mercredi 31 août 2011

Menton: la mort naturelle de Virginie est confirmée par le parquet

Une jeune femme a été retrouvée morte à son domicile de Menton ce mardi. Les policiers avaient apposé des sellés avec une étiquette "homicide". Or, ce mercredi, le parquet de Nice parle de mort naturelle.

C'est un ami de Virginie, 36 ans, qui a découvert son corps en se rendant chez elle samedi soir. Inquiet de ne pouvoir la joindre, il est passé par le jardin du studio situé en rez-de-chaussée de la coquette résidence. Il a alors vu de la lumière. La jeune femme ne répondant pas, il a prévenu les secours.

Les enquêteurs de la Sûreté ont débuté leurs investigations sur « l'environnement » de la jeune femme dimanche, avec enquête de voisinage à la clé.

Célibataire, cette ancienne hôtesse de caisse d'une supérette mentonnaise sortait beaucoup, avait beaucoup d'amis, comme en témoigne sa page « Facebook », et était très connue, à la fois sur Menton et Monaco
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/menton-la-mort-naturelle-de-virginie-est-confirmee-par-le-parquet

Tentative d’homicide près de Nancy : elle saute par le balcon

Quand elle ouvre la porte de son appartement, samedi en milieu d’après-midi, pour passer l’aspirateur sur le palier, l’homme surgit de la pénombre. En guise de « bonjour », il flanque un coup-de-poing au visage de cette Tomblainoise de 46 ans domiciliée dans un immeuble de la rue Nouvelle. S’ensuivent des coups de pied jusqu’à l’intérieur du logement puis une porte qui se referme à double tour derrière le couple.
L’agresseur, un Messin de 57 ans, souhaite avoir une explication avec la quadragénaire qui, semble-t-il, voulait mettre fin à leur relation. Une entrée en matière plutôt musclée. La victime va être séquestrée pendant plus de trois heures dans son propre appartement avant que la situation prenne une autre dimension. L’individu aurait tenté de l’étrangler avec la ceinture d’un peignoir de bain mais la résidente parvient à se dégager et saute par le balcon pour échapper aux griffes de son agresseur.
Elle trouve refuge chez des voisins qui donnent l’alerte alors que le suspect prend la fuite avant l’arrivée de la police. Il sera interpellé lundi à Metz, par la brigade criminelle en charge de l’enquête ouverte pour « tentative d’homicide ». Inconnu jusque-là de la justice, l’intéressé devait être présenté ce matin au parquet de Nancy pour les suites judiciaires de cette affaire. Six jours d’ITT ont été prescrits à la victime qui a déposé plainte.
http://www.estrepublicain.fr/fr/fil-info/info/5618365-Tentative-d-homicide-pres-de-Nancy-elle-saute-par-le-balcon

Poissy : l'homme à la Winchester toujours en fuite

Les forces de l'ordre recherchent toujours le détenu, âgé de 35 ans, qui s'est évadé mardi en début d'après-midi du service psychiatrique du centre hospitalier de Poissy (Yvelines). Mis en examen pour tentative de meurtre, l'homme est considéré comme dangereux. Il lui est reproché d'avoir, dans la nuit du 23 au 24 août, à Poissy, ouvert le feu à plusieurs reprises sur la fenêtre de son ex-compagne et sur des voitures en stationnement.

Il avait été placé en détention, puis interné d'office. Il avait déclaré qu'il mettrait fin à ses jours après avoir tué son ex-compagne. Après avoir réussi à prendre la fuite, il aurait réussi à changer de vêtements. Depuis, la police a déclenché un dispositif de recherches. Outre des patrouilles, un chien pisteur a tenté de rechercher sa trace. Un hélicoptère avec caméra thermique embarquée a survolé le secteur mardi jusqu'à 22 heures.


http://www.leparisien.fr/yvelines-78/poissy-l-homme-a-la-winchester-toujours-en-fuite-31-08-2011-1586352.php

Découverte d'un mystérieux cadavre dans un fleuve près de Bayonne

"Le parquet avait décidé de communiquer parce que personne n'avait encore réclamé le corps". Ce corps, c'est celui d'un homme d'une quarantaine d'années, découvert dimanche au large d'Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques. "Vers 11H30, un corps sans vie d'un homme d'une quarantaine d'années a été récupéré au large de l'embouchure de l'Adour par un navire de commerce et ramené à terre par la gendarmerie maritime d'Anglet", indique dans un communiqué le vice-procureur de Bayonne, Olivier Janson. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Bayonne. Objectif : déterminer l'identité du défunt, puisqu'aucune disparition susceptible de correspondre à son physique n'a été signalée.

Lors d'un point-presse organisé en fin d'après-midi, M. Janson a expliqué qu'il peut s'agir soit d'une noyade, soit d'un accident de bain de mer, soit d'un marin tombé à l'eau, soit encore de quelqu'un qui a été jeté à l'eau". L'examen médical privilégie une noyade qui aurait eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, précise le magistrat dans son communiqué. Le cadavre a été retrouvé "six à douze heures" après la noyade qui a eu lieu dans les eaux françaises, a précisé M. Janson lors du point-presse.
Une chaîne dorée, la Sicile en médaillon et des cicatrices
De corpulence athlétique (1,85m pour 95 kg), l'homme, qui n'a pas pu être identifié, était vêtu d'un caleçon et portait une chaîne dorée et cinq médaillons, dont l'un représentait une carte de la Sicile, selon le communiqué. De type européen, brun et de teint halé, il présentait également quatre cicatrices à la pommette droite, au menton, à l'appendice ainsi qu'au niveau des parties génitales.

