samedi 31 août 2013

Meucon (56). Un divorce mal vécu à l’origine du meurtre

L’enquête avance sur le meurtre de ce Russe, âgé de 45 ans et vivant à Vannes, retrouvé dans une mare de sang, après avoir reçu plusieurs coups de couteau mardi soir, à la limite des communes de Meucon et Locqueltas dans le Morbihan.
Ce vendredi l’auteur présumé, âgé de 51 ans et lui aussi de nationalité russe, et son fils, âgé de 21 ans, ont été longuement entendus par les gendarmes de Vannes, après s’être livrés jeudi en fin d’après-midi au commissariat de police à Nantes, alors qu’ils étaient recherchés depuis mardi soir.
Le couteau toujours recherché
« Le père a reconnu avoir porté plusieurs coups de couteau, en affirmant qu’il se sentait physiquement menacé lors de l’altercation qu’il avait avec la victime. Mais tout n’est pas encore d’une clarté absolue et l’arme est toujours recherchée », explique Thierry Phelippeau, procureur de la république à Vannes.
Dans ces conditions, la garde à vue du père et de son fils a été prolongée jusqu’à samedi pour tenter de mieux comprendre le différend qui oppose ces deux familles depuis de longs mois et déjà définir s’il y a eu légitime défense.
Un divorce mal vécu
« Le meurtre trouve son origine dans le divorce entre le fils de la victime et la fille de l’auteur présumé. Leur séparation s’est mal passée, alors que le couple a un enfant. Les pères ont choisi cet endroit en périphérie de Vannes pour avoir une explication en présence de leurs fils respectifs », poursuit le procureur de la république.
À l’issue de cette garde à vue prolongée, une information devrait être ouverte par un juge du pôle de l’instruction à Lorient et l’auteur des coups mortels pourrait être écroué.
 

vendredi 30 août 2013

Un an après, la tuerie de Chevaline n’a toujours pas livré son secret

La piste familiale semble privilégiée depuis l’interpellation, près de Londres en juin, du frère de Saad al-Hilli, l’une des victimes, mais le suspect a été relâché, faute de preuves, laissant planer le mystère.
L’affaire débute le 5 septembre 2012, vers 15h30, quand un cycliste britannique, Brett Martin, aperçoit au bout de la petite route forestière de la Combe d’Ire un vélo couché à terre, une BMW, moteur en marche, et une petite fille en sang, qui titube puis s’effondre.
Pensant d’abord à un accident de la route, il réalise vite qu’il s’agit d’autre chose.

Quatre victimes

Dans la voiture, le conducteur et ses deux passagères sont morts, atteints de plusieurs balles dans la tête. La petite fille a survécu à une balle dans l’épaule et souffre de graves blessures au crâne.
Enfin, le cycliste gît à terre, le corps criblé de balles.
«Ça ressemblait à un film d’Hollywood», confiera Brett Martin un peu plus tard.
Une deuxième fillette, indemne, sera retrouvée recroquevillée sous les jambes de sa mère, plus de huit heures après la tuerie. La scène de crime avait été «gelée» jusqu’à l’arrivée, dans la nuit, des techniciens parisiens de la gendarmerie.
Cette affaire hors du commun suscite immédiatement un immense intérêt des médias, interpellés notamment par la personnalité peu banale des victimes.
Le chauffeur de la voiture, Saad al-Hilli, 50 ans, tué avec sa femme et sa belle-mère, 47 et 74 ans respectivement, est un ingénieur britannique d’origine irakienne travaillant dans l’aéronautique et la défense, deux secteurs sensibles.
Le cycliste français tué, Sylvain Mollier, 45 ans, travaille lui pour une filiale du groupe nucléaire français Areva. Quant au cycliste britannique ayant découvert les corps, c’est un ancien pilote de la Royal Air Force...
La presse ne tarde pas à élaborer les scénarios les plus fous tandis que gendarmes français et policiers britanniques enquêtent tous azimuts, faute de piste évidente.
Ils visitent les hôpitaux psychiatriques de la région, en quête d’un hypothétique tueur fou, adressent une commission rogatoire à l’Irak, creusent la piste de la profession de Saad al-Hilli et s’assurent que le cycliste français n’était pas la cible du ou des tueurs.

«Saad avait peur de son frère»

Mais c’est finalement la piste familiale, apparue dès le lendemain de la tuerie, qui suscite le plus d’intérêt. Saad al-Hilli était en effet en conflit avec son frère Zaïd au sujet de l’héritage de leur père, portant sur plusieurs millions d’euros.
Zaïd avait tenté de spolier son frère en faisant rédiger à son père un testament déshéritant Saad. Il avait aussi essayé, en vain, de retirer de l’argent sur un compte suisse de son père avec une carte bancaire périmée.
«Saad avait peur de son frère. C’est pour ça qu’il avait changé les serrures de sa maison» à Claygate dans la banlieue de Londres, explique Éric Maillaud, procureur de la République à Annecy.
Fin juin, Zaïd al-Hilli a été placé en garde à vue pendant 36 heures dans le Surrey mais n’a pas dit un mot. Son domicile a été perquisitionné. Relâché faute de charges suffisantes, il a été placé sous contrôle judiciaire.
«Il ne coopère pas, ce qui intrigue d’autant plus», remarque M. Maillaud. «Mais si cette piste est intéressante, ce n’est pas la seule», tempère-t-il.
Les enquêteurs s’intéressent aussi aux intérêts économiques et financiers de la famille al-Hilli en Irak. Mais la situation précaire du pays empêche les juges d’instruction de se rendre sur place.

Les enquêteurs essaient en outre d’identifier la totalité des personnes entrées en contact avec la famille al-Hilli, ainsi que tous ceux qui ont déclenché un relais de téléphonie mobile près du lieu du crime.
«Cela représente des milliers de personnes», souligne M. Maillaud.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/08/30/un-an-apres-la-tuerie-de-chevaline-n-a-toujours-pas-livre-son-secret

jeudi 29 août 2013

Castres. Loïc, le disparu de la Bancalié, était au bout du rouleau

Une fois que les policiers de Castres ont pu récupérer mardi soir le jeune homme âgé de 26 ans qui avait disparu depuis vendredi dernier, ses proches et sa famille ont été informés de la bonne nouvelle. Loïc Prenat, qui a grandi et qui travaille à Castres a été effectivement retrouvé sain et sauf presque cinq jours après qu’on ait perdu sa trace. Vendredi et samedi, il ne s’est pas rendu au travail et a erré du côté de la Bancalié. Il aurait expliqué sa disparition volontaire en raison de ses problèmes financiers, et puis aussi de l’emprise qu’a sur lui un ancien copain qui abuserait de sa gentillesse et lui aurait emprunté pas mal d’argent. Un contexte personnel compliqué donc chez ce garçon peu bavard qui sera certainement rassuré par l’élan de sympathie et de solidarité qui s’est spontanément manifesté chez ses proches après sa disparition.
Dans sa dérive, samedi soir, souhaitant manifestement disparaître, il a mis le feu à sa voiture en enflammant un sac de vêtements. Puis il a finalement pris la fuite lorsqu’il a entendu arriver les pompiers. Loïc est resté trois jours, sans manger, errant dans les rues de Réalmont, dormant dans des abris de fortune jusqu’à ce qu’un gendarme le reconnaisse et le prenne en charge. Après son audition mardi soir au commissariat, il a été hospitalisé.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/29/1697459-castres-disparu-bancalie-etait-bout-rouleau.html

mercredi 28 août 2013

Trafic de chevaux des Ardennes au Languedoc-Roussillon : l’enquête s’intensifie

Des chevaux sensés rejoindre les champs qui se retrouveraient à l'abattoir ? L’enquête sur un supposé trafic de chevaux entre les Ardennes et le Languedoc-Roussillon prend de l’ampleur. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées.
Plusieurs plaintes pour vol, abus de confiance, faux et usage de faux ont été déposées à la gendarmerie de Rethel dans les Ardennes par des propriétaires de chevaux. Ceux-ci ont découvert que leurs montures, loin de rejoindre de verts pâturages pour jouir d’une retraite bien méritée, étaient susceptibles de finir leur parcours dans des abattoirs de la région Languedoc-Roussillon.
Le procureur de Charleville-Mézières, Daniel Bouriaud, précise : "Une réunion de synthèse avec les enquêteurs va se tenir courant septembre. L’enquête est toujours en préliminaire. On n’en est qu’au début, mais au vu des premières investigations, un service plus étoffé pourrait être saisi."


