlements de comptes cette année dans la région de Marseille, souvent sur fond de trafics de stupéfiants.

Ce sont les riverains d'une pinède de la commune des Pennes-Mirabeau qui, alertés par une explosion provenant d'une voiture, ont prévenu les secours ce 25 décembre peu avant minuit. Sur place, les pompiers ont découvert les trois cadavres calcinés à l'arrière d'une Audi A3 carbonisée. Ces circonstances et la présence d'impacts de balles laissent penser "qu'il s'agit manifestement d'un règlement de comptes", a estimé lundi lors d'une conférence de presse la procureure d'Aix-en-Provence, Dominique Moyal, évoquant "une affaire hors normes par le nombre de victimes et la violence".

Dans l'attente des résultats d'autopsie
La magistrate a ajouté ne privilégier ni mobile ni aucune piste, dans l'attente de l'identification des corps. Selon elle, il n'y a pas de lien établi avec une précédente fusillade au cours de laquelle un policier mais aussi un malfaiteur avaient été tués début novembre à Vitrolles. Deux autopsies devaient être pratiquées lundi à l'hôpital marseillais de la Timone, pour des résultats attendus au mieux en fin de journée, et une troisième mardi. Ces examens pourraient permettre de déceler notamment des blessures par arme.

Des analyses ADN pourraient être diligentées pour identifier les trois corps, ce "qui nous permettra d'orienter l'enquête", a déclaré Mme Moyal. Pendant près de quatre heures dans la nuit de dimanche à lundi, les experts de la police scientifique et technique ont méticuleusement étudié la carcasse du véhicule, relevant entre autres indices deux impacts de balles. Les trois corps étaient à l'arrière de la voiture, deux assis et l'un allongé, laissant envisager qu'ils aient pu être visés par les occupants des places avant, selon une source proche de l'enquête.

Deux Nantais se tuent sur la route

Deux Nantais sont décédés samedi soir dans un accident de la route à La Regrippière, dans le vignoble. Ils avaient 28 et 29 ans.
C’est dans une ligne droite, au lieu-dit la Roussière, à La Regrippière, dans le vignoble nantais, que la Ford Sierra a quitté la route pour aller s’encastrer dans un pylône électrique.
Le troisième passager sérieusement blessé
Il était 17h30 samedi soir, et les deux passagers avant, deux Nantais âgés de 28 et 29 ans, étaient déjà décédés à l’arrivée des secours. Le troisième, qui voyageait à l’arrière, a été désincarcéré par les pompiers.
La manœuvre délicate a duré trois heures. Ce dernier passager, âgé de 34 ans, a été hélitreuillé vers le CHU de Nantes dans la soirée. Il souffre de multiples fractures, mais ses jours ne sont pas en danger.
Vitesse, défaut de conduite ?
L’enquête de la gendarmerie va devoir établir les causes de l’accident. Des analyses toxicologiques sont en cours pour détecter la présence éventuelle d’alcool et (ou) de stupéfiants, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours.
Selon les gendarmes, aucun élément probant ne permet de comprendre le drame. Vitesse, défaut de conduite ? Impossible de le dire pour l’heure. Il semble certain en revanche que la voiture était seule au moment où elle a percuté le pylône.
Les familles des victimes ont été prévenues dès samedi soir. Et pour l’instant, personne ne sait dire où les trois amis se rendaient lorsque leur voiture a quitté la route.

TVMag.com sur le tournage d'Enquêtes Criminelles sur W9

dimanche 25 décembre 2011

Les macabres mystères du lac des Sesquiers

Mais quelle malédiction s’est abattue sur le lac mézois des Sesquiers ? Un petit-cousin languedocien du monstre écossais du Loch Ness serait-il tapi dans ce petit plan d’eau en apparence si paisible ? À Mèze, en tout cas, on commence à se poser des questions sur l’étrange mortalité qui y sévit depuis quelques mois. Qu’on se rassure : elle ne frappe pas la population humaine locale. Mais elle s’acharne mystérieusement sur les poissons et les canards.
Surmortalité d'animaux
Ce sont d’abord les truites qui en ont fait les frais. Voici quelques semaines, trois cents kilos d’entre elles ont ainsi été découvertes inertes. Expédiées ad patres. Elles avaient été lâchées pour la reproduction dans une sorte de petit bassin annexe par l’association Sesquiers pêche.
"Nous avons fait des analyses de l’eau qui n’ont rien révélé d’anormal, assure Thierry Baëza, adjoint au maire de Mèze délégué à l’environnement. On a envoyé des truites au laboratoire, on attend que les résultats tombent".
Stress, pollution externe non décelée, manque d’oxygène, raréfaction des algues (dont certains disent qu’elles auraient été englouties par les carpes), ce qui aurait ainsi mis à mal l’écosystème du lac ? Allez savoir. Les pêcheurs, qui ont effectué ensuite trois autres lâchers, ont encore déploré de nouvelles pertes. Qui ont affecté aussi, dans une moindre mesure, des carpes, gardons, sandres et brèmes.
La pêche est suspendue
Résultat : depuis le 6 décembre dernier, la pêche est suspendue par arrêté municipal. En attendant d’y voir plus clair dans ces bien troubles décomptes macabres. Entre-temps, à Sesquiers pêche, on a aussi fait les comptes des lâchers décimés : "4 200 € de pertes", selon le président de l’association, Serge Coquet.
Concernant les canards, le chiffre est précis : cinquante-sept. Soit le nombre de colverts retrouvés morts, samedi 17 décembre. Et aussitôt ramassés et mis en sacs par… les pêcheurs eux-mêmes. Attention : personne à Mèze n’ira jusqu’à affirmer qu’ils sont pour quelque chose dans cette hécatombe. Mais chacun sait qu’ils se plaignent de la prolifération de ces mêmes canards. Avant ce funeste samedi, près de deux cents “têtes” avaient été recensées sur le lac. Trop d’appelants auraient été relâchés par les chasseurs, et trop de promeneurs les nourrissent… Du coup, les intestins des poissons contenaient de plus en plus de matières fécales de palmipèdes.
Mais comment sont-ils donc morts, ces cinquante-sept canards ? Là encore, rien n’est avéré. Même si, samedi 17 décembre (tiens donc), des morceaux de pain et de maïs ont été retrouvés à trois endroits différents. Empoisonnement ? Contamination d’origine inconnue ? Là encore, précise Thierry Baëza, "on attend le résultat des analyses. Mais pour l’instant, on ne peut pas porter plainte." Il n’y a pas le feu au lac. Du moins pas encore…