L'analyse de ses empreintes digitales n'a rien donné, selon le vice-procureur qui a ajouté que les enquêteurs bayonnais ont pris contact avec leurs homologues espagnols et italiens afin de déterminer si les empreintes sont répertoriées dans leurs fichiers. Ses avant-bras et son torse étaient rasés, selon le communiqué qui invite les personnes susceptible d'apporter un "témoignage sur cet individu et les conditions de sa disparition" à prendre contact avec la gendarmerie (05 59 42 50 10).

Jeune femme morte à son domicile : la piste criminelle privilégiée

Samedi soir, le corps d'une femme de 36 ans a été découvert à son domicile, à Menton, dans les Alpes-Maritimes. La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs. Plusieurs personnes sont d'ailleurs entendues, ce mardi.

C'est un ami, inquiet, qui a prévenu les secours, samedi, rapporte Nice-Matin. Dans le petit studio d'une résidence de la cité des citrons, ils ont découvert le corps dénudé de Virginie, une jeune femme de 36 ans.
"La piste criminelle est privilégiée", précise ce mardi le chef de la sûreté départementale des Alpes-Maritimes. "Plusieurs personnes sont actuellement entendues". L'une d'elle doit justifier de son emploi du temps, a-t-il ajouté, sans donner de précisions.
La jeune femme, ancienne caissière d'une supérette mentonnaise, vivait seule, mais avait de nombreux contacts sur les réseaux sociaux et sortait beaucoup sur Menton et Monaco où elle était très connue, toujours selon le quotidien régional.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/menton-06-jeune-femme-morte-a-son-domicile-la-piste-criminelle-privilegiee-30-08-2011-1414064.php

mardi 30 août 2011

Morangis : une cellule psychologique après le suicide du proviseur

Les grilles de l’établissement sont restées baissées toute la journée. Sur la porte vitrée, un mot a été accroché. « Le lycée sera fermé le lundi 29 août. » Le lycée Marguerite-Yourcenar, à Morangis, est en deuil. Vendredi, à 14h30, le proviseur de l’établissement a été retrouvé mort à son domicile, un logement de fonction de type duplex situé dans l’enceinte même du lycée. A une semaine de la prérentrée des professeurs, cet homme de 55 ans a mis fin à ses jours. Les pompiers et les policiers ont été appelés par une amie du proviseur, enseignante. Cette dernière, inquiète, tentait de le joindre depuis plusieurs jours, en vain.

Parisien d’origine, père de trois enfants, cet homme était, depuis la rentrée 2009, à la tête de cet établissement de taille moyenne, à filières générales et professionnelles, situé à l’extérieur de Morangis, en bordure de Chilly-
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Hier, une cellule d’accompagnement a été mise en place en direction du personnel administratif et technique par l’inspection académique. Un deuxième soutien est prévu à la rentrée pour le personnel enseignant et éducatif et pour l’accueil des élèves. Une enquête, confiée au commissariat de Savigny-sur-Orge, est en cours. Toute piste criminelle a été écartée. Il n’y a eu aucune effraction au domicile. Un examen du corps est prévu mais la thèse du suicide semble établie.

Pas de signe avant-coureur


Pour l’instant, les raisons de cet acte désespéré ne sont pas encore déterminées. D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un motif d’ordre personnel et non professionnel. « Il n’y a eu aucun signe avant-coureur, confirme Christian Wassenberg, l’inspecteur d’académie. Au contraire, c’était un collaborateur très précieux, un proviseur actif, quelqu’un d’attentif, à l’écoute de ses élèves. Nous sommes tous très affectés. »

Hier, pas question pour l’équipe administrative de dialoguer avec les médias. « On nous a dit de garder le silence », lâche un employé. « C’est triste. C’était un très bon proviseur, témoigne une élève, Salomé, qui entre en terminale L. Il nous écoutait attentivement. Il y avait une rumeur sur Facebook annonçant sa mort, mais je n’y croyais pas », s’étonne-t-elle encore.

Le lycée ouvrira normalement lundi prochain pour la rentrée. L’inspection académique s’emploie à chercher un nouveau proviseur.
http://www.leparisien.fr/chilly-mazarin-91380/morangis-une-cellule-psychologique-apres-le-suicide-du-proviseur-30-08-2011-1584049.php

Saint-Denis: 4 faux policiers interpellés

Quatre hommes, qui s'étaient fait passés pour des policiers municipaux le 22 juin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour pénétrer dans un appartement, ont été arrêtés.

Les quatre hommes, âgés de 23 à 29 ans, étaient entrés le 22 juin dans un appartement de
Saint-Denis, regroupant les occupants pour ensuite fouiller les lieux et dérober de l'argent, des objets, et les cartes bleues, a détaillé le communiqué. Mis en fuite par un ami des victimes arrivé peu de temps après, les quatre personnes ont été arrêtées entre le 22 juin et le 23 août, au terme d'investigations menées en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise, d'où est originaire l'un des faux policiers.