Enquête aux abattoirs d'Alès et de Pézenas 
Selon une source proche du dossier, les éléments déjà en possession des gendarmes pourraient conduire ces derniers à enquêter du côté des abattoirs d’Alès et de Pézenas.
La problématique de ce trafic est double : un souci moral pour les propriétaires qui ont déclaré leurs chevaux impropres à la consommation, et un problème sanitaire avec des chevaux issus de clubs hippiques, traités avec des médicaments potentiellement toxiques pour l’homme.

http://www.midilibre.fr/2013/08/28/trafic-de-chevaux-l-enquete-s-intensifie,750155.php

mardi 27 août 2013

Disparues de Perpignan, la piste criminelle se profile : retour sur ce qu'il s'est passé

Les soupçons pesant sur Francisco Benitez après la disparition mi-juillet de sa femme Marie-Josée et sa fille Allison se sont renforcés lundi, après la découverte de l'ADN de sa fille dans le congélateur familial et un lave-linge de sa caserne. La chronologie de l'affaire.

14 juillet 2013Marie-Josée Benitez, 53 ans, et sa fille Allison, 19 ans, candidate à l'élection de miss Roussillon, disparaissent. Leur mari et père, Francisco Benitez, adjudant-chef chargé de recrutement à la Légion étrangère àPerpignan, alerte la police le 22 juillet. Selon lui, les deux femmes lui ont signifié leur départ et sont parties avec leurs valises en disant vouloir se rendre à Toulouse. Une décision jugée étonnante à moins d'un mois du concours de miss Roussillon auquel Allison tenait à participer. Francisco Benitez et sa femme étaient en instance de séparation.
 
1er août Le parquet dePerpignan annonce l'ouverture d'une information judiciaire. Les enquêteurs notent que les téléphones portables des deux disparues sont coupés depuis le 15 juillet et qu'aucun mouvement n'a été décelé sur leurs comptes bancaires.
5 aoûtFrancisco Benitez est retrouvé pendu dans les sanitaires de sa caserne. Il laisse une lettre et une vidéo clamant son innocence et son amour pour sa fille.
7 août Francisco Benitez avait déjà été entendu par la police en 2004 dans une affaire de disparition à Nîmes d'une maîtresse brésilienne qui n'a jamais été retrouvée. Comme Maria et Allison Benitez, Simone de Oliveira Alves avait disparu "du jour au lendemain". Le 8, l'information judiciaire ouverte en 2004 sur l'affaire de Nîmes est rouverte.
9 aoûtLa police entend une femme qui était la maîtresse espagnole de Francisco Benitez et à laquelle il aurait passé son dernier coup de fil avant de se suicider.
 
 
 

lundi 26 août 2013

Disparues de Perpignan : les passeports d'Allison et de sa mère retrouvés à leur domicile

Les passeports d'Allison Benitez et de sa mère ont été retrouvés à leur domicile lors d'une perquisition, rapporte ce lundi RTL. L'hypothèse d'un voyage à l'étranger, un temps évoqué, est donc définitivement écartée.
"Il n'y a aucune raison de croire à une autre explication que criminelle", a déclaré une source proche du dossier, cité par la radio.
Allison Benitez, 19 ans, et sa mère de 53 ans ont disparu depuis le 14 juillet dernier. Le dernier signe de vie des deux femmes est un texto envoyé à 17h17 par Marie-Josée, dans lequel elle informe un proche qu'elles partent pour Toulouse. On ne sait pas si c'est vraiment elle qui l'a écrit.

Francisco Benitez, le père d'Allison et mari de Marie-Josée, a longtemps été soupçonné de les avoir fait disparaître. Ancien légionnaire, il s'est suicidé le 5 août.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/26/1695782-disparues-perpignan-passeports-allison-mere-retrouves-domicile.html

vendredi 23 août 2013

Deux cadavres calcinés pour un loyer impayé ?

Macabre découverte dans le coffre d’une voiture hier dans le Vaucluse. Un suspect a été arrêté. Ilaurait tué deux hommes à la suite d’un différend financier et fait brûler leur corps, éléments à confirmer. Un homme a été interpellé dans le cadre de l’enquête sur les deux corps découverts calcinés hier matin dans le coffre d’une voiture incendiée. Cette affaire pourrait avoir comme origine un différend privé d’ordre financier.

Macabre découverte dans le coffre d’une voiture hier dans le Vaucluse. Un suspect a été arrêté. Il aurait tué deux hommes à la suite d’un différend financier et fait brûler leur corps, éléments à confirmer. Un homme a été interpellé dans le cadre de l’enquête sur les deux corps découverts calcinés hier matin dans le coffre d’une voiture incendiée. Cette affaire pourrait avoir comme origine un différend privé d’ordre financier.

http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2013/08/23/deux-cadavres-calcines-pour-un-loyer-impaye

Disparues de Perpignan: le frère domicilié aux Arcs les "croit vivantes"

Agé de 49 ans et domicilié aux Arcs-sur-Argens, il a accepté de témoigner à la suite de la disparition de sa soeur Marie-Josée, 53 ans, et de sa nièce Alisson, 19 ans.
La mère et la fille sont portées disparues depuis le 14 juillet dernier. Elles avaient été vues pour la dernière fois dans les Pyrénées Orientales.
Pour Eric Barbet, très affecté et éprouvé, " Marie-Josée et Alisson sont bien vivantes. Elles sont peut-être retenues quelque part ou alors elles sont parties et ont peur de faire marche arrière".
Ne perdant pas espoir, il lance un nouvel avis de recherche, un mois et demi après cette étrange disparition.

http://www.nicematin.com/draguignan/disparues-de-perpignan-le-frere-domicilie-aux-arcs-les-croit-vivantes.1404977.html

jeudi 22 août 2013

Nordistes arrêtés au Brésil avec 18 kg de coke : mules ou pigeons ? (ENQUETE)

Depuis quinze jours, Laurie Dugardin et Julien Hernandez Herrera, les deux Nordistes interpellés avec deux autres Français à l’aéroport de Salvador de Bahia, dorment en prison à 8 000 km de chez eux. Le vice-consul de Recife devrait leur rendre visite aujourd’hui, tandis que dans la métropole lilloise, leurs proches se mobilisent. En transportant 18,5 kg de cocaïne, ils ont joué le rôle de « mules ». Malgré eux ?
1. Qui sont ces deux Nordistes ?
Mardi 6 août, 17 h heure locale, aéroport de Salvador de Bahia : Laurie Dugardin, 22 ans, et Julien Herrera Hernandez, 27 ans, s’apprêtent à embarquer pour Bruxelles, via Lisbonne. La police brésilienne tombe sur 18,5 kg de cocaïne répartis dans quatre bagages (il y en a pour 1 million à 1,5 million d’euros à la revente). Sur les caméras de surveillance de l’aéroport, les policiers repèrent deux autres suspects, qui accompagnaient les deux Nordistes : Sonia Chajri et Ibrahim Ouamari sont aussi interpellés. Les quatre Français sont placés en détention préventive dans l’énorme complexe pénitentiaire de Salvador de Bahia.
Laurie Dugardin vit à Erquinghem-Lys, près d’Armentières, avec son père. Sa mère, Christelle Bendhekheder, avec qui elle a vécu à Draguignan (Var) entre 6 et 18 ans, en est sûre : « On a fait miroiter à Laurie quelque chose pour l’attirer là-bas, mais certainement pas une histoire de drogue. » Laurie, sans emploi, a enchaîné les jobs de serveuse dans les fast-foods de la métropole lilloise. Pour Cathy, sa belle-mère houplinoise, « c’est une fille qui aime prendre soin d’elle, qui sort en boîte mais passe surtout 20 h sur 24 (sic) sur Internet ! » Franck Duquesne, patron de boîtes lilloises, confirme connaître cette « habituée de la Fabrik ». Très active sur Facebook, cette fan de Rihanna, de mode, de grosses cylindrées et de téléréalité (de Nabilla, mais aussi de la série « Les Chtis à Hollywood », déjà sur Facebook), y raconte sa vie, ses rêves. Comme Julien Herrera Hernandez, oiseau de nuit, fan des mêmes émissions. Romain, son ami, décrit ce vendeur de vêtements dans une boutique lilloise, qui vit à Faches-Thumesnil comme « féru de voyages ». Il plaide : « C’est une personne honnête. Son seul défaut est qu’il ne voit pas le mal, il fait facilement confiance. » Jeune papa, Julien devait se marier le 6 septembre.

2. Un groupe constitué ?

Ibrahim Ouamari, qui ne devait pas prendre l’avion, aurait reconnu lors des interrogatoires avoir placé la drogue dans les valises – il pourrait avoir joué le rôle de convoyeur, chargé de surveiller la marchandise durant le transfert vers l’Europe. Les trois autres « n’ont pas nié les faits », précise Franck Laval, consul de France à Brasilia. Leurs proches martèlent qu’ils ont été « piégés » en acceptant « un voyage gratuit d’une semaine au Brésil », avec des « connaissances récentes ». Pourquoi ont-ils effectué ensemble ce séjour aux allures de vacances, même si « Laurie n’avait pas le droit de prendre des photos », confie une de ses amies ? Selon les proches de Laurie qui auraient assisté à la scène, une copine serait venue lui proposer gratuitement ses billets d’avion parce que son propre passeport était périmé… Pour Laurie, c’était le premier voyage à l’étranger. « Tous les quatre ont un lien avec le Nord - Pas-de-Calais », observe une source au Brésil qui ne croit « pas au hasard » : « C’est en France qu’ils auraient été recrutés et non sur place au dernier moment. » Sonia navigue entre Nîmes (Gard) et la Belgique. Ibrahim est connu de la justice du Nord - Pas-de-Calais. Les trois autres, usagers des réseaux sociaux, ne sont pas « amis » sur Facebook, mais ont des connaissances communes. Reste le témoignage troublant de J., jeune femme de l’entourage de Julien, affirmant qu’on lui aurait « proposé 4 000 euros pour partir au Brésil et jouer le rôle de la petite amie ». « Méfiante », elle aurait refusé.

