lundi 31 octobre 2011

Battu à mort et étranglé : mystère autour du crime de Leucate

Les gendarmes ont continué à interroger le voisinage et les commerçants de la place de la République, hier, à Leucate. Là, au 3e étage d’un immeuble lui appartenant, le cadavre d’Éric Démier, un Leucatois de 43 ans, a été découvert, vendredi soir.
Les enquêteurs collectent toutes les informations - même celles semblant a priori insignifiantes - qui pourraient les aider à identifier le ou les auteurs du crime. L’ordinateur de la victime a également été saisi par les limiers de la section de recherche de la gendarmerie de Montpellier. Son contenu va être épluché.

Mais, hier, aucun suspect n’avait été identifié et aucune garde à vue n’était en cours. Les investigations, menées sous l’autorité du parquet du tribunal de Narbonne, s’annoncent longues et difficiles.
Une autopsie sera probablement réalisée afin de déterminer précisément les causes et les circonstances de la mort du propriétaire du café “Le Littoral”. On sait toutefois qu’Éric Démier a succombé à des coups violents portés à la tête. Le malheureux a été, ensuite, étranglé alors qu’il était déjà mort.
Éric Démier était un homme discret qui vivait plutôt la nuit. Le quadragénaire ne travaillait pas, vivant des loyers que lui rapportait son immeuble.
http://www.midilibre.fr/2011/10/31/le-crime-de-leucate-garde-son-mystere,410436.php

Affaire du Carlton: une escort-girl se porte partie civile

Une escort-girl entendue par les enquêteurs dans l'affaire de proxénétisme liée au Carlton de Lille s'est portée partie civile lundi dernier, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat.
La prostituée souhaite ainsi "avoir accès au dossier et faire cesser les fuites dans la presse", a expliqué Me Gérald Laporte, confirmant une information du Journal du Dimanche.
"Depuis qu'on a lancé trois lettres qui désignent un nom et un prénom, tout le monde s'emballe", a souligné l'avocat, faisant allusion à l'apparition du nom de Dominique Strauss-Kahn (DSK) dans ce dossier et à la publication de procès-verbaux d'audition dans les médias.
L'avocat s'est aussi dit inquiet des conséquences pour sa cliente d'un éventuel déssaisissement des juges lillois en charge de l'enquête. "Quand elle est allée voir les enquêteurs, elle en a trouvé un qui n'a pas voulu faire dans le sensationnel, qui l'a écoutée. Il a su gagner sa confiance," souligne-t-il.
En cas de dépaysement du dossier, "le nouveau juge n'est pas lié par le service d'enquête actuellement saisi, il peut en saisir un autre. Si [les enquêteurs] n'ont pas le même degré de psychologie, ils n'obtiendront pas les mêmes choses [de ma cliente]", craint Me Laporte.
La Cour de Cassation doit statuer la semaine prochaine sur la requête en dessaisissement des juges lillois déposée mardi par le parquet général de Douai. Le parquet juge que "l'impartialité et la sérénité de la justice sont susceptibles d'être remises en cause" du fait de l'implication présumée d'un avocat lillois et de responsables policiers.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/affaire-du-carlton-une-escort-girl-se-porte-partie-civile-30-10-2011-1693584.php

dimanche 30 octobre 2011

Affaire du Carlton : le ton monte entre Eiffage et son ex-cadre

C'est un feuilleton dans le feuilleton. Dans l'affaire du Carlton de Lille, un véritable bras de fer est en train de se constituer entre Eiffage et son cadre mis en examen pour proxénétisme, David Roquet. D'un côté, Eiffage tente de prendre ses distances avec son employé, accusé d'avoir financer des escapades avec des call-girls. De l'autre, Me Eric Dupont-Moretti, avocat de David Roquet, accuse le groupe de jouer les «vierges effarouchées» et de financer depuis longtemps des soirées officieuses.

«Si Eiffage veut qu'on lui rafraichisse la mémoire...»

Refusant que son client plonge tout seul, Eric Dupont-Moretti a allumé des contre-feux ce dimanche dans le journal du Dimanche et
sur Europe 1. Dans le premier, il assure que son client n'a rien à faire en prison et qu'il est victime d'un «emballement juridique» depuis l'apparition du nom de DSK dans l'affaire. Sur Europe1, il accuse très clairement Eiffage de vouloir faire porter à son ex-employé une responsabilité partagée par l'entreprise. «Au mieux ils ont un très mauvais comptable, au pire ils sont impliqués», a-t-il ironisé. «Si Eiffage veut qu'on lui rafraîchisse la mémoire, David Roquet est tout à fait disposé à le faire», a-t-il précisé par ailleurs, mentionnant des parties fines qui auraient été financées par Eiffage à l'occasion d'une réunion des maires de France.

L'avocat du groupe BTP, qui s'est constitué partie civile dans le dossier, Me Thierry Dalmasso, assure au JDD qu'il y a «un code éthique chez Eiffage» et qu'il n'a «jamais été question de financer ce genre de choses». Le témoignage d'
une des escort girls qui vient de se porter partie civile devrait permettre de faire un peu plus la lumière sur la responsabilité exacte de David Roquet.

Après les affaires et la politique, l'affaire éclabousse la police

Après les mises en examen pour proxénétisme aggravé des responsables du Carlton - René Kojfer, le propriétaire de l'hôtel Hervé Franchois et le directeur Francis Henrion -, puis de dirigeants d'entreprise nordistes - David Roquet, patron d'une filiale d'Eiffage, Fabrice Paskowski, entrepreneur et son ex-compagne Virginie Dufour - ce sont les hauts responsables de la police du Nord qui se sont retrouvés dernièrement au coeur des investigations.
Jean-Christophe Lagarde, chef de la Sûreté départementale du Nord, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux et suspendu de ses fonctions. Le chef de la police nordiste, Jean-Claude Menault, soupçonné d'avoir participé à un voyage à Washington avec notamment Dominique Strauss-Kahn et plusieurs jeunes femmes a lui fait l'objet d'une mutation à Paris qui, selon son entourage, s'apparente à une sanction. M. Menault fera ensuite valoir ses droits à la retraite.

Vers un dépaysement du dossier?

Dernier tiroir de l'affaire et non des moindres: celui des clients présumés, qui bien que n'étant pas susceptibles d'être poursuivis pénalement à ce titre, alimentent tous les fantasmes, depuis que le nom de Dominique Strauss-Kahn a fait son apparition dans les PV d'audition. Son éventuelle audition par les juges, qu'il a lui-même réclamée pour répondre à ce qu'il qualifie «d'insinuations malveillantes», n'a toujours pas eu lieu.

Après de nombreux rebondissements, cette affaire de proxénétisme va connaître un tournant décisif cette semaine : La Cour de Cassation doit statuer sur la requête en dessaisissement des juges lillois déposée mardi par le parquet général de Douai, pour qui «l'impartialité et la sérénité de la justice sont susceptibles d'être remises en cause» du fait de l'implication présumée d'un avocat lillois et de responsables policiers.Cette demande a aussitôt suscité l'ire d'avocats et de magistrats qui dénoncent un « risque de nuire aux investigations» et une «mise au pas» des magistrats Lillois.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/affaire-du-carlton-le-ton-monte-entre-eiffage-et-son-ex-cadre-30-10-2011-1693557.php

Le "gang du whisky" stoppé net

Une belle opération coordonnée des services de police de Millau a permis, vendredi, l'arrestation d'un groupe de Roumains qui s'était fait une spécialité du vol de whisky. Tout a commencé dans une grande surface généraliste de Millau, quand deux individus de nationalité roumaine ont été interpellés pour vol de whisky. Ils avaient dissimulé pas moins de treize bouteilles dans un habillement spécialement conçu pour leurs larcins. Mais il manquait forcément un troisième larron à la bande, car plusieurs autres bouteilles manquaient à l'appel, d'après le commerçant. Les individus ont été conduits au commissariat. Mais l'affaire ne s'arrête pas là. À leur sortie, ils sont discrètement suivis par des policiers, et une heure et demi plus tard, bingo, un véhicule immatriculé en Espagne les prend en charge. La voiture en question est immédiatement arrêtée dans le cadre d'un contrôle routier. Dans le coffre, les policiers retrouvent les cinq bouteilles manquantes et huit autres bouteilles de whisky d'une origine inconnue. Et dans le véhicule, quatre personnes en tout, toutes de nationalité roumaine, et âgées de 24 à 27 ans. Toutes devront répondre de leurs actes devant la justice. En attendant, les policiers recherchent d'où peuvent bien provenir les huit autres bouteilles retrouvées dans le véhicule.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/30/1204417-millau-le-gang-du-whisky-stoppe-net.html