Lors de l'interpellation du premier, le 22 juin durant sa fuite, un blouson "Police Municipale" avait été retrouvé sur lui. Les deux suivants ont quant à eux été interpellés le 6 juillet, le dernier le 23 août.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/30/97001-20110830FILWWW00527-saint-denis-4-faux-policiers-interpelles.php

Corse. Le vacancier qui a tué sa famille avant de se suicider était dépressif

Le vacancier grenoblois qui a tué par balle sa femme et ses deux enfants avant de se suicider dans une station balnéaire de Corse était, selon les enquêteurs, dépressif. Les corps de Stéphane Saada, âgé de 50 ans, de sa femme Corinne, 51 ans, de leur fille de 12 ans et de leur fils de 10 ans ont été retrouvés lundi en fin d'après-midi dans un appartement du rez-de-chaussée d'une petite résidence de la station balnéaire d'Algajola, en Haute-Corse.
Ce sont les gendarmes qui ont fait la macabre découverte, a déclaré Julie Colin, la substitut du procureur de Bastia. La mort des quatre personnes remonterait à quelques jours, selon les premières constatations des spécialistes de l'identification criminelle.

Un geste prémédité

Selon une source proche de l'enquête, l'homme avait envoyé une lettre au sous-préfet de Calvi lui annonçant son intention de tuer les membres de sa famille et de mettre fin à ses jours. Dans sa missive, l'homme, un ancien informaticien reconverti dans la rénovation de logements sur le plateau du Vercors, faisait "état d'un état dépressif chronique et de difficultés personnelles et profesionnelles". Son épouse était secrétaire à l'hôpital de La Tronche, en Isère.
Les quatre corps seront autopsiés mardi ou mercredi afin de déterminer notamment quelle arme a été utilisée.

Une famille tranquille

L'onde de choc a atteint Grenoble où les Saada étaient appréciés de leurs voisins et ont été présentés comme "des gens très discrets", "une famille unie et tranquille". "Rien ne transpirait. Je l'ai vu (Stéphane Saada) il y a une semaine, avant qu'il ne parte en vacances, il était souriant", a déclaré l'un d'entre eux.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/30/1156030-corse-le-vacancier-qui-a-tue-sa-famille-avant-de-se-suicider-etait-depressif.html

Meurtre de l'A31: le père a été abattu à l’arme de guerre

C'est une information exclusive : Xavier Baligant, ce père de famille tué en juillet sur une aire de repos autoroutière, à Colombey-lès-Belles (Meurthe-et-Moselle) et dont la mort avait suscité une énorme émotion à travers la France et le Belgique a été abattu avec une arme de guerre ! Il s'agirait même d'une arme longue et d'origine suisse, de calibre "sensiblement supérieur" à celui d'une Kalachnikov, une arme déjà redoutable qui affiche un calibre de 7.62. Ses projectiles font d’énormes dégâts. Au moins quatre balles auraient été tirées.
Cet élément ne fait que renforcer le caractère mystérieux de cette affaire.
Tout s'était passé dans la nuit du 18 au 19 juillet. Ses enfants de 4 et 6 ans dormaient dans la voiture. Xavier Baligant, un touriste belge de 30 ans avait fait une halte sur l’aire de repos de Malvaux, à Colombey-lès-Belles. Père divorcé - domicilié dans la petite commune de Pont-à-Celles, entre Bruxelles et Charleroi - il revenait de vacances en Ardèche et voyageait seul avec eux.
Son corps était découvert gisant dans une mare de sang, devant les toilettes de cette aire de repos quasi déserte et dépourvue de restaurant et de station-essence. Un endroit fréquenté la plupart du temps par des routiers. Un patrouilleur de la société d’autoroute APRR donnait l’alerte. Choqué par la scène - les projectiles avaient mutilé le haut du corps et la tête de la victime - l’employé avait dû bénéficier d’une prise en charge psychologique. Le lendemain du drame qui trouvait une large résonnance dans l’hexagone mais également hors de nos frontières - en Belgique et Hollande notamment - le parquet de Nancy ouvrait une information judiciaire pour « homicide volontaire». Avant qu’une chappe de plomb ne s’abatte sur cet étrange meutre survenu au cœur de l’été. L’autopsie sera dépaysée à l’Institut médico-légal de Strasbourg bien que Nancy dispose pourtant d’une structure identique et la restitution du corps à la famille va connaître des ratés avant que Xavier Baligant, fils de policier, ne soit inhumé à Nivelles, sa commune d’origine, le 5 août, soit 17 jours après sa mort.
Le juge d’instruction nancéien Vincent Legaut délivrera dans la foulée une commission rogatoire internationale (CRI), associant ainsi les autorités belges aux investigations menées par les gendarmes de la Section de recherches de Nancy (SR).
Réglement de compte, détrousseurs d’autoroute, témoin d’une transaction qu’il n’aurait jamais dû voir... D’emblée, toutes les pistes ont été exploitées par les enquêteurs nancéiens tant la personnalité de cet employé d’une grosse société pharmaceutique semblait lisse. Xavier Baligant avait un casier judiciare vierge et dans son environnement plus ou moins proche, il était décrit unaniment comme quelqu’un «sans histoire»
http://www.estrepublicain.fr/fr/fil-info/info/5605867-Meurtre-de-l-A31-le-pere-a-ete-abattu-a-l-arme-de-guerre

Meurtre de Valérie Leblanc : L'enquête patine

Le meurtre d’une jeune étudiante la semaine dernière à Gatineau n’a aucun rapport avec les trois tentatives d’enlèvement de jeunes femmes survenues dans la ville en juin, a déclaré la police, lundi.