Kada, l'étudiant disparu, retrouvé noyé dans le Lez

Pour Samia, la mère du jeune étudiant porté disparu depuis le 8 décembre, la longue attente s'est achevée dramatiquement hier en début d'après-midi avec l'identification du corps retrouvé quelques heures plus tôt dans le fleuve le Lez à Lattes (Hérault). Celui-ci avait mystérieusement disparu le 8 décembre dernier un peu après 3 heures du matin, à la sortie de la boîte de nuit « La Côte ». Le jeune étudiant en première année de sciences humaines venait de se faire éconduire sans violence par deux vigiles de l'établissement parce qu'il avait visiblement trop bu et qu'il avait confondu la cuisine du restaurant avec les toilettes. Il avait passé un dernier coup de fil depuis son portable à ses amis restés à l'intérieur en leur disant qu'ils les attendaient sur le parking.
Ensuite ? Il n'était plus là, disparu sans laisser de trace.
Les premières constatations laissent à penser qu'il s'agit d'une noyade. L'autopsie de lundi prochain devrait le confirmer.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/24/1247207-kada-l-etudiant-disparu-retrouve-noye-dans-le-lez.html

Caluire: un corps en décomposition remonte à la surface de la Saône

Pour une veille de Noël, c’est une découverte particulièrement macabre qui a été faite samedi en fin de matinée. Un agent des voies navigables de France se trouvant affairé près de l’ancienne écluse non loin du club d’aviron, avenue Clémenceau à Caluire, a eu son attention attirée par un corps flottant à la surface de la Saône. Il a aussitôt prévenu les pompiers, lesquels ont transporté la victime à l’institut médico légal de Lyon afin d’être autopsiée en début de semaine. Car en l’état actuel des choses, les services de police ne disposent d’aucun élément tangible si ce n’est que l’individu très vraisemblablement de sexe masculin a séjourné plusieurs jours dans les eaux troubles de la rivière.
D’où vient-il ? A-t-il dérivé très en amont ? S’agirait-il d’un suicide, d’un accident ou d’un homicide ? Seule la science est peut-être à même de répondre à ces questions. Quant aux enquêteurs, ils devront consulter le fichier des disparitions signalées pour tenter de mettre un nom sur le mystérieux noyé de Caluire.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/12/25/un-corps-en-decomposition-remonte-a-la-surface-de-la-saone

Enquête criminelle 2

vendredi 23 décembre 2011

Carlton : MM. Paszkowski et Roquet restent en prison

Un juge des libertés et de la détention (JLD) a refusé de remettre en liberté Fabrice Paszkowski, qui avait été entendu lundi par les juges pour la première fois sur le fond du dossier, a précisé son avocat, Me Karl Vandamme, qui a indiqué qu'il ferait appel de cette décision ce matin.

Pour motiver sa décision, le JLD a évoqué le risque de concertation, de pressions sur les témoins et le trouble à l'ordre public « s'agissant de soirées clandestines organisées en présence de personnalités d'une haute autorité ou d'un pouvoir important », selon l'avocat.M. Paszkowski, souçonné d'avoir co-organisé des parties fines avec l'ancien directeur du FMI « paie sa proximité avec DSK , c'est évident », a ajouté l'avocat, soulignant le sentiment d'« injustice » que ressent son client.
M. Roquet entendu sur le fond
Autre mis en examen qui devrait paser Noël derrière les barreaux, David Roquet. Le JLD a refusé hier de remettre en liberté l'ex-directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage. M. Roquet avait été entendu le 13 décembre sur le fond de l'affaire par les juges d'instruction lillois qui avaient refusé sa remise en liberté, amenant son avocat à se tourner vers le JLD.
Ancien directeur de la société Matériaux enrobés du Nord, une filiale du groupe Eiffage dans le Pas-de-Calais, M. Roquet est notamment soupçonné d'avoir réglé des frais, tout comme M. Paszkowski, liés à des parties fines avec des prostituées, auxquelles Dominique Strauss-Kahn aurait participé.
M. Roquet a été mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » le 14 octobre et placé en détention provisoire. Eiffage avait annoncé d'abord sa mise à pied, puis, à la fin novembre, son licenciement.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/12/23/mm-paszkowski-et-roquet-restent-en-priso.shtml

Xavier Dupont de Ligonnès : à la recherche de Claudia, un amour de jeunesse

Dans le cadre de la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, les policiers recherchent désormais Claudia, un amour de jeunesse. Comme au moins quatre autres de ses anciennes petites amies, avant qu’il n’assassine les siens, elle pourrait avoir été contactée par le père de famille.
Neuf mois après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné de l’assassinat de son épouse, Agnès, et de ses quatre enfants à Nantes en Loire-Atlantique, les policiers sont désormais à la recherche d’une mystérieuse femme allemande âgée d’une cinquantaine d’années, un amour de jeunesse, dont l’identification pourrait apporter d'importantes avancées à l'enquête.
Selon le Parisien, Xavier Dupont de Ligonnès aurait fait la rencontre de cette jolie blonde à Paris, au début des années 1980 et les policiers ont immédiatement cherché à la localiser. Pour mémoire, le père de famille a contacté au moins quatre anciennes amies ou compagnes qu’il souhaitait revoir d’urgence pour des motifs bien flous une quinzaine de jours avant la date présumée des meurtres. Cette Allemande est également une des rares ex-compagnes avec qui Xavier a gardé des liens toute sa vie.

Une tragique méprise fait deux morts en Gironde : "Ils devaient passer Noël ensemble"

Le parquet de Bordeaux a confirmé hier dans un communiqué succinct privilégier l'hypothèse d'un homicide suivi d'un suicide pour expliquer la mort de deux personnes, dans la nuit de mardi à mercredi à Belin-Beliet.
Vers minuit et demi, Henri Deloube, 71 ans, réveillé brutalement, tiré de son sommeil par des bruits et coups portés sur sa porte, aurait abattu Marc Anseau, 65 ans, son voisin et ami venu le prévenir de l'incendie de sa grange à l'entrée de la propriété.

Réalisant la gravité de son geste, il aurait alors retourné son arme contre lui. Une tragique méprise qui a fait deux victimes.
Les éléments de médecine-légale « actuellement en notre possession tendent à exclure l'intervention d'une autre personne dans la survenance de ces deux décès », argumente le communiqué.
Enfin, l'expertise incendie diligentée à la demande du parquet de Bordeaux privilégie l'origine accidentelle du feu.
« Il a eu peur »
L'émotion était grande parmi les habitants de Belin-Beliet au lendemain du drame qui a emporté deux des leurs. Au supermarché, dans les discussions, on sentait tout le désarroi de chacun.
Au goûter des anciens, à la salle des fêtes de Belin, hier après-midi, les participants en ont parlé, bien entendu, car beaucoup connaissaient les deux hommes. Tous sont unanimes pour confirmer qu'Henri Deloube et Marc Anseau étaient très proches. « Ils devaient passer le repas de Noël ensemble », confirme un ancien.
Ici, personne n'accuse. « Tout seul, en pleine nuit, il a dû entendre des bruits inhabituels, les jerricanes d'essence qui explosaient, les bruits de voix, il a eu peur », soupire un retraité. « Il est comme beaucoup de ces personnes âgées dans le village, des hommes pour la plupart, qui, isolés dans leur demeure, dorment le fusil de chasse chargé à leur côté », confie un adjoint au maire. Triste illustration d'un sentiment d'insécurité.
Michel Desert, conseiller municipal adjoint qui était de permanence cette nuit-là, et qui avait été averti dès que les pompiers avaient été appelés, a eu peur a posteriori d'un bilan encore plus lourd. « Ils étaient trois voisins à être venus essayer d'éteindre l'incendie, et d'avertir le propriétaire. Et si eux aussi s'étaient trouvés devant le fusil d'Henri Deloube ? » Aujourd'hui tout un village pleure deux des siens.
http://www.sudouest.fr/2011/12/23/les-voisins-devaient-passer-noel-ensemble-588481-4626.php

Nice: les trafiquants importaient de la coke depuis 2007!

C'est un trafic international à l'évidence bien implanté sur la Côte d'Azur que vient de démanteler la brigade des stupéfiants de la Sûreté départementale et la Sûreté de Menton.

Deux hommes soupçonnés d'importer et de revendre de la « coke » sont en prison. L'un, interpellé en novembre avec 138 grammes à son retour des Pays-Bas, est même soupçonné de vendre cette drogue depuis 2007 à des clients réguliers qui venaient chez lui de Nice et de Menton.

Il s'agit d'un Niçois de 50 ans. Son comparse, également Niçois et âgé de 40 ans, est accusé d'avoir cofinancé l'achat de cocaïne aux Pays-Bas et est également fortement suspecté d'avoir son propre « business ».

Lors d'une perquisition dans le luxueux appartement qu'il occupe avec sa femme et ses enfants, les enquêteurs ont découvert 180 grammes de coke, 2,2 kg de cannabis, près de 8 grammes d'héroïne et 14.000 € en espèces. Sans activité déclarée, il avait un train de vie plus que confortable... Devant les enquêteurs, il a fait valoir son droit au silence. Sa femme, une aide-soignante, a été interpellée mais mise hors de cause. L'enquête se poursuit
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/nice-les-trafiquants-importaient-de-la-coke-depuis-2007.720503.html

jeudi 22 décembre 2011

Affaire Carlton : libération refusée pour l'ex-salarié d'Eiffage David Roquet

Le juge des libertés et de la détention a refusé hier de remettre en liberté David Roquet, l'ex-directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage qui a été mis en examen dans l'affaire de proxénétisme en lien avec l'hôtel Carlton de Lille, a-t-on appris ce jeudi auprès du parquet.

« La demande de libération a été refusée hier par le juge des libertés et de la détention » (JLD), a indiqué le parquet de Lille. Le parquet a par ailleurs précisé qu'une décision concernant la remise en liberté d'un autre mis en examen dans cette affaire, l'homme d'affaires nordiste Fabrice Paszkowski, devait être rendue ce jeudi par le JLD.
M. Roquet avait été entendu le 13 décembre sur le fond de l'affaire par les juges d'instruction lillois, qui avaient refusé sa remise en liberté, amenant son avocat à se tourner vers le JLD.
Ancien directeur de la société Matériaux enrobés du Nord, une filiale du groupe Eiffage dans le Pas-de-Calais, M. Roquet est notamment soupçonné d'avoir réglé des frais - tout comme M. Paszkowski - liés à des parties fines avec des prostituées, auxquelles Dominique Strauss-Kahn aurait participé.
M. Roquet a été mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » le 14 octobre et placé en détention provisoire. Eiffage avait annoncé d'abord sa mise à pied, puis, à la fin novembre, son licenciement.
M. Paszkowski, responsable d'une société de matériel médical dans le Pas-de-Calais, a lui été entendu par les juges d'instruction le 19 décembre. Ceux-ci avaient également refusé de le libérer à l'issue de cette audition et son avocat, Me Karl Vandamme, a donc à son tour adressé une demande de libération au JLD.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/12/22/article_affaire-carlton-liberation-refusee-pour-l-ex.shtml

Un Toulousain tué et brûlé en Espagne pour une dette d'argent ?

Un règlement de comptes, sur fond de trafic de drogue ou de différend familial, pourrait être à l'origine de la mort d'un Toulousain dont le corps calciné a été retrouvé au Sud de Tarragone.
C'est vers 10h15, vendredi 4 novembre, que la police catalane a été avisée de la découverte d'un corps calciné gisant sur un parking de la commune d'Alcanar. Les investigations des Mossos pour déterminer l'identité de la victime ont commencé à ce moment-là. Des recherches à l'international, en collaboration avec la PJ toulousaine, ont permis de faire le lien entre la disparition d'Azziz Kezzi et la découverte du corps grâce à un prélèvement ADN. Ville située à 200 km au sud de Barcelone, Alcanar est très connue pour ses longues étendues de sable sur la côte de Catalogne, non loin du fameux delta de l'Ebre.
L'enquête sur la mort d'un Toulousain d'origine marocaine, Aziz Kezzi, 33 ans, dont le corps calciné a été retrouvé par les Mossos espagnols, à Alcanar, au Sud de Tarragone, le 4 novembre, ressemble à un étrange puzzle dont les pièces manquantes constituent un véritable mystère. Depuis début décembre, deux enquêtes sont menées en parallèle. L'une, côté espagnole, pour meurtre. Et la seconde, à Toulouse, où le parquet a ouvert une information judiciaire pour «¤enlèvement, séquestration suivie de mort.» Deux juges sont donc en charge de ce dossier.