Un membre présumé de la Brise de mer assassiné près de Bastia

Un membre présumé de la bande bastiaise dite de la Brise de mer a été tué par balles vendredi à Moriani-Plage (Haute-Corse), au sud de Bastia, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Christian Leoni, un chef d'entreprise de 49 ans (bien 49), a été tué d'une dizaine de projectiles de gros calibre tirés par deux hommes cagoulés vers 09H45 alors qu'il sortait d'un restaurant de cette station balnéaire à 40 km au sud de Bastia, a annoncé le procureur de la République à Bastia, Dominique Alzeari.
Les tueurs sont parvenus à s'enfuir. Une quinzaine de douilles ont été trouvées sur le parking du restaurant, où la victime avait garé sa voiture, par les enquêteurs de l'antenne bastiaise de la Direction régionale de la police judiciaire chargée de l'enquête.
Une autopsie du corps de la victime a été ordonnée par le parquet de Bastia.
"Aucune piste n'est écartée", a déclaré M. Alzeari qui a rappelé que Christian Leoni dirigeait un complexe immobilier de la côte orientale de la Corse.
Ce complexe avait été plastiqué en février et la victime était présentée comme un proche de Francis Mariani, chef présumé de la Brise de Mer, tué en janvier 2009 dans l'explosion d'un hangar en Haute-Corse.
Christian Leoni avait été plusieurs fois condamné, notamment en 2001 à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Bastia dans le cadre d'une affaire de machines à sous.
Son assassinat est le troisième ces derniers mois dans cette région de la plaine orientale de la Corse.
Un restaurateur de 56 ans, Dominique Ferrari, avait été tué par balles le 24 juillet à Ghisonaccia (Haute-Corse) sur le chantier de reconstruction de son établissement détruit en mai par un incendie.
Le 28 juin, un dirigeant du parti indépendantiste Corsica Libera, Charles-Philippe Paoli, 41 ans, avait été tué à Folelli (Haute-Corse) alors qu'il circulait en scooter.
Aucune information n'a filtré depuis sur ces deux enquêtes.
http://www.google.fr/url?url=http://www.liberation.fr/depeches/01012368463-un-membre-presume-de-la-brise-de-mer-assassine-pres-de-bastia&rct=j&sa=X&ei=t9CrTtvzMuaP4gT_gvXYDg&ved=0CEEQ-AsoADAD&q=enqu%C3%AAte&usg=AFQjCNGkKoC2n5ZJxnGa46Okdhcdl_SfVQ

samedi 29 octobre 2011

Belfort: la boulangère de la Pépinière rouée de coups ce matin

Samedi matin, à 11 h 15, un jeune homme entre dans la boulangerie de la place Poincaré, dans le quartier de la Pépinière, à Belfort.
Il demande une cannette. Quelques secondes plus tard, un autre jeune entre dans le commerce, le visage dissimulé et un pistolet dans la main.
La suite des événements révélera qu’il s’agissait d’un complice du faux client. Le braqueur braque son arme sur la boulangère et lui ordonne de lui remettre la recette du jour. La femme de 53 ans ne se démonte pas. Elle refuse d’obéir.
Le braqueur s’en est alors pris à elle, la rouant de coups de pied et poings. Elle aurait notamment reçu un coup violent dans le ventre.
Ne réussissant pas à repartir avec la caisse, les deux jeunes qui pourraient être âgés « entre 16 et 20 ans » selon la victime ont finalement décidément de prendre la fuite, à pied.La boulangère a été prise en charge par les pompiers, qui l’ont conduite à l’hôpital pour des examens.
La police s’est rendue sur place. L’enquête est en cours.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2011/10/29/la-boulangere-resiste-face-au-braqueur

Soupçon d’arnaque dans une Caisse d’Epargne

Une plainte déposée contre une directrice d’agence.
Une banquière qui se déplace régulièrement chez un client âgé et aveugle pour lui faire signer des papiers, d’importants retraits en liquide effectués en douce pendant dix ans... Depuis cet été, la police enquête sur les lourdes accusations portées par une famille de Nîmois contre la directrice d’une agence de la Caisse d’Epargne. En cause : des détournements de fonds, estimés à 200 000 € qu’aurait effectués ce cadre au détriment d’un couple d’octogénaires.

"On leur a ouvert vingt-six comptes en banque, plans d’épargne, assurances vies, comptes titres"
Le pot aux roses a été découvert en novembre 2010, lorsque la retraitée décède, au terme d’une longue maladie et de plusieurs semaines d’hospitalisation. Leur famille découvre alors avec surprise la façon dont les économies de la défunte et de son mari, environ 400 000 €, ont été gérées à la Caisse d’Épargne : "Au total, on leur a ouvert vingt-six comptes en banque, plans d’épargne, assurances vies, comptes titres, avec des mouvements de fonds très fréquents, erratiques et incompréhensibles", résume un de leurs proches.
Ce dernier s’étonne d’un retrait en liquide de 4 000 €, qu’aurait signé l’octogénaire trois semaines avant sa mort, alors qu’elle était à l’hôpital en phase terminale. Le même jour, la responsable de l’agence lui a fait également signer un bordereau de remise de chèque sur l’un de ses comptes. Une pratique régulière, comme vont le découvrir les proches des octogénaires en épluchant les comptes : depuis dix ans, de nombreux ordres d’opération signés étaient accompagnés d’un important retrait, de plusieurs milliers d’euros. Problème : le couple se servait de ses comptes au Crédit agricole pour toutes ses dépenses courantes, et le retraité affirme n’avoir jamais eu en main ces billets.
En toute confiance
Cette directrice avait toute la confiance du couple, et venait à domicile faire signer au vieil homme aveugle et à son épouse malade de nombreux papiers : "Elle s’était même fait désigner comme exécutrice testamentaire", précise-t-on dans leur entourage.
"Ceci n’est pas du tout conforme aux pratiques et aux consignes très claires de cet établissement bancaire", note Me Serge Ayache, du barreau d’Aix- en-Provence, qui a déposé plainte début juillet pour "escroquerie, abus de confiance, abus de faiblesse" contre cette directrice, auprès du procureur de la République de Nîmes. Après avoir réalisé un audit, la Caisse d’Épargne s’est retranchée derrière l’existence de documents bancaires signés par les octogénaires, pour écarter le "caractère frauduleux" de ces mouvements de fonds.
"Au-delà des sommes qui sont conséquentes et du sentiment d’avoir été totalement manipulés, ce qui fait froid dans le dos, c’est que si la famille n’avait pas eu d’héritier, on aurait pu ne s’apercevoir de rien", soupire l’avocat. Contactée à plusieurs reprises, la Caisse régionale Languedoc-Roussillon de l’Écureuil n’a pas daigné répondre aux questions de Midi Libre.
http://www.midilibre.fr/2011/10/28/soupcon-d-arnaque-dans-une-caisse-d-epargne,409319.php

Le commanditaire présumé de la double fusillade mortelle extradé

Silèye Gadio, 31 ans, a été extradé du Sénégal. Après cinq ans de cavale, le Français est attendu de pied ferme par deux juges d’instruction, l’un à Senlis, l’autre à Compiègne.
Le suspect originaire de Compiègne avait disparu des écrans radars en juillet 2006. Il était soupçonné d’avoir commandité la double fusillade mortelle de la tour Descartes à Creil, dans la nuit du 16 au 17 juillet.
Deux Creillois, Mohamed-Anis Miri, 30 ans, et Taoufik Louahi, 19 ans, étaient tombés sous les balles des tueurs. Gadio était l’ancien propriétaire du kebab du Clos-des-Roses à Compiègne. Trois jours avant la fusillade de Creil au pistolet-mitrailleur Uzi, son commerce avait fait les frais d’une expédition punitive avec tirs de fusil à la clé.

Gadio est également poursuivi pour trafic de stupéfiants sur Compiègne. Il avait alors préféré se faire oublier au Sénégal. Un oubli relatif. Les familles des victimes l’avaient rapidement localisé alors qu’il menait grand train dans le pays où il s’était reconverti dans les affaires, notamment le business de l’or entre le Mali et la France.
Deux affaires complexes, mais indépendantesUn mandat d’arrêt international avait été lancé par les juges de l’Oise. Le 19 mars 2011, les longues et délicates investigations ont payé. Dans un bar de la capitale sénégalaise, il a été interpellé par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Ils agissaient sur commission rogatoire d’une juge compiégnoise. Gadio est soupçonné d’avoir importé de la drogue du Brésil vers la France via le Sénégal. Il aura été incarcéré six mois à Dakar, avant de faire l’objet d’une procédure d’extradition. A la fin de l’été, le décret est signé par Abdoulaye Wade, le président du Sénégal. Le 16 septembre, l’extradé atterrit à l’aéroport de Roissy. Direction, le cabinet du juge Martinon, à Senlis, qui lui signifie sa mise en examen pour complicité d’assassinat et complicité de tentative d’assassinat, et le place en détention. Depuis, il a été extrait une seule fois, pour être présenté devant une juge d’instruction compiégnoise. A son tour, elle l’a mis en examen pour trafic de stupéfiants et a redemandé son incarcération. Enfermé à double tour pour ne pas faire faux bond à la justice, Silèye Gadio est donc au cœur de deux affaires complexes, mais indépendantes l’une de l’autre.
En ligne de mire, le dossier jamais bouclé du double meurtre de Creil. L’identité du tueur reste à ce jour mystérieuse. Gadio, le dernier interpellé, nie en bloc. « Il y a un acharnement juridique. Les deux dossiers sont vides, lâche Me Delarue. Mon client a préféré changer de continent car il avait reçu des menaces de mort réitérées. Au Sénégal, où il avait de la famille, il exerçait des activités tout à fait légales. » La semaine prochaine, il a de nouveau rendez-vous chez le juge senlisien pour aborder, cette fois, l’affaire sur le fond.
http://www.leparisien.fr/oise-60/le-commanditaire-presume-de-la-double-fusillade-mortelle-extrade-28-10-2011-1690616.php
Les familles des deux victimes, jusque-là restées très discrètes, attendent aussi le moment de vérité.

vendredi 28 octobre 2011

Déchets nucléaires : mort mystérieuse à l'usine Areva de La Hague

L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été retrouvé par les équipes de l'après-midi, inanimé, allongé sur le sol dans l'atelier de maintenance des emballages de transport, où il travaillait seul. Malgré les soins prodigués sur place, il est décédé «aux alentours de 14H35», selon la direction qui a fait part de sa «profonde tristesse" Areva assure que l'atelier où il travaillait ne nécessitait pas de porter d'équipement spécifique. Le sous-traitant effectuait une opération classique de maintenance et la direction affirme que «les circonstances exactes du décès restent pour le moment inconnues».