Dans un communiqué de presse, les policiers ont indiqué avoir reçu un nombre important d’appels à la suite de la découverte du corps de Valérie Leblanc faisant le lien entre les différentes affaires.
Toutefois, la police a expliqué que plusieurs enquêteurs avaient travaillé sur la mort de l’étudiante de 18 ans et a assuré que ces deux affaires sont distinctes.
Un inconnu avait tenté d’enlever trois femmes dans la vingtaine le 8 juin sur la rue Maloney, au coin de la rue Notre-Dame et du boulevard Lorrain, et dans un stationnement du restaurant Le Forum, rue La Baie, à Gatineau.
Le corps brûlé et marqué de coups de Valérie Leblanc avait quant à lui été retrouvé mardi dernier derrière le cégep de l’Outaouais. Aucun suspect n’avait encore été arrêté lundi.
Les policiers ont utilisé la page Facebook créée en hommage à la jeune femme pour tenter de retrouver le coupable.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2011/08/2011082html9-153218.

Deux suicides à la Société Générale

Deux salariés de la Société Générale se sont suicidés sur leur lieu de travail au cours du mois d'août, révèle le Parisien. Le premier, âgé de 49 ans, s'est jeté le 9 août du toit de l'immeuble de la banque à Schiltigheim, en Alsace. Le second s'est pendu mercredi dernier dans les locaux de la Société Générale au Val de Fontenay, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).

Ces deux personnes n'ont pas laissé de lettre expliquant leur geste. Les syndicats refusent de faire de lien entre ces suicides et la situation délicate que traverse la banque. Une enquête est en cours au Val de Fontenay.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/29/97001-20110829FILWWW00381-deux-suicides-a-la-societe-generale.php

lundi 29 août 2011

Scooters fauchés dans le Finistère: l'alcool pourrait être à l'origine du drame

Le conducteur du fourgon soupçonné d'avoir renversé quatre jeunes en scooter près de Brest samedi soir avant de prendre la fuite aurait prétendu lors de sa garde à vue "ne se souvenir de rien", a-t-on appris d'une source proche de l'enquête. Une conduite sous l'emprise d'alcool pourrait expliquer cet "oubli". Les analyses d'alcoolémie pratiquées dimanche, suite à son interpellation à son domicile, soit au moins 14 heures après les faits, ont révélé un taux de 0,99 mg par litre d'air expiré, ce qui correspond quasiment à 2 grammes d'alcool par litre de sang, a-t-on appris de la même source. Reste la question de savoir si le conducteur était déjà alccolisé avant l'accident ou bien s'il a bu après. Il devait être déféré au parquet lundi après-midi.

L'accident s'est produit samedi soir, à 21h50, à plouvien, sur la D13 au terme d'une ligne droite. Les quatre jeunes de 17 ans, qui circulaient sur deux scooters, ont été percutés par l'arrière par un fourgon qui ne s'est pas arrêté après le choc. Un des jeunes, passager d'un scooter, est mort, un autre a été très grièvement blessé et son pronostic vital était engagé. Un troisième adolescent a été hospitalisé pour plusieurs fractures du crâne, et le quatrième est blessé à la cheville. Les gendarmes enquêtaient toujours sur les circonstances de l'accident. Le conducteur du fourgon, un homme de 38 ans résidant dans le canton, avait été interpellé dimanche midi par les gendarmes de Lannilis, et placé en garde à vue. Les prélèvements opérés sur les lieux de l'accident et des témoignages avaient permis l'identification rapide du chauffard présumé. Outre les analyses d'alcoolémie, des analyses toxicologiques sont toujours en cours.

Magistrate: l'accusé reconnaît les faits

Selon les informations du journal Sud-Ouest, l'ex-compagnon de la magistrate retrouvée morte dans sa voiture jeudi matin, a reconnu avoir agressé son ancienne conjointe. Son avocat précise que l'homme mis en examen pour meurtre et assassinat "a fait des déclarations qui vont dans le sens d'un crime passionnel", mais il n'y a eu "aucune préméditation". Selon l'avocat, le père des deux enfants de Myriam Sanchez, qui a été placé en détention à Gradignan, est aujourd'hui « très abattu » et « commence à prendre conscience de la gravité des faits, ce qui n'était pas le cas ce soir-là ».


Selon le procureur de la République, le mobile du meurtre serait "la révélation ou la confirmation que Mme Sanchez (la victime) venait de nouer une nouvelle relation affective". Le couple était séparé depuis 2009.

Le quotidien révèle que l'analyse du téléphone cellulaire aurait notamment permis d'établir qu'il se trouvait à proximité du lieu du crime, le soir du drame. Des témoins auraient également fait état d'une forte dispute entre un homme et une femme à proximité de l'endroit où la voiture a été retrouvée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/29/97001-20110829FILWWW00379-magistrate-l-accuse-reconnait-les-faits.php

Drame de Saint-Martin-Lalande : la vitesse, mais aussi l’ivresse...

Le conducteur de la Peugeot 306 qui, samedi matin à 5 h 15, a eu un grave accident à Saint-Martin-Lalande à très vive allure, causant la mort de l’un des passagers, était sous l’emprise de l’alcool. Le laboratoire de Narbonne, qui a effectué les analyses sur l’échantillon sanguin prélevé sur le jeune conducteur, a décelé 1,23 gramme d’alcool par litre de sang. Placé en garde à vue à la suite de 24 h d’observation médicale, il était, hier, interrogé par les gendarmes de la brigade de Castelnaudary, chargés de l’enquête.
Les investigations en cours ont permis d’établir que les trois passagers présents au moment où le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule venaient d’être pris en auto-stop peu avant. Le jeune automobiliste s’était auparavant rendu seul à la Fête du cassoulet, à Castelnaudary. À l’issue de celle-ci, il se serait attardé en compagnie de quelques amis, avant de prendre sa voiture pour regagner son domicile de Saint-Martin- Lalande, vers 5 h. D’où la rencontre avec les trois jeunes qui rentraient eux aussi, mais à pied, dans ce même village.