3. Que risquent-ils ?

Un juge brésilien vient d’être saisi. Le procès pourrait avoir lieu dès fin septembre-début octobre. « On leur assure la protection consulaire », indique Jacques Jouslin de Noray au ministère des Affaires étrangères, où on recense 2 200 Français incarcérés dans le monde. Environ 40 % pour des infractions liées aux stupéfiants. « Au Brésil, c’est 90 % », note Franck Laval, consul à Brasilia, qui compte actuellement une dizaine de cas similaires aux Nordistes. « Et tous ont le même profil : 25-30 ans, entre 4 et 8 kg de cocaïne, aux deux tiers des femmes ». Le pays renforcerait-il ses frontières à l’aube de la Coupe du monde de 2014 et des JO de 2016 ? « Il ne fait qu’appliquer les lois que chacun connaît !, indique-t-on au Quai d’Orsay. On met d’ailleurs en garde sur notre site. » Après les attaques de requins et la sécurité routière, le site précise en effet qu’on encourt au Brésil « de 3 à 15 ans pour trafic de stupéfiants »… Une source brésilienne, moins diplomate, note : « Le Brésil coopère bien avec les États-Unis et la France et il s’est donné les moyens de lutter contre les trafics de drogue, d‘or et de contrefaçons, notamment grâce au profilage. » En France, aucune instruction n’est pour le moment ouverte, ni à Lille ni à Paris. Mais « à moins qu’un des individus ait été placé sous surveillance avant ces faits, il n’y a pas forcément d’instruction en France lorsque des Français sont interpellés à l’étranger », précise-t-on à la Direction centrale de la police judiciaire.

4. Mules ou piégés ?

L’entourage de Laurie, Julien et Sonia se mobilise, notamment via les réseaux sociaux. Chacun a sa page de soutien, avec jusqu’à 1 600 membres pour Laurie (la première créée) privilégiant l’hypothèse du « pigeon » à celle de la « mule ». Des jeunes naïfs, avec des rêves plein la tête, comme celui de jouer une semaine au soleil aux « Chtis à Hollywood » ? Ou des « mules » volontaires, transportant la drogue contre de l’argent ? Au Brésil, une source nous confie : « Ça fait dix ans qu’on entend l’histoire du voyage gratuit. Je pensais la combine éventée. Quand on vous propose un voyage gratos, soit vous savez ce que vous faites dès le départ, soit, vraiment naïf, vous ne le découvrez que sur place. Mais à la frontière, vous savez que ce que vous transportez, emballé sous vide et dans du scotch, ce ne sont pas des herbes médicinales. » Le consul Franck Laval vient d’être appelé pour une affaire similaire à l’autre bout du pays. C’est son collègue Julien Guichard, vice-consul à Recife, qui rendra visite aux quatre Français emprisonnés à Salvador de Bahia.

http://www.lavoixdunord.fr/region/nordistes-arretes-au-bresil-avec-18-kg-de-coke-mules-ia0b0n1488714

mercredi 21 août 2013

Drame de Bordeaux : une famille minée par les dettes et la maladie

Le domicile de la famille quimpéroise, retrouvée sans vie dans un hôtel bordelais, a été perquisitionnée mardi matin, selon une information de Ouest-France. L' toujours en cours permet ainsi de mieux saisir les raisons du drame familial qui s'est déroulé dans une chambre d' de Bordeaux, où les parents et leurs deux enfants ont été découverts morts
En fouillant la maison, dont le rez de chaussée était particulièrement bien rangé, les policiers ont notamment mis la main sur des lettres, dont le nombre et le contenu n'ont pas été précisés. Une Mercedes et une Porsche ainsi qu'une Fiat 500 ont également été retrouvés dans la propriété. Auparavant, les enquêteurs avaient trouvé dans la chambre de la séridence hôtelière bordelaise un texte dactylographié, faisant état d’une situation inextricable qui pourrait expliquer leur geste désespéré. Les divers éléments rassemblés laissent penser que tout a été minutieusement préparé. 

Un enchaînement de malheurs
Selon le journal Sud-Ouest, il apparaît de plus en plus que ce drame pourrait être l'épilogue d'un enchaînement de terribles coups du sort. La mère qui s'occupait de son fils autiste
était elle-même atteinte d'une maladie incurable. Elle avait été opérée à l’institut Gustave-Roussy, à Paris selon Ouest-France. «L'impression que l'on a est celle d'un acte a priori bien préparé», «mûrement réfléchi», précisent des sources proches de l'enquête. Refusant mardi de privilégier un événement comme mobile de l'acte désespéré, ils évoquent plutôt «tout un contexte», un «ras-le-bol général» qui aurait conduit une «famille bien sous tous rapports» à l'irréparable.

Selon nos informations,
Pascal Gonidou était en situation de détresse financière, après l'incendie en mai dernier de la supérette Carrefour City dont il était propriétaire-gérant depuis dix ans à Concarneau (Finistère). Un incendie dont il aurait été reconnu responsable, donc non remboursé par les assurances, selon le quotidien.
Un combat pour la cause des autistes
Par ailleurs, le couple, dont le fils de 16 ans était autiste, était engagé pour faire reconnaître le combat quotidien des parents d’enfants souffrant de ce trouble et de ce handicap social
selon Sud-Ouest. La mère était vice-présidente et présidente des associations «Pas à Pas Finistère et Autisme Cornouaille». Elle s'était mobilisée pour l’ouverture d’un service expérimental pour enfants autistes dans les locaux d’un centre de loisirs, à Quimper. Elle luttait aussi pour l’amélioration de la prise en charge d’enfants autistes, via l'organisation de colloques, de rencontres et séminaires de formation, dans des permanences à l’hôpital de Brest.

Les corps de Pascal Gonidou, 46 ans, de son épouse Sophie, 44 ans, de leurs fils de 16 ans et de leur  fille de 13 ans ont été
retrouvés lundi en début d'après-midi dans le studio d'une résidence appart-hôtel de Bordeaux, où ils séjournaient depuis 48 heures. Le père et la mère étaient pendus à une balustrade, les enfants étendus sur les lits ne portaient pas de trace apparente de violence, leur mort par administration de médicaments étant «une hypothèse, que les expertises» permettront de valider, selon une source policière. L'autopsie des quatre corps a été pratiquée mardi dans la journée et les résultats devraient être connus sous peu. L'enquête a été confiée à la brigade départementale de protection des familles de la Sûreté de Gironde.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-bordeaux-une-famille-minee-par-les-dettes-et-la-maladie-21-08-2013-3069009.php

mardi 20 août 2013

Drame de Bordeaux. La maison de la famille Gonidou perquisitionnée

La maison familiale de la famille Gonidou, à Quimper, était perquisitionnée, ce mardi matin, par la police.
Trois policiers, un officier de police judiciaire et trois voisins ont pénétré à l’intérieur de la maison de la famille quimpéroise, retrouvée sans vie dans un hôtel bordelais.
Ils y ont posé deux scellés, un sur la porte d’entrée, un sur la porte du garage. La maison, au rez-de-chaussée, est propre et rangée.
Des lettres et trois voitures
Selon nos informations, des lettres auraient été mises sous scellés par la police. Nous n’en connaissons ni la quantité, ni la teneur.
Toujours selon nos informations, il y a une voiture stationnée dans la cour et deux autres dans le garage (une Mercedes et une Porsche). Les enquêteurs faisaient le va-et-vient, en fin de matinée, entre le rez-de-chaussée et l’étage.
Dans le quartier, c’est la stupéfaction.

lundi 19 août 2013

Meurtre de Jérémie: une nouvelle piste

La police marseillaise travaille sur une nouvelle piste "sérieuse" concernant le meurtre du jeune Jérémie, égorgé le 9 août dans le centre-ville de Marseille, sans pour autant abandonner celle conduisant à un marginal de 41 ans. "Nous avons une deuxième piste, qui semble sérieuse, qui pourrait exonérer la première, mais il ne s'agit pas de mettre la charrue avant les boeufs. Il faut travailler les deux pistes, analyser ce qui peut accréditer l'une plus que l'autre", a déclaré le procureur-adjoint de la République Jean-Jacques Fagni.