Selon Daniel Checiak, élu CGT au CHSCT du site, qui s'est réuni en session extraordinaire vendredi après-midi, «l'homme serait décédé d'une asphyxie après avoir inhalé de l'hélium dans son masque respiratoire». Une thèse surprenante car une opération particulière est nécessaire pour brancher l'embout du masque respiratoire sur la vanne d'hélium. Néanmoins, le responsable syndical admet que les «causes exactes de sa mort restent confuses». La victime était en effet considérée comme un «expert» au niveau national en matière d'étanchéité, et notamment de gaz. Ancien salarié de l'usine de La Hague, il avait monté sa propre société, AIT (Assistance inspection technique), dans les années 1990 et s'était spécialisé dans l'étanchéité.

Comme pour tout accident de ce type, gendarmes et parquet se sont rendus sur les lieux, dont l'accès a été bouclé, a souligné Daniel Checiak. Les salariés du site seraient profondémment marqué par le décès de cet homme, connu et apprécié depuis longtemps dans l'usine. La direction a annoncé qu'une cellule de soutien psychologique va être mise en place pour ses collègues.
http://www.leparisien.fr/environnement/dechets-nucleaires-mort-mysterieuse-a-l-usine-areva-de-la-hague-28-10-2011-1690831.php

Affaire du Carlton: David Roquet mouille Eiffage

Selon le chef d'entreprise, le groupe Eiffage ne pouvait ignorer son implication dans l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille. Il assure même que les dirigeants organisaient chaque année des virées chaudes avec des élus locaux. 
La chambre de l'instruction a refusé vendredi après-midi la remise en liberté de David Roquet, l'un des dirigeants lillois d'une entreprise du BTP, mis en examen pour proxénétisme dans l'affaire du Carlton. Lors de l'audience qui s'est tenue dans un sous-sol du palais de justice de Douai (Nord), le matin même, l'homme a contre-attaqué. Piqué au vif par la constitution de partie civile du groupe de construction Eiffage, maison-mère de son entreprise, Roquet a laissé entendre que les dirigeants de celle-ci ne pouvaient ignorer ses agissements.
Il a d'ailleurs livré un témoignage inédit aux magistrats. L'entrepreneur affirme ainsi qu'à l'occasion du Congrès des maires de France, organisé chaque année à Paris, Eiffage demandait à certains de ses responsables d'inviter des élus locaux. Une soirée privée se tenait dans une grande discothèque du quartier latin. David Roquet assure qu'ils étaient ensuite incités à "distraire" leurs invités dans des virées chaudes, prises en charge, selon lui, par la société. "Mon client va dire tout ce qu'il sait sur les pratiques d'Eiffage", a prévenu Me Eric Dupond-Moretti à la sortie de l'audience.

Marseille : de lourds soupçons de maltraitance sur deux bébés de 8 et 14 mois

La conjonction d'événements fait froid dans le dos. À l'heure où une mère accusée d'empoisonnement sur ses enfants était hier acquittée, voilà que l'horreur et le soupçon ressurgissent d'une autre façon dans la cité phocéenne. Deux affaires mettant au jour des soupçons de maltraitance sur des nourrissons sont en cours de traitement à la brigade des mineurs de la Sûreté départementale de Marseille.
La première concerne une petite fille de 8 mois. Transportée en milieu de semaine à l'hôpital de La Timone-Enfants à la suite d'une dénonciation, l'enfant a été examinée par le corps médical, qui a très vite diagnostiqué des hématomes en plusieurs endroits. Des blessures évidemment incompatibles avec une chute accidentelle. La mère, âgée de 19 ans, a été interrogée. Le père, désigné comme l'auteur potentiel des coups, âgé de 27 ans, a été interpellé à son domicile mercredi, à 11h.
Il est depuis en garde à vue et doit s'expliquer sur l'état de santé de sa fille. Il a un passé de toxicomane et, selon nos informations, il aurait reconnu -croyant sans doute bénéficier en cela de circonstances atténuantes- que, dans un état second, il a pu parfois être tenté d'étouffer sa fille, voire lui cogner la tête contre le mur... Sa garde à vue a été prolongée hier, même si, de source proche de l'enquête, le pronostic vital de l'enfant ne serait pas engagé. Le couple et l'enfant résidaient jusque-là dans le 3e arrondissement.
Plus grave semble être la seconde affaire. Elle met en présence un bébé de 14 mois, un petit garçon dont l'examen aux urgences pédiatriques de l'hôpital Nord a mis en évidence des fractures sur plusieurs membres inférieurs et supérieurs. La mère, âgée de 31 ans, et le beau-père, 33 ans, sont en garde à vue depuis mercredi après-midi. Ils habitaient jusque-là à Epinal (Vosges), mais pour des raisons professionnelles, le beau-père a été amené il y a peu à effectuer une formation à Marseille. La mère aurait invoqué des allergies médicamenteuses pour faire intervenir le Samu, puis l'hôpital. En fait d'allergies, les médecins ont découvert une série de fractures inquiétantes.
Le couple conteste les faits. Il renverrait même la responsabilité sur des proches qui auraient eu l'enfant entre les mains. Une ordonnance de placement du bébé a été prise par la justice.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-de-lourds-soupcons-de-maltraitance-sur-deux-bebes-de-8-et-14-mois

AFFAIRE MARIE-JEANNE Anthony Draoui a-t-il été vu dans les rues du centre-ville de Valence ?

« Ils sont venus me voir mercredi, en début d’après-midi. Ils m’ont présenté cinq ou six photographies de cet homme, Anthony Draoui, qui est recherché dans l’affaire Marie-Jeanne. Sur les clichés, il apparaissait de face, de profil et de plain-pied. Apparemment, le jeune homme a été vu ces derniers jours à Valence… » témoigne un commerçant du centre-ville valentinois.
Opération de porte à porte chez les commerçants
“Ils”, ce sont les gendarmes qui composent la “cellule d’enquête Marie-Jeanne”. Des enquêteurs qui, ces dernières heures, multiplient leurs vérifications, notamment après avoir mené, dans la journée de mercredi, une vaste opération de porte à porte chez les commerçants des principales artères valentinoises.
Selon nos informations, la venue de ces enquêteurs fait suite à plusieurs récents témoignages évoquant la présence d’Anthony Draoui à Valence.
Marie-Jeanne Meyer, Ardéchoise de 17 ans avait disparu le 18 juin après être partie faire un jogging sur les hauteurs de Tournon. Son corps, en partie calciné, était découvert le 21 juin dans une zone escarpée. Dans cette affaire, les enquêteurs tentent toujours de mettre la main sur Anthony Draoui, considéré comme principal témoin.

Nouvel incident sur l'attraction du train de la mine de Disneyland Paris

L'attraction du train de la mine du parc Disneyland Paris, en Seine-et-Marne, était fermée jeudi soir après une sortie de rail de deux premiers wagons, entraînant l'évacuation d'une trentaine de personnes, sans faire de blessés. Peu après 19h30, "les deux wagons situés en tête de train" de cette attraction sont sortis du rail, "à une vitesse réduite et sur une partie plane", occasionnant l'évacuation de "31 personnes", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la direction d'Euro Disney, précisant que cette attraction "a été fermée de suite", une enquête étant diligentée. Selon cette source, "aucune personne n'a été blessée".
Le 25 avril, un morceau de fibre de verre et de bois était tombé sur la voie avant le passage du train de la mine et avait ensuite volé avant de percuter un wagon, blessant à la tête un homme de 38 ans. Quatre autres personnes avaient été blessées légèrement.

Contactée par l'AFP, Guy Bruno M'Boe du syndicat Force Ouvrière, a confirmé cet incident, rappelant toutefois que "le juge des référés de Meaux a annulé en juin la décision du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Euro Disney de demander un recours à une expertise indépendante après l'accident du mois d'avril". "C'est un nouvel accident sur cette même attraction, heureusement ça n'a pas été grave" mais "la justice est face à ses responsabilités, nous on ne sait plus quoi dire", a-t-il martelé.

Cadavre repêché : le lac Neyton vidé pour rechercher des indices

Le lac Neyton s’est réveillé, hier matin, dans la brume. Ce petit coin tranquille de la Côtière, fréquenté habituellement par les amateurs de pêche et les familles, a quelque peu perdu de sa quiétude depuis le 5 octobre. Deux pêcheurs avaient découvert, ce jour-là, dans l’eau, un corps en début de putréfaction, enveloppé dans une bâche de chantier et lesté d’un parpaing. Tout le périmètre du lac artificiel avait été alors bouclé par les gendarmes locaux pour permettre à l’enquête de démarrer. L’endroit est d’ailleurs interdit à la pêche depuis le 12 octobre.
L’autopsie avait révélé que la large plaie au thorax découverte sur le cadavre était due à un tir mortel par arme à feu. Les recherches avaient permis d’identifier la victime de ce crime quelques jours plus tard. Un père de famille âgé de 30 ans, originaire de la Guadeloupe, connu dans le monde du rap et du hip-hop sous le nom de Tiparis Izzah. L’artiste devait d’ailleurs ouvrir un studio d’enregistrement à Villeurbanne.
Hier en milieu de matinée, quatre plongeurs de la gendarmerie des compagnies de Villefranche-sur-Saône et Aix-les-Bains (73) sont venus arpenter centimètre par centimètre la partie du lac vidée de son eau. La société de pêche locale, la Gaule du Cottey, s’était chargée de cette délicate opération en ouvrant deux vannes à main il y a une dizaine de jours. Gilles Sibelle, son président, était d’ailleurs présent sur les lieux, accompagné du garde-pêche.
Les gendarmes ont pataugé toute la journée dans la vase, armés de détecteurs de métaux. L’objectif étant de retrouver l’arme du crime ou d’éventuels indices plus facilement repérables dans un étang partiellement à sec. Un responsable de la section de recherches de Lyon, en charge de l’enquête, indiquait hier qu’une équipe s’était déjà déplacée mardi pour effectuer des fouilles sur la totalité du lac Neyton. Mais, surpris par le nombre de trous d’eau encore bien remplis, ils avaient décidé de poursuivre les investigations une journée de plus. Ce même responsable confiait en fin d’après-midi que cette opération n’avait pas permis d’apporter des éléments ayant un rapport avec le crime. Avant de faire valoir le secret de l’instruction. Selon la gendarmerie, il n’était pas non plus prévu de reconduire le même type d’action dans les jours qui viennent. Une bonne nouvelle pour le président de la société de pêche. Ce dernier ne cachait pas son inquiétude pour ses petits protégés, carpes-amour, tanches, brochets et autre friture qui n’avaient pas tous frayé vers le bassin non asséché. « On a déjà dû clôturer la saison de pêche un mois plus tôt, on estime la perte de vente de cartes, notamment à la journée, à 700 euros. Mais en remettant des poissons et en faisant un peu de pub, ça devrait repartir… »
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/10/27/cadavre-repeche-le-lac-neyton-vide-pour-rechercher-des-indices