Précisément, il semblerait que les parents des trois auto-stoppeurs aient autorisé leurs enfants à se rendre à la Fête du cassoulet, à la condition expresse qu’ils rentrent à pied (*). Quelles sont alors les raisons qui les ont poussés à renoncer à leurs engagements ? Les enquêteurs sont chargés également d’élucider cette question. En déplacement hier à Castelnaudary, le préfet Anne-Marie Charvet a insisté sur sa volonté d’une "tolérance zéro" vis-à-vis des conducteurs ayant absorbé de l’alcool.
http://www.midilibre.fr/2011/08/28/drame-de-saint-martin-lalande-la-vitesse-mais-aussi-l-ivresse,378376.php

Le calvaire d'une femme séquestrée et torturée pour une rivalité amoureuse

Une femme de 35 ans issue d'un milieu défavorisé a subi début août un véritable calvaire dans un pavillon près de Bourges: séquestrée par sept proches pendant une dizaine de jours, elle a été frappée, brûlée à la cigarette et violée pour une banale rivalité amoureuse.
Retenue dans une pièce d'un pavillon modeste de Saint-Doulchard, une bourgade plutôt huppée de la banlieue de Bourges, entre fin juillet et le 11 août, cette Berruyère présentée comme limitée intellectuellement, a enduré diverses violences de la part de ses tortionnaires présumés, a précisé mardi le procureur de Bourges Vincent Bonnefoy lors d'une conférence de presse.

Sur son corps, les enquêteurs ont retrouvé des traces de brûlures de cigarettes et plusieurs tatouages "insultants" -comme un sexe d'homme- tracés avec une simple aiguille et de l'encre. Ligotée à plusieurs reprises, elle a été frappée et violée par deux hommes, selon les premiers éléments de l'enquête.

A l'origine de ce calvaire, peut-être une simple histoire de vengeance amoureuse: une amie de la victime lui aurait reproché une liaison supposée avec son petit ami. Elle l'aurait emmenée, sans doute de force, dans ce pavillon de Saint-Doulchard appartenant à un couple d'amis.

A alors commencé une succession de violences et d'humiliations, menées par sept personnes, amis voire parents de la victime, dont trois adolescents de 14 et 16 ans.

Samedi, ces sept hommes et femmes âgés de 14 à 33 ans ont été mis en examen: certains pour violences volontaires aggravées, d'autres pour séquestration avec actes de tortures et barbarie, et deux hommes pour viol, selon le procureur.

Cinq d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux mineurs en centre éducatif fermé. Ils reconnaissent une partie des faits mais nient la séquestration.

La police, alertée par une dénonciation, a mis fin à ce calvaire jeudi dernier. La jeune femme, qui dans un premier temps a nié avoir été violentée, a été hospitalisée "dans un état relativement dégradé avec des traces physiques extrêmement visibles", a précisé M. Bonnefoy. Elle s'est vu prescrire trois mois d'incapacité totale de travail.

Certaines scènes ont été filmées par les agresseurs présumés, facilitant l'enquête.

La maison incriminée est située au bout d'une impasse privée débouchant sur des champs, dans un quartier pavillonnaire apparemment tranquille. Annick et son fils Alexis, qui du 2e étage de leur maison ont une vue plongeante sur l'arrière de ce pavillon, étaient en vacances au moment des faits, mais ils écrivent des voisins très bruyants et sans-gêne, installés depuis environ un an.

"Ce sont des gens qui vivent la nuit", explique Alexis, 16 ans. "Ils peuvent faire du bruit jusqu'à 01h00 du matin, souvent on les entend s'engueuler. Un jour, il a rentré sa moto dans le salon et il l'a fait tourner à fond".

L'adjoint au maire de Saint-Doulchard chargé de la sécurité, Jean-François Loiseau, ne cache pas sa surprise. "C'est une commune très calme, essentiellement pavillonnaire, il n'y a qu'une cité HLM sans problèmes particuliers", explique-t-il à l'AFP. "On nous avait même traité de petit Neuilly dans la presse".

L'élu regrette toutefois que personne, par exemple des voisins du pavillon, n'ait signalé d'éventuels agissements douteux. "Ce qui m'embête c'est que personne n'a parlé avant, les gens ne se parlent plus, ne se connaissent plus", a-t-il déploré.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j-ZYsMRfyYcOSp_kTdgANirIdzew?docId=CNG.be218a051701326f28bf582704cb96aa.11

dimanche 28 août 2011

Retraité tué. Deux jours de traque à la ferme

C'est un polar au milieu des vaches. Une énigme singulière sortie tout droit d'un roman d'Agatha Christie, en rase campagne. Cette fois, il ne s'agit pas de retrouver le meurtrier de l'Orient-Express. Mais de dénicher le familier qui a tué Jean Ibos, ce retraité agricole de 75 ans, avant de demander une rançon de 5000 000€ à sa famille, et fait croire à l'existence d'un réseau terroriste. Rien que ça…
Dans cette ferme familiale de Villeneuve Lecussan, au cœur du Comminges, en Haute-Garonne, la fin août caniculaire ne décourage pas Philippe Geneste.
Cet ouvrier agricole de 42 ans, recruté en avril 2010 par Michel Ibos, le fils de Jean, travaille d'arrache-pied. Apprécié de ses employeurs, cet Auvergnat va basculer dans le crime en fomentant un invraisemblable scénario, démonté en deux jours par les enquêteurs du SRPJ, de Toulouse.