"Il est vrai que nous avions un suspect, mais nous n'avions pas tous les éléments de responsabilité. Cela dit, la nouvelle piste n'est pas plus valable que la première et il faut rester particulièrement prudent", a-t-il ajouté. De source proche de l'enquête, on se montre plus affirmatif, indiquant que la piste du marginal de 41 ans est bel et bien abandonnée au profit de cette deuxième. L'examen des images vidéo aurait permis d'écarter la première hypothèse, tout comme les analyses ADN des effets personnels du suspect.
Celui-ci, souffrant de troubles psychiatriques, avait été interpellé dans un foyer du centre-ville de Marseille le soir du crime. Il est actuellement interné à l'hôpital Edouard-Toulouse, où les enquêteurs ont toujours indiqué qu'ils allaient l'interroger lorsque son état le permettrait. C'est le ministre de l'Intérieur lui-même,
Manuel Valls, qui avait annoncé son interpellation le 11 août, jour du décès de Jérémie, expliquant que "l'auteur présumé ferait l'objet de soins psychiatriques sans consentement".

De source proche de l'enquête, on ajoute que l'arme du crime serait finalement un tesson de bouteille, et non un couteau. Les résultats de l'autopsie font état d'un objet "pointu et tranchant".
Jérémie Labrousse, 22 ans, étudiant à l'école de commerce de Marseille Euromed, a été inhumé dans la plus stricte intimité samedi dans le village des Forges (Vosges), d'où il était originaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/19/97001-20130819FILWWW00364-meurtre-de-jeremie-une-nouvelle-piste.php

Marseille: un des agresseurs interpellé

Un des trois agresseurs d'un garçon de 18 ans dimanche à l'aube dans le centre de Marseille a été interpellé aujourd'hui, a indiqué le parquet. Ils s'étaient ensuite attaqués à un infirmier des urgences.

L'homme interpellé est le conducteur du véhicule, une Toyota Yaris dont la police municipale avait fourni le numéro d'immatriculation. Né à Marseille et âgé de 27 ans, il est connu des services de police pour des affaires de vol, d'escroquerie et de recel. "Les deux autres agresseurs sont en cours d'identification", a ajouté le parquet.

Lors d'une rixe dimanche à 05h30 du matin à la sortie d'une boîte de nuit à proximité du Vieux-Port, les trois hommes ont poignardé un garçon de 18 ans, le touchant au thorax. Placé en réanimation à l'hôpital Nord de
Marseille, ce dernier est désormais hors de danger.

Les agresseurs se sont ensuite rendus dans un autre hôpital, celui de la Conception, pour faire soigner leurs blessures consécutives à cette rixe. C'est là que l'un d'entre eux a blessé avec une arme blanche, après l'avoir insulté, un infirmier chargé de l'accueil aux urgences qui lui demandait ses papiers d'identité et de sécurité sociale, selon Bastien Ripert, directeur de cabinet à l'APHM (Assistance publique des hôpitaux de Marseille).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/19/97001-20130819FILWWW00246-marseille-un-des-agresseurs-interpelle.php

dimanche 18 août 2013

Marseille : pourquoi les deux frères ont-ils été criblés de balles ?

Comme si la scène de crime s'était déplacée à l'Évêché. Il y a d'un côté les proches des victimes, une vingtaine, tous arrivés à l'appel de la police judiciaire, les mêmes qui s'étaient rassemblés sur les lieux de la fusillade, jeudi soir.
Tous attendent fébrilement dans le hall que les enquêteurs leur demandent de témoigner, pour apporter un hypothétique élément qui expliquerait la fusillade qui a touché jeudi soir deux des leurs, deux frères, dans la cité HLM Méditerranée.
Une tentative de règlement de comptes
Un peu plus loin, dans la cour de l'hôtel de police, les hommes de la police scientifique analysent la voiture des victimes, qui a été remorquée sur place. Le flanc droit est criblé de balles. Les vitres ont volé en éclats.
C'est dans cette Volkswagen Golf grise de location qu'une partie de la tentative de règlement de comptes s'est déroulée. Les techniciens y ont retrouvé le sang d'une des victimes et tentent de comprendre les trajectoires des projectiles, pour apporter leurs lumières à la brigade criminelle.
Hormis ces éléments matériels et l'espoir d'informations apportées par les familles, la PJ ne dispose pas vraiment de témoin direct de la scène et encore moins du mobile qui a conduit au déluge de feu et de plomb.
Les deux jeunes gens visés, deux frères de 21 et 24 ans, se trouvaient vraisemblablement devant l'épicerie de la cité, lorsqu'un homme, sans doute arrivé en voiture, a d'abord fait feu sur le frère cadet, avec une arme automatique, un pistolet de calibre 9 mm. Touché au thorax, le garçon s'est effondré. Dans le même temps, le deuxième homme, qui se trouvait dans une voiture, a lui aussi été visé. Mais il a pu tenter de fuir le tueur en prenant le large à bord du véhicule.
La fusillade s'est alors poursuivie sur plusieurs dizaines de mètres. À l'intérieur, le jeune homme, touché à la cuisse et à l'épaule a commencé à se vider de son sang. Des proches l'ont alors immédiatement transporté à l'hôpital Lavéran, où il se trouvait toujours hier soir dans un état préoccupant. Son frère, également grièvement blessé, a été transporté par les marins pompiers à l'hôpital Nord.
L'un des deux gérait l'épicerie devant laquelle les coups de feu ont retenti. Existe-t-il un lien entre cette activité commerciale et l'acte criminel ? Faut-il voir dans la tentative d'assassinat les conséquences d'un différend lié à un trafic de drogue ?
Rien dans le profil des deux hommes ne permet encore de répondre à ces questions. Mais la liste des crimes dans les ZSP continue à s'allonger. Hier, Garo Hovsépian, le maire (PS) des 13e et 14e arrondissements, dénonçait "cette nouvelle fusillade qui alourdit encore le climat dans nos quartiers."

http://www.laprovence.com/article/actualites/2491528/pourquoi-les-deux-freres-ont-ils-ete-cribles-de-balles.html

samedi 17 août 2013

Scotland Yard étudie de nouvelles informations sur la mort de Diana

La police londonienne a expliqué qu'elle ne rouvrait pas l'enquête sur le décès de la princesse de Galles, tuée dans un accident de la route à Paris en 1997, mais qu'elle "évaluait la crédibilité" de nouvelles informations, rapportent les médias britanniques samedi.

Le 31 août 1997, le Royaume-Uni perdait sa princesse de cœur. Près de 16 ans après la mort de Diana, dans un accident de la circulation à Paris, Scotland Yard a annoncé avoir reçu de nouvelles informations.
Dans un communiqué, rapporté par les médias britanniques dont la BBC et Skynews samedi, la police londonienne fait état d'informations dont elle va "évaluer la crédibilité". Scotland Yard insiste ainsi sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une réouverture de l'enquête de 2008, qui avait conclu à une "conduite négligente de la Mercedes et des véhicules qui la suivaient".
"Il est possible qu'une nouvelle enquête soit rouverte", selon Skynews
Scotland Yard précise que cette évaluation ne fait pas partie de l'Opération Paget, l'enquête de la police qui avait mis de côté en 2006 la théorie du meurtre soutenue par Mohamed Al Fayed, le père de Dodi Al Fayed.
Mais selon Martin Brunt, spécialiste fait-divers/justice pour Skynews, ces nouvelles informations évoqueraient bien un meurtre. "Scotland Yard prend ces informations au sérieux et il est possible qu'une nouvelle enquête soit rouverte", indique-t-il. La police n'en dira pas plus pour le moment.

Une guerre de territoire à l'origine des coups de couteau sur la Croisette à Cannes


On en sait un peu plus sur les circonstances de la bagarre qui a éclaté jeudi soir sur La Croisette pendant le feu d'artifice. Aux alentours de 22 heures, trois vendeurs à la sauvette d'origine sénégalaise et un Roumain qui faisait la manche à l'angle de la rue du Canada se sont disputés un bout de trottoir en ce soir de forte affluence touristique.
L'altercation a viré au drame lorsque le Roumain âgé de 42 ans a sorti une arme blanche - vraisemblablement un couteau ou un cutter - et a poignardé à trois reprises un des vendeurs à la sauvette âgé de 58 ans.
Touché à la gorge, au thorax et au genou, ce dernier a été transporté au centre hospitalier Pierre-Nouveau de Cannes. Ses jours ne sont pas en danger.
Interpellé, l'auteur des coups a immédiatement été placé en garde à vue. Les enquêteurs de la Brigade de répression d'atteintes aux personnes sont chargés de l'enquête.

http://www.nicematin.com/cannes/une-guerre-de-territoire-a-lorigine-des-coups-de-couteau-sur-la-croisette-a-cannes.1397169.html

vendredi 16 août 2013

Drame de la 113 à Carcassonne : le conducteur avait consommé du cannabis avant l'accident

Les analyses toxicologiques effectuées post-mortem sur le conducteur de la Peugeot 406 ont révélé la présence de cannabis dans l'organisme de ce dernier.
Samedi 10 août, peu avant 17 h, un tragique accident de la route a coûté la vie à 5 jeunes âgés de 15  à 18 ans sur la D6113 entre Carcassonne et Trèbes. Le conducteur, Thomas Robert, titulaire du permis de conduire depuis moins de deux mois avait consommé du cannabis dans les heures ayant précédé le drame.
Vitesse excessive et cannabis