jeudi 27 octobre 2011

Affaire du Carlton: un policier en garde en vue

La "police des polices" veut entendre le directeur de la sécurité publique du Nord, Jean-Claude Menault, sur un voyage à Washington pour rencontrer Dominique Strauss-Kahn et sur ses liens avec un autre protagoniste du dossier: le commissaire Lagarde.


Un nouveau policier mis à mal par l'affaire du Carlton de Lille. Le directeur de la sécurité publique du Nord, Jean-Claude Menault, a été placé en garde à vue ce jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur des faits de proxénétisme, ont indiqué des sources policières confirmant une information d'Europe 1.
Le policier était auditionné dans les locaux parisiens de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) - la "police des polices".
Il doit notamment être interrogé sur un voyage aux Etats-Unis pour y rencontrer Dominique Strauss-Kahn, ainsi que sur ses relations avec d'autres mis en examen dans ce dossier, comme le commissaire Jean-Christophe Lagarde.
Selon des sources policières, Jean-Claude Menault, 62 ans, conseillait l'ancien favori de la présidentielle sur les questions de sécurité.
Deux sources proches du dossier ont indiqué qu'il avait récemment remis un rapport à sa hiérarchie sur l'affaire du Carlton. Il n'y aurait pas fait mention de certains éléments d'information dont il disposait, selon une de ces sources.
Convoqué dans les locaux parisiens de l'IGPN ce jeudi matin, il s'y est vu signifier sa garde à vue.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/affaire-du-carlton-un-policier-en-garde-en-vue_1045265.html

Carlton: enquête pour violation du secret de l'instruction

Y a-t-il eu divulgation illégale d'informations ? La PJ de Lille a été chargée de mener des investigations sur des faits présumés de violation du secret de l'instruction après des fuites dans la presse d'éléments de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme en lien avec l'hôtel Carlton de Lille.
Peu après la publication d'élements couverts par le secret de l'instruction dans cette affaire, le parquet a pris un réquisitoire supplétif pour permettre l'élargissement de l'information judiciaire menée depuis le 26 mars par les juges lillois, selon cette source, confirmant partiellement une information de Nord Eclair sur son site internet. Ces investigations ont été confiées à la PJ de Lille, tout comme le reste du dossier à l'exception des faits impliquant des policiers, pour lesquels l'IGPN (Inspection générale de la police nationale, la "police des polices") a été saisie.
Huit personnes ont été mises en examen dans ce dossier, dont cinq ont été placées en détention provisoire. Outre les faits de proxénétisme aggravé en bande organisée, certains des mis en examen sont poursuivis pour escroquerie, abus de biens sociaux (ABS) et recel d'ABS. Un avocat et un haut responsable policier, chef de la Sûreté départementale du Nord, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Du fait de leur mise en cause dans cette affaire, le procureur général de Douai a demandé mardi le dessaisissement des juges lillois. La chambre criminelle de la Cour de cassation a huit jours pour statuer. Cette demande a été critiquée par les conseils de certains des mis en examen et les deux principaux syndicats de magistrats.http://lci.tf1.fr/france/justice/carlton-enquete-pour-violation-du-secret-de-l-instruction-6795794.html

L'agresseur d'un ancien prêtre arrêté

Un jeune homme de 17 ans, suspecté d'avoir participé à l'agression crapuleuse en octobre à Monfort-L'Amaury (Yvelines) d'un ancien prêtre de 88 ans, a été interpellé hier dans un camp de roms, dans l'Essonne.

Le 2 octobre, trois individus s'étaient introduits au domicile d'un homme de 88 ans, ancien prêtre, à Monfort-L'Amaury (Yvelines). Les trois malfaiteurs avaient brutalisé le vieil homme, menaçant avec un couteau de lui sectionner un doigt s'il refusait de leur dévoiler le code de sa carte bancaire.

L'octogénaire avait obtempéré et les trois individus avaient pris la fuite avec la carte bancaire de la victime, ainsi qu'un ordinateur portable. Grâce aux achats effectués avec la carte bancaire volée et à la vidéosurveillance, les enquêteurs ont pu retrouver la trace des voleurs présumés.

Les gendarmes ont interpellé hier dans un camp de roms, à Vigneux-sur-Seine (Essonne), un mineur de nationalité roumaine, considéré par les enquêteurs comme le meneur. Le jeune homme a reconnu les faits durant sa garde à vue, selon la gendarmerie. Ses complices, au nombre de trois au quatre, étaient en cours d'identification.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/26/97001-20111026FILWWW00433-l-agresseur-d-un-ancien-pretre-arrete.php

mercredi 26 octobre 2011

Une femme s'immole par le feu à Chaumont

Une femme de 46 ans s'est immolée par le feu aujourd'hui dans un parking d'un quartier résidentiel de Chaumont et a succombé à ses blessures juste avant son transfert à l'hôpital de Metz, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Marne.

La victime, une femme célibataire et sans enfant, était suivie pour des troubles psychiatriques après plusieurs tentatives de suicide, a-t-on précisé au cabinet du préfet.

Selon cette source, la femme s'est aspergée d'essence vers 15 heures dans un parking en bordure d'une rue d'un quartier résidentiel de Chaumont et s'est enflammée avant que deux témoins ne lui portent secours. Brûlée à 80%, elle est morte à l'hôpital de Chaumont juste avant son transfert par hélicoptère à l'unité des grands brûlés de l'hôpital de Metz. L'enquête a été confiée aux services de police du commissariat de Chaumont.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/26/97001-20111026FILWWW00600-une-femme-s-immole-par-le-feu-a-chaumont.php

Tony Vairelles, de l'équipe de France à la prison

L'ancien joueur de Lens est accusé de tentative d'assassinat, en compagnie de ses trois frères...
Qui est Tony Vairelles? - Ancien joueur professionnel, Tony Vairelles a été champion de France avec Lens en 1998, mais également avec Lyon (2003). Huit fois international (un but), il reste une idole dans le Pas-de-Calais, où un chant en son honneur résonne encore parfois au Stade Bollaert. Réputé chaleureux et naturel, il est surnommé «Tonygol», «Tony le rocker» ou l’«Elvis du foot», à cause de sa nuque longue et de ses vestes en cuir. Ces dernières semaines, il tentait de trouver un dernier contrat pro après des expériences mitigées en Corse (SC Bastia et CA Bastia), en Belgique (Lierse), au Luxembourg (Dudelange) et à Gueugnon. En Bourgogne, il était même devenu propriétaire, avant que le club soit liquidé judiciairement en avril 2011 pour des problèmes financiers.
Que lui est-il reproché? - Dans la nuit de samedi à dimanche, les deux frères cadets de la famille Vairelles, Jimmy (30 ans) et Giovan (20 ans), sortent dans une boite de nuit d’Essey-les-Nancy, les 4 As. Eméchés, ils sont expulsés de l’établissement. Ils reviennent un peu plus tard, armés d’une batte de base-ball et d’une laisse pour chien en acier. Les vigiles leur confisquent, et s’emparent des clés de leur véhicule. Jimmy et Giovan décident d’appeler les aînés, Fabrice (40 ans) et Tony (38 ans). L’altercation dégénère, les vigiles lancent des gaz lacrymogènes, et accusent les Vairelles d’avoir tiré des coups de feu. L’un des vigiles est touché à la cuisse, l’autre à la main, et un troisième reçoit une balle dans le flanc, à côté de la colonne vertébrale.
Que risque-t-il? - Lundi soir, le parquet de Nancy a ouvert à l’encontre la fratrie Vairelles une information judiciaire pour tentative d’assassinat. Un chef d’accusation passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Tous les quatre mis en examen, ils sont écroués depuis lundi soir. Pour le moment, s’ils expliquent avoir entendu des coups de feu, ils nient les avoir tirés. Sur place, la police a retrouvé une douille au sol, une balle perdue dans un mur, et une autre qui a été extrait d’une blessure. Mais aucune arme n’a pour le moment été retrouvée
http://www.20minutes.fr/article/812968/tony-vairelles-equipe-france-prison

Carlton de Lille : le dépaysement du dossier fait scandale

L'arrivée du procureur général Olivier de Baynast à la cour d'appel de Douai est pour le moins fracassante. Nommé en urgence le 20 octobre dans le Nord alors qu'il s'apprêtait doucement, mais sûrement à rejoindre la Cour de cassation, le haut magistrat vient de déclencher tout juste huit jours après sa prise de fonctions une véritable tornade judiciaire.

Cet ancien procureur général d'Amiens, qui possède une bonne réputation dans la magistrature, a adressé, mardi, une requête à la chambre criminelle de la Cour de cassation en vue du dessaisissement des deux juges d'instruction lillois qui enquêtent sur l'affaire du Carlton. Le motif ? Les juges actuels ne pourraient plus enquêter sereinement sur une affaire dans laquelle sont mêlés un avocat réputé local, Me Emmanuel Riglaire, et un patron de la sûreté urbaine, Jean-Christophe Lagarde. Un coup de tonnerre, une gifle pour les deux juges d'instruction qui enquêtent méthodiquement et implacablement depuis huit mois sur cette affaire sulfureuse. Ils ont appris la nouvelle par la presse... alors que, selon nos informations, la demande du procureur du TGI au parquet général de Douai avait été formulée depuis déjà une semaine.

"C'est un enterrement de première classe"

L'annonce par RTL de cette demande de délocalisation de l'affaire provoque une levée de boucliers de la part de certains avocats de la défense et de syndicats de la magistrature. Le premier à réagir mardi soir a été Frank Berton, l'avocat de Francis Henrion, le directeur du Carlton et propriétaire de l'hôtel des Tours. "Il n'y a pas meilleur moyen pour étouffer une affaire et porter atteinte à l'indépendance de la justice. C'est un enterrement de première classe de ce dossier", déplore-t-il. Avant d'enfoncer le clou : "On ne me fera pas croire qu'on découvre seulement aujourd'hui que des avocats et des policiers apparaissent impliqués ! Le problème, c'est que des responsabilités beaucoup plus importantes allaient être mises en exergue. Et pendant ce temps, mon client dort en prison. C'est une honte !"

Une colère partagée par son confrère Éric Dupond-Moretti, avocat de David Roquet, directeur d'une filiale d'Eiffage et co-organisateur des rendez-vous tarifés avec Dominique Strauss Kahn : "Est-ce que les décisions prises jusqu'ici par les juges ont été partiales ? Non, tout cela n'est pas convaincant. Les vraies raisons sont ailleurs...", soutient le conseil dans La Voix du Nord, le journal local.

Côté syndicats de magistrats, on dénonce une demande "regrettable" et "incompréhensible". "Il existe des dizaines d'affaires où des policiers ou des avocats sont mis en cause, et, à ce que je sache, il n'y a pas de demande de dépaysement du dossier", observe Christophe Regnard, le président de l'USM (Union syndicale des magistrats). "Les motifs évoqués sont incompréhensibles, sans doute faut-il chercher ailleurs les vraies raisons. Peut-être dans le fait que l'affaire était en train de franchir un palier sensible. Ce n'est pas bon pour l'indépendance de la justice", poursuit-il.Même son de cloche du côté du syndicat de la magistrature. "C'est un acte que le parquet ne fait jamais sauf en cas d'affaires sensibles et politiques. Le procureur prend le risque de discréditer deux magistrats indépendants" déplore Mathieu Bonduelle, son secrétaire général.

Le syndicat national des magistrats-FO est à l'unisson : "Si, à chaque fois que des personnalités locales sont mises en cause, on doit dépayser une affaire, on n'arrêterait pas", regrette Emmanuel Poinas, le secrétaire général du Syndicat national des magistrats-FO, qui s'est fendu d'un communiqué. Le représentant FO des magistrats met en avant le montant financier et le retard judiciaire que représenterait la délocalisation du dossier. "La juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) la plus proche est à Nancy ! Imaginez ce que cela va coûter. Par ailleurs, le temps que de nouveaux juges, de nouveaux enquêteurs, ingurgitent le dossier, il se passera des mois."

Tension entre le parquet de Lille et l'instruction

Dans cette affaire, huit personnes ont déjà été mises en examen. Parmi celles-ci figurent le propriétaire de l'hôtel Carlton ainsi que des responsables de l'établissement, un avocat et le commissaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord. Ce dernier est soupçonné d'avoir participé à la mise en relation de prostituées avec Dominique Strauss-Kahn. Autre personnage inculpé : le patron d'une filiale d'Eiffage, qui aurait reconnu avoir réglé des frais liés à des parties fines auxquelles auraient notamment participé l'ancien patron du Fonds monétaire international et Jean-Christophe Lagarde. Le groupe de BTP a déposé, lundi, une plainte avec constitution de partie civile pour abus de biens sociaux, qui vise notamment l'entrepreneur.

Faut-il voir dans la demande de dessaisissement des juges la tension qui règne depuis une dizaine de jours entre le parquet de Lille et l'instruction ? Selon nos informations, en mettant en examen le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, les juges d'instruction auraient froissé le parquet qui souhaitait que le grand flic soit entendu sous le régime de témoin assisté. Autre divergence d'esprit à propos du cas de l'avocat Emmanuel Riglaire. Les juges avaient demandé son incarcération, le parquet, lui, ne l'avait pas requise. Une chose est sûre : ni l'avocat d'Emmanuel Riglaire ni le conseil de Jean-Christophe Lagarde n'ont déposé une quelconque plainte pour partialité des juges. Ce qui rend la demande de dessaisissement faite par le parquet incompréhensible : les juges ont bel et bien demandé l'incarcération de l'avocat et du policier, leur demande n'étant pas suivie par le juges des libertés et de la détention (JLD). Décision pour laquelle le parquet n'avait pas cru bon faire appel.

La chambre criminelle de la Cour de cassation a désormais dix jours pour statuer sur la demande de dessaisissement des juges lillois. La polémique risque fort d'enfler...
http://www.lepoint.fr/societe/carlton-de-lille-le-depaysement-du-dossier-fait-scandale-26-10-2011-1389280_23.php

Saint-Mars-du-Désert. Le policier aurait tué sa compagne avant de se suicider

Un gardien de la paix et sa femme ont été retrouvés morts dimanche à leur domicile au nord de Nantes. Le policier aurait tué sa femme avant de se suicider.
L’autopsie a donné de l’épaisseur à la thèse d’un meurtre suivi d’un suicide, à Saint-Mars-du-Désert, près de Nantes. Selon le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, le gardien de la paix aurait tué sa compagne avant de retourner son arme de service contre lui.
Expertises toxicologiques en cours
L’hypothèse de l’intervention d’un tiers est parfaitement exclue. Les deux corps avaient été découverts, dimanche, dans le pavillon fermé de l’intérieur.
L’enquête va maintenant s’attacher à éclairer les relations du couple. Son emploi du temps au cours des dernières soirées sera aussi examiné en détail pour tenter de comprendre l’origine du drame. Des expertises toxicologiques et balistiques sont en cours.
Les deux corps avaient été découverts après qu’une voisine de leur domicile intriguée par une lumière restée allumée, eut appelé les gendarmes dimanche. Le gardien de la paix était arrivé en septembre à Nantes.

Paris: un corps retrouvé dans les décombres d’un squat de Roms incendié

Un corps calciné non identifié a été retrouvé mardi soir par les pompiers et des effectifs de la police judiciaire parisienne dans les décombres du hangar désaffecté du XXe arrondissement de Paris qui a brûlé la veille.
Le parquet de Paris a saisi la police judiciaire pour pour une enquête en flagrance pour vérifier le témoignage d’une personne qui a affirmé avoir vu «des individus jeter des cocktails molotov

http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/10/25/paris-un-corps-retrouve-dans-les-decombres-d-un-squat-de-roms-incendie

Carlton: le parquet veut d'autres juges

Le parquet général de Douai a adressé mardi une requête à la chambre criminelle de la cour de Cassation afin d'obtenir le dessaisissement des deux juges d'instruction lillois chargés de l'affaire de proxénétisme liée à l'hôtel Carlton. La cour de cassation a huit jours pour statuer.

Confirmant
une information de RTL, le procureur Frédéric Fèvre a indiqué avoir fait une demande en ce sens au procureur général, lequel "a jugé que l'impartialité et la sérénité de la justice étaient susceptibles d'être mises en cause" du fait de l'implication présumée dans ce dossier d'un avocat lillois et d'un haut responsable policier du Nord.

"Un enterrement de première classe"

Me Frank Berton, avocat du directeur de l'hôtel Carlton Francis Henrion, a dénoncé "une atteinte à l'indépendance de la justice", voyant dans un éventuel dépaysement du dossier "un enterrement de première classe". Me Berton juge "évident" que Dominique Strauss-Kahn "ne sera pas entendu ou alors pas avant des mois et des mois". "On était en train de toucher du doigt les véritables responsables", a poursuivi l'avocat. Interrogé à ce sujet, le procureur n'a souhaité faire aucun commentaire.

Dans cette affaire, huit personnes ont été mises en examen, parmi lesquelles le propriétaire et des responsables de l'hôtel Carlton de Lille, ainsi qu'un avocat et le commissaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord. Ce dernier est soupçonné, avec des entrepreneurs lillois, d'avoir participé à la mise en relation de prostituées avec l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn.

Parmi les mis en examen figure le patron d'une filiale d'Eiffage, qui aurait reconnu avoir réglé des frais liés à des parties fines auxquelles auraient notamment participé DSK et le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde.

Le 16 octobre, DSK avait demandé à être "entendu le plus rapidement possible par les juges" en charge de l'enquête afin que "soit mis un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et (...) malveillantes".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/25/97001-20111025FILWWW00631-carlton-le-parquet-veut-d-autres-juges.php

Compiegne Un suspect pour le double meurtre

Un homme d’une soixantaine d’années a été interpellé samedi après-midi par la police municipale de Compiègne (Oise). Suspecté d’un double homicide au foyer Aftam de la ville, il faisait l’objet d’un mandat de recherche depuis vendredi.

Selon Chantal Berger, procureure de la République de Senlis, l’homme a reconnu être l’auteur du meurtre de son colocataire, avec qui il vivait dans la chambre 116 depuis deux ans, et du neveu de ce colocataire.