Récit d'une traque.

Ce vendredi 19 août, vers 8h30, Philippe Geneste arrive, comme chaque jour, à la ferme des Ibos pour travailler. Inhabituellement, il gare sa voiture, une Peugeot 205, non pas sous les platanes, mais devant la villa des voisins. Vêtu d'un drôle d'accoutrement, sans doute pour ne pas être reconnu, il se saisit d'une corde et étrangle, dans l'étable, Jean Ibos, dit « Jeannot », le patriarche respecté. Un homme remis miraculeusement sur pied grâce à sa famille, après la terrible tempête de 2009. Il le ligote et tente de cacher son corps. Une heure plus tard, des voisins voient passer un C15 de la ferme avec à son bord, Philippe Geneste. Il prend la direction d'un champ de maïs. De retour à la ferme, il rédige une demande de rançon qu'il dépose à l'entrée de la porte. Une entrée utilisée par les familiers. Vers midi, l'épouse de Jean Ibos, affolée, découvre le contenu menaçant. Les ravisseurs assurent détenir en otage Jean Ibos. Ils réclament à la famille 500 000€ de rançon pour le revoir en vie. « Ne pas alerter la police, ni les amis », précise la lettre manuscrite. Une écriture sereine et sans fautes.Trompant son monde, Philippe Geneste feint l'angoisse et la détresse. À tel point que l'épouse de Jean Ibos le console. Une tape dans le dos : « Ne t'en fais pas Philippe, on va le retrouver… »
Vendredi soir, une quarantaine d'enquêteurs de la PJ débarquent dans la ferme familiale. Tout le monde est auditionné, Michel Ibos, sa mère, Philippe Geneste, le second ouvrier agricole et des écoutes discrètes sont mises en place. Les enquêteurs cernent les personnages sans jeter la suspicion sur l'un d'entre eux. Dans cette partie de « Cluedo » grandeur nature, Philippe Geneste fait déjà office de suspect numéro 1. Il a été aperçu vendredi après-midi en train de descendre du grenier. Dans ce lieu, les enquêteurs découvrent une couverture avec une tâche brunâtre. L'étau se resserre. Au domicile de Geneste, situé à Cantaous, à 10 minutes de la ferme, les policiers saisissent un pantalon taché du sang de Jean Ibos. L'ouvrier agricole doit partir en congès samedi. Mais pour ne pas éveiller ses soupçons, les enquêteurs lui souhaient «bonnes vacances.» Dans le même temps, ils font tout pour le retenir à la ferme.
Dimanche matin, tout s'accélère. Michel Ibos reçoit un SMS toujours émis depuis le téléphone portable de Geneste. Le message signé en minuscule, « l'eta », indique que Jean Ibos est mort et que son ouvrier agricole a lui aussi été enlevé. « Les messages stipulaient qu'il fallait remettre l'argent dans la voiture de l'ouvrier agricole, celle de Philippe. Sa voiture n'avait pas bougé. Ici, ce n'était pas un lieu pour une remise d'argent », s'étonne Michel Ibos, en recensant les failles. Le téléphone de Geneste est localisé près de son domicile.
A 18 h30, fin du film. Geneste est arrêté par les policiers. Il les conduit jusqu'au champ où il a caché, durant deux jours, le corps du malheureux retraité, ligoté et étranglé. Pourtant, Geneste croyait à son scénario. « Vous vous trompez, je suis l'otage, ils m'ont relâché ! », insiste-t-il auprès des policiers. Seul à croire à ses délirantes diableries. Avant de tout reconnaître.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/28/1154800-villeneuve-lecussan-retraite-tue-deux-jours-de-traque-a-la-ferme.html

Belgique: une mère soupçonnée d'avoir battu à mort ses enfants

Vendredi, les corps sans vie de deux garçonnets ont été retrouvés dans un appartement d'Alost, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bruxelles. Les parents ont été alors interpellés. La mère, une Néerlandaise de 30 ans, a été inculpée samedi au terme des premiers interrogatoires de double assassinat, selon l'agence de presse belge, Belga. En raison de son état psychique, elle a été incarcérée dans l'aile psychiatrique de la prison de Bruges.
"Selon les constatations du médecin légiste, les enfants se sont défendus avec force. La femme ne semble pas vraiment comprendre ce qui s'est passé. Elle a des hallucinations. A ce stade de l'enquête, rien n'indique que d'autres personnes sont impliquées dans les faits", a indiqué le porte-parole du parquet de Termonde. Le père n'était pas présent au moment des faits. "Les décès ont été causés par des violences répétées et très traumatiques", a précisé le porte-parole, "l'autopsie a démontré que les enfants ont très probablement perdu la vie entre jeudi matin et vendredi matin". Les garçons étaient des demi-frères, l'un que la suspecte a eu d'une précédente relation, l'autre avec son partenaire actuel.

Affaire DSK : enquête autour du rôle d'un adjoint au maire de Sarcelles

L’affaire DSK fait un tour par Sarcelles. A la suite d’une plainte contre X de Me Thibault de Montbrial, représentant en France des intérêts de Nafissatou Diallo, la procureur de Pontoise Marie-Thérèse de Givry a ouvert, hier, une enquête préliminaire pour « tentative de subornation de témoin ». 
Principale cible de la plainte : Youri Mazousacko, adjoint au maire de Sarcelles et conseiller général socialiste. Recruté comme emploi jeune à la mairie de Sarcelles lorsque DSK était encore adjoint, il est ensuite devenu l’attaché parlementaire de François Pupponi, le député-maire actuel. Il est aujourd’hui suspecté d’avoir tenté d’étouffer un témoignage potentiellement gênant pour l’ex-patron du FMI.