C'est ce que révèle l'analyse toxicologique effectuée sur le jeune homme et dont les résultats ont été communiqués par le parquet de Carcassonne ce vendredi dans le courant de l'après-midi. Pour le procureur de la République de Carcassonne, Antoine Leroy :  "cette consommation n'était sans doute pas étrangère au comportement au volant de ce conducteur dans les instants qui ont précédé l'accident". Seconde circonstance aggravante donc, après la vitesse excessive, évaluée à près 140 km/h par l'expert accidentologue dépêché sur les lieux du drame, sur cette route départementale limitée à 90 km/h et que le jeune homme aurait dû emprunter à 80 km/h.
Le sixième passager toujours entre la vie et la mort
Toujours placé dans un coma artificiel au CHU de Purpan, à Toulouse, le seul rescapé de cet effroyable accident, Yassine Azouz, était toujours entre la vie et la mort, vendredi en fin de journée.
Une marche blanche organisée samedi à Trèbes
Ce samedi, à 16h, rendez-vous est donné devant la mairie de Trèbes pour une marche blanche programmée en hommage aux cinq victimes de ce terrible accident qui a suscité une forte émotion, y compris sur les réseaux sociaux, point de départ de cette mobilisation. Après avoir défilé en cortège dans les rues de Trèbes, les participants se retrouveront devant la mairie, pour des prises de parole et hommages aux disparus.

http://www.midilibre.fr/2013/08/16/drame-de-la-113-le-conducteur-avait-consomme-du-cannabis-avant-l-accident,746255.php

Vols à Bassoues (32) : l'enquête suit son cours

L'enquête de la gendarmerie continue à la suite de l'interpellation des voleurs par les habitants du village. Mais le recueil des plaintes des victimes est nécessaire. 

Ils avaient été interceptés par des habitants du village, dans la nuit de lundi à mardi , alors qu’ils commettaient un vol à la roulotte : les quatre jeunes interpellés par les gendarmes font désormais l’objet d’une procédure pour vol en réunion et vol avec dégradations.
« Pour l’instant, l’enquête suit son cours. Dans la mesure où ces jeunes gens semblent avoir commis des méfaits à Bassoues, nous devons retrouver les victimes, il faut qu’elles portent plainte et évaluent leur préjudice » indiquait jeudi soir le capitaine Jérôme Bacqué.

Les quatre individus, des Gersois domiciliés à Auch, Mirande et Pavie, ont entre 17 et 25 ans. Ils encourent des peines allant de cinq à sept ans de prison.
Quant à l’ire du maire de Bassoues qui se plaignait de ne pas avoir été informé par les gendarmes de cet épisode de délinquance, alors que la gendarmerie de la commune a définitivement fermé ses portes le 1er août, le capitaine la relativise : « On ne rend pas compte aux maires à chaque cambriolage ».

http://www.sudouest.fr/2013/08/16/faits-divers-1142562-4584.php

Disparition inquiétante d’un Dijonnais

Les services de police de Dijon ont ouvert une enquête pour “disparition inquiétante” relative à un homme âgé de 46 ans, Nicolas Leseur. Selon nos confrères du Bien public, ce Dijonnais a été aperçu pour la dernière fois, le 9 août, en Haute-Marne : d'abord à Poinson- lès-Nogent, puis à Langres, où il a effectué un retrait de 20 €. Depuis, son téléphone portable ne répond plus, et aucun autre retrait ni paiement n'a été effectué. De haute taille (1,92 m), Nicolas Leseur porte de nombreux tatouages aux bras et aux jambes. Les enquêteurs sont à contacter au 03.80.44.56.43.

http://www.jhm.fr/departement/actualites/8574-disparition-inquietante-d-un-dijonnais

Un usurpateur d'identité arrêté

Un escroc en cavale de 29 ans a été arrêté mercredi à Gap, a indiqué le parquet. Il avait, deux années durant, usurpé l'identité de son meilleur ami pour échapper à la police, allant jusqu'à ouvrir des comptes bancaires et bénéficier de diverses prestations sociales.

Condamné à 18 mois de prison pour "vol et escroquerie", l'homme en cavale a dissimulé son identité en utilisant celle de son ami d'enfance, un homme du même âge originaire comme lui d'Auvergne. Lors de son arrivée à Gap il y a six mois, il avait même réussi à se faire établir une vraie pièce d'identité au nom de son ami d'enfance, a expliqué le parquet.  "Il aurait également bénéficié de divers documents administratifs lui permettant d'être inscrit à Pôle emploi, de toucher le RSA, d'ouvrir deux comptes bancaires, d'obtenir une carte vitale ou encore de profiter de cartes de réduction de la SNCF et de la RATP", a expliqué le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier.
La supercherie a été découverte par le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) des Hautes-Alpes qui réunit les services de l'Etat et les organismes locaux de protection sociale.
L'homme a été placé en détention pour purger la peine prononcée à son encontre en 2010 par le tribunal de correctionnel de Cusset (Allier). Il sera prochainement jugé devant le tribunal correctionnel de Gap pour "usurpation d'identité, escroquerie et faux". Il encourt jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/16/97001-20130816FILWWW00268-un-usurpateur-d-identite-arrete.php

jeudi 15 août 2013

Doubs: deux personnes abattues

Un homme et une femme, vraisemblablement un couple, ont été découverts morts jeudi matin, tués par balle, à leur domicile de La Rivière-Drugeon dans le Doubs.

"Les deux corps ont été retrouvés ce matin. Selon les tout premiers éléments, l'homme aurait apparemment tué la femme avant de se donner la mort", a déclaré le vice-procureur de Besançon, Margaret Parietti.

Selon le maire de la commune, Christian Vallet, c'est le fils de l'homme retrouvé mort qui aurait donné l'alerte et prévenu les pompiers jeudi matin. L'homme, âgé de 53 ans, est "une personnalité très discrète, que l'ont voyait peu dans la commune", a précisé le maire.

Aucune précision n'est encore donnée sur les rapports qu'il entretenait avec la femme qui a été retrouvée morte à ses côtés.
Les enquêteurs de la gendarmerie procédaient en milieu de journée aux premières investigations sur place.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/15/97001-20130815FILWWW00080-doubs-deux-personnes-abattues.php

Les Enquêtes Impossibles, La maison de l'horreur

mercredi 14 août 2013

Le mystère de la voie maudite enfin résolu ?

Alors que l’ADN pourrait parler prochainement dans le meurtre de Sophie Borca tuée en 1985, des témoignages ressurgissent dans d’autres crimes commis dans les années 80 sur le tracé de l’autoroute A26.
Une fois de plus, il se remet à espérer. Vingt-cinq ans après la mort de son épouse Ghislaine, André Charlier vient de recevoir une lettre anonyme. Quelques mots écrits sans aucune faute d'orthographe l'ont fait replonger ce 30 juin 1988, la dernière fois où il a vu son épouse vivante.
Cette conseillère municipale de Grand-Verly dans le canton de Wassigny n'est pas rentrée après son jogging. Son corps à moitié dénudé est retrouvé le lendemain dans un fossé non loin de Montigny-en-Arrouaise. L'autopsie révélera qu'elle a succombé après un violent coup à la tête. Des blessures sont aussi décelées dans le dos sans qu'aujourd'hui encore on ne puisse expliquer à quoi elles correspondent.
Ce n'est pas le seul mystère qui entoure la mort de la quadragénaire. L'enquête n'a jamais répondu à la principale question que le mari se pose : qui a tué son épouse ? « On a d'abord cru à un accident, mais il n'y avait aucune trace de fracture sur les membres inférieurs », se rappelle André Charlier, aujourd'hui maire de la petite commune de Mayot.
Un suspect a bien été arrêté quelques mois plus tard, mais après treize mois de détention, il a été mis hors de cause. « Je n'ai jamais cru à sa culpabilité, poursuit André. C'était un peu l'idiot du village, il faisait figure de coupable idéal mais je ne le crois pas capable d'avoir fait ça ». Un chauffeur de bus a aussi été un temps inquiété et a lui aussi bénéficié d'un non-lieu.

Deux personnes interrogées
Aujourd'hui, vingt-cinq ans après les faits, les langues semblent pourtant se délier. L'ouverture des dossiers Ourdin et Borca l'année dernière n'y est peut-être pas étrangère, comme le rappelle Corinne Hermann avocate criminologue spécialisée dans les affaires non résolues. « Les avancées dans l'affaire Kulik et la réouverture de ces deux dossiers poussent peut-être certaines personnes à parler. »
La lettre anonyme ne donne pas le nom du meurtrier mais d'un proche qui se vantait de le connaître il y a une dizaine d'années. « J'en ai tout de suite avisé la gendarmerie, poursuit André Charlier avant d'ajouter qu'une autre personne lui a déclaré il y a un an connaître, elle aussi, le meurtrier, mais sans oser parler par peur des représailles ».
Ces personnes devraient être interrogées prochainement par la gendarmerie. Sauf que le dossier est prescrit et que rien ne peut les forcer à parler. André Charlier, de son côté, s'accroche à ce mince espoir qu'il a parfois perdu. « Des fois, je ne veux plus en entendre parler et puis ça revient toujours, » soupire-t-il. Après la lettre, il espère que ceux qui savent parleront enfin.

La suite de l'article sur ce lien.............................
http://www.aisnenouvelle.fr/article/actualites/le-mystere-de-la-voie-maudite-enfin-resolu

Les 5000 km de Benitez intriguent

Alors que Marie-Josée et sa fille Allison ont disparu à Perpignan depuis un mois désormais, les enquêteurs s'intéressent aux trajets effectués ces derniers temps par Francisco Benitez, le père et principal suspect, qui s'est donné la mort la semaine dernière.

Sa voiture a en effet effectué plus de 5000 km, selon des
informations recueillies par Europe 1. Les policiers veulent découvrir où l'ancien légionnaire s'est déplacé et ce qui a pu le pousser à parcourir de telles distances. Les experts sont en train d'exploiter son GPS

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/14/97001-20130814FILWWW00270-perpignan-les-trajets-inexpliques-de-benitez.php

Mort de Jérémie à Marseille: le portable retrouvé dans les affaires de la victime

Le téléphone portable de Jérémie, l'étudiant décédé dimanche à Marseille après avoir été poignardé vendredi soir, a été retrouvé avec ses affaires, a indiqué le parquet de la cité phocéenne. Ce qui semble écarter la piste du vol crapuleux évoquée dans un premier temps.

L'information de La Provence a été rapidement confirmée par la justice. Le téléphone portable de Jérémie, l'étudiant décédé dimanche à Marseille après avoir été poignardé vendredi soir en plein centre, a été retrouvé avec ses affaires. Ce qui semble donc écarter la piste du vol crapuleux évoquée dans un premier temps. "Son portable n'avait en fait jamais disparu, il avait été mis de côté par les services médicaux de l'hôpital Nord où il avait été transporté", a expliqué le procureur-adjoint de la République de Marseille.

Mais les investigations ne sont pas terminées pour autant.
Les enquêteurs, qui interviennent dans le cadre d'une enquête de flagrance leur donnant des pouvoirs simplifiés d'interpellation et de perquisition, attendent les résultats des analyses menées sur les effets personnels du principal suspect, un marginal de 41 ans interpellé samedi soir dans un foyer du centre-ville grâce aux recoupements faits entre l'enquête de voisinage et les images des caméras de vidéo-surveillance. Interné à l'hôpital Edouard-Toulouse, l'homme qui souffre de troubles psychiatriques n'a encore pu être entendu par les policiers. Connu des services de police pour vols et violences et usages de stupéfiants, il a un "profil qui pourrait correspondre à un auteur potentiel des faits", selon le parquet.
Effectifs supplémentaires de police
La victime, Jérémie Labrousse, un étudiant à l'école de management Euromed né en 1991 et originaire des Vosges, était en vacances chez des amis à Marseille.
Il a été poignardé vendredi soir boulevard d'Athènes (1er arrondissement), à proximité de la gare Saint-Charles et a succombé à ses blessures dimanche en fin de matinée à l'hôpital Nord. Aucun témoin direct n'a assisté à l'agression, et sur les bandes de vidéo-surveillance, le suspect interpellé n'est jamais vu en présence de l'étudiant, avait précisé le procureur-adjoint dimanche, soulignant qu'il était donc "très prématuré" de dire que ce quadragénaire était "le mis en cause".

Quoi qu'il en soit, ce nouveau fait divers tragique a suscité une vive émotion à Marseille et de nombreuses réactions politiques, sur fond de pré-campagne des élections municipales. Mercredi, le sénateur-maire UMP
Jean-Claude Gaudin a réitéré sa demande d'"effectifs supplémentaires pour la police nationale". "Ce que je dis au ministre de l'Intérieur, c'est que Marseille est une et indivisible et que les drames peuvent se produire aussi bien au nord qu'au sud et au centre", a-t-il ajouté sur l'antenne de France Bleu Provence. Manuel Valls, qui avait rappelé ce week-end "l'importance des renforts de police affectés ces douze derniers mois à la sécurisation de l'ensemble des quartiers" de la cité phocéenne, doit visiter une cité de Marseille dans la matinée et dresser un "point d'étape" sur les deux Zones de sécurité prioritaires (ZSP) de la ville, au nord (3e, 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements) et au sud (9e, 10e, 11e).
 

mardi 13 août 2013

Pantin: le tireur présumé arrêté

Un homme soupçonné d'avoir tué vendredi dernier un jeune d'une balle dans la tête à Pantin (Seine-Saint-Denis) est en garde à vue depuis ce matin. Cet homme, qui est le troisième gardé à vue dans cette affaire et le frère du premier suspect interpellé, "a été désigné par un témoin comme étant le tireur", a déclaré une source judiciaire. L'enquête a montré que l'exécution à bout portant du jeune homme de 20 ans a eu lieu sur fond de "lutte pour le contrôle d'un point de deal" (lieu de vente de drogue), dans la cité des Pommiers à Pantin, situé à proximité immédiate du lieu du drame.

Vendredi dernier, la victime avait reçu une balle dans la tête, tirée avec une arme longue faisant penser à un fusil à pompe, selon les témoignages recueillis par la police. Deux personnes avaient pris la fuite à scooter. Le jeune tué était connu des services de police, notamment pour trafic de drogue, vol et agression, et il était récemment sorti de prison où il purgeait une peine pour des infractions routières. Deux autres personnes sont toujours en garde à vue dans l'enquête pour assassinat en bande organisée menée par le Service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis.

Il s'agit du frère du principal suspect, âgé de 22 ans, qui avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, et d'un autre homme de 23 ans entendu depuis dimanche matin par le SDPJ. Ce dernier était présent sur les lieux du crime, mais son rôle reste à éclaircir. Les premiers défèrements au parquet devraient avoir lieu en soirée, et une information judiciaire être ouverte en vue de la mise en examen des suspects.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/13/97001-20130813FILWWW00315-pantin-le-tireur-presume-arrete.php

Accident de car dans l'Aude: le psychopathe craignait d'être assassiné

Le déséquilibré qui a provoqué la sortie de route mortelle d'un autocar sur l'A9 dimanche venait d'être recalé par la Légion étrangère et avait peur qu'on l'emmène en Espagne pour l'assassiner. Cet accès de paranoïa serait à l'origine de l'accident.

On en sait un peu plus sur la personnalité de l'homme suspecté d'avoir provoqué l'accident de car meurtrier sur l'A9 dans l'Aude. L'homme, apparemment passablement déséquilibré, venait d'être recalé par la Légion étrangère et avait peur qu'on l'emmène en Espagne pour l'assassiner, a indiqué le parquet mardi.
Le déséquilibré avait pris le car à Marseille de son plein gré. Auparavant, "il s'était présenté à la Légion étrangère à Aubagne (près de Marseille), il avait subi les tests", mais la Légion n'avait pas voulu de lui, a dit le procureur. Ce passager ukrainien, atteints de bouffées délirantes de type paranoïaque selon la première expertise psychiatrique, aurait manifesté sa crainte au moins à deux reprises au cours du voyage, a indiqué un enquêteur. Alors, quand le jeune homme de 29 ans demande au conducteur de s'arrêter pour satisfaire un besoin pressant tandis que le reste du car dort, "le fait qu'on lui oppose un refus (lui) confirme qu'il est victime d'un complot", a rapporté le procureur de Narbonne David Charmatz. Le ton ne serait pour ainsi dire pas monté; "cela a été quasiment immédiat (...) le chauffeur lui a dit: mais non, on vient de s'arrêter à Vinassan. Il a saisi le volant, il a tiré". Le passager n'aurait pas vraiment manifesté d'agressivité.
Discernement "fortement altéré" Le car de la compagnie Eurolines, qui transportait 41 passagers essentiellement français et espagnols et trois chauffeurs de Marseille à Murcie (sud de L'Espagne), est sorti de l'autoroute à hauteur de Fitou (Aude) et a dévalé le talus pour s'immobiliser plusieurs mètres en contrebas. L'accident a fait deux morts et une trentaine de blessés. Le déséquilibré avait pris le car à Marseille de son plein gré. Auparavant, "il s'était présenté à la Légion étrangère à Aubagne (près de Marseille), il avait subi les tests", mais la Légion n'avait pas voulu de lui, a dit le procureur.

Le psychiatre qui l'a examiné a diagnostiqué des troubles ayant "fortement altéré, voire aboli son discernement". Il pourrait donc être déclaré pénalement irresponsable et ne jamais être jugé. Il a été interné d'office dans une unité psychiatrique. "Il est complètement absent au monde, il est dans sa bulle. Tant qu'on s'occupe de lui, il est content parce que ça veut dire que le complot qu'il suppose et qu'il a inventé ne se réalise pas", a dit le procureur. Le parquet prévoyait d'ouvrir mardi soir ou mercredi matin une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires. De nouvelles expertises confirmeront ou infirmeront le diagnostic du psychiatre.
 

lundi 12 août 2013

Etudiant poignardé à Marseille : autopsie ce lundi

L'enquête sur la mort de l'étudiant poignardé à Marseille vendredi soir se poursuit avec la recherche de nouveaux témoins et l'autopsie de la victime, décédée dimanche, a indiqué le parquet.
"Les policiers poursuivent l'enquête, à la recherche de témoins", a expliqué ce lundi mati Jean-Jacques Fagni, le procureur de Marseille. Grâce à l'autopsie du corps de Jérémie prévue ce lundi, les enquêteurs espèrent en apprendre d'avantage sur l'arme utilisée. Ils attendent par ailleurs, en fin de semaine, les résultats des analyses menées sur les affaires du principal suspect
L'enquête sur la mort de l'étudiant poignardé à Marseille vendredi soir se poursuit avec la recherche de nouveaux témoins et l'autopsie de la victime, décédée dimanche, a indiqué le parquet.
"Les policiers poursuivent l'enquête, à la recherche de témoins", a expliqué ce lundi mati Jean-Jacques Fagni, le procureur de Marseille. Grâce à l'autopsie du corps de Jérémie prévue ce lundi, les enquêteurs espèrent en apprendre d'avantage sur l'arme utilisée. Ils attendent par ailleurs, en fin de semaine, les résultats des analyses menées sur les affaires du principal suspect avait expliqué le procureur dimanche.
Le portable de la victime, qui avait disparu vendredi soir et dont les enquêteurs ont supposé un temps qu'il pouvait être à l'origine du meurtre, n'a pas encore été retrouvé. Il a été géolocalisé dans le Nord de Marseille avant d'être éteint, et il n'a pas été réactivé depuis, a précisé le procureur.
La victime, Jérémie Labrousse, un étudiant à l'école de management Euromed né en 1991 et originaire des Vosges, était en vacances chez des amis à Marseille. Il a été poignardé vendredi soir à proximité de la gare Saint-Charles. Il a succombé à ses blessures dimanche en fin de matinée à l'hôpital Nord.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/12/1688354-etudiant-poignarde-a-marseille-autopsie-ce-lundi.html

dimanche 11 août 2013

Disparues de Perpignan et Nîmes : une grande énigme policière

Qu’est-il advenu d’Allison, Marie-Josée et Simone ? Sans doute rien de bon, redoutent les enquêteurs.
Ils mettent tout en œuvre pour que le fait divers de l’été ne prenne pas sa place dans l’anthologie des grandes énigmes policières.
En l’état actuel - et sauf à ce que les disparues de Perpignan et Nîmes réapparaissent, après presque un mois et bientôt neuf ans de silence -, l’affaire a beaucoup d’éléments pour prétendre à son émission télé sur les retentissantes affaires criminelles…
Une affaire sans crime, sans auteur, sans victime
Sauf qu’il n’y a pas de crime avéré. Et si crime il y a, où sont les victimes ? Et qui faire entrer comme accusé ?
Sa fille Allison et sa femme Marie-Josée Benitez n’ont plus donné signe de vie depuis le 14 juillet. Ces disparitions en ont fait resurgir une autre, celle de Simone de Oliveira Alves. Elle était la maîtresse de Francisco Benitez en 2004 à Nîmes.
Toutes trois se sont volatilisées du jour au lendemain.
Pour les policiers, l’hypothèse criminelle ne fait plus guère de doute. Mais pour l’instant l’enquête sur Allison et Marie-Josée reste une enquête de disparition.
Celle sur Simone vient d’être rouverte sous une qualification criminelle.
Francisco Benitez, suspect numéro un
Une jolie jeune femme de 19 ans aux rêves de Miss France, un père légionnaire, une mère de famille bafouée, une serveuse brésilienne… Les protagonistes pourraient inspirer un roman policier.
Le légionnaire en particulier, dernier témoin connu des trois disparitions, est au cœur des investigations. « Le suspect numéro un, c’est lui », disait samedi une source proche de l’enquête.
Des états de service apparemment remarquables au front. Croix de guerre, médaille militaire. À Perpignan, une personnalité respectée, un engagement remarqué dans les actions sociales. Une « gueule » aussi.
Et puis un passé trouble. Une maîtresse quand il était à Nîmes et déjà père d’Allison. Une autre quand il était à Perpignan. Elle vit en Espagne et c’est à elle qu’il a passé son dernier coup de fil.
Et, chez les proches des disparues, des interrogations sur le passé de Francisco Benitez avant la Légion, grande institution qui efface les fautes des siens.
Un fait divers retentissant au cœur de l’été
Depuis le 14 juillet, les rebondissements de l’affaire ont alimenté la chronique en pleine torpeur estivale : la vidéo-testament de Francisco Benitez, son suicide en uniforme, la découverte de son passé et de ses liaisons.
En toile de fond des disparitions de Perpignan : l’élection de Miss Roussillon, à laquelle Allison comptait bien concourir.
Malgré sa disparition, malgré le désistement d’un membre du jury qui trouve impossible la tenue du concours dans de telles circonstances, la compétition aura lieu dimanche à 21 h au Barcarès. « The show must go on », disent les organisateurs.
Des policiers sur les dents
Les policiers n’ont pas retrouvé Simone il y a neuf ans et le dossier a été refermé. Quand ont été signalées tardivement les absences d’Allison et Marie-Josée, ils ont commencé par les envisager comme celles de deux personnes majeures, parmi des milliers d’autres qui décident de disparaître chaque année.
Si crime il y a eu, son ou ses auteurs ont eu beaucoup de temps pour escamoter des preuves.
Mais les policiers ont mis tous leurs moyens depuis que les disparitions de Perpignan ont pris toutes les apparences de n’être pas volontaires, a fortiori quand l’ancien compagnon de Simone a fait pour eux le rapprochement avec l’affaire de Nîmes, dans laquelle Francisco Benitez avait été entendu comme témoin sans être inquiété.
Ordinateurs, portables, terrains militaires
Les policiers décortiquent les ordinateurs et les portables dont ils disposent. Ils épluchent un à un les appels et messages envoyés ou reçus par Francisco Benitez et par d’autres.
Ils reconstituent au plus près les emplois du temps, notamment ceux de Francisco Benitez, en 2013 mais aussi en 2004.
Ils s’intéressent aux terrains militaires proches de Nîmes et Perpignan, dont Francisco Benitez était un assidu. Ils cherchent la trace éventuelle d’achats servant à faire disparaître des corps.
Lundi, ils devaient entendre des proches et des témoins dont les noms apparaissent dans les deux procédures.
Mais, disait samedi une source proche de l’enquête, « pour l’instant nous n’avons rien » sur le sort d’Allison et Marie-Josée, « je pense hélas qu’on s’achemine vers une issue malheureuse ».
 

samedi 10 août 2013

Disparues de Perpignan : interrogations sur le foulard noir du défunt

Dans l'affaire de la double disparition de Perpignan, les policiers cherchent à comprendre pourquoi le témoin numéro un dans cette affaire, Francisco Benitez, s'est couvert le visage d'un voile noir pour se suicider.

Pourquoi Francisco Benitez s'est-il couvert le visage d'un voile noir pour se suicider ? C'est la question à laquelle les policiers essaient désormais de répondre dans l'enquête sur la double disparition de Perpignan. Père et mari d'Allison et Marie-Josée, Francisco Benitez était un militaire dans la Légion. Comment, alors, interpréter le fait qu'il ait dissimulé son visage sous un foulard noir au moment de se pendre ? Cela correspondait-il à un rituel de légionnaire ?
Pour répondre à ces questions, un enquêteur de la cellule spéciale de la police judiciaire constituée pour faire la lumière sur ces disparitions s'est fait expliquer dans les moindres détails, par la Légion étrangère à Aubagne (Bouches-du-Rhône) où se trouve le commandement, les pratiques des légionnaires, notamment pour éliminer leurs ennemis.
La Croix de guerre et la Médaille militaire
Francisco Benitez, père et mari d'Allison et Marie-Josée, a été retrouvé pendu lundi matin à la caserne de Perpignan où il était recruteur pour la Légion. Dans ses derniers messages, Francisco Benitez a expliqué ne plus supporter le soupçon pesant sur lui et a assuré n'être pour rien dans les disparitions.
"Je vous demande SVP de pas me juger, mais je suis vraiment au bout de mes forces. Souvenez-vous tout simplement du Benitez que vous connaissez", a-t-il écrit, dans un français approximatif, dans un ultime message adressé à son colonel et ses amis, publié par TF1 et à découvrir ici.
Francisco Benitez, engagé en 1986, a participé à plusieurs opérations extérieures (Golfe, Kosovo, Gabon) et ses états de service lui ont valu la Croix de guerre et la Médaille militaire
 

Jeune tué à Pantin : un suspect interpellé

Un jeune homme était en garde à vue samedi, soupçonné d'avoir participé la veille à l'exécution d'un jeune homme tué d'une balle dans la tête dans une rue de Pantin (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source judiciaire. Le suspect a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi et placé en garde à vue dans les locaux du Service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, chargé d'une enquête pour assassinat en bande organisée, a précisé cette source.
Le jeune homme de 20 ans était mort rapidement après avoir reçu une balle dans la tête vendredi vers 17 heures dans la cité des Pommiers à Pantin, commune limitrophe de Paris. La balle avait été tirée avec une arme longue, faisant penser à un fusil à pompe, par deux individus montés sur un scooter qui avaient immédiatement pris la fuite. La victime était très défavorablement connue des services de police, notamment pour trafic de drogue, vol et agression
 

75 arrestations au sein d'un réseau d'immigration clandestine

Les arrestations ont eu lieu en Espagne et en France mais ce réseau d'immigration clandestine envoyait des clandestins chinois un peu partout en Europe et aux États-Unis. Les passeurs demandaient entre 40.000 et 50.000 euros aux candidats à l'émigration.