Mardi soir, une querelle éclate sur fond d’alcool entre le suspect et le neveu, qui dort dans un lit de fortune installé dans la chambre. Le neveu reçoit plusieurs coups de couteau au thorax et dans le dos. Selon le médecin légiste, au moins l’une des plaies au thorax serait à l’origine de la mort du neveu, âgé de 27 ans. L’homme se serait ensuite attaqué à l’oncle, qui a été retrouvé avec un petit couteau de cuisine planté dans la gorge. « Un taux très important d’alcoolémie a été retrouvé chez les deux victimes. Elles n’étaient pas en état de se défendre », précise Chantal Berger.

Après être resté plusieurs heures dans la chambre exiguë du foyer, l’auteur présumé a pris la fuite au petit matin, en refermant la porte à clé derrière lui.

Présenté au parquet de Senlis hier matin, l’homme, âgé de 60 ans, sans emploi, a été placé en détention provisoire. Il est poursuivi pour homicide volontaire précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-suspect-pour-le-double-meurtre

mardi 25 octobre 2011

Alerte à la bombe à TF1 : l'auteur était en conflit avec Endemol

Un homme a été interpellé, lundi 24 octobre, en début de soirée, après avoir contacté par téléphone, quelques heures plus tôt, le siège de TFI à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), en précisant qu’une bombe allait exploser dans les locaux de la chaîne.

L’auteur de cet appel anonyme a été arrêté à son domicile, situé à Lyon (Rhône).

Placé en garde à vue, l’homme a expliqué avoir agi ainsi après un différend avec la société Endemol, notamment productrice de l’émission de télé-réalité «Secret Story», diffusée sur TF1.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/alerte-a-la-bombe-a-tf1-l-auteur-etait-en-conflit-avec-endemol-25-10-2011-1685478.php

Elle meurt tuée à l'arme blanche, sa compagne arrêtée

Dans la nuit de vendredi à samedi, à Saint-Georges-de-la-Rivière (Manche), une femme est morte d'un coup de couteau porté dans le dos.
« On n'a rien entendu. Il y avait de la musique techno très forte. Cela a dû masquer les cris. » Les rares occupants de la petite résidence de mobile-homes, glissée entre village et mer dans la verdure sans fin de la côte ouest du Cotentin, à Saint-Georges-de-la-Rivière, n'ont rien perçu. Dans la nuit de vendredi à samedi, un drame s'est déroulé à quelques mètres de leur maison de vacances, dans un bungalow identique au leur.
C'est vers 2 h du matin, avec l'arrivée de secours et de gendarmes, qu'ils ont compris qu'il s'était passé quelque chose, sans savoir quoi exactement, chez les deux jeunes femmes arrivées quelques jours plus tôt. Le Codis (centre de secours départemental) de la Manche venait d'être prévenu d'un « événement grave ».
« La troisième affaire criminelle de l'année »
Dans le mobile-home, les pompiers ont trouvé le corps d'une femme de 34 ans. Elle portait une plaie à l'omoplate. Sa compagne, âgée de 24 ans, se trouvait sur place dans un état d'alcoolisation avancé. Elle a reconnu avoir porté un coup de couteau, qui a pénétré très profondément, selon les premiers constats. Se rendant compte que sa compagne était morte, elle a alerté sa famille, qui a prévenu les secours.
Une autopsie a été réalisée à Caen. Ses résultats n'étaient pas encore connus hier soir. Les circonstances du drame ne sont pas clairement établies. La jeune femme, qui a reconnu avoir porté le coup de couteau mortel, a parlé d'un jeu avec sa compagne et d'un « accident ». Ce récit « semble peu en cohérence avec les constatations faites sur place », n'a pu que constater le procureur de la République de Cherbourg, Eric Bouillard, lorsqu'il a fait un point sur ce drame, hier.
L'enquête a été confiée au pôle d'investigation criminel de Coutances. Il ne dispose d'aucun témoin, les deux femmes étant seules dans le bungalow au moment du drame. Les voisins ont pu simplement indiquer qu'« elles avaient loué le mobile-home depuis une semaine ». La plus jeune avait une activité de peintre, la seconde était ouvrière saisonnière. La propension à consommer de l'alcool a déjà conduit l'auteur du coup de couteau devant les tribunaux. Mais aucun fait précédent de violences n'est signalé.
La jeune femme a été mise .................. LA SUITE DE CET ARTICLE SUR CE LIEN.........

Affaire Dupont de Ligonnès : de nouveaux éléments troublants

Les semaines passent, le mystère demeure. Six mois presque jour pour jour après la découverte des cinq corps de la famille Ligonnès à son domicile de Nantes (Loire-Atlantique), le père de famille et principal suspect reste introuvable. Si aucun nouvel élément récent n’a permis de relancer l’enquête, la centaine d’auditions menées laisse de moins en moins de place au doute quant à l’implication directe de Xavier Dupont de Ligonnès dans les meurtres de sa femme et de ses quatre enfants. L’enquête a permis de mettre au jour de nouveaux éléments accablants.Le dîner du 21 mars

C’était une quinzaine de jours avant les meurtres. Mi-mars, l’une des deux sœurs de Xavier, Véronique, rend visite à sa fille qui vit à Nantes. Le 21 mars, un dîner est organisé entre Xavier, sa sœur, la fille de cette dernière et son gendre.

Lors des auditions menées après le drame, les participants à la soirée évoquent le comportement inquiétant de Xavier : le père de famille a passé le dîner à parler du maniement des armes à feu avec son neveu par alliance, par ailleurs chasseur. « Il lui a montré son fusil et lui a demandé des conseils sur l’utilisation d’un silencieux », explique une source proche de l’affaire.

Xavier pose également des questions sur la méthode idéale pour se débarrasser d’un animal mort. « Il se demandait notamment si un animal lourd comme un sanglier n’était pas trop difficile à transporter », poursuit cette source. Un détail glaçant lorsqu’on sait qu’avant d’être enterrés, les corps ont dû être déplacés depuis les chambres, au deuxième étage du pavillon, jusqu’à la terrasse du jardin.

Les appels aux « amies »

Les jours précédant le drame, Xavier est entré en contact avec différentes femmes qu’il avait connues durant sa vie. En plus de sa maîtresse demeurant à Asnières-sur-Seine, à qui il avait emprunté 50000 €, le père de famille a également tenté de joindre d’anciennes connaissances.

Parmi elles, une amie versaillaise, qu’il n’avait pas vue depuis l’adolescence, a reçu un appel moins de quinze jours avant les meurtres. Xavier émet alors le souhait de la revoir et affirme pouvoir être en région parisienne sous quarante-huit heures. L’amie s’étonne de cet appel passé par un homme qu’elle n’a pas revu depuis des années et refuse en expliquant qu’elle part en voyage.

Une autre amie, vivant cette fois en Haute-Savoie, a reçu le même appel étrange à la même période, sans y donner suite. Le père cherchait-il un soutien extérieur en prévision de sa future cavale? Dans tous les cas, les enquêteurs continuent de chercher d’éventuelles anciennes amies ou maîtresses avec qui Xavier aurait pu être en contact avant les meurtres.

Les somnifères du père

Autre élément à charge contre le fugitif : les somnifères utilisés pour droguer les quatre enfants avant les meurtres par balles sont identiques à ceux prescrits au père de Xavier quelques mois avant sa mort.

Diabétique, Hubert Dupont de Ligonnès est décédé en janvier 2011 d’une embolie pulmonaire. Auparavant, il avait subi une double amputation de la jambe et se plaignait de souffrances physiques terribles. A l’époque, Xavier revenait voir son père en région parisienne quasiment tous les week-ends.

Dans une lettre à sa maîtresse, le meurtrier présumé disait d’ailleurs vouloir « foutre le feu à la maison après avoir donné des somnifères à chacun ». Une annonce qui apparaît plus que jamais calculée.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-dupont-de-ligonnes-de-nouveaux-elements-troublants-25-10-2011-1685121.php

Des voleurs sous surveillance interceptés

Une équipe de quatre cambrioleurs, dont le manège avait intrigué les policiers qui l'avaient placée sous surveillance, a été interceptée dans la nuit à la sortie d'une bijouterie du XVe arrondissement de Paris, a annoncé la préfecture de police (PP) de Paris. Depuis le 18 octobre, "des policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) effectuaient des opérations de surveillance sur une bande d'individus suspects semblant s'intéresser aux modes de fonctionnement, notamment ouvertures et fermetures, de plusieurs bijouteries parisiennes", a expliqué la préfecture de police.
Dans la nuit de dimanche à lundi, à 02H00, la filature de cette équipe "conduit les enquêteurs à proximité d'une bijouterie du XVème arrondissement".

Après avoir éteint un lampadaire, les malfaiteurs "brisent le cadenas du rideau métallique, s'introduisent à l'intérieur de l'enseigne et s'emparent de nombreux bijoux qu'ils dissimulent dans des sacs de sport." Ils sont interpellés quelques rues plus loin, au volant de leurs véhicules, équipés d'oreillettes et de radios portatives.