Au cœur de cette affaire,
une jolie métisse de 38 ans, Marie-Victorine M. A l’époque où DSK était maire de Sarcelles, elle aurait eu une liaison « passionnée » avec lui. Elle s’est, ensuite, établie aux Etats-Unis. Dans des interviews accordées cet été, elle brosse le portrait d’un homme doté d’un « gros appétit sexuel » et dont les façons, en la matière, sont « brusques ». « Pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité », s’empresse-t-elle de nuancer, estimant que son éventuel témoignage devant le procureur « servirait sans doute plus la défense que l’accusation ».

Une dizaine de jours avant la publication de ces interviews, c’est aux avocats de Nafissatou Diallo que Marie-Victorine avait accepté, par téléphone, de parler. « Les éléments qu’elle a donnés étaient suffisamment accablants à l’égard de Dominique Strauss-Kahn pour que Kenneth Thompson décide, sans attendre, de les transmettre au procureur Cyrus Vance », raconte Me Thibault de Montbrial. Le procureur de New York ne procédera jamais à l’audition de la jeune femme. A-t-elle renoncé, sous la pression, à réitérer son récit devant l’accusateur new-yorkais ? Les avocats de Nafissatou Diallo en sont intimement persuadés. A en croire la plainte, Youri Mazousacko aurait rendu visite au père de Marie-Victorine, cet été, pour qu’il la persuade de ne pas s’exprimer.

Youri Mazousacko : «Si effectivement je suis nommé, je me tiens à disposition»

« Combien tu proposes pour ça ? » aurait en substance demandé le père de Marie-Victorine, « pour voir jusqu’où ils étaient prêts à aller », justifie-t-il à présent. Réponse attribuée, selon la plainte, à l’adjoint au maire : « Il faut que j’en parle à mes chefs. » « Ce n’était pas une initiative isolée, il agissait sur ordre », en conclut Me Thibault de Montbrial. François Pupponi attend d’en savoir plus avant de réagir. « Je n’ai pas eu confirmation d’un dépôt de plainte, ni d’une enquête en cours. » Le député-maire précise cependant avoir évoqué, hier par téléphone, le sujet avec Youri Mazousacko : « Nous prenons ça de manière très sereine. » Même son de cloche du côté de l’adjoint au maire : « Je ne suis pas au courant, je n’ai pas de commentaire à faire. On ne m’a strictement rien dit. Je ne suis pas le seul adjoint, nous sommes quatorze ! Si effectivement je suis nommé, je me tiens à disposition, je suis à Sarcelles. »

Certains élus sont convaincus que « si cette affaire était vraie, Youri Mazousacko n’aurait pas agi de sa propre initiative ». L’enquête, confiée à la PJ de Versailles, devrait « aller vite », selon une source judiciaire. Le père de Marie-Victorine puis l’adjoint au maire de Sarcelles seront entendus « dans les prochains jours ». Au terme du Code pénal, la tentative de subornation de témoin est passible de trois ans de prison et de 45 000 € d’amende

http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/affaire-dsk-enquete-autour-du-role-d-un-adjoint-au-maire-de-sarcelles-25-08-2011-1577937.php

samedi 27 août 2011

La magistrate tuée à Bordeaux, victime d'un drame passionnel

Les révélations faites par l'entourage de Myriam Sanchez, l'enseignante à l'école nationale de la magistrature (ENM) de Bordeaux retrouvée morte dans son véhicule jeudi, ont orienté l'enquête vers la piste du drame passionnel. La magistrate aurait été harcelée par son ex-compagnon, duquel elle était séparée depuis début 2009. Dès jeudi matin, l'homme, âgé de 44 ans, avait été placé en garde à vue et, malgré l'absence d'aveux, il sera déféré au parquet samedi qui déterminera si la qualification pénale retenue relève de l'homicide ou de l'assassinat.
Le procureur a indiqué qu'"ont été réunis des indices permettant de suspecter un acte de l'ex-compagnon de Mme Sanchez", ajoutant comme mobile probable que ce dernier "semble avoir eu révélation ou confirmation que Mme Sanchez venait de nouer une nouvelle relation affective". Selon le procureur, le suspect, manutentionnaire aux environs de Bordeaux, "paraît avoir harcelé" par téléphone et sms la victime "qui s'en est ouverte à son entourage et qui a fait part à plusieurs proches de sa vive inquiétude". Durant sa garde à vue, l'homme "se dit étranger aux faits, ne reconnaît rien, est assez mutique et répond a minima", a indiqué la même source. "Pour autant, il est établi qu'il a passé la soirée du 24 au 25 août hors de son domicile alors qu'ont été mis en évidence d'importantes zones d'ombre dans son emploi du temps et que ses déclarations sur celui-ci sont contredites par les données de l'enquête", a justifié le procureur.
La jalousie déclencheur du drame ?
Myriam Sanchez, 43 ans, avait été retrouvée morte jeudi matin vers 7h30 à l'intérieur de sa voiture, à une vingtaine de mètres de son domicile, dans le quartier de la Bastide, sur la rive droite de la Garonne. Son cadavre occupait les deux sièges avant du véhicule et présentait d'importantes lésions à la tête. L'autopsie ordonnée jeudi a révélé des fractures du crâne et des hématomes "portés par un objet contondant ou tranchant", selon le procureur qui a précisé que l'arme du crime n'avait pas été retrouvée. La victime avait auparavant quitté son domicile vers 20h00, après avoir confié la garde de ses deux enfants à une baby-sitter, pour se rendre chez un ami qui se trouvait être la nouvelle relation affective évoquée par le procureur. Elle l'avait quitté vers 1h30 pour rentrer chez elle. "On peut penser que c'est au moment où elle est arrivée devant son domicile que les faits se sont passés. Y a-t-il eu discussion, on ne sait pas", a ajouté le magistrat.
Ce dernier a révélé que lors de la séparation du couple début 2009, après presque 20 ans de vie commune, l'homme, sans antécédent judiciaire, avait vécu "un épisode dépressif assez sévère" qui avait entraîné "une médicalisation en hôpital psychiatrique". Les deux enfants, de 5 et 11 ans, ont été pris en charge par une des sœurs de la victime. L'annonce du décès de Myriam Sanchez, originaire de Bordeaux, a suscité une vive émotion dans le monde judiciaire.