"Serviable, courageux et généreux"

À Toulouse, les enquêteurs de la division criminelle du SRPJ travaillent sur cette affaire qui pourrait être liée à un règlement de comptes pour une dette d'argent, sur fond de trafic de drogue. Mais ce n'est pas la seule hypothèse. La piste d'un violent différend familial est également étudiée. Dernièrement, un proche de la victime a été placée sous protection policière. La famille d'Aziz Kezzi s'est portée partie civile. «Elle suit de près les investigations en cours», assure pour la sœur de la victime, Me Parra Bruguière.
Père de trois enfants, Aziz Kezzi avait disparu le 30 octobre de son domicile de Bagatelle. Il a été vu non loin du tunnel qui relie cette cité populaire à la rue Vauquelin, au Mirail. Quatre jours plus tard, le 4 novembre, son corps calciné est retrouvé sur un parking de la ville d'Alcanar, dans la banlieue de Tarragone, à plus de 400 km de Toulouse. Une région traversée par de nombreux go fast, ces convois remontant du Maroc à vive allure, chargés de résine de cannabis.
Que s'est-il passé à cet endroit de la Costa Daurada, haut lieu du tourisme balnéaire ? Selon une expertise espagnole, Aziz Kezzi est mort brûlé. La victime n'était pas connue de la justice pour des trafics de stupéfiant. À Bagatelle, la disparition de ce père de famille décrit comme «serviable, courageux et généreux», a profondément choqué.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/22/1245746-un-toulousain-tue-et-brule-en-espagne-pour-une-dette-d-argent.html

Assises : Chabert acquitté, le mystère demeure

Et maintenant ? "Maintenant, je vais chercher ma femme. Cela fait huit ans que je suis innocent et que je le dis", lance Patrick Chabert du box des accusés. Quelques minutes avant, il s'effrondrait, en entendant le verdict : "Monsieur Chabert, vous êtes acquitté", annonçait la présidente de la cour Anne Segond. L'accusé encourait les 20 ans de réclusion requises avec méthode et application par l'avocat général Cortes.

Il n'empêche. Ni cadavre, ni preuve, ni mobile. Malgré les zones d'ombre, les jurés ont douté. Écouté, peut-être, les arguments servis par Me Llorente, en défense, qui a dénoncé "une justice aveugle", commis d'autres hypothèses (comme un enterrement sous X), et même pleuré avec des trémolos sur commande en posant sa main sur l'épaule d'Emilie, la fille unique du couple. Et sans doute le meilleur argument de son père.

Un marathon judiciaire

Les douze jurés ont donc décidé de déclarer Patrick Chabert innocent de l'assassinat de son épouse Nadine, disparue depuis le 10 juin 2003. Sa personnalité insaisissable a pesé sur les débats. Et sûrement aussi, sur la conscience profonde de chaque juré, très éprouvé par ce marathon judiciaire, et par le témoignage insoutenable d'une jeune femme, portrait craché de sa mère, au physique d'adolescente qui ne voudrait pas grandir, venue supplier qu'on lui rende son papa pour Noël.
"En partant, maman m'a dit
'Gros bisou mon bébé je t'aime'. Cette phrase me reste dans la tête, son bisou aussi. On m'a déjà pris ma maman, personne ne me dit qu'elle est morte, mais personne ne me dit qu'elle est vivante non plus. Alors dans le doute, ne me prenez pas mon papa."En pleurant, elle les a longuement suppliés : "J'ai 20 ans mais je suis encore une enfant. Je n'ai pas eu de jeunesse et j'essaie d'avancer grâce à un papa formidable, mais il est en prison. S'il vous plaît, arrêtez le massacre, rendez-moi mon papa." Des mots qui ont fait pleurer des jurés, un à un. Et tracé sans doute le destin de Patrick Chabert. "Pensez à ma fille !", a-t-il supplié à son tour.
L'espoir renaît
C'est là que le procès a basculé, au-delà peut-être de la question sur la culpabilité de Patrick Chabert. Dans son réquisitoire de cinq heures, troussé d'une rhétorique de bénédictin, Pierre Cortes avait appelé les jurés à ne pas se laisser submerger par l'émotion : "On a du mal à résister à la tentation de mettre fin à la violence de ce procès, mais n'écoutez ni la haine, ni l'affection. Je sais, Emilie, qu'il n'est pas audible pour vous d'entendre que votre mère est morte et que votre père l'a assassinée." Puis, s'adressant à l'accusé : "On nous dit 'À notre bon coeur, m'sieurs dames'. C'est beau, monsieur Chabert, mais ça n'est pas la justice."
Me Fayolle et Nougier, en partie civile, avaient plaidé pour réparer les "erreurs d'une enquête insuffisante", en rétablissant la vérité et en acquittant le prévenu. Ce que les jurés ont fait hier, au terme de quatre heures de délibéré. Patrick Chabert, en homme libre, a quitté la maison d'arrêt de Luynes hier à 18 h 35, entouré des siens et radieux. Reste désormais, comme il l'a promis, à retrouver Nadine.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/assises-chabert-acquitte-le-mystere-demeure

mercredi 21 décembre 2011

La journaliste Valérie Trierweiler n'a pas été espionnée

C'est la conclusion du parquet de Paris après enquête de l'IGS...
Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Valérie Trierweiler, la journaliste et compagne de François Hollande n’a pas été l’objet d’une enquête des ex-RG, affirme dans son édition de mercredi le Canard Enchaîné.

«Quiproquo»

L’hebdomadaire assure que le parquet de Paris devrait prochainement classer sans suite la plainte contre X déposée par la journaliste de Paris-Match. L’enquête menée par l’Inspection générale des services (IGS) a en effet montré que cette histoire repose sur un «quiproquo».
L’Express avait révélé que des fonctionnaires de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) avait, début 2011, «reçus l’ordre d’enquêter sur Valérie Trierwieler». En fait, a pu reconstituer l’IGS, ordre a été donné à des agents de la DRPP d’identifier les occupants d’un immeuble, pour un contrôle de routine. Parmi ces occupants se trouvait justement la compagne de François Hollande… Inconnue au bataillon pour l’un des policiers qui, pour se renseigner, fait apparaître la fiche wikipédia de la journaliste. Et c’est à ce moment que serait passé un syndicaliste, proche du PS, qui a alors averti des amis au Parti socialiste.
http://www.20minutes.fr/presidentielle/846474-journaliste-valerie-trierweiler-espionnee

Des recherches dans le Lez pour retrouver Kada, 21 ans

Les opérations de recherche se sont poursuivies, hier, pour tenter de retrouver Kada, ce jeune étudiant montpelliérain qui a mystérieusement disparu le 8 décembre dernier à la sortie d’une discothèque.
Le parquet, qui a ouvert une enquête pour “disparition inquiétante”, privilégie l’hypothèse de l’accident. Aussi, hier, les pompiers ont passé une partie de la journée à effectuer des recherches dans le Lez, un petit fleuve qui longe la boîte de nuit.
Hier soir, aucun corps n’avait été retrouvé. Cette nuit du 8 décembre, ivre, il était sorti de l’établissement et attendait ses amis sur le parking. Mais il n’a plus donné de nouvelle depuis.

http://www.midilibre.fr/2011/12/21/a-la-recherche-de-kada,433720.php
 

Affaire du Carlton. Le roi de la nuit de Lille n'évoque pas DSK

Figure de la vie nocturne de Lille, le chargé des relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille, René Kojfer, mis en examen pour proxénétisme, a été entendu hier par les juges en charge du dossier.
René Kojfer, bientôt 70 ans, a été entendu pendant six heures pour la première fois sur le fond du dossier depuis sa mise en examen le 6 octobre. Il est notamment poursuivi pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » et écroué. « Il a répondu avec beaucoup de franchise et beaucoup de spontanéité à toutes les questions qui lui ont été posées par les magistrats » a déclaré son avocat. Il aurait été entendu sur les « deux tiers » du dossier le concernant et doit être de nouveau auditionné début janvier.
Interrogé sur ce que savait René Kojfer au sujet de Dominique Strauss-Kahn, pour qui certains protagonistes du dossier auraient organisé des soirées libertines avec des prostituées, Maître Delarue a répondu pour son client : « On a déjà suffisamment à faire avec le premier tiroir » lillois de l'affaire. « Il a lu le journal à la maison d'arrêt, mais il n'en sait pas plus », a-t-il ajouté.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/21/1245039-affaire-du-carlton-le-roi-de-la-nuit-de-lille-n-evoque-pas-dsk.html

Un homme abattu à la Courneuve

Un jeune homme de 19 ans a été tué par balle hier soir à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, selon la préfecture.

La victime aurait été blessée par arme à feu au niveau du thorax vers 21h30, dans la cité des 4000. Elle a ensuite été déposée aux urgences de l'hôpital Avicenne à Bobigny, où le décès a été prononcé peu avant 23 heures.

La police judiciaire de Seine-Saint-Denis a été chargée de l'enquête.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/21/97001-20111221FILWWW00264-un-homme-abattu-a-la-courneuve.php

Ils déposent plainte après l’empoisonnement de leur chien

Le dimanche 30 octobre, en fin d’après-midi, Sauveur Calabro laisse sortir ses chiens. Ne voyant pas l’une de ses pinschers revenir, il se rend à l’extérieur et fait le tour du propriétaire. Après plusieurs minutes de recherches autour de sa maison à En Bicêtre, à Relevant, dans la Dombes, et alors que la nuit est tombée, il découvre sa chienne, Flora, 18 mois, morte près du grillage. Sa langue est noire.
D’après les analyses toxicologiques menées par le laboratoire de l’école vétérinaire de Lyon, l’animal a été empoisonné (lire par ailleurs).
Fin novembre, persuadée que l’empoisonnement est volontaire, Anne-Lise Calabro décide donc de déposer plainte à la gendarmerie de Saint-Trivier-sur-Moignans. Son mari est également entendu.
« Cela aurait pu être n’importe qui. Un enfant aurait pu être empoisonné », explique Sauveur Calabro. Il en a froid dans le dos quand il évoque un de ses amis venu, quelques jours plus tôt, avec ses enfants. « On les croit en sécurité quand ils jouent sur le terrain. » La maison est en effet fermée par des grillages et un portail.
Le couple ne veut pas en rester là et a alerté la mairie sur le problème le 18 novembre. « Nous avons déposé un courrier au maire afin qu’il diffuse cela à tous les habitants de Relevant », ajoute le retraité.
Aujourd’hui, ils se disent prêts à chercher un avocat. Tous deux sont habitués des tribunaux. Sauveur Calabro nous montre un sac qui contient près de 10 kg de procédures depuis 1993, notamment après un conflit portant sur le bornage d’un terrain voisin. Dans cette affaire, le couple n’a jamais obtenu gain de cause.
« Nous ne voulons pas gagner de l’argent. S’il y a des dommages et intérêts versés à la SPA, ce sera tant mieux. Ce que nous voulons, c’est chercher la vérité et trouver les coupables », ajoute le retraité.
En attendant, ils ont prévenu les gardes-chasses du secteur, ainsi que la Société protectrice des animaux de Lyon.
Du côté de la gendarmerie, l’enquête est en cours.
En attendant, le couple veille sur ses quatre chiens et ses dizaines d’oiseaux, Sauveur Calabro étant président d’un club ornithologique.
http://www.leprogres.fr/ain/2011/12/20/ils-deposent-plainte-apres-l-empoisonnement-de-leur-chien

mardi 20 décembre 2011

Carlton : René Kojfer entendu

Le chargé des relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille, René Kojfer, mis en examen pour proxénétisme, était entendu aujourd'huib par les juges en charge du dossier, d'après son avocat Me Hubert Delarue. Présenté comme une figure de la vie nocturne lilloise, René Kojfer, bientôt 70 ans, était entendu depuis environ 10 heures pour la première fois sur le fond du dossier depuis sa mise en examen le 6 octobre. Poursuivi pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" et écroué, il est le premier à avoir été mis en examen dans cette affaire.

Selon Me Delarue, son client a "hâte de pouvoir répondre à toutes les questions" qui lui seront posées par les magistrats instructeurs. Il avait déjà été interrogé à "huit ou dix" reprises lors de sa garde à vue. "La situation personnelle de Monsieur Kojfer ne s'arrange pas", a ajouté l'avocat, évoquant l'état de santé et l'état psychologique de son client. René Kojfer étant présenté comme un indicateur des services de polices, craignant pour son intégrité physique en détention, il a été placé dans une aile de la maison d'arrêt de Sequedin où se trouvent des détenus sous le coup de sanctions disciplinaires ou dans une situation comparable à la sienne, selon son ancien avocat, Me Christophe Snyckerte.

René Kojfer devait initiallement être entendu le 7 décembre, mais son audition avait été reportée à ce mardi car il a changé d'avocat. Hier, c'est Fabrice Paszkowski, responsable d'une société de matériel médical mis en examen et écroué le 21 octobre pour proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux, qui a été entendu par les juges.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/20/97001-20111220FILWWW00344-carlton-rene-kojfer-entendu.php

Soupçonné de braquages au Mans et à Laval

Samedi matin, une bijouterie située rue de Bretagne, à Laval, a été la cible d’une tentative de braquage. Vers 9 h 30, un jeune homme, se présentant d’abord comme un client, a sorti une arme de poing et réclamé des bijoux. Le gérant est parvenu à le mettre en fuite et à dresser son signalement. Dans l’après-midi, des policiers de la brigade anti-criminalité de Laval ont repéré l’individu et l’ont interpellé, à proximité de l’IUT de Laval, à Changé (Mayenne). Le jeune homme, âgé de 25 ans, était porteur d’une arme de poing.
Placé en garde à vue à Laval, puis au commissariat Mans, l’auteur présumé est soupçonné de plusieurs autres braquages en Pays-de-la-Loire, dont celui de la bijouterie Monthéard, rue du Docteur Jean-Mac, quartier de Pontlieue, au Mans, fin novembre. Le braqueur était reparti à pied avec des bijoux et des montres, après avoir frappé la commerçante. Muni d’une arme de poing, l’homme avait tiré la gérante par les cheveux.
L’enquête est confiée au SRPJ d’Angers.

lundi 19 décembre 2011

Affaire Carlton: L'homme qui avait révélé les SMS douteux de DSK entendu par les juges

Fabrice Paszkowski a été reçu pas les juges d'instruction...
L'homme aux SMS s'exprime de vive voix. Fabrice Paszkowski, mis en examen pour proxénétisme et abus de biens sociaux dans l'affaire dite du Carlton de Lille, a été entendu ce lundi pour la première fois sur le fond par les juges d'instruction, a-t-on appris auprès de son avocat, Karl Vandamme. Responsable d'une société de matériel médical dans le Pas-de-Calais, Fabrice Paszkowski était entendu depuis 10h lundi et son audition devait se poursuivre dans l'après-midi, selon son avocat.
Fabrice Paszkowski a été mis en examen et écroué le 21 octobre pour proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux. C'est le huitième et dernier mis en examen dans cette affaire à ce jour. Deux autres mis en examen dans cette affaire sont toujours en détention provisoire.

Parties fines

Pendant sa garde à vue, l'homme d'affaires aurait raconté, selon des procès-verbaux d'audition et informations ayant filtré dans les médias, avoir co-organisé des parties fines avec Dominique Strauss-Kahn à Paris et Washington notamment. Un autre entrepreneur du Nord soupçonné d'avoir organisé ces soirées, David Roquet, ancien directeur d'une filiale d'Eiffage dans le Pas-de-Calais, a été entendu mardi dernier.
Il devrait être fixé ce lundi en fin de journée sur une demande de remise en liberté déposée la semaine dernière par ses avocats, selon une source judiciaire. Les juges doivent également entendre mardi le chargé des relations publiques du Carlton, René Kojfer.
http://www.20minutes.fr/societe/845264-affaire-carlton-homme-revele-sms-douteux-dsk-entendu-juges

Un corps carbonisé dans une voiture

Un corps a été retrouvé ce matin par les sapeurs-pompiers à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône) sur le siège avant passager d'une voiture en flammes. Les secours avaient été alertés par un voisin, vers 7 heures, pour éteindre un feu de véhicule sur un parking isolé, ont précisé ces sources.

Une fois l'incendie maîtrisé, ils ont découvert sur le siège avant passager de cette Renault Mégane "un corps complètement carbonisé", qui n'a pu être identifié à ce stade, selon ces sources. Aucun impact de tir n'a été relevé sur la voiture.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'hypothèse d'un accident ou d'un suicide est exclue. L'enquête a été confiée par le parquet d'Aix-en-Provence à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/19/97001-20111219FILWWW00410-un-corps-carbonise-dans-une-voiture.php

Insultes: l'AJ Auxerre veut une enquête

Le président de l'AJ Auxerre Gérard Bourgoin a demandé à la Ligue de procéder à une enquête afin de faire toute la lumière sur les insultes racistes dont son joueur, Kamel Chafni, dit avoir été victime de la part d'un des arbitres assistants de la rencontre Brest-Auxerre (1-0), hier.

"Il y a eu un incident important, le joueur a fait une déclaration sur l'honneur. Il semblerait que l'arbitre lui ait dit +Casse-toi l'Arabe+, si tel est le cas c'est très grave", a expliqué M. Bourgoin, venu s'exprimer devant la presse à l'issue de la rencontre. "Je ne les ai pas entendues personnellement, c'est pour cela que je vais demander à la Ligue (ndlr: de football professionnel, LFP) de diligenter une enquête et si on n'obtient pas gain de cause, le garçon veut faire un dépôt de plainte", a ajouté le président auxerrois.

Kamel Chafni a été exclu par Tony Chapron après une vive altercation avec un des arbitres assistants de la rencontre Johann Perruaux à qui il reprochait visiblement de n'avoir pas signalé un hors-jeu brestois. Le ton est alors monté et M. Chapron a d'abord brandi un carton jaune à l'adresse du milieu auxerrois avant de lui montrer un carton rouge.
Chafni est alors entré dans une vive colère et ses partenaires, ainsi que des joueurs de Brest dont Jonathan Zebina ont dû l'empêcher d'aller reparler à M. Perruaux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/18/97001-20111218FILWWW00026-insultes-l-aj-auxerre-veut-une-enquete.php

dimanche 18 décembre 2011

Michel Neyret entendu mardi

L'ex-numéro 2 de la PJ lyonnaise Michel Neyret, mis en examen et écroué notamment pour corruption, sera entendu mardi par le juge d'instruction parisien en charge de l'affaire, révèle le Journal du Dimanche. Ce sera la première audition de Michel Neyret par le juge Gachon depuis qu'il l'a mis en examen le 3 octobre. Les avocats de Michel Neyret réclamaient cette audition sur le fond de l'affaire depuis plusieurs semaines. Selon Me Sauvayre ils formuleront ensuite une nouvelle demande de mise en liberté de leur client écroué à la Santé à Paris. Michel Neyret, qui a concédé des "imprudences" en acceptant cadeaux et "faveurs" de personnes soupçonnées d'appartenir au milieu lyonnais à qui il aurait fourni des renseignements (notamment des fiches de police), réfute tout enrichissement personnel.

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Michel-Neyret-entendu-mardi-441289

Meurtre de Saint-Brieuc. Tué par "jalousie"

Au cours de sa conférence de presse, le magistrat a expliqué que la victime, "un marginal âgé d'une trentaine d'années", avait été identifiée jeudi matin par les enquêteurs. Dans la soirée, un couple résidant dans un appartement situé près du parc a été interpellé.
Armé d'une barre de fer
Âgés de 29 ans et 24 ans, le jeune homme et la jeune femme hébergeaient la victime depuis une dizaine de jours. Selon Gérard Zaug, c'est parce que ce dernier "s'intéressait de près à la femme" que le compagnon de celle-ci a décidé de suivre la victime, armé d'une barre de fer, lundi, vers 21 h, dans le parc. Ceci "après une soirée alcoolisée", d'après le procureur. C'est ensuite près du palais de justice que "l'homme du couple" aurait "porté des coups violents à l'aide de la barre de fer" et qu'il aurait "arraché les yeux" de sa victime.

"L'enquête ne fait que commencer"
Hier après-midi, une information judiciaire pour "meurtre accompagné d'actes de torture et de barbarie" a été ouverte par le parquet de Saint-Brieuc. Les deux mis en cause sont actuellement dans le cabinet du juge d'instruction chargé d'instruire ce dossier. Ils devraient être placés en détention dans la foulée par le juge des libertés et de la détention. Et pour Gérard Zaug," si les faits sont globalement reconnus, l'enquête ne fait que commencer".

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/ville/meurtre-de-saint-brieuc-tue-par-jalousie-17-12-2011-1539021.php

Cargo échoué. La décision de quitter le port de Lorient était-elle légale ?

Un cargo a-t-il le droit de quitter un port quand la mer est déchaînée et que les prévisions météo sont particulièrement pessimistes pour les heures à venir ? Oui répondent les experts. D'où la réaction courroucée du président de la région Jean-Yves Le Drian qui exige des interdictions d'appareiller en cas de danger.

> La tempête et l'échouement en photos et vidéos
> Il faudra probablement déconstruire cargo
«Parfaitement, répond Jacques Loizeau, expert maritime et ancien commandant de la marine marchande. La décision de prendre la mer, dans n'importe quelles conditions, reste du ressort du commandant. Logiquement, il connaît bien son bateau et est à même de juger du danger. Rester à quai, ce n'est pas forcément la situation la plus sûre. Si le bateau est mal orienté par rapport au vent, les dégâts peuvent être importants, pour le bateau et pour le quai. Souvent, il est préférable, quand, le bateau dépasse les 100m de long, de se mettre à l'abri en mer, à la cape. Ce que font beaucoup de cargos aux Antilles, quand il y a de forts coups de vent. En quelques heures, les ports se vident. La décision prise par le capitaine du TK Bremen est donc tout à fait légale».

Reste qu'il faut avoir une machine parfaitement réactive pour reprendre dans les meilleures conditions le contrôle d'un tel navire.

Le débat relancé
Pour Jean-Yves Le Drian, la réglementation est à revoir. "La commission d'enquête de l'Erika, dont j'étais le rapporteur, avait préconisé une mesure donnant aux autorités portuaires la possibilité d'interdire aux bateaux de sortir" rappelle-t-il. Et
d'exiger une interdiction d'apparailler en cas de mauvais temps.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/cargo-echoue-la-decision-de-quitter-le-port-de-lorient-etait-elle-legale-17-12-2011-1538957.php

samedi 17 décembre 2011

Meurtre à Saint-Brieuc : deux gardes à vue

L'enquête sur le meurtre d'un homme découvert nu et mutilé, dans un parc, avance. Deux suspects sont interrogés.
Trois jours après la découverte du corps mutilé d'un homme dans le parc des Promenades, à Saint-Brieuc, deux hommes sont interrogés, en garde à vue, par les policiers du SRPJ de Rennes. Ils pourraient être présentés ce samedi au parquet, puis à un juge d'instruction.
Si le procureur refusait jusqu'à hier soir de s'exprimer sur les avancées de l'enquête, il était clair cependant que les policiers avaient avancé. D'abord dans l'identification de la victime. Ensuite dans celle de ses agresseurs présumés.
Terribles mutilations
La piste que semblent privilégier, pour l'instant, les enquêteurs est celle du milieu des marginaux. L'homme, âgé d'environ une trentaine d'années, mesurant 1,70 m et de corpulence menue, serait « un sans domicile fixe qui aurait eu maille à partir avec une ou plusieurs de ses connaissances », selon une source proche de l'enquête.
À partir d'une photo de la victime, les policiers ont pu reconstituer son visage. Ils ont présenté cette photo au voisinage et aux personnes ayant pu le connaître.
L'homme avait été retrouvé nu et défiguré, mardi matin, dans ce parc très fréquenté, par des jardiniers de la ville. L'autopsie a confirmé de terribles mutilations : la boîte crânienne a été défoncée, vraisemblablement à l'aide d'une masse. La cage thoracique a été enfoncée, le foie et le coeur abîmés. Et les yeux ont été arrachés.

Un braquage probablement avorté au bureau de Poste de Saint-Paulien

Jeudi en fin de matinée, alors que deux boulangeries avaient déjà été braquées dans l'Est du département quelques heures plus tôt, un nouveau plan Milan a été dressé par les gendarmes suite à un témoignage laissant à penser que le bureau de Poste de Saint-Paulien était lui aussi la cible de braqueurs
C'est un automobiliste de passage qui s'est arrêté à la gendarmerie de Saint-Paulien vers 11h55. En passant devant le bureau de Poste, qui se trouve quelques centaines de mètres plus haut, il est persuadé d'avoir vu un véhicule garé sur le trottoir avec, à son bord, trois hommes encagoulés.
Les gendarmes ont bouclé le secteur. Six patrouilles renforcés par des effectifs de police étaient sur place. Mais les individus n'ont pas été retrouvés. Ils n'ont pas pénétré dans le bureau de Poste. Probablement se sentaient-ils démasqués.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/12/15/un-braquage-probablement-avorte-au-bureau-de-poste-de-saint-paulien

vendredi 16 décembre 2011

Le cadavre congelé de Ste Marie aux Mines livre ses secrets

L’autopsie du corps retrouvé dans un congélateur en fonctionnement, à Sainte-Marie-aux-Mines, a été effectuée hier matin à l’institut médicolégal de Strasbourg, plus d’une semaine après la macabre découverte, le mercredi 7 décembre (DNA du 8/12). Elle a mobilisé deux médecins légistes.
Selon nos confrères desDNA, L’examen du cadavre décongelé a permis de relever de multiples traces de coups à la tête et au thorax, assenés à l’arme blanche: l’homme aurait très probablement succombé à des coups de couteau. Son visage était également tuméfié.
D’autres analyses sont encore attendues dans les tout prochains jours, notamment celles concernant le taux d’imprégnation alcoolique et de stupéfiants.
Pour l’instant, aucune interpellation n’a encore eu lieu dans cette sordide affaire, dont la direction a été confiée à la section de recherche de Strasbourg

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/12/16/le-cadavre-congele-de-ste-marie-aux-mines-livre-ses-secrets

L’enquête sur le meurtre des Promenades avance


Trois jours après la découverte du corps mutilé d’un homme dans le parc des Promenades à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les policiers du SRPJ de Rennes tentent toujours de l’identifier.
L’enquête, qui semble s’orienter vers le milieu marginal, avance. Ce qui explique sans doute la discrétion du parquet depuis mardi.
Le corps mutilé
L’homme, âgé d’environ une trentaine d’années, mesurant 1,70 m et de petite corpulence, a été retrouvé nu et défiguré mardi matin dans ce parc par des jardiniers de la ville. L’autopsie a confirmé de terribles mutilations : la boîte crânienne a été défoncée, vraisemblablement à l’aide d’une masse. La cage thoracique a été enfoncée, le foie, le cœur et les yeux abîmés.

Paris : tabassé par un garçon de 14 ans pour un téléphone

Les faits sont d’une extrême violence. Le 3 décembre, un adolescent de 16 ans a été victime d’une grave agression, dans le parisien, commise par quatre jeunes qui voulaient lui dérober son téléphone portable. La victime a dû être opérée après avoir reçu un violent coup de pied au visage qui lui a occasionné de multiples fractures. Ses agresseurs ont été interpellés, le 10 décembre, avant d’être placés en garde à vue. Ils ont reconnu les faits avant d’être remis en liberté.

Le 3 décembre, Hugo* se trouve sur le quai de la station Avron dans le XXe arrondissement lorsqu’il est abordé par quatre adolescents. Très vite, ces derniers lui réclament le téléphone portable dernier cri qu’il vient de ranger dans sa poche. Le jeune garçon refuse avant d’être frappé au visage.

Identifiés grâce à la vidéoprotection

Sérieusement blessé, Hugo est rapidement secouru tandis que ses agresseurs prennent la fuite. Transporté à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière dans le XIIIe arrondissement, il est opéré en urgence. Devant la gravité de ses blessures, les médecins sont obligés de lui poser une plaque en titane pour résorber l’étendue de ses fractures au visage. Il s’est vu prescrire quarante-cinq jours d’interruption totale de travail (ITT). Chargés des investigations, les policiers de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) parviennent à extraire plusieurs photos des agresseurs de la vidéoprotection installée dans les transports parisiens.

Le 10 décembre, un policier qui venait de quitter son service identifie deux des suspects, alors qu’ils se trouvent à la station de métro La Chapelle dans le XVIIIe arrondissement. Interpellés, les deux garçons, âgés de 16 ans et 17 ans, fournissent les noms de leurs complices. Ces derniers, âgés de 14 ans et 17 ans, sont arrêtés dans la foulée. « Le plus jeune des quatre a été arrêté alors qu’il loge dans un
du XVIIIe arrondissement, indique une source proche de l’affaire. Il a reconnu avoir porté le violent coup de pied au visage de la victime. Des vêtements qu’ils portaient le jour de l’agression ont également été retrouvés dans sa chambre. Ces quatre adolescents voulaient s’emparer de cet , qui peut se revendre plusieurs centaines d’euros. »

* Le prénom de la victime a été modifié.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-tabasse-par-un-garcon-de-14-ans-pour-un-telephone-15-12-2011-1769803.php

jeudi 15 décembre 2011

Carlton: David Roquet (Eiffage) se défend

L'ex-directeur d'une filiale d'Eiffage, mis en examen dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille "n'entend pas porter le chapeau tout seul", a dit aujourd'hui son avocat qui affirme que son client "n'a jamais dit qu'il avait présenté ces jeunes femmes à DSK comme étant des prostituées".

Entendu mardi par les juges,
David Roquet "s'est expliqué, il a dit ce qu'il avait déjà écrit, à savoir qu'Eiffage était au courant, qu'il n'entend pas porter le chapeau tout seul, qu'il n'est pas l'inventeur (d'un) système", a déclaré Me Eric Dupond-Moretti sur France Inter."Mon client n'a jamais dit qu'il avait présenté ces jeunes femmes à DSK comme étant des prostituées", a-t-il ajouté.

Alors qu'on lui demandait s'il était possible que Dominique Strauss-Kahn n'ait pas su que certaines des filles étaient rémunérées, l'avocat a répondu : "je n'en sais rien".
Me Dupond-Moretti a jugé "très choquant" que David Roquet "soit en première ligne". "Il a pas fait ça d'initiative, il a fait ça parce qu'il pensait que ça pouvait servir sa boîte", a-t-il ajouté. "L'incarcération de Roquet, pour moi c'est un scandale", a ajouté l'avocat, qui a demandé la remis en liberté de son client.

"En réalité, c'est pas l'affaire Carlton, c'est l'affaire DSK. C'est une création journalistique qui viole totalement et complètement et de façon assez inquiétante la vie privée de cet homme", a estimé Me Dupond-Moretti. Il s'en est également pris à "l'incrimination criminelle" retenue, la qualification de proxénétisme aggravé en bande organisée. "C'est à dire que si les choses ne changent pas, et elles changeront parce que tout le monde sait que ce n'est pas criminel, ces hommes qui sont mis en examen, peuvent être jugés devant une cour d'assises, mais ça fait rire tout le monde !", a-t-il dit.

Citant un exemple des "excès" que génère selon lui cette affaire, l'avocat a souligné: "on a trois juges d'instruction. (...) Trois pour ce dossier, Il y avait un seul juge d'instruction pour Outreau", affaire dans laquelle il a défendu Roselyne Godard, acquittée en première instance. "On n'a rien appris du tout", après l'affaire d'Outreau, a-t-il estimé, "chassez le naturel, il revient au grand galop, donc aujourd'hui tout cela n'a servi à rien, finalement. C'est totalement désespérant".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/15/97001-20111215FILWWW00303-carlton-david-roquet-eiffage-se-defend.php

Viols : Georges Tron a été entendu

Le député-maire (UMP) de Draveil et ex-ministre Georges Tron, mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur deux ex-employées de mairie, a été entendu hier, pour la deuxième fois, par le juge d'instruction, a-t-on appris mercredi auprès du procureur de la République d'Evry. Le juge d'instruction d'Evry a entendu M. Tron, dans le cadre d'une enquête pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité à l'encontre de deux ex-employées municipales, a précisé à l'AFP la procureure de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau.

L'ancien ministre avait été entendu une première fois le 28 novembre, a-t-elle ajouté.
Selon une source proche de l'enquête, "tout le monde a été entendu" par le juge d'instruction, qui a terminé ses auditions. Par ailleurs,
l'une des deux plaignantes a été placée en garde à vue durant quelques heures hier, dans un dossier de détournement de fonds publics. Sa garde à vue a été levée au bout de quelques heures, en raison de son état de santé, a précisé la procureure. Elle doit de nouveau être entendue cet après-midi dans ce même dossier, dans le cadre d'une audition libre.

Il lui est reproché d'avoir détourné de l'argent de la régie dont elle était responsable à la mairie de Draveil, raison pour laquelle elle en avait été licenciée en 2009.
Une plainte avait été déposée, et "le dossier avait été classé sans suite parce que la plainte avait été retirée", a indiqué le procureur d'Evry, qui a "décidé d'ouvrir une enquête" sur ces faits, mis au jour suite au dépôt de plainte des deux femmes contre Georges Tron. L'antenne de police judiciaire d'Evry est chargée de l'enquête.

Georges Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Son adjointe à la culture a également été mise en examen dans ce dossier, pour viols et agressions sexuelles en réunion. Ils ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.
M. Tron, qui reste député et maire, avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/14/97001-20111214FILWWW00359-viols-georges-tron-a-ete-entendu.php