Agés de 37 à 53 ans, ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la BRB. Ils étaient jusqu'alors inconnus des services de police.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/24/97001-20111024FILWWW00527-des-voleurs-sous-surveillance-interceptes.php

Affaire du Carlton de Lille: Le point sur l'enquête

Une demi-douzaine de personnes ont déjà été mises en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée...
L’affaire du Carlton de Lille a pris de l’ampleur la semaine dernière avec la mise en examen vendredi du commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord. L’affaire du proxénétisme touche désormais les sphères hôtelière, politique et policière. 20 Minutes fait le point sur l’enquête.
Comment a commencé l’affaire?
Au départ, c’est une histoire belge. Plusieurs personnes, gérants de bars de nuit et de salons de massage belges, sont interpellées pour avoir organisé un réseau de prostitution employant de jeunes adultes et quelques mineures. Les enquêteurs belges ont ensuite passé le relais à leurs homologues de
Lille car les prostituées ont expliqué franchir régulièrement la frontière pour aller dans le Carlton de la ville et deux autres hôtels locaux.
Qui est mis en cause?
Ils
sont de plus en plus nombreux. Outre ceux mis en cause en Belgique dont Dominique Alderweireld alias «Dodo la Saumure», tenancier belge de plusieurs maisons closes qui fournissait les prostituées belges, on retrouve le propriétaire de l’hôtel Carlton, Hervé Franchois, le directeur de l’établissement Francis Henrion, et son chargé des relations publiques René Kojfer ainsi que David Roquet, le directeur d'une filiale du groupe Eiffage, Virginie Dufour, gérante d’une société d’«organisation événementielle» du Nord, et Fabrice Paszkowski, son ancien compagnon et homme d’affaires. D’autres personnalités dont l’avocat lillois Emmanuel Riglaire et le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, auraient, elles, servies d’intermédiaires.
De quoi sont accusés les mis en examen?
Ils ont tous été mis en examen et certains écroués pour proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs sauf le commissaire Lagarde dont la deuxième mention est «recel d’abus de biens sociaux» et Virginie Dufour qui se voit ajouter l’escroquerie comme chef d’accusation. Les protagonistes du dossier sont soupçonnés d’avoir organisé un réseau afin de fournir aux clients de l’hôtel Carlton, notamment des chefs d’entreprise et des personnalités, des prostituées belges. Cependant, l’affaire va au-delà de Lille puisque Virginie Dufour et Fabrice Paszkowski sont eux soupçonnés d'avoir organisé et financé, via leur société, des voyages de prostituées à Paris et à New York entre décembre 2010 et mai 2011. Jean-Christophe Lagarde apparaît lui aussi dans ce volet-là de l’affaire.

Pourquoi DSK a-t-il été cité?
C’est une prostituée qui l’a d’abord cité avant que René Kojfer et David Roquet n’affirment que le commissaire Lagarde organisait des soirées avec des prostituées, notamment pour des hommes politiques dont Dominique Strauss-Kahn. Selon David Roquet, Jean-Christophe Lagarde aurait participé à Paris à des parties fines en compagnie de DSK et d'autres personnes, organisées par Virginie Dufour et Fabrice Paszkowski, par ailleurs proche de l’ancien patron du FMI. Le commissaire aurait aussi participé à trois voyages à New York, dont un la veille de l'interpellation de Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a demandé à être entendu pour «mettre un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et malveillantes». Si en tant que client de prostitué, il ne risque rien, l’ancien patron du FMI pourrait être, comme le commissaire Lagarde, sous la menace de poursuites pour recel d’abus de biens sociaux, selon le
Journal du Dimanche.
D’autres personnalités de haut rang peuvent-elles être impliquées?
Le carnet d’adresses de René Kojfer intéresse particulièrement les enquêteurs. Dans leur viseur, Frédéric Veaux, numéro deux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), selon
Le Point. René Kojfer, qui aurait été «introduit» dans l’hôtellerie de luxe de Lille grâce à ses relations policières, aurait consulté Frédéric Veaux au moment de l’affaire DSK pour obtenir des conseils, notamment sur la possibilité de vendre des informations à Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, sur le comportement sexuel de l’ancien patron du FMI. Christian Sainte, sous-directeur à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), aurait également eu affaire avec René Kojfer et Jean-Claude Menault, directeur départemental de la sécurité publique du Nord, aurait lui participé à l’un des voyages à New York.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=carlton%20lille&source=newssearch&cd=1&ved=0CCkQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fsociete%2F811676-affaire-carlton-lille-point-enquete&ei=6rClTtfoKZCa-waV4633Dw&usg=AFQjCNHnsYnLqTnFUnwHW2IBu29_aNpYyA&sig2=389syVKa8dNwVQMFCVs69Q

lundi 24 octobre 2011

Viol d'octogénaire: un homme incarcéré

Un homme soupçonné d'avoir enlevé et violé une femme de 85 ans, début octobre dans la Somme, a été mis en examen hier pour enlèvement, séquestration et viol sur une personne vulnérable, et écroué.

L'homme de 38 ans, qui a été arrêté samedi chez lui à Montdidier (Somme), a reconnu les faits pendant sa garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Il a été incarcéré à la maison d'arrêt d'Amiens.

L'octogénaire
avait été enlevée le 2 octobre lors d'une promenade à Montdidier, par un automobiliste qui l'avait forcée à monter dans le coffre de sa voiture. Ce dernier l'avait ensuite violée et abandonnée dans un bois près de Boulogne-la-Grasse, à une quinzaine de kilomètres de Montdidier. Un chasseur y avait découvert la vieille dame. Des avis de recherche avaient été lancés dans la presse pour retrouver l'agresseur.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/24/97001-20111024FILWWW00631-viol-d-octogenaire-un-homme-incarcere.php

Quand Urvoas évoque l'entourage de DSK

Dans l'affaire de proxénétisme de Lille, les mises en examen du commissaire Jean-Christophe Lagarde et de Fabrice Paszkowski touchent là des proches de Dominique Strauss-Kahn. Dimanche, Jean-Jacques Urvoas, député PS finistérien, a livré son regard sur les liens entre les trois hommes.
> Retour sur l'affaire du Carlton de Lille

Il y a huit jours, Dominique Strauss-Kahn a demandé à être entendu par la justice dans l'affaire de proxénétisme dans des hôtels lillois dont Le Carlton. But: «Mettre un terme aux insinuations hasardeuses (...)» dont il s'estime victime. Mais deux de ses proches viennent d'être mis en examen: le commissaire Jean-Christophe Lagarde et un des membres de l'association A gauche en Europe, Fabrice Paszkowski.

DSK a conseillé à Urvoas de contacter Lagarde
Dans une enquête parue hier dans le Journal du Dimanche(JDD),
Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, indique qu'il «n'a jamais vu» DSK et Lagarde «ensemble mais c'est bien Dominique Strauss-Kahn qui me l'a recommandé». Joint par téléphone hier, le «MonsieurSécurité du PS», nous a confirmé que le commissaire Lagarde faisait bien partie du groupe de travail mis en place en 2010: «Avec une quarantaine de personnes, dont six commissaires, il participe depuis un an environ au groupe que j'ai mis en place pour analyser l'impact sur la sécurité des lois votées depuis dix ans. Il est le nº3 de la police dans le Nord».

«C'est DSK qui m'avait conseillé de le contacter en me disant que c'était un flic de gauche», indique-t-il. Pour autant, «je ne les ai jamais vus ensemble» reprécise-t-il. «Je ne voyais le commissaire que pour des réunions. C'est un flic de terrain, c'est comme ça que je jauge son apport. Ce n'est pas un conceptuel mais un type au plus près de l'application de la loi, je n'ai jamais cherché à savoir ce qu'il faisait à Lille».

«Un truc pas net dans la police aujourd'hui»

Jean-Christophe Lagarde a été mis en examen pour «proxénétisme en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux». Fabrice Paszkowski, lui, pour «proxénétisme aggravé». Dans le JDD, J.-J.Urvoas commente:«Paszkowski appartient clairement aux cercles strauss-kahniens. Il était sa tête de pont dans le Nord (...)

Contrairement à Paszkowski, je n'ai pas le sentiment que Lagarde était un vieux copain de DSK mais il y avait une grande confiance entre eux». Et de poursuivre hier sur Lagarde: «Je ne sais rien de ce qui lui est reproché, cela m'indiffère assez», non sans reconnaître sa surprise lorsque son nom a été cité dans l'affaire. «Au départ, j'ai cru que c'était un homonyme». Et de conclure: «Je regarde tout cela avec prudence, un truc n'est pas net dans la police aujourd'hui. Il y a des règlements de compte».

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/carlton-de-lille-quand-urvoas-evoque-l-entourage-de-dsk-24-10-2011-1475439.php

Mort d'un ouvrier : la famille accuse Airbus

En février 2005, un agent de maîtrise d'Airbus est mort écrasé sur la chaîne de l'A300. Sa famille poursuit l'avionneur devant le tribunal correctionnel.
Un long combat. Six ans de procédure et cette semaine, le tribunal correctionnel de Toulouse a décidé de fixer au 26 janvier le procès pour « homicide involontaire » d'Airbus. Ce procès est le résultat d'une action en citation directe de la famille de Gilles Dudde, 33 ans, mort le 10 février 2005 sur la chaîne d'assemblage de l'Airbus A 300. Déjà la famille avait fait ouvrir une instruction, s'appuyant notamment sur deux rapports de l'inspection du travail qui dénoncent des manques dans l'organisation du travail et dans la non application des consignes de sécurité sur la châine où a eu lieu le drame.
« Les décisions du juge d'instruction puis de la chambre d'instruction de ne pas poursuivre Airbus en responsabilité dans ce dossier est un déni de justice, estime Me Emmanuel Tricoire. Nous entendons démontrer devant le tribunal que des éléments accablants existent contre Airbus et contre certains de ses salariés dans ce drame. Puisque la justice toulousaine n'a pas le courage de poursuivre l'avionneur, nous le faisons par citation directe. Nous espérons que les juges, à la vue des pièces du dossier, prendront leurs responsabilités. »
Lors de l'instruction, la famille avait réclamé une expertise. Une demande refusée. « Nous avons donc mandaté un expert privé, agréé auprès des tribunaux. Son analyse est sans concession. Il pointe de nombreux dysfonctionnement notamment sur la gestion de l'hydraulique. Les manques dans l'organisation et la sécurité du travail sont flagrants. Et il n'y aurait pas de faute d'Airbus ? »
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/24/1199892-mort-d-un-ouvrier-la-famille-accuse-airbus.html