Un réseau qui introduisait illégalement des immigrés chinois en Europe et aux Etats-Unis a été démantelé et 75 personnes ont été arrêtées en Espagne et en France, a annoncé samedi la police espagnole. "Au total, 75 personnes ont été arrêtées, 51 en Espagne et 24 en France, dont les principaux responsables en Europe de cette organisation, installés à Barcelone", a précisé dans un communiqué la police, qui a mené l'enquête avec son homologue française.
Les membres de ce réseau "touchaient entre 40.000 et 50.000 euros pour transporter, sous de fausses identités, des citoyens chinois aux Etats-Unis et dans des pays comme l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Irlande et la Turquie". La police espagnole, qui indique que ce réseau servait aussi, dans certains cas, à l'exploitation sexuelle d'immigrés, annonce avoir saisi 81 passeports falsifiés de pays asiatiques comme Taiwan, la Corée du Sud, la Malaisie, le Japon, Hong Kong et Singapour.
"L'Espagne était la denière escale"

L'enquête sur ce réseau "complexe", selon la police, avait démarré en juillet 2011: "la composition de cette organisation, parfaitement structurée, hiérarchisée, avec son plus haut responsable installé en Chine et des cellules indépendantes opérant dans différents pays, dans le plus grand hermétisme, a compliqué l'enquête", souligne le communiqué. Le réseau cherchait en Chine des candidats au départ et, en échange de 40.000 à 50.000 euros, leur fournissait de faux passeports et les accompagnait tout au long du voyage. "L'Espagne était la dernière escale" de ce voyage, servant de "tremplin pour la destination finale, habituellement le Royaume-Uni ou les Etats-Unis", a expliqué la police.
 

vendredi 9 août 2013

Égorgé de Grasse: un suspect mis en examen et écroué

L'un des frères hébergés chez Philippe Héricotte a été mis en examen pour homicide volontaire après l'avoir égorgée.
Ce jeudi, le parquet de Grasse a notifié à l'un des frères suspecté d'avoir égorgé Philippe Héricotte, retrouvé mort mardi dans son appartement du centre-ville de Grasse, sa mise en examen pour homicide volontaire.
Depuis plusieurs mois, Philippe Héricotte, 48 ans, hébergeait chez lui deux frères dans son logement de 40 m². Mardi à 14 heures, l'un d'eux a dérapé et a égorgé avec un couteau Philippe Héricotte. Rapidement, l'autre frère s'est rendu au bureau de la police municipale situé à quelques dizaines de mètres des lieux du crime pour raconter ce qu'il s'était passé. Les deux frères ont alors été interpellés et placés en garde à vue.
Fortement alcoolisés, ils n'ont pu être interrogés par les enquêteurs du commissariat de Grasse que mercredi.

http://www.nicematin.com/grasse/egorge-de-grasse-un-suspect-mis-en-examen-et-ecroue.1386791.html

"Elle doit être là, quelque part dans Perpignan", dit la soeur de Marie-José Benitez

La soeur de Marie-José Benitez, disparue avec sa fille depuis le 14 juillet, estime que son beau-frère, Fransisco Benitez est impliqué dans leur disparition. "Il faut chercher là où il travaillait, dans les terrains militaires", selon elle.

La sœur de Marie-José Benitez, disparue avec sa fille depuis près d'un mois à Perpignan, est convaincue que son beau-frère Fransisco Benitez est impliqué dans la disparition de son épouse et de sa fille. "J'ai gardé espoir de revoir ma sœur en vie, confie Edwige Barbet.  Il faut chercher là où était Paco (Fransico Benitez NDLR), là où il travaillait, conseille-t-elle. Moi je dis, il faut aller voir dans les terrains militaires, à Perpignan et à Nîmes.  Il faut chercher là, à la caserne, elle doit être là, quelque part dans Perpignan ma sœur. Elle a pas bougé", déclare-t-elle au micro d'Europe 1.
"Plus le jours passent, plus on se demande si on va les retrouver, avoue la sœur de Marie-Josée. On se pose quand même des questions. Mais de toute façon on est obligé de le garder l'espoir".
"S'il n'avait rien à voir là-dedans, il ne se serait pas suicidé"
Pour Edwige Barbet, deux éléments de cette affaire la poussent à penser que son beau-frère est responsable de ces disparition. Revenant sur la vidéo laissée par Fransisco Benitez, elle le soupçonne d'avoir fait du mal à sa sœur, étant donné qu'il parle surtout de sa fille dans ce message diffusé par Paris-Match.
Elle s'interroge aussi sur son suicide. "Pour quelle raison il s'est suicidé lui ? C'est n'importe quoi ce qu'il a fait. S'il n'avait rien à voir là-dedans il n'avait pas à se donner la mort comme ça. Je ne sais pas, un légionnaire, ça a du caractère, ça ne va pas se suicider même si les médias l'accusent. Ça, on ne va pas me le retirer de la tête", conclue-t-elle, amère.

Disparues de Perpignan : la justice rouvre l'enquête sur la disparition de 2004

Le parquet de Nîmes a décidé, jeudi, de rouvrir une information judiciaire sur la disparition de la jeune Brésilienne Simone De Oliveira Alves pour "enlèvement et séquestration", rapporte France Bleu Gard-Lozère. Francisco Benitez, son ancien amant, avait été entendu dans cette affaire il y a presque dix ans.

Les investigations se déplacent de Perpignan à Nîmes. Le parquet de cette ville a en effet décidé de rouvrir l'enquête pour "enlèvement et séquestration" concernant la disparition de Simone De Oliveira Alves en 2004, rapporte France Bleu Gard Lozère. Une affaire pour laquelle Francisco Benitez, le père d'Allison et époux de Marie-Josée qui n'ont plus donné signe de vie depuis le 14 juillet, avait déjà été entendu. Car le légionnaire, qui s'est donné la mort dans sa caserne de Joffre, à Perpignan, était l'amant de la jeune Brésilienne, rencontrée alors qu'il était stationnée à Nîmes.
"De nouvelles investigations ont été confiées au SRPJ de Montpellier", déjà en charge de l'enquête sur la disparition d'Allison Benitez et Marie-Josée Benitez, a affirmé à l'AFP le procureur-adjoint à Nîmes, Eric Emmanuelidis. C'est d'ailleurs les nombreuses similitudes entre les deux affaires qui ont poussé le parquet de Nîmes à enquêter de nouveau sur Simone De Oliveira Alves. Comme Allison et Marie-Josée, Simone a disparu du jour au lendemain, le soir du 29 novembre 2004 à Nîmes (Gard). Comme elles, elle n'avait aucune raison apparente de le faire et d'abandonner ses quatre enfants selon ses proches. Comme elles, l'un des derniers signes de vie qu'elle ait donnés est un texto annonçant son départ.
Tous les témoins de l'époque seront réentendus
Comme pour la disparition d'Allison et Marie-Josée, il avait nié être la dernière personne à avoir vu vivante la jeune femme brésilienne. Faute de preuves suffisantes, les policiers l'avaient relâché sans porter plus de soupçons sur lui. Comme pour les deux disparues de Perpignan, Francisco Benitez, surnommé Paco, n'avait pas immédiatement signalé la disparition de son amante. Il avait simplement indiqué aux enquêteurs s'être disputé avec la jeune femme. Une dispute qui aurait amené la jeune Brésilienne à partir avec ses affaires.
Le dossier de Simone n'était pas complètement clos - elle continuait de faire l'objet d'un avis de recherche - mais n'avançait plus. L'information judiciaire ouverte à l'époque pour recherche des causes de la disparition (la même qualification qu'à Perpignan) avait été close en 2007 ou 2008, selon le procureur-adjoint de Nîmes. Tous ceux qui avaient été interrogés à l'époque, y compris les proches de Francisco Benitez, devraient être réentendus.