Ladoix-Serrigny sous le choc après la disparition d’Elodie

En Côte-d’Or, à Ladoix-Serrigny, près de Beaune, la nouvelle de la chute mortelle dont a été victime une jeune fille de la commune s’est répandue comme une traînée de poudre. « Tout le monde est fortement bouleversé. Nous la croisions peu dans le village. C’était une fille souriante et agréable », explique, sous le choc, un ancien professeur de collège d’Elodie.
« Nous sommes envahis d’un sentiment d’impuissance. Nous voudrions soulager les parents de leur douleur mais aucun mot ne serait suffisant ».
Elodie Lepagnier, 19 ans, était domiciliée dans la commune depuis son plus jeune âge. Fille unique, elle vivait avec sa mère, employée d’un manège à Beaune. Son père, menuisier, habite à Ruffey-lès-Beaune.
Décrite comme une jeune fille discrète, et réservée, elle travaillait durant l’été avec sa mère au manège du parc de la Bouzaize à Beaune. La responsable de l’attraction et amie de la famille ne pouvait dissimuler une profonde tristesse.
Le maire de Ruffey-lès-Beaune, Maurice Bour, est également très ému par la disparition d’Elodie. « Je ne la connaissais pas personnellement mais j’ai eu son père à l’école lorsque j’étais enseignant et je côtoie également sa grand-mère qui habite la commune. Elle est bouleversée. Nous sommes tous retournés par cette triste disparition ».
Selon nos informations, le corps d’Elodie devait être transféré hier en Côte-d’Or. Du côté de l’enquête, l’hypothèse de l’accident est toujours privilégiée par les enquêteurs.
Les constatations du peloton de gendarmerie de montagne (PGM), dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade territoriale d’Arinthod, vont dans ce sens.
« En descendant en rappel, le PGM a trouvé la bretelle de l’appareil photo de la jeune fille », a commenté, hier, le capitaine Sage, commandant de la compagnie de Lons. « Cela paraît accréditer la thèse de la tentative de prise de vue qui tourne au drame ».
Il semblerait que la victime ne soit pas tombée du belvédère qui surplombe le site. Il est doté de barrières de sécurité. La jeune victime pourrait s’être approchée du haut de la cascade en marchant dans le lit de la rivière pour effectuer son cliché. C’est alors qu’elle aurait glissé et serait tombée dans le vide.
Hier, les enquêteurs n’avaient par ailleurs pas pu interroger le compagnon de la jeune victime qui était toujours en état de choc.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/08/27/ladoix-serrigny-sous-le-choc-apres-la-disparition-d-elodie

L’escroc est dénoncé par son ex-femme

Une rocambolesque affaire d’escroquerie vient d’être mise au jour par les gendarmes de Jacou-Clapiers. Où comment un chef d’entreprise se fait pincer après une fausse déclaration de vol d’engin de chantier, ensuite “balancé” par son ex-femme...
L’histoire démarre le 21 août par une fausse alerte : une alarme se déclenche dans un entrepôt de Montferrier-sur-Lez et aussitôt les gendarmes envoient trois patrouilles. Il ne s’agit pas d’un cambriolage mais des fils du patron de l’entreprise venus récupérer du matériel.

Fin du premier épisode. Le second intervient le lendemain, lorsque l’ancienne campagne du chef d’entreprise appelle les gendarmes pour se venger de celui qui a divorcé pour partir avec une femme beaucoup plus jeune. Elle explique que ses fils étaient venus récupérer du matériel mais révèle surtout que cet homme de 51 ans aurait commis une fausse déclaration de vol en octobre 2010.
Et l’enquête menée par la brigade a permis de confondre le quinquagénaire, au casier judiciaire déjà émaillé par des condamnations pour escroquerie : le 22 octobre, il a déclaré le vol d’un tractopelle, avant de percevoir, quelques semaines plus tard, 22 700 € de l’assurance. Le fameux tractopelle a été retrouvé, intact, à Montferrier-sur-Lez.
À l’issue de sa garde à vue, mardi, il a été remis en liberté et il sera jugé prochainement pour dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles et escroquerie.
http://www.midilibre.fr/2011/08/26/l-escroc-est-denonce-par-son-ex-femme,377619.php

Deux corps trouvés à Bayonne

Les corps portant des traces de coups de couteau d'un homme et d'une femme ont été découverts aujourd'hui dans un appartement à Bayonne, a indiqