mardi 31 juillet 2012

Villeurbanne : un jeune homme disparaît dans les eaux du Rhône

Hier vers 17 heures, un jeune homme de 19 ans a disparu dans les eaux du Rhône, à la hauteur du parc de la Feyssine à Villeurbanne. Et, malgré les recherches qui ont duré plus d’une heure, il n’a pas été retrouvé.
Ce jeune Ivoirien, habitant avec sa mère à Lyon (9 e) a voulu venir en aide à une amie en difficulté alors qu’elle se baignait, ce qui n’est pas autorisé mais néanmoins fréquent à cet endroit. Son amie a pu regagner la berge, pas lui. « Le courant est très fort, pourtant il y a tout les jours énormément de monde dans l’eau », témoigne une habituée. « Un jeune de 18 à 20 ans a demandé un téléphone pour appeler les secours, je n’en avais pas et je lui ai dit d’aller demander aux cyclistes et quelques minutes plus tard, les pompiers et le SAMU sont arrivés, un bateau des pompiers est arrivé par le Rhône ». Malgré ce déploiement de moyens, les tentatives de retrouver le jeune baigneur sont restées vaines.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/07/31/villeurbanne-un-jeune-homme-disparait-dans-les-eaux-du-rhone

Meurtre en Ariège: La jeune femme dit s'être vengée d'une agression sexuelle

Cindy, 20 ans, soupçonnée d'assassinat en Ariège et incarcérée, a dit aux enquêteurs avoir poignardé à mort Kevin Sellier, 19 ans, pour se venger d'une agression sexuelle et parce qu'il lui devait de l'argent, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
Le corps de Kevin Sellier avait été découvert le 11 mai dans une forêt des Pyrénées, entre les villages de Vicdessos et Goulier. Un cueilleur de champignons était tombé par hasard sur le cadavre recouvert de branchages. L'autopsie a révélé que le jeune homme avait succombé à plusieurs coups de couteaux et qu'il avait ensuite été brûlé.

Un complice présumé mis en examen

Devant la juge Dorothée Juillan, Cindy, étudiante à Pamiers (Ariège), a reconnu avoir prémédité le meurtre. Elle a été mise en examen samedi pour assassinat. Un ami de la jeune femme, lui aussi étudiant, présent sur les lieux du crime, est soupçonné de l'avoir aidée à dissimuler le corps. Il a été mis en examen pour recel de cadavre et relâché à l'issue de sa garde à vue à Toulouse. Les deux jeunes gens ont été interpellés jeudi à Pamiers à l'issue d'une enquête des gendarmes de la section de recherches de Midi-Pyrénées.
«Ce qui est sûr, c'est qu'elle a voulu se venger et qu'elle a prémédité son acte. Son mobile reste un peu flou. Elle dit avoir été victime d'une agression sexuelle et que la victime avait des dettes envers elle», a dit à l'AFP une source proche du dossier, précisant que l'instruction devrait déterminer la véracité de ses dires.

Partis en randonnée avec du liquide inflammable

Les trois jeunes domiciliés à Pamiers et dans ses environs étaient partis faire une randonnée à bord de la voiture de la jeune femme. Signe de la préméditation, des bouteilles d'un liquide inflammable, qui serviront à brûler le cadavre, avaient été placées dans le coffre, relève la même source. Kevin Sellier, qui vivait de petits boulots dans le BTP, avait été porté disparu le 23 mars par un membre de sa famille chez qui il vivait à Pamiers. Il n'a été identifié qu'en juin, grâce à l'ADN.
La victime étant connue de la police pour des vols et des affaires de stupéfiants, les enquêteurs pensaient initialement à un règlement de comptes. L'examen de ses communications téléphoniques leur a permis de faire le lien avec Cindy, «une fille a priori sans problèmes» selon une source proche du dossier.

http://www.20minutes.fr/ledirect/978907/meurtre-ariege-jeune-femme-dit-etre-vengee-agression-sexuelle

Motoland: ouverture d'information et plainte d'un braqueur

Jeudi soir, vers 19 heures, une dizaine d'hommes faisaient irruption au magasin Motoland, spécialisé dans le deux-roues, à Rivery, pour y voler plusieurs moto-cross, à grands renforts de gaz lacrymogène.

Deux personnes avaient été interpellées à la suite de ce violent braquage : un premier attrapé sur les lieux, par le personnel, alors qu'il avait chuté de la moto et un autre, identifié et placé en garde à vue la nuit suivante par les policiers.

Ouverture d'information judiciaire

Ces deux mis en cause ont été présentés samedi après-midi à un juge d'instruction amiénois puis devant le juge des libertés et des peines dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire pour vol avec violences en réunion. Le majeur a été incarcéré à la maison d'arrêt d'Amiens et le mineur, placé sous contrôle judiciaire.

Plainte d'un des suspects

Par ailleurs, le parquet confirme qu'un des deux mis en cause a à son tour porté plainte pour violences volontaires exercées contre lui, après qu'il a chuté dans l'enceinte du magasin L'enquête de police se poursuit pour identifier les autres participants à ce braquage hors du commun, qui avait laissé le personnel de Motoland très choqué.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Motoland-ouverture-d-information-et-plainte-d-un-braqueur

lundi 30 juillet 2012

Aude: la mort par noyade confirmée

La garde à vue du directeur de colonie de vacances, qui avait la responsabilité du jeune de 17 ans mort noyé samedi, dans un lac de l'Aude interdit à la baignade, a été prolongée aujourd'hui de 24 heures. "Le directeur était au courant de l'interdiction de baignade mais il est passé outre et a autorisé le groupe à se rendre sur les lieux, mais il n'était pas présent sur le site", a dit la substitut du procureur de Narbonne.

Une incertitude subsiste cependant sur la signalisation de l'interdiction de baignade dans ce lac proche du littoral méditerranéen. La magistrate, qui s'est rendue sur place, a indiqué qu'elle n'avait pas vu de panneau sur le chemin par lequel le groupe a accédé au gouffre de l'Oeil doux. L'enquête des gendarmes devra éclaircir ce point et les circonstances de la mort.

L'autopsie pratiquée lundi à Montpellier a confirmé que la mort du jeune homme était due à une noyade, selon la même source, mais les causes de la noyade n'ont pas été établies


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00458-aude-la-mort-par-noyade-confirmee.php

Un cadavre découvert dans les bois

Samedi, vers 15 h 30, les gendarmes de la communauté de brigades de Pont-de-Roide et de Maîche (Doubs) ont fait une macabre découverte à Vaufrey. Un homme d’environ 46 ans a été retrouvé dans un lieu peu accessible du bois Moron. Son corps était dans un état de décomposition avancée.
Ce sont des proches et des habitants du village qui auraient averti les forces de l’ordre, après une battue pour retrouver leur parent et ami. Sa disparition avait d’ailleurs été signalée courant juin.
Son 4x4 a été retrouvé camouflé par des branchages. Un technicien d’investigation de Besançon a été dépêché sur place pour relever d’éventuels indices. Il semblerait cependant, d’après l’avis du médecin, que la mort serait due aux problèmes de santé dont souffrait l’individu.
L’autopsie du corps doit avoir lieu dans le courant de la semaine pour déterminer avec précision les circonstances du décès. Elle permettra également de s’assurer de son identité.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/07/29/il-etait-porte-disparu-depuis-juin

Disparition d’Estelle : retour de la piste polonaise

Elles ont disparu toutes les deux à trois semaines d’intervalle en Ile-de-. Et leurs familles ont toutes les deux accueilli à la même époque des pèlerins polonais venus assister à une assemblée organisée à par la communauté spirituelle de Taizé entre fin décembre 2002 et début 2003.
La première s’appelle Estelle Mouzin, 9 ans, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), et la seconde, Florence Bloise, 38 ans, disparue le 1er février 2003 à Magny-les-Hameaux (Yvelines).

Deux enquêtes distinctes, l’une menée par la PJ de Versailles pour Estelle, l’autre par les gendarmes de la section de recherches des Yvelines pour Florence, et qui n’ont jamais été rapprochées.
Ceci, selon l’une des quatre
qui ont eu en charge le dossier Mouzin, au seul argument qu’il « s’agissait d’une enfant pour l’une et d’une mère de famille pour l’autre ». « Et personne ne cherche de liens entre ces deux affaires. Encore une fois, on est dans l’errance », pestent Me Didier Seban et Me Corinne Hermann, les avocats des deux familles, qui multiplient les demandes d’actes pour relancer cette enquête. « Deux familles, deux disparitions jamais résolues, des pèlerins polonais hébergés dans chacun des foyers et rien! Jusqu’à quand doit-on attendre? » lâche Me Corinne Herrmann qui a déposé plainte contre X pour « enlèvement et séquestration » après la disparition de Florence Boise. « Une affaire refermée en mai 2004 par un non-lieu un peu plus d’un an après sa disparition », explique le père de Florence, Hubert Desobry, 72 ans. C’est lui qui, en apprenant que Suzanne Mouzin, la mère d’Estelle, avait accueilli dans son pavillon de Guermantes deux Polonais, a pris contact avec le père de l’enfant pour lui signaler que sa fille Florence avait elle aussi « accepté d’héberger deux couples de Polonais ». « Mais depuis, rien. On ne sait pas si ces couples ont été retrouvés et interrogés. Ceux qui ont séjourné chez Mme Mouzin ont été retrouvés tardivement. Aucun rapprochement n’a été fait. Mais il serait temps de se pencher sur l’organisation de ces pèlerinages qui auraient pu être utilisés comme couverture par des criminels », indique Me Herrmann, qui a relancé le dossier. « Quand on demande d’investiguer telle ou telle piste, on ne nous répond pas », s’insurge Me Didier Seban. « Il y avait 80 pèlerins polonais à ce voyage. Y a-t-il parmi eux des gens soupçonnés d’agression ? » questionne Me Herrmann.
« Florence a-t-elle su quelque chose sur la disparition d’Estelle », demande Hubert, son père. Le père d’Estelle, Eric Mouzin, ressasse aussi cette question : « Et si on avait mené une enquête fouillée sur les pèlerins polonais…? Si on avait fait les recoupements qui s’imposaient avec l’affaire Bloise…? » L’organisation du pèlerinage de la communauté de Taizé est au centre de l’enquête demandée par les avocats, qui souhaitent que le dossier Bloise et Mouzin soient confiés à un juge d’instruction d’un pôle criminel. Ils ont demandé le dessaisissement de la juge, Aida Traoré, du tribunal de Meaux pour « inaction ».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparition-d-estelle-retour-de-la-piste-polonaise-29-07-2012-2106215.php

dimanche 29 juillet 2012

Noyé de l'Oeil Doux : le directeur de la colonie placé en garde à vue

Le lendemain du drame qui a coûté la vie à un adolescent de 17 ans succombant à une tragique baignade dans le gouffre de l’Oeil Doux entre Fleury-d’Aude et Saint-Pierre-la-Mer, le directeur de la colonie de vacances dont la victime faisait partie, a été placé en garde à vue.
"Mise en danger de la vie d'autrui"

L’homme de 25 ans doit répondre de “mise en danger de la vie d’autrui” et “homicide involontaire par manquement délibéré de prudence”.
"Apparemment, il savait que la baignade était interdite car le site est dangereux. D’autant qu’une monitrice lui avait rappelé. Mais il a passé outre", indique la substitut du procureur Marie-Hélène Vétro.

http://www.midilibre.fr/2012/07/29/dma-baignade-tragique-le-directeur-de-la-colonie-place-en-garde-a-vue,541082.php

Militaires tués en Guyane : les suspects ont avoué

Les deux Brésiliens, identifiés sous les noms de Manoel Ferreira Moura et Ronaldo Silva Lima, avaient été interpellés vendredi à Macapa, capitale de l'Etat brésilien d'Amapa, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de deux militaires français en Guyane, département français d'Amérique du Sud, frontalier du Brésil. Selon la police brésilienne, ils sont passés aux aveux au bout de quelques heures. Le premier des deux suspects, Manoel Ferreira Moura, 25 ans, dit "Manoelzinho", âgé de 25 ans, serait à la tête d'un gang violent qui dirigeait un site d'orpaillage clandestin.

Les soldats français tués, le caporal-chef Sébastien Pissot et l'adjudant Stéphane Moralia, âgés de 32 et 29 ans, faisaient partie d'un groupe de militaires participant en Guyane à une opération contre des
orpailleurs, des chercheurs d'or clandestins. C'est au cours de cette opération qu'ils avaient été tués, le 27 juin dernier, dans la région de Dorlin, sur le territoire de la commune de Maripasoula.
Deux fusils d'assaut enterrés ?
C'est grâce à un renseignement que la police brésilienne s'est rendue vendredi dans un hôtel de Macapa où les suspects étaient censés séjourner et les a trouvés dans un taxi à proximité. Moura avait 5000 dollars sur lui, un pistolet Glock de calibre 9 mm et un couteau et Lima un Glock 9 mm et 275 dollars. Dans le véhicule, se trouvait également une femme du nom de Marilene Santos Fonseca, qui aurait, selon la police, accompagné les deux suspects lors de leur fuite de Guyane. Cette dernière, qui avait 450 dollars sur elle et était accompagnée de son fils de 3 ans, aurait indiqué aux policiers avoir vu les deux suspects enterrer deux fusils d'assaut semi-automatiques AR-15 en leur possession.

Selon le scénario rapporté après les arrestations par la police brésilienne, les suspects, après le double meurtre des militaires français, auraient fui à travers la forêt sur plus de 200 km en direction de la frontière brésilienne, en utilisant des pirogues et des quads dérobés sur leur parcours qui empruntait des voies connues de l'orpaillage illégal.

Le gouvernement brésilien s'est engagé l'an dernier à oeuvrer pour que ses ressortissants émigrés en Guyane ne s'y livrent pas à l'orpaillage illégal et ne deviennent pas une menace pour ce département français d'outre-mer.

Un homme retrouvé mort dans une chambre d'hôtel dans le Val-d'Oise

Le corps d'un homme d'une trentaine d'années mort dans des circonstances non déterminées, a été découvert samedi dans une chambre de l'hôtel Novotel Château à Maffliers (Val-d'Oise), a-t-on appris de sources concordantes.
La découverte a été faite vers 14H45, a indiqué à l'AFP un porte-parole des pompiers du département. "C'est un homme d'une trentaine d'années", a-t-on poursuivi sans plus de précisions sur les circonstances du décès. "On ne sait pas si c'est naturel ou pas naturel, une enquête est en cours", a indiqué la gendarmerie.

"On attend les résultats d'expertise technique, il a eu une blessure, mais on ne sait pas si ça vient de lui", a pour sa part ajouté une source judiciaire. "Ce qui est sûr c'est que la mort n'est pas naturelle", a précisé cette source privilégiant toutes les pistes.

Le Novotel Château de Maffliers est un hôtel quatre étoiles situé en bordure de forêt, au nord de Paris, à 25 km de l'aéroport de Roissy.

Cadavre de Goulier : deux suspects arrêtés à Pamiers

Le cadavre de Goulier a désormais une identité. Et les auteurs présumés de ce meurtre ont été arrêtés à Pamiers, jeudi matin, avant d'être présentés au pôle de l'instruction de Toulouse où ils ont été mis en examen.
L'affaire remonte à plus de deux mois déjà. En mai dernier, au détour d'un chemin forestier privé de la commune de Goulier, dans le Vicdessos, un chercheur de champignons fait une macabre découverte. Dissimulé sous des branches, gît un squelette emmitouflé dans un drap ou ce qu'il restait de ses vêtements. Deux autopsies par l'institut médico-légal de Toulouse seront nécessaires pour préciser la date et la cause de la mort. «Une mort violente», avait alors précisé Olivier Caracotch, procureur de la République, à Foix. Et pour cause. Le jeune Appaméen de 19 ans aurait succombé «à plusieurs coups de couteau», explique une source proche du dossier.
Des analyses scientifiques il ressort que le cadavre a été placé à l'abri des regards environ deux mois avant sa découverte. C'est donc en mars que le jeune Ariégeois aurait été tué. Une information judiciaire pour homicide volontaire et recel de cadavre est ouverte. Dorothée Juillan, juge d'instruction à Toulouse, est en charge du dossier.
C'est au terme d'une minutieuse enquête sur l'environnement de la victime et «grâce à des écoutes téléphoniques», selon une autre source, que les forces de l'ordre ont pu interpeller à Pamiers, jeudi matin, un homme et une femme, âgés d'une vingtaine d'années. Tous deux étaient, semble-t-il, jusqu'à ce jour inconnus des services de police. La famille de la victime, inquiète, avait signalé sa disparition auprès des forces de l'ordre. Pourquoi et où le jeune homme a-t-il été tué ? Le motif n'est pas à ce jour clairement établi. Une banale histoire qui dégénère ? Ce n'est pas exclu. L'instruction va aussi s'attacher à déterminer qui a porté les coups mortels. De nombreuses questions restent en suspend.
Le cadavre retrouvé à Goulier, en mai, est celui d'un Appaméen de 19 ans. Jeudi matin, deux suspects d'une vingtaine d'années ont été arrêtés à Pamiers. L'enquête devra déterminer s'ils sont les auteurs des coups de couteau mortels.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/28/1408863-cadavre-de-goulier-deux-suspects-arretes-a-pamiers.html

samedi 28 juillet 2012

Nord : suspecté d'avoir tué son ami

Un Belge d'une cinquantaine d'années a été interpellé et placé en garde à vue, suspecté d'avoir agressé mortellement un ami, à Hargnies (Nord), près de Maubeuge, en le frappant à la tête, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un couple de cinquantenaires venait de rentrer à son domicile lorsque l'homme a été surpris par l'agresseur qui l'attendait à l'intérieur de la maison et frappé à la tête avec une bûche, a indiqué cette source, confirmant une information du quotidien La Voix du Nord. La victime est décédée sur place malgré les soins apportés par les services de secours.
Les gendarmes ont interpellés l'agresseur présumé, également âgé d'une cinquantaine d'années, un ami de la famille qui avait pu s'introduire chez le couple.

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Nord-suspecte-d-avoir-tue-son-ami-1185433

Drame en Savoie: "pas irresponsable"

Le jeune homme de 24 ans soupçonné d'avoir tué hier près de Courchevel son père et son frère de huit ans a été vu aujourd'hui par un expert psychiatre qui ne l'a pas jugé irresponsable et sa garde à vue a été prolongée de 24 heures. "Le mis en cause a été vu par un psychiatre qui a estimé qu'il n'était pas irresponsable et qu'il était exclu qu'il soit hospitalisé", a déclaré le procureur de la République de Chambéry, Jean-Pierre Valensi.

Le jeune homme, également soupçonné d'avoir grièvement blessé son autre frère de 17 ans, dont le pronostic vital était toujours engagé vendredi soir, a été interpellé au domicile familial, une maison cossue de Bozel (Savoie), hier en fin d'après-midi. Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect serait arrivée au domicile alors que son fils était en train de tirer sur ses proches ou qu'il venait de le faire. Réussissant à s'enfuir, elle a pu donner l'alerte. Hier soir, elle était toujours hospitalisée et n'avait pu être entendue par les enquêteurs.

Selon le parquet, le jeune homme, qui travaillait dans l'entreprise familiale, avait des relations conflictuelles avec son père qui lui reprochait "son peu d'entrain au travail et son addiction aux jeux vidéos en ligne". Dans le cadre de l'enquête, son ordinateur pourrait être étudié, a précisé le procureur. Une conférence de presse se tiendra samedi à 11h à la gendarmerie de Chambéry.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/27/97001-20120727FILWWW00716-drame-en-savoie-pas-irresponsable.php

FMI : le parquet de Grasse enquête sur DSK

Le parquet de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, a ouvert une enquête préliminaire visant Dominique Strauss-Kahn, uniquement en sa qualité d'ex-directeur du FMI, après la plainte d'un Cannois, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant des informations de Nice Matin.
L'enquête a été ouverte le 25 mai pour "faux et falsification de certificats" dans cette affaire touchant à l'effacement de la dette du Congo par le Fonds monétaire international (FMI) et à des créances anciennes de ce pays envers le plaignant, reconnues par la justice, d'après la plainte de celui-ci.
Serge Berrebi, un Cannois qui se bat pour recouvrer des millions d'euros depuis qu'il a été "spolié" d'une entreprise qu'il avait au Congo en 1987, avait déposé plainte le 21 octobre auprès du parquet de Paris, qui a transmis le dossier le 6 décembre au parquet de Grasse.

vendredi 27 juillet 2012

Militaires tués en Guyane : un suspect interpellé

Un Brésilien soupçonné d'avoir participé à l'embuscade dans laquelle deux militaires français ont été tués et deux autres grièvement blessés en Guyane, a été arrêté dans le nord du Brésil.
Cette arrestation intervient un mois tout juste après la mort des deux Français. Un Brésilien soupçonné d'avoir participé à l'embuscade dans laquelle deux militaires ont été tués et deux autres grièvement blessés en Guyane, a été interpellé dans le nord du Brésil, a indiqué vendredi la police fédérale brésilienne à l'AFP.

Selon les médias brésiliens, il s'agit d'un homme de 25 ans, Manoel Ferreira Mourra, dit, "Manoelzinho". Le suspect a été interpellé à Macapa, capitale de l'Etat brésilien d'Amapa. La police brésilienne s'est refusée à confirmer dans l'immédiat l'identité du suspect et à livrer plus de détails sur son enquête. A Paris, des sources proches de l'enquête ont fait état de l'arrestation de plusieurs personnes liées à cette affaire.
La lutte contre l'orpaillage clandestin
Le drame s'était produit le 27 juin : les deux soldats du 9e RIMA, âgés de 32 et 29 ans, faisaient partie d'un groupe de militaires participant à une opération contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane, département français d'Amérique du Sud, frontalier du Brésil. Ils avaient été pris dans une embuscade à proximité des lieux où un peu plus tôt un hélicoptère de la gendarmerie avait essuyé des tirs, dans la région de Dorlin, qui se situe sur l'immense territoire de la commune de Maripasoula (18.000 km carrés).

Cet hélicoptère participait à une opération de sécurisation de la zone devant permettre l'installation progressive d'une société minière légale dans cette région, haut lieu isolé de l'orpaillage clandestin en Guyane depuis près de 20 ans.

Triple homicide de noël près de Marseille : des suspects déférés

Six hommes placés en garde à vue cette semaine dans l'enquête sur un triple homicide survenu le soir de Noël près de Marseille étaient en de déferrement vendredi au tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence, a-t-on appris de source proche du dossier.
Parmi ces suspects, un avait été interpellé mardi soir et cinq autres avaient été extraits de prison où ils sont détenus pour d'autres faits. Le nombre exact de personnes présentées aux magistrats instructeurs n'a pas été précisé dans l'immédiat.
Le jeune homme qui a été interpellé, né en octobre 1989, était connu de la police pour une série de délits touchant au trafic de stupéfiants et à des affaires de
et de recel. Les autres sont des proches, selon une source proche de l'enquête. La piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants entre des personnes originaires de deux cités des quartiers nord de Marseille, la cité Bassens (15e arrondissement) d'où est originaire le suspect interpellé, et celle des Micocouliers (14e) d'où sont originaires les victimes, est privilégiée, selon la même source.
L'opération d'interpellations lancée mardi visait deux autres personnes qui n'ont pas pu être appréhendées par les policiers à ce stade, selon la source proche du dossier.

Le 25 décembre, les corps de trois jeunes hommes avaient été retrouvés carbonisés dans une voiture brûlée dans une pinède des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône). L'autopsie avait révélé deux jours plus tard qu'ils avaient tous les trois été tués par balles avant la mise à feu du véhicule. Parmi les trois victimes --Sonny Alberro, 20 ans, Mohamed Bouhebel, 19 ans, et Nouri Oualan, 19 ans aussi-- les deux premiers étaient connus de la justice pour des affaires de stupéfiants et le troisième était l'utilisateur habituel de la voiture, une Audi A3, dans laquelle leurs corps avaient été retrouvés carbonisés.

La brigade criminelle de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille, déjà chargée de nombreuses affaires similaires dans la ville et alentour, avait été saisie de l'enquête conduite par deux juges d'instruction du TGI d'Aix.

http://www.leparisien.fr/marseille-13000/triple-homicide-de-noel-pres-de-marseille-des-suspects-deferes-27-07-2012-2104336.php

Elle meurt asphyxiée dans l'incendie suspect

Âgée d'une cinquantaine d'années, Sylvie Roger est décédée dans l'incendie de sa maison jeudi à Dreuil-lès-Amiens. Son concubin est en garde à vue.

«Lorsqu'on a été réveillés par le bruit vers 3 h 30, les pompiers étaient déjà sur place en train d'agir, raconte une voisine. Il y avait aussi plusieurs véhicules de police. La route était barrée. Ça a bien duré deux heures. » Les voisins de Sylvie Roger, une quinquagénaire qui vivait avec son concubin, plus jeune qu'elle d'une quinzaine d'années, n'oublieront pas de sitôt la nuit de mercredi à jeudi.

Il est environ 3 heures du matin lorsque les pompiers de la métropole amiénoise, interviennent pour maîtriser un sinistre qui s'est déclenché au 108 de l'avenue Louis-Pasteur à Dreuil-lès-Amiens, localité voisine de la capitale picarde.

Quand ils arrivent sur les lieux, ils sont accueillis par le concubin de Sylvie Roger. Il leur explique que, réveillé en pleine nuit par l'épaisse fumée, alors qu'il dormait, avec sa compagne, au premier étage, il a sauté par la fenêtre. «Je lui ai dit qu'il fallait qu'elle saute mais elle n'a pas voulu », explique l'homme.

Comme il se plaint d'une blessure à la cheville, il est conduit à l'hôpital. Pendant ce temps, les pompiers continuent à combattre les flammes. Lorsque le sinistre est maîtrisé, ils découvrent le corps sans vie de Sylvie Roger.

Les enquêteurs de la police nationale souhaitent alors entendre le concubin de la victime. Alors qu'ils appellent l'hôpital, ils découvrent que l'homme en est sorti par ses propres moyens et n'a laissé aucune indication sur sa destination.

Il est interpellé chez ses parents qui demeurent à Amiens puis conduit au commissariat où il est aussitôt placé en garde à vue. L'homme était toujours entendu hier soir.

Selon nos informations, que les policiers se sont refusés à commenter, un expert qui, hier après-midi, s'est rendu sur les lieux du drame a été formel : l'incendie ne s'est pas déclenché seul.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Elle-meurt-asphyxiee-dans-l-incendie-suspect

Drame familial en Savoie : les enquêteurs penchent pour un assassinat

Le jeune de 24 ans soupçonné d'avoir abattu son père et son frère de huit ans et grièvement blessé son autre frère de 17 ans, jeudi près de Courchevel, en Savoie, a été entendu dans la nuit en garde à vue alors que les enquêteurs étudient l'hypothèse d'une préméditation, a-t-on appris auprès du parquet de Chambéry vendredi. Une de flagrance pour assassinat a été ouverte après la découverte des deux corps car «on a des éléments laissant penser qu'il y a préméditation», a déclaré la substitut du procureur Gwenaëlle Terrieux.

Le suspect, arrêté au domicile familial de Bozel alors qu'il quittait les lieux du drame, a été placé en garde à vue à la gendarmerie d'Albertville, où il a fait l'objet d'une première audition dans la nuit . Il est soupçonné également d'avoir grièvement blessé son deuxième frère de 17 ans, dont le pronostic vital était engagé.

La mère est arrivée chez elle au moment même du drame

La mère du suspect, qui a été hospitalisée et n'a pas encore pu être entendue, serait arrivée au domicile alors que son fils était en train de tirer sur ses proches ou qu'il venait de le faire, a ajouté Mme Terrieux. Elle a pu s'enfuir et donner l'alerte. «Tous les décès sont liés à des tirs par arme à feu», a poursuivi la magistrate, précisant que l'arme a été retrouvée au domicile. Les corps, qui ont été retrouvés dans des pièces différentes, doivent être autopsiés samedi.

La famille touchée par ce drame serait très connue dans la région d'Alberville et dans la vallée de la Tarentaise, d'après le site du
. Le père, Florent Lenisa, quinquagénaire, a fait fortune en brevetant un isolant pour maison et en créant une entreprise à Gilly-sur-Isère. Selon les premiers éléments du dossier, des tensions l’auraient opposé à son fils aîné.

Ce drame est intervenu le jour des obsèques, à Auxerre, d'un père et de toute sa famille,
qu'il est soupçonné d'avoir tuée avant de se suicider.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-familial-en-savoie-les-enqueteurs-penchent-pour-un-assassinat-27-07-2012-2104193.php

A 28 ans, elle avait commis 700 arnaques sur le web

La brigade financière de la sûreté vient d'interpeller une Toulousaine de 28 ans. Elle multipliait les achats avec des cartes bancaires étrangères, puis les ventes, sur internet. Mise en examen, elle dort en prison.
Guitare, capsules de café, consoles de jeux, alcool, chaussures de sport, vins fins, cartes de téléphone, ballon de rugby, jeux vidéos, parfums… La liste surprend par sa diversité. Et elle n'est qu'un reflet imparfait de l'activité d'une Toulousaine de 28 ans qui depuis le mois de septembre a reçu 101 livraisons - en l'état des investigations - de tout genre et de tout style. Plus 600 tentatives de commande qui ont échoué !

Une «mule» ou plus ?

Ces achats sur internet ont été passés avec des numéros «achetés» quelque part sur la toile ; des numéros qui correspondent souvent à des cartes bancaires étrangères, turques ou américaines notamment. Ses achats se limitaient à de petits montants. «Cela permet de passer plus facilement à travers les sécurités des sites de vente à distance», prévient un enquêteur de la brigade financière de la sûreté départementale.
Seulement, cette «marchande», qui proposait ensuite certains de ses achats sur des sites de revente comme «Le bon coin», vient de connaître un coup d'arrêt. Interpellée par les policiers, elle réfléchit désormais à son avenir à la maison d'arrêt de Seysses après sa mise en examen notamment pour «escroquerie» et «usage frauduleux d'un moyen de paiement» par la juge d'instruction Nicole Bergougnan. Une décision lourde pour une femme qui n'avait jamais eu de soucis avec la justice avant son arrestation la semaine dernière. L'indication que la justice a décidé de frapper fort contre ces escrocs de l'internet, souvent de simples maillons dans une vaste chaîne.
«À l'image des trafics de stups, il y a des mules. Des gens qui jouent les boîtes aux lettres pour mieux tromper les sites et éviter que les gros se mouillent», indique un enquêteur de la Financière. Était-ce le rôle de la suspecte ? Les policiers la placent à un échelon intermédiaire et s'apprêtent, dans le cadre d'une commission rogatoire, à fouiller dans ses «comptes». Lors de sa garde à vue, comme lors de sa présentation à la juge d'instruction, la «marchande» n'a rien dit. Pas un mot, pas une explication. Pour protéger ses complices ? Les enquêteurs le soupçonnent. En attendant son «stock» a été placé sous scellé. Et finira dans un incinérateur, une fois la «marchande» définitivement jugée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/26/1407686-a-28-ans-elle-avait-commis-700-arnaques-sur-le-web.html

jeudi 26 juillet 2012

Accident mortel sur la RN10 dans les Landes : les deux chauffeurs indemnes en garde à vue

Sortis indemnes de l'accident mortel survenu ce jeudi matin sur la RN 10 au sud de Magescq, les deux chauffeurs polonais ont été placés en garde vue au peloton autoroutier de Castets où l'enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de la collision. Ils se trouvaient à bord du premier semi-remorque impliqué.
D'après les premiers éléments, il y avait un peu de brouillard à ce moment là, vers 4 heures du matin. La victime, un jeune homme originaire de Portets en Gironde, aurait eu 21 ans en août. Les secours ont eu du mal à dégager le camion frigorifique qu'il conduisait vu son état après le choc, très violent. Le moteur a notamment été retrouvé sous la remorque. La circulation a été rétablie sur deux voies dans le sens nord-sud vers midi.

http://www.sudouest.fr/2012/07/26/accident-mortel-sur-la-rn10-dans-les-landes-les-deux-chauffeurs-indemnes-en-garde-a-vue-779974-3431.php

Bron: un conseiller de la Caisse d’Epargne détourne 290000 euros

Ce salarié de 25 ans, embauché en mars 2011, s’appropriait l’argent de trois façons: via des transferts qu’il opérait sur le compte d’un ami, en établissant des chèques de banque à son profit, ou encore, lorsqu’il avait besoin de liquidités, en faisant usage de cartes à retrait immédiat qui débitaient les comptes des victimes.
Un contrôle interne à la banque a détecté des anomalies, ce qui a conduit à l’arrestation du conseiller mardi matin. En garde à vue, le jeune homme a reconnu les faits et expliqué que «le train de vie luxueux mené grâce à cette escroquerie lui convenait», selon la même source policière.
Il a dépensé l’intégralité des 290000 euros détournés en restaurants, maroquinerie, vêtements et dans l’agencement de son appartement.
Un ami de 26 ans, sur le compte duquel a transité une partie des sommes, a également été interpellé et a assuré ne pas connaître l’origine de l’argent.
Les deux hommes, qui habitent Lyon, devaient être présentés au parquet de la ville pour être mis en examen.

http://www.leprogres.fr/actualite/2012/07/25/un-conseiller-de-la-caisse-d-epargne-detourne-290000-euros-pres-de-lyon

Bagarre samedi soir, l'auteur du coup-de-poing se rend à la police

Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homme, âgé d'une trentaine d'années a été grièvement blessé après avoir reçu un coup-de-poing à la tempe. Les faits se sont déroulés près d'un établissement de nuit de la cité et n'ont impliqué, semble-t-il que ces deux personnes. Durant la journée de dimanche, l'homme avait dû être transporté à Toulouse, à l'hôpital de Rangueil, dans un état jugé sérieux. Aujourd'hui, son état s'est amélioré mais il ne peut toujours pas être entendu par les enquêteurs du commissariat de Rodez. Depuis hier, ces derniers connaissent l'auteur du coup-de-poing. Se sachant recherché, des témoins ayant relevé l'immatriculation de son véhicule, il a préféré se rendre de lui-même à la police. S'il reconnaît être l'auteur du coup-de-poing, il propose une version de l'altercation que les policiers aimeraient bien mettre en parallèle avec celle de la victime. Une confrontation qui devrait avoir lieu plus tard. Ce qui est certain pour les enquêteurs, c'est que ces jeux de mains qui auraient pu très mal tourner ont eu lieu sous le coup d'une forte alcoolisation.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/25/1406960-rodez-bagarre-samedi-soir-l-auteur-du-coup-de-poing-se-rend-a-la-police.html

mercredi 25 juillet 2012

Trois cadavres carbonisés près de Marseille: un suspect arrêté

Un homme a été interpellé mardi soir dans le cadre de l'enquête sur un triple homicide survenu le soir de Noël aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) près de Marseille, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
L'opération d'interpellations lancée dans le cadre de cette affaire était toujours en cours mercredi et au moins deux autres personnes étaient encore recherchées par les policiers, a-t-on précisé de mêmes sources. Plusieurs personnes actuellement détenues et intéressant l'enquête ont en outre été extraites de leurs cellules, a-t-on ajouté.

3 victimes carbonisées
Le 25 décembre, les corps de trois jeunes hommes avaient été retrouvés carbonisés dans une voiture brûlée dans une pinède des Pennes-Mirabeau. L'autopsie avait révélé deux jours plus tard qu'ils avaient tous les trois été tués par balles avant la mise à feu du véhicule. La piste d'un règlement de comptes sur fond de criminalité organisée touchant au trafic de drogue dans les cités marseillaises avait été retenue.
Les trois victimes --Sonny Alberro, 20 ans, Mohamed Bouhebel, 19 ans, et Nouri Oualan, 19 ans aussi-- étaient originaires de la cité des Micocouliers dans les quartiers nord de Marseille. Les deux premiers étaient connus de la justice pour des affaires de stupéfiants et le troisième était l'utilisateur habituel de la voiture, une Audi A3, dans laquelle leurs corps avaient été retrouvés carbonisés.
La brigade criminelle de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille est chargée de l'enquête conduite par deux juges d'instruction du tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence

http://www.midilibre.fr/2012/07/25/triple-homicide-en-decembre-pres-de-marseille-un-suspect-arrete,539187.php

Gendarmes tuées dans le Var : c'était un "traquenard"

Le 17 juin, dans le Var, deux femmes gendarmes, l’adjudant Alicia Champlon, 29 ans, native de Belrupt-en-Verdunois (Meuse) et la maréchal des logis, Audrey Bertaut, 35 ans, avaient été tuées en service à Collobrières. Les deux militaires avaient été abattues par un homme de 30 ans alors qu'elles intervenaient pour un différend à la suite d'un vol. Une rixe assez violente a alors éclaté. Le suspect présumé subtilise une arme de service et tire sur une première gendarme puis tue également la seconde avant de prendre la fuite avec sa concubine.
L'affaire est évidemment encore dans toutes les mémoires. Parce qu'elle a choqué la France entière. Parce qu'elle soulève des questions sur les conditions de l'intervention. Questions auxquelles doit répondre l'enquête.
Un mois après ce drame, le capitaine de la brigade de Pierrefeu du Var où étaient affectées les deux victimes sort de sa réserve avec une longue lettre publiée sur un réseau communautaire interne aux gendarmes. Mais cette lettre est également diffusée sur la toile et notamment sur le forum Gendarmes et citoyens.
Un "traquenard" pour "tuer du bleu"
Dans cette lettre au ton à la fois personnel et fort, le capitaine de la brigade le martèle d'emblée : "Nous avons lu ici ou là toutes sortes d'âneries concernant le déroulement des faits. Sans dévoiler les secrets de l'instruction, j'affirme ici haut et fort qu'aucune de « mes deux filles » n'a commis d'erreur ou n'a pris la fuite. Elles sont tombées dans un traquenard tendu par un tordu qui n'avait qu'une seule envie : tuer du bleu !". Et l'officier d'ajouter : "Pour les faits : avec trois de mes gars et fille, nous sommes arrivés les premiers sur les lieux (avec la Bta La Farlede que je remercie au passage) et c'est nous qui avons constaté leur décès. Au delà des mots, ce sont des images que nous n'oublierons jamais".
Le militaire traduit ensuite son émotion "Sur le plan personnel, c'est également très compliqué. Déchiré entre l'envie de rester au plus près de mes gars et filles et celle de partir pour ne plus risquer d'avoir à revivre des pertes aussi douloureuses. Ma décision a été mûrement réfléchie. Un capitaine ne quitte pas le navire pendant la tempête".
"Elle ne pouvait pas faire autrement"
Le capitaine, qui rend à nouveau hommage aux deux gendarmes, évoque Alicia. Et précise aussi, sur les faits : "Quand j'ai lu qu'elle s'était enfuie, j'ai bondi. Je peux vous l'assurer, si elle a quitté les lieux, c'est qu'elle ne pouvait pas faire autrement. Croyez moi sur parole, je ne peux pas en dire plus".
Femmes en patrouille
Et d'ajouter : "Quant au reproche d'avoir mis deux femmes en patrouille, j'ai eu le même sentiment de culpabilité. Sachez qu'elles devaient être 3, mais que la jeune GAV ayant un RDV le lendemain matin, je l'en ai exemptée, d'une part. D'autre part, sur 27 personnels, 9 sont des militaires féminins. Enfin, si j'avais le malheur de dire à l'une d'entre elles que je ne pouvais pas les faire sortir seules, elles m'auraient vertement traité de misogyne. Je ne veux surtout pas que vous preniez cela pour une justification de ma part, simplement une explication.
J'ai entendu aussi qu'il y avait de la part du commandement (moi, donc !) une évaluation légère de l'intervention et que celle-ci n'avait pas été suffisamment préparée. Je mets quiconque au défi d'imaginer un instant, sur un départ en inter, de savoir à quoi ils vont avoir affaire'


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/07/24/gendarme-meusienne-tuee-dans-le-var

Boulogne-sur-Mer : une femme de 33 ans disparaît mystérieusement du centre hospitalier

Lundi, à 14 heures, une femme de 33 ans résidant à Berck s'est présentée au centre hospitalier Duchenne, à Boulogne-sur-Mer. Victime d'une agression, elle devait être examinée par un médecin légiste.
Mais alors qu'elle devait patienter dans la salle d'attente, elle a disparu et n'a plus donné de nouvelles depuis. Les recherches menées par la police dans l'hôpital et sur son trajet de retour n'ont rien donné. Cette femme n'est pas "géolocalisable" car elle n'avait pas de téléphone portable ni de carte bancaire sur elle. La police qualifie cette disparition "d'inquiétante".

http://www.lavoixdunord.fr/region/boulogne-sur-mer-une-femme-de-33-ans-disparait-ia31b0n599161

Sucy-en-Brie : deux hommes arrêtés après la chute dans le vide d’une jeune femme

Deux hommes ont été interpellés, dans la nuit de mardi à mercredi, peu après 3 heures du matin, après la chute d’une jeune fille d’une hauteur de 7 mètres à Sucy (Val-de-Marne).

D’après les premiers éléments, une dispute aurait éclaté entre la jeune femme de 22 ans et son concubin âgé de 31 ans. Selon les explications de l’homme, elle se serait alors rendue sur le balcon avant de s’allonger sur la rambarde et de chuter dans le vide. A-t-elle basculé dans le vide volontairement ? Accidentellement ? L’homme l’a-t-il poussée ? L’enquête de la police judiciaire du Val-de-Marne devra déterminer les circonstances exactes du drame. Un ami du couple présent dans l’appartement au moment- des faits, à lui aussi était placé en garde à vue. Conduite à l’hôpital par le SAMU 94, la jeune femme souffrait d’une fracture du fémur, de plaies à la
, et son pronostic vital était engagé.


http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/sucy-en-brie-deux-hommes-arretes-apres-la-chute-dans-le-vide-d-une-jeune-femme-25-07-2012-2101649.php

Enquête ouverte sur une escroquerie de stars du show-biz par leur banquier

Le parquet de Paris a ouvert en juin une information judiciaire visant un banquier soupçonné d’avoir escroqué douze personnes, en particulier des stars du show-biz, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Une enquête avait été ouverte à la suite du dépôt d’une plainte pour escroquerie déposée en mars 2011 par l’établissement bancaire Neuflize, après que celui-ci eut constaté des « faits délictueux » de la part d’un gestionnaire de compte et qui « porteraient sur plus de 5 millions d’euros ».
Selon le quotidien Le Parisien, l’arnaque faite par le gestionnaire au détriment des douze personnes durait depuis plus de dix ans. Elle consistait, selon le journal, à prêter à de riches clients de l’argent emprunté à d’autres.
Selon Le Parisien, le réalisateur Alexandre Arcady, le comédien Olivier Martinez ou encore l’actrice Mylène Demongeot figurent parmi les victimes qui ont prêté de l’argent malgré elles. Ces noms n’ont pas été confirmés de source judiciaire.
Le Parisien indique également qu’une cinquantaine de personnes, toujours dans le show-biz, auraient bénéficié de ces prêts, dont Stéphane Delajoux, ancien chirurgien de Johnny Hallyday, ou l’acteur Samy Naceri

http://www.bienpublic.com/faits-divers/2012/07/24/enquete-ouverte-sur-une-escroquerie-de-stars-du-show-biz-par-leur-banquier

mardi 24 juillet 2012

Accident mortel à Paris : les cinq mis en cause déférés au parquet

Le chauffard soupçonné d'avoir tué une mère et sa fille dimanche soir à Paris va être déféré au parquet mardi soir et présenté à un juge d'instruction mercredi matin, tout comme les quatre passagers du véhicule. Les cinq personnes sont poursuivies pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger
Le chauffard présumé, un Français qui aura 23 ans mercredi, avait pris la fuite après le drame survenu avenue de Flandre dans le XIXème arrondissement. Mais le véhicule avait été intercepté quelques minutes plus tard avec les cinq occupants. Les résultats d'analyse de la prise de sang du conducteur ont révélé la présence de cannabis dans le sang et une présence "délictuelle" d'alcool au moment de l'accident, c'est-à-dire supérieur à 0,8 gramme d'alcool par litre de sang. Il avait déjà été condamné à quatre mois de prison ferme le 9 mai 2011 pour "conduite sous l'emprise de stupéfiants" et "refus d'obtempérer aggravé". Il n'avait plus de points sur son permis.

La conduite sous l'emprise de stupéfiants est interdite, quelle que soit la quantité absorbée. Le contrevenant risque jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende. Les sanctions sont aggravées lorsque cette infraction est couplée avec l'alcoolémie: les peines sont portées à 3 ans d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende. Par ailleurs, outre les peines prévues pour la mort ou les blessures des victimes, la conduite sans permis est à elle seule un délit passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende. Le délit de fuite est puni de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/accident-mortel-a-paris-les-cinq-mis-en-cause-deferes-au-parquet-7425297.html

Suraccident près de Saint-Waast-la-Vallée : une jeune femme de 21 ans tombe dans le coma

La curiosité d'un automobiliste semble avoir été à l'origine d'un accident de la circulation, dimanche matin sur la RD 649 Valenciennes-Maubeuge, entre Wargnies-le-Petit et Saint-Waast-la-Vallée.
À l'origine, peu avant 9 heures, un premier accident a monopolisé sur la voie rapide les gendarmes : une automobiliste avait perdu le contrôle de son véhicule et terminé sa course contre la glissière de sécurité. Un endormissement avait pu provoquer cet accident matériel. En raison de l'encombrement de la chaussée, les gendarmes avaient réduit la circulation sur la voie de gauche dans le sens Valenciennes-Maubeuge. C'est alors, à 9 h 30, qu'une voiture bleue de petite taille, peut-être un modèle Peugeot, en contournant ainsi que les autres véhicules le lieu de l'accident, aurait pilé. Le (la) conducteur/trice voulait apparemment observer l'intervention des secours.
Mais trois motos suivaient en convoi la voiture et ce freinage a surpris les pilotes. Si deux d'entre eux ont évité la collision, la troisième a percuté l'une de ces motos. Une passagère serait alors passée au-dessus de l'engin pour chuter lourdement la tête la première contre la glissière de sécurité centrale.
Ce suraccident a provoqué un déploiement de secours et un pronostic inquiétant pour la jeune femme, âgée de 21 ans. Cette dernière, victime d'un traumatisme crânien, a été hospitalisée à Maubeuge avant d'être transférée au centre hospitalier de Valenciennes où une nécessaire opération chirurgicale aurait donné des résultats rassurants.
La voiture bleue a pour sa part continué sa route sans prêter attention à l'accident survenu derrière elle, à moins qu'elle ait pris la fuite.
Les gendarmes lancent un appel à témoin. Tout automobiliste ayant circulé sur la RD 649 entre Valenciennes et Maubeuge dimanche à 9 h 30 et pouvant donner des indications sur une voiture bleue de petit modèle est prié de contacter la brigade du Quesnoy au 03 27 49 10 18. •

http://www.lavoixdunord.fr/region/suraccident-pres-de-saint-waast-la-vallee-une-jeune-ia12b0n596952

A Saint-Cézaire, les recherches pour retrouver un père et ses enfants sont arrêtées

Les importants moyens de secours déployés hier soir à Saint-Cézaire pour retrouver un père et ses deux enfants ont été arrêtés vers une heure ce matin. Après une intense inspection du canyon de la Siagnole pendant plusieurs heures, les CRS secours en montagne des Alpes-Maritimes n'ont heureusement trouvé aucune trace du père et de ses deux enfants de 8 et 12 ans.
L'alerte donnée dimanche en fin de journée par un homme, prévenue par la mère de famille, était fiable selon les secours. En revanche, ils n'ont jamais reçu d'appel de celle-ci. Parmi les hypothèses avancées, celle-ci: le père et ses deux enfants sont peut-être finalement rentrés au domicile en ignorant que les secours les recherchaient...
Vers 19 h, un homme avait alerté les secours après avoir croisé, sur le pont de la Siagnole, une femme qui lui aurait dit que son mari et ses enfants de 8 et 12 ans, n'étaient toujours pas rentrés de leur balade, alors qu'ils auraient dû être à la maison vers 15 h.
La femme aurait pris la direction de St-Cézaire et l'homme, celle de Mons d'où il a prévenu les secours. Ces derniers n'ont en revanche jamais reçu d'appel de l'épouse. Une douzaine de CRS secours en montagne des A.-M. appuyés par des pompiers de Cannes, Grasse et Villeneuve-Loubet ont mené d'intenses recherches le long du cours d'eau. De même, l'hélicoptère Dragon 06 a survolé la zone.

http://www.nicematin.com/grasse/a-saint-cezaire-les-recherches-pour-retrouver-un-pere-et-ses-enfants-sont-arretees.940960.html

lundi 23 juillet 2012

Paris: cannabis dans le sang du chauffard

Les résultats d'analyse de la prise de sang du chauffard qui a tué hier soir une mère et sa fille à Paris, ont révélé la présence de cannabis dans le sang, selon une source judiciaire.

L'analyse de sang du conducteur, dont la garde a vue a été prolongée aujourd'hui, a également montré une présence "délictuelle" d'alcool au moment de l'accident, c'est-à-dire supérieur à 0,8 gramme d'alcool par litre de sang.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/23/97001-20120723FILWWW00489-du-cannabis-dans-le-sang-d-un-chauffard.php

Piétons tués: le chauffard sans permis

Le chauffard soupçonné d'avoir tué dimanche soir une mère et sa fille dans le nord de Paris n'avait plus de point sur son permis, a indiqué lundi une source proche de l'enquête, précisant qu'il avait déjà été condamné pour conduite sans permis.

La conduite sans permis est à elle seul un délit passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende. Le délit de fuite est puni de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

Le chauffard présumé avait entrepris de prendre la fuite mais il avait été interpellé quelques minutes après le drame avec les quatre occupants de la BMW. Agés de 19 à 25 ans, ils étaient toujours en garde à vue lundi matin.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/23/97001-20120723FILWWW00311-pietons-tues-le-chauffard-sans-permis.php

Fusillade de Lille : les suspects seront extradés mardi

L'auteur présumé des coups de feu sur une discothèque de Lille et l'homme avec lequel il avait pris la fuite, arrêtés début juillet en Espagne, doivent être extradés mardi et présentés en fin d'après-midi devant un juge lillois, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Lille.
La
, depuis l'extérieur de la discothèque Le Theatro à Lille dimanche 1er juillet vers 3H00 du matin,avait fait deux morts et six blessés.
Selon Georges Gutierrez, procureur adjoint à Lille, les deux suspects sont attendus mardi en fin d'après-midi, après un transfert en jusqu'à . Ils doivent être conduits ensuite devant un juge d'instruction.
L'auteur présumé des coups de feu, Fayçal Mokhtari, 32 ans, originaire de Tourcoing (Nord) et déjà condamné à plusieurs reprises, devrait être mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat. L'homme avec lequel il avait pris la fuite, Djelloul Cherifi, 24 ans, devrait l'être pour complicité dans les deux cas.
Les deux hommes avaient été interpellés le 6 juillet tout près de la frontière franco-espagnole, à Figueras (Catalogne), par la guardia civil de Girone, assistée de la police judiciaire de Lille, chargée de l'enquête sur la fusillade.
Les juges d'instruction de Lille avaient délivré à leur encontre deux mandats d'arrêt européens.
Fayçal Mokhtari est accusé d'avoir, dans la nuit du dimanche 1er juillet, tiré avec une arme de guerre «de type Kalachnikov», depuis l'extérieur de la discothèque Le Theatro, quelques minutes après s'en être vu refuser l'accès par un videur.

Les munitions, tirées depuis la rue, avaient traversé la façade de la discothèque pour toucher mortellement une employée de 26 ans et un client âgé de 27 ans. Les projectiles avaient pénétré jusqu'à plusieurs dizaines de mètres à l'intérieur du bâtiment.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/fusillade-de-lille-les-suspects-seront-extrades-mardi-23-07-2012-2099424.php

la trace du puma : un couple aurait aperçu le félin vers Costaros

Voilà qu’on reparle de puma. Après celui qui aurait été aperçu la semaine dernière dans la région de La Chaise-Dieu cette fois, c’est un couple de Ponots qui aurait vu un grand félin, début juin, peu avant Costaros, au sortir de la trois-voies.
« L’animal se trouvait à 100 mètres de la route, dans un champ. D’emblée, on s’est dit que c’était un puma. Le bout de la queue était noir. On aurait dû appeler les gendarmes tout de suite », regrette le couple, qui a ensuite poursuivi sa route des vacances.
« Ensuite, nous n’y avons plus pensé. Quand on a lu l’article qui évoquait un puma, cela a fait tilt. C’est certain, ce n’était pas un chien, ni un renard. C’était un puma », affirme le couple, qui a fait des recherches sur Internet pour revoir la bête en détail

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/07/22/sur-la-trace-du-puma-un-couple-aurait-apercu-le-felin-vers-costaros

dimanche 22 juillet 2012

Restaurant détruit par le feu à Carcans (33) : la piste criminelle privilégiée

Tout a brûlé. De la terrasse aux cuisines, il ne reste rien du bar-restaurant L'Olivier, installé depuis 9 ans sur les rives du lac de Maubuisson. L'incendie s'est déclaré dans la nuit de vendredi, vers 4 heures du matin. À l'origine du feu : des produits solvants abondamment déversés sur la terrasse. La propriétaire des lieux, Sandrine Verdeau, a été réveillée par la police municipale à 4 h 56. Détail curieux, les onze tables et les vingt-six chaises en plastique de la terrasse auraient été volées avant le départ du feu.
Plusieurs personnes ont échappé de peu aux flammes. Le cuisinier et un serveur du restaurant logeaient juste au-dessus de la salle principale. Réveillés par les crépitements et la fumée, ils sont sortis de leur chambre en se protégeant sous une couverture mouillée. Au même étage, l'appartement loué par deux vacanciers n'était heureusement pas occupé au moment du feu : « nous sommes sous le choc, raconte l'un des locataires, nous quittons Carcans dès demain matin ».

Pour la plupart des commerçants voisins, les raisons de l'incendie font peu de doute : il s'agirait d'un règlement de comptes. Depuis hier, les gendarmes enquêtent et un expert a été désigné par le parquet.
Sandrine Verdeau préfère parler d'un « acte de jalousie. Cela fait longtemps que cela dure. J'ai tout connu, les œufs pourris contre la façade, les flaques d'urine sur la terrasse, et maintenant l'incendie ». Jeudi soir, un premier départ d'incendie avait été stoppé à temps. Excédés, Sandrine et Bruno avaient un temps prévu de dormir dans leur restaurant.
Autour des ruines de l'établissement, les langues se dénouent difficilement. Ces derniers mois, l'ambiance entre certains restaurateurs de Carcans semble s'être profondément dégradée. « La crise nous met sur les nerfs », avoue l'un d'eux. Comme plusieurs habitants, le serveur d'un bar à tapas situé juste à côté de L'Olivier raconte avoir reçu des tracts diffamatoires au mois de mai : « c'était une liste de commentaires négatifs sur L'Olivier trouvés sur Internet », précise-t-il.
Qualifié d'« attrape-touristes » par ces tracts, l'établissement semblait jouir d'une bonne réputation dans le bourg, « trop bonne », ajoute Sandrine : « Nous recevions des personnalités », fait-elle remarquer.
« Quand ils se sont installés, ils pratiquaient des tarifs très bas, glisse une commerçante de la même rue. Ils se sont aussitôt fait des ennemis ».

http://www.sudouest.fr/2012/07/22/un-restaurant-detruit-par-le-feu-la-piste-criminelle-776081-2810.php

Gard : le drame qui relance le débat sur les passages à niveau

La SNCF refuse d'assumer la responsabilité du drame : si l'enquête devait établir que les barrières du passage à niveau étaient bien abaissées (ce qu'ont déjà dit de nombreux témoins), alors, pour la compagnie ferroviaire, aucun dysfonctionnement ne pourrait lui être imputable. Et la seule responsabilité reviendrait... au conducteur, coupable d'avoir engagé son véhicule sur la voie ferrée. Mais pour les témoins de l'accident de Pont-Saint-Esprit, tout comme pour les autorités de cette localité du Gard, la SNCF peut et doit faire quelque chose pour éviter de nouveaux drames.
Tout s'est passé samedi, vers midi. Le trafic routier était alors très important à Pont-Saint-Esprit, sur la route des vacances. Une famille danoise de passage en France (les grands-parents et deux petits-enfants) traversait alors le centre-ville. Or, c'est en plein centre-ville que se situe le fameux passage à niveau. Au moment de traverser la voie ferrée, le véhicule de location de la famille s'est retrouvé bloqué par un embouteillage... sur les voies. Impossible d'avancer. Et apparemment, impossible aussi de reculer : les véhicules qui se trouvaient juste derrière la voiture des Danois ont d'ailleurs eux aussi été impliqués dans l'accident. Dès lors, au moment où le signal sonore a retenti et où les barrières se sont abaissées, le pire devenait inévitable : le train de marchandises qui s'est présenté ne pouvait, lui non plus, rien faire pour éviter les voitures bloquées sur les voies. Bilan : deux morts. Le grand-père, au volant de la voiture, a été tué sur le coup. Son petit-fils, 11 ans, présent lors du choc sur le siège passager à l'avant, grièvement atteint et transporté par hélicoptère au CHU de Montpellier, a fini par succomber à ses blessures. La grand-mère et une fillette de huit ans présentes à l'arrière de la voiture sont indemnes, mais choquées. Neuf autres personnes, plus légèrement blessées, ont hospitalisées à Bagnols-sur-Cèze. Deux autres voitures, elles aussi bloquées derrière le véhicule des Danois, ont également été touchées.

Des opérations longues

Le conducteur a-t-il commis une faute en s'engageant sans s'assurer qu'il avait une marge suffisante pour passer ? C'est l'argument de la SNCF. Et ce qu'indique, théoriquement, le code de la route. Le maire de Pont-Saint-Esprit, pour sa part, avance des chiffres de trafic qui, à ses yeux, rendent illusoire une telle recommandation de sécurité : en période estivale, ce passage à niveau peut voir défiler 17.000 véhicules dans la journée. Et l'élu rappelle que ce passage à niveau est reconnu, depuis des années, comme l'un des plus dangereux en France. Il demande une nouvelle fois à la SNCF de prendre des mesures et d'aménager un passage souterrain ou un pont. Une demande qu'il avait déjà faite il y a quelques années après un drame similaire, sans résultat.

Il est vrai que la SNCF a déjà lancé, depuis plus d'une décennie, la rénovation de tous ces passages dangereux. Plusieurs centaines d'entre eux ont déjà été supprimés et transformés en ponts ou en tunnels. Mais de telles opérations prennent du temps : de quatre à six ans en moyenne. Avec, à chaque fois, un coût de plusieurs millions d'euros. En attendant, des efforts peuvent être faits sur la signalisation. Jacques Robin, membre du Conseil d'administration de la Ligue contre la violence routière et ancien chef du département sécurité-voirie au Centre d'Etudes sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (Certu) du ministère des Transports, suggérait ainsi en 2009, après plusieurs accidents du même type, de remplacer le feu clignotant des passages à niveau par des feux tricolores, mieux respectés par les automobilistes. Mais une telle mesure aurait-elle suffi à éviter l'accident de Pont-Saint-Esprit ?

Découverte d'os humains à Bonrepos-Riquet

Curieuse trouvaille pour des promeneurs jeudi en fin de journée. Ils ont découvert dans une forêt de Bonrepos-Riquet des ossements. Les premières constatations réalisées sur place semblent confirmer qu'il s'agit d'os humains. Des os qui seraient là depuis «longtemps» indique un proche du dossier. Les techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie se sont rendus sur place pour réaliser des prélèvements et mettre sous scellés les os découverts. Ils vont être transmis à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) pour analyse. Les spécialises diront s'il s'agit bien de restes humains, leur âge et surtout les chercheurs essaieront de déterminer si la mort a été naturelle

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/22/1405129-decouverte-d-os-humains-a-bonrepos-riquet.html

José Oliveira : « Je ne suis pas l’assassin de Xavier Baligant »

La voix est posée mais déterminée. José Oliveira s’estime « sali ». Son nom a circulé avec la thèse d’un crime motivé par la jalousie dans l’affaire Baligant. Il partageait la vie de Mihaela Jacobeus, l’ex-compagne de la victime, lorsque le jeune touriste belge a été tué à l’arme lourde sur l’aire de Malvaux, dans le Toulois. Ce concessionnaire de 51 ans a été entendu par les enquêteurs mais il est libre depuis. Et il veut faire taire la rumeur.
Pourquoi réagir aujourd’hui ?
José OLIVEIRA : « Parce que j’ai été sali par la presse. Beaucoup de choses ont été écrites à mon sujet. Par exemple, je n’ai jamais été mis en garde à vue. J’ai bien rencontré les enquêteurs, mais ce sont eux qui sont venus me voir au-dessus de mon commerce (une concession automobile à Nivelles). Je peux même vous dire que j’étais content de les voir car je voulais vraiment m’expliquer. »
La piste d’un crime par jalousie a été soulevée. Qu’en dites-vous ?
« On m’a fait passer pour quelqu’un de violent, de jaloux, mais j’ai été marié douze ans et ma femme est partie avec mon meilleur copain. Il est en bonne santé aujourd’hui ! Ma deuxième compagne est ensuite partie avec mon carrossier. Il est toujours vivant, lui aussi ! »
Pouvez-vous nous parler de vos relations avec l’ex-compagne de Xavier Baligant ?
« D’abord, je connaissais peu Xavier mais j’avais l’image de quelqu’un de très gentil, quelqu’un de bien. En tout cas, je ne peux pas être responsable de leur rupture puisque c’est moi qui ai dit à Mihaela : " Il faut qu’on arrête, que tu redonnes une chance à Xavier ". Nous avons rompu un an après pour qu’ils reforment un couple heureux. Elle était toujours amoureuse. Oui, notre couple n’allait pas bien, oui je savais qu’il allait revenir et qu’ils se remettraient ensemble mais je n’ai pas le profil d’un commanditaire. Je ne suis pas un assassin. »
Vous n’étiez pas jaloux ?
« J’étais jaloux comme quelqu’un d’amoureux, mais ce n’était pas maladif. Il parait même que je lisais les messages de Mihaela mais elle contrôlait plus souvent mon téléphone que moi le sien ! »
On vous a aussi prêté un caractère colérique, une capacité à mobiliser des colosses pour vous faire justice…
« C’est de la folie ! Certains enquêteurs français ont dit que j’étais colérique parce qu’ils ont maintenu que j’avais une maîtresse. Ils ont insisté et j’ai haussé le ton. Quant aux colosses, j’en ai vu mais c’est moi qu’ils venaient voir, la nuit avec des cagoules ! C’était à cause d’un ancien employé qui m’a volé. J’ai porté plainte pour ça, je peux le prouver. »
Comment vivez-vous cette affaire finalement ?
« Ça me blesse, ce n’est pas juste. Tout s’est retourné contre moi alors que je n’ai jamais fait de tort. Heureusement, ceux qui me connaissent, en Belgique, ont compris que c’était de la folie. Même le père de Xavier, qui est policier, n’y a pas cru. »
Avez-vous une idée de ce qui a pu arriver ?
« Je pense qu’on le saura un jour ou l’autre. Xavier ne sortait pas, il ne se saoulait pas et il n’allait pas en discothèque. Son seul plaisir, c’était d’aller une fois par an au carnaval. A mon avis, on s’est trompé de personne ou Xavier a vu quelque chose qu’il ne devait pas voir. »

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/07/21/je-ne-suis-pas-l-assassin-de-baligant

samedi 21 juillet 2012

Braquage à Paris : le bijoutier mis en examen pour "homicide volontaire"

Le bijoutier parisien a été mis en examen samedi pour homicide volontaire après avoir tué le braqueur qui s'était introduit dans sa boutique jeudi. Agé de 60 ans, le commerçant a été laissé libre sous contrôle judiciaire
Le braqueur, un homme d'une cinquantaine d'années, n'était pas connu pour des faits similaires commis et n'avait jamais été condamné. Il était néanmoins soumis à une interdiction de gérer, une sanction infligée à un chef d'entreprise tenu pour responsable des difficultés de son entreprise.
L'autopsie a révélé que la victime a reçu une balle à l'épaule et une à la hanche, avait précisé vendredi une source judiciaire ajoutant qu'il n'y avait pas eu d'échange de coups de feu.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le bijoutier, installé avenue de la Motte-Picquet dans le VIIe arrondissement parisien, a sorti une arme alors que le braqueur venait de rentrer armé dans sa boutique."Le braqueur est rentré avec une arme de poing dans la bijouterie, le bijoutier possédait une arme et s'en est servi. Il a tiré et le braqueur est décédé quelque temps après", avait indiqué une autre source policière. Selon une source proche du dossier, le bijoutier a tiré "à plusieurs reprises, au moins deux fois" et il n'y a pas eu d'"échange de coups de feu".
Le bijoutier, disposait d'un permis de détention d'arme, ont assuré des sources policières. Il gardait son arme dans son coffre-fort et l'a sortie très rapidement quand le braqueur est entré. Le bijoutier a lui-même appelé les services de police.

Braqueur tué : le bijoutier présenté à un juge

Y a-t-il eu légitime ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal après l'attaque d'une bijouterie parisienne jeudiqui. Le parquet a requis la mise en examen du bijoutier pour "homicide volontaire" assortie d'un placement sous contrôle judicaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, le bijoutier, installé avenue de la Motte-Picquet dans le VIIe arrondissement parisien, a sorti une arme alors que le braqueur venait de rentrer armé dans sa boutique."Le braqueur est rentré avec une arme de poing dans la bijouterie, le bijoutier possédait une arme et s'en est servi. Il a tiré et le braqueur est décédé quelque temps après", avait indiqué une autre source policière. Selon une source proche du dossier, le bijoutier a tiré "à plusieurs reprises, au moins deux fois" et il n'y a pas eu d'"échange de coups de feu".L'autopsie a révélé que la victime a reçu une balle à l'épaule et une à la hanche, avait précisé vendredi une source judiciaire ajoutant qu'il n'y avait pas eu d'échange de coups de feu.

Un cadre légal strict

Le bijoutier, né en 1952, disposait d'un permis de détention d'arme, ont assuré des sources policières. Il gardait son arme dans son coffre-fort et l'a sortie très rapidement quand le braqueur est entré. Le bijoutier a lui-même appelé les services de police. "L'enquête devra déterminer si le bijoutier était dans la cadre de la légitime défense", avait indiqué l'une des sources policière. Selon l'article 122-5 du code pénal, la légitime défense, excluant une responsabilité pénale, est retenue "sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte".

Lannion. Incendie mortel : l’homicide privilégié

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’incendie mortel survenu à Lannion ce vendredi après-midi. La piste d’un feu volontaire se confirme d’heure en heure.
Peu connue de ses voisins, la victime, une femme de 49 ans, habiterait à Lannion depuis deux ans et cherchait actuellement à vendre sa maison. Elle était en compagnie de son compagnon au moment du drame.
Il aurait étranglé sa compagne il y a deux jours
Cet homme de 50 ans aurait tenté de mettre fin à ses jours avant de mettre le feu dans la chambre du couple, situé à l’étage. « Quand les policiers l’ont sorti, il aurait déclaré avoir étranglé sa compagne il y a deux jours. Il semblerait que ce soit lui qui ait mis le feu », souligne Christian Marquet. Grièvement blessé aux mains, il a été transporté vers l’unité des grands brûlés du centre hospitalier de Nantes.
Le couple se serait disputé lundi
L’homme est décrit comme « sympathique » par les voisins qui ont croisé le couple pour la dernière fois lundi. Ils les ont surtout entendus. « Vers 19 h 30, on a entendu les portes claquer, ils se chamaillaient, ils criaient », raconte une voisine.
A 20 h 55, les secours ont extrait le corps sans vie. La police scientifique était sur place. Hier soir, le commissariat de police et le parquet de Saint-Brieuc se refusaient à tout commentaire.

Le livreur de courrier enlevé devant la Banque Populaire

La directrice de la Banque Populaire à Limoux Nelly Drouart a été surprise à son arrivée à l'agence mercredi matin de ne pas trouver la rituelle sacoche de courrier. C'est quelques minutes après que la direction de l'établissement bancaire, basée à Perpignan, l'appelait pour une première explication. Le livreur de la société prestataire de services qui distribue le courrier administratif interne, en contrat avec la Banque Populaire, avait été enlevé dans la nuit vers 1 h 30 du matin, devant le distributeur de la rue des Augustins à Limoux. Deux individus lourdement armés et cagoulés obligeaient l'employé à leur remettre les clefs du camion de la société de services et l'embarquaient de force en direction de Narbonne. Sans le molester physiquement mais l'intimidant, le questionnant brutalement ils l'abandonnaient 1heure après dans un chemin de vigne du côté de Narbonne, puis s'enfuyaient avec le véhicule et les sacoches de courrier. Le livreur prévenait immédiatement avec son téléphone portable son employeur qui informait à son tour le siège catalan de la banque Populaire et rejoignait par ses propres moyens la gendarmerie la plus proche de Lézignan. Ce sont finalement les gendarmes de Limoux qui l'ont récupéré. Il a déposé plainte et repris son travail immédiatement. Une enquête est ouverte. La camionnette et le courrier ont été retrouvés du côté de Coursan. Un coup d'épée dans l'eau pour ces deux malfrats selon le responsable sécurité de la banque, Bernard Rigaud : «L'entreprise de services ne transporte jamais de valeurs numéraires uniquement des courriers administratifs, et à cette période de l'année il y en très peu, retrouvés ils seront distribués à tous nos clients avec seulement 48 heures de retard».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/20/1403830-limoux-le-livreur-de-courrier-enleve-devant-la-banque-populaire.html

vendredi 20 juillet 2012

Paris : le bijoutier braqué a tiré «au moins deux fois» sur l'agresseur

Le bijoutier qui a tué un braqueur jeudi, à (VIIe), a tiré «à plusieurs reprises, au moins deux fois» sur son agresseur, selon une source proche du dossier. Jean-René Deleu, responsable du syndicat Alliance Police nationale, a précisé qu'«il n'y a pas eu d'échange de coups de feu». Le commerçant, qui avait lui-même appelé les services de police, est toujours placé en garde à vue vendredi. L'autopsie de la victime se poursuit également.

Le
a eu lieu jeudi après-midi, dans une bijouterie de l'avenue de la Motte-Picquet. Face au braqueur équipé d'une arme de poing, le bijoutier a très vite réagit, se saisissant d'une arme conservée dans un coffre-fort, et ouvrant le feu sur le braqueur. Ce dernier est décédé peu de temps après. Le bijoutier, âgé d'une soixantaine d'années, possédait un permis de détention d'arme. Installé depuis une trentaine d'année sur cette avenue très fréquentée de la capitale, il travaillait seul dans sa boutique.

Les policiers tentent désormais d'établir s'il s'agit d'un cas de légitime défense. En France, le cadre légal de la légitime défense est assez strict et elle ne peut pas être retenue «s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-bijoutier-braque-a-tire-au-moins-deux-fois-sur-l-agresseur-20-07-2012-2096677.php

Fillette tuée à Nice: la mère en garde à vue

La mère de Lara, la fillette de 6 ans mortellement poignardée mercredi dans l'appartement familial de la rue Miollis à Nice, est apparemment désormais officiellement soupçonnée.

La justice a estimé qu'il y a suffisamment d'éléments justifiant son placement en garde à vue à l'hôpital, a indiqué Eric Bedos, le procureur de la République de Nice. La mère et la fille étaient seules dans le logement au moment des faits, et la porte était fermée de l'intérieur avec la chaîne de sécurité enclenchée. Les secours alertés par les voisins ont même dû casser la porte.

Pour autant, le magistrat ne ferme pas complètement la porte à l'intervention d'une tierce personne en raison de l'intrigante blessure dans le dos dont souffre la mère. La justice doit éclaircir ce point. En attendant, les médecins ont estimé qu'Ana, 36 ans, était dans un état de santé permettant son audition. La jeune femme a manifestement bien récupéré.

Dans son entourage, des proches parlent ouvertement des « problèmes » dont elle souffrait.

« Très perturbée »

Récemment, son état psychologique avait empiré. «Elle était très perturbée, par exemple elle nous disait qu'il y avait des caméras chez elle » ; « que son compte était piraté et était persuadée d'être épiée par un homme », confie une amie. Dimanche, elle était allée au commissariat central de Nice pour s'ouvrir sur ses craintes. Constatant qu'elle tenait des propos incohérents, les policiers avaient avisé le parquet qui avait décidé de l'orienter sur les urgences psychiatriques. Sa fille avait été, quant à elle, placée dans un foyer. Mais, le praticien l'avait finalement autorisée à rentrer chez elle et à récupérer sa fille. Cette tragique issue était-elle prévisible ? La question devrait se poser rapidement.
http://www.nicematin.com/nice/fillette-tuee-a-nice-la-mere-en-garde-a-vue.937890.html

Lyon Mermoz : elle découvre un cadavre dans sa voiture

En sortant de son travail ce jeudi à 18 heures, une lyonnaise a découvert le corps d'un homme dans sa voiture à la place du conducteur.
Sa 205 garée sur un parking près de la rue Joseph-Chalier à Lyon Mermoz n’était pas fermée à clé. Le mort, un habitant du quartier, âgé de 62 ans dans un immeuble de l’autre côté de la rue et venait parfois sur ce parking. Pourquoi s’est-il réfugié dans la voiture ? « Il a dû se sentir mal. C’était quelqu’un de dépressif et fragile psychologiquement », confie un habitant. Le corps a été transporté à l’institut médico-légal pour déterminer la cause du décès qui, selon les premières constatations, serait non suspecte.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/07/19/lyon-mermoz-elle-decouvre-un-cadavre-dans-sa-voiture

Prises la main dans le sac

Deux Albigeoises de 19 et 21 ans ont décidé de venir faire les soldes à Castres avant-hier. Mais à leur manière en «oubliant» de passer à la caisse.
Mardi, vers 16h, le gérant d'un magasin de vêtements du centre-ville alerte le commissariat en indiquant que deux jeunes femmes viennent de lui voler une jupe d'une valeur de 100€. Et le commerçant fournit une description précise des voleuses qui sont repérées quelques minutes plus tard par une patrouille de la brigade anticriminalité (Bac) sur la place Pélisson. Interpellées, elles reconnaissent le vol de la jupe. Mais en leur faisant ouvrir leur sac, les policiers vont remarquer de nombreux articles encore étiquetés. Parfums, chaussures, et même de la solution dentaire avaient été dérobés dans différentes boutiques de la ville, pour un préjudice total de plus de 300 €. Même le sac dans lequel était le butin avait été volé. Inconnues des services de police, les deux jeunes femmes ont été remises en liberté hier à l'issue de leur garde à vue au cours de laquelle elles avaient reconnu tous les vols. Elles devront répondre de leurs actes devant la justice en octobre prochain lors d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/19/1402942-castres-prises-la-main-dans-le-sac.html

jeudi 19 juillet 2012

Paris: Un bijoutier abat un braqueur et est placé en garde à vue

La police cherche à déterminer si le commerçant a agi en état de légitime défense...
Un braqueur a été abattu ce jeudi à Paris, ont indiqué des sources policières à l'AFP. L'individu a été tué par balles par un bijoutier, dans le 7e arrondissement de Paris, selon I>Télé. Son corps serait toujours dans l'établissement, a précisé la chaîne. La police, sur place, a tendu des draps pour isoler la scène de crime des regards, et le bijoutier a été placé en garde à vue.

Le bijoutier travaillait seul

Les faits se seraient déroulés dans une bijouterie de l'avenue de la Motte-Picquet, vers 15h20, selon Reuters. «Le braqueur est rentré avec une arme de poing dans la bijouterie, le bijoutier possédait une arme et s'en est servi. Il a tiré au niveau de l'épaule du braqueur qui est décédé», a indiqué une source policière à l'AFP. L'enquête n'a pas encore permis de déterminer si le braqueur avait fait usage de son arme.
Le bijoutier, un sexagénaire installé dans le quartier depuis plus de 30 ans, travaille seul, selon un commerçant voisin. Sa garde à vue pour but «d'expliquer ce qui s'est passé, et s'il y a bien légitime défense», a précisé à l'AFP une source policière.

http://www.20minutes.fr/article/973901/paris-braqueur-abattu-bijoutier