Stains : deux policiers blessés par un projectile

Deux policiers ont été blessés dimanche soir à Stains par des éclats de verre. Ces fonctionnaires de la brigade anti-criminalité de nuit intervenaient en renfort, dans le quartier du Clos Saint-Lazare lorsque leur voiture sérigraphiée, a été visée par un projectile. Il pourrait s'agir de l'un de ces mortiers d'artifice interdits à la vente et utilisé pour en découdre lors d'affrontements urbains. Le projectile a en tout cas fait céder une vitre de la voiture. Deux policiers ont été atteints par des éclats de verre au visage. Ils ont été hospitalisés en urgence à l'Hôtel Dieu.

http://www.leparisien.fr/stains-93240/stains-deux-policiers-blesses-par-un-projectile-24-10-2011-1683372.php

Le disparu de Gardanne retrouvé cinq mois après

Ils l'ont retrouvé seul, errant au bord d'une petite route, dans le massif de Sainte-Victoire. Parce que durant cinq mois, les gendarmes de la Brigade des recherches (BR) d'Aix n'ont rien négligé. Qu'ils ont étudié toutes les hypothèses. Passé et repassé au peigne fin tous les endroits où Germain Vitalis aurait pu se trouver.
Hier, en milieu de journée, alors qu'ils effectuaient une énième patrouille dans le massif de Sainte-Victoire, les militaires ont croisé le chemin d'un homme affaibli, aux joues creusées, au visage hagard, les cheveux grisonnants. Mais malgré cela, la ressemblance existait. Et elle était réelle. Parce que les enquêteurs de la gendarmerie avaient bien, en face d'eux, celui qu'ils recherchaient sans relâche depuis cinq mois.
Germain Vitalis. Un homme de 56 ans, habitant Biver sur la commune de Gardanne, père de quatre enfants, grand-père de quatre petits-enfants, ancien opérateur géomètre puis agent de maîtrise aux mines de Gardanne. Son plus jeune fils est aujourd'hui âgé de 13 ans. Germain Vitalis a disparu le 13 mai dernier, après avoir simplement dit à des proches qu'il partait pour une balade à vélo. Depuis, aucune nouvelle, aucun indice, rien. Il était parti sans argent, sans papiers d'identité, sans téléphone portable.
Le journal La Provence avait relayé des appels à témoins, et la parole des siens. Régulièrement, la famille de Germain Vitalis, et son fils aîné notamment, avaient exprimé leur angoisse. "Est-il seulement encore en vie ? Comment ne pas penser que notre père est mort ?" Ajoutant, peut-être pour ne pas perdre espoir : "Notre père était une personne appréciée et respectée pour son savoir-vivre. Ce que nous souhaitons, s'il est encore en vie, c'est que papa se manifeste et rentre en contact avec nous car nous pourrons l'aider", confiait son fils Sylvain, voilà quelques jours seulement.
Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs de la BR d'Aix, hier, le disparu aurait passé ces cinq mois dans le massif. "Il dormait à la belle étoile, il passait beaucoup de temps à déambuler", glissait hier, une source proche. Alors bien sûr, c'est un homme très amaigri, très affaibli, que les gendarmes ont ramené. "Il est aussi très faible psychologiquement". Il se pourrait fort, que l'homme ait fait une fuite volontaire, de chez lui. Puis décidé de passer son temps à Sainte-Victoire, où il bivouaquait. "Une histoire incroyable, n'est-ce pas ?", reconnaissent les gendarmes. Dans le cadre d'une commission rogatoire confiée à la juge d'instruction Nathalie Marty, ils ont bien entendu imaginé tous les scénarios possibles, même les plus terribles. Fuite volontaire, accident, origine criminelle... avant de retrouver le disparu.
Des témoignages ont-ils orienté leur découverte ? Ou bien les gendarmes espéraient-ils simplement, maintenant que la météo s'annonce moins clémente, que l'homme referait surface de lui-même, s'il était encore vivant ? Étaient-ce les dernières recherches optimistes avant l'entrée dans la dure saison ? Comment a-t-il survécu, en plein maquis ? A-t-il pu compter sur des solidarités, dans le massif ? Ou fut-il totalement livré à lui-même ? Pour l'heure, Germain Vitalis a été conduit au Centre hospitalier du pays d'Aix, où il va être suivi psychologiquement et physiquement. En attendant, peut-être, de se livrer sur les raisons de sa fugue qui aura duré, presque jour pour jour, cinq mois. Cinq longs, très longs mois, pour ses proches.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/le-disparu-de-gardanne-retrouve-cinq-mois-apres

dimanche 23 octobre 2011

Des centaines d’os humains découverts sur un chantier à Aulnat

fémurs par dizaines, des morceaux d’os éparpillés à même le sol et des crânes humains encore intacts…
C’est l’incroyable découverte qu’a fait, il y a quelques jours, un habitant du Puy-de-Dôme en se rendant sur le chantier d’une maison en construction à Aulnat, tout près de Clermont-Ferrand. Personne avant lui, ni le propriétaire du terrain, ni les entreprises de BTP qui ont déjà presque fini de construire les deux habitations de ce lotissement, n’avaient pensé à donner l’alerte.
Difficile de croire pourtant qu’ils n’avaient rien vu. Car le spectacle est digne d’un film d’horreur ! Des milliers d’os humains gisent au milieu des terres excavées et des gravats de chantiers, des bouteilles de bière des ouvriers et des parpaings.
La police nationale s’est rendue sur place pour faire des prélèvements. Elle a relevé plusieurs dizaines de fémurs sans que des fouilles plus approfondies n’aient encore eu lieu. Le procureur de la République a été saisi de l’affaire. Et, aujourd’hui, les pronostics sur l’origine de ces ossements humains font polémique.
D’un côté, la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) pense qu’il s’agit d’un ancien cimetière du village qui aurait été déplacé entre les XIII e et XVIII e siècle. « Un historien a retrouvé un texte évoquant cette hypothèse, souligne Hélène Dartevelle, archéologue à la DRAC. Ça peut être aussi un cimetière de catastrophe. »
Le maire d’Aulnat, Didier Laville, réfute totalement cette idée et plaide plutôt pour un charnier datant de 1347 ou de 1709, années de terribles épidémies de peste noire et de famine en France. « Je veux absolument savoir d’où viennent les corps de ces malheureux, s’indigne l’élu. Il y avait, ici, des centaines de cadavres alignés comme des sardines. Je tiens à ce que les fouilles soient réalisées proprement et que ces corps aient une sépulture digne de ce nom. » La datation au carbone 14 devrait permettre de lever, d’ici quelques jours, une partie du mystère du charnier d’Aulnat.
Quant au chantier des maisons, il est enfin stoppé !
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/10/23/des-centaines-d-os-humains-decouverts-sur-un-chantier-a-aulnat

Meuse : Déférés à Nancy pour coups mortels

L’un d’entre eux s’est rendu spontanément à la brigade de gendarmerie d’Etain. Oui, ce Stainois d’à peine 18 ans était bien présent lors de la rixe qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, au centre-ville d’Etain. Il se trouvait avec deux copains, avec qui il avait bu quelques verres, au cours de la soirée. Bruyants, au bas d’un immeuble de la rue de Metz, ils sont interpellés depuis une fenêtre par un habitant, Jacques Morel, 66 ans, qui leur dit de baisser le ton. Le retraité ferme sa fenêtre. Mais les jeunes jettent des gravillons dans la vitre.
Le sexagénaire descend alors dans la rue pour s’expliquer. Les trois individus sont partis mais l’homme leur court après. « Plus loin, ils l’ont coincé et l’ont tabassé », témoigne sa fille. Jacques Morel se retrouve alors une côte cassée sur le trottoir. Un routier qui passait par là lui vient en aide : les pompiers le transportent à l’hôpital de Verdun. Mais dans la matinée, son état de santé s’aggrave. Il est transféré au centre hospitalier de Nancy-Brabois où il décède, d’un anévrisme de l’aorte suivi d’une hémorragie cardiaque.

Zones traumatiques sur le corps

Les gendarmes d’Etain ainsi que la Brigade de recherches d’Etain ont recoupé tous les témoignages et dressé un portrait des agresseurs. Après que l’un deux s’est rendu à la gendarmerie, ils ont interpellé un second, âgé de 21 ans, le lendemain matin à l’aube. Le troisième, sous pression, s’est également rendu en début d’après-midi.
Ils ont été placés en garde à vue pour coups mortels. « En fin d’après-midi, ils ont avoué avoir donné des coups à la victime », souligne Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun.
Une autopsie du corps de Jacques Morel a été pratiquée hier à l’institut médico-légal. « Elle confirme la cause du décès : une rupture de l’aorte. Il y a également des zones traumatiques sur le corps », confie Yves Le Clair.
D’après le parquet, ce sera maintenant à un anatomopathologiste de préciser si ces traumatismes sont en lien direct avec la rupture de l’aorte : un spécialiste qui pratique un examen microscopique des organes. Cela peut prendre quelques semaines. Sachant que le retraité souffrait de problèmes cardiaques. Ce matin, le procureur de Verdun se dessaisira au profit du parquet de Nancy. Les trois jeunes, dont deux sont déjà connus des services de gendarmerie, devraient être déférés dans l’après-midi devant le procureur de Nancy qui devrait ouvrir une information judiciaire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Un juge des libertés statuera alors sur le sort des trois Stainois : ils pourraient être placés en détention provisoire.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/10/22/deferes-a-nancy-pour-coups-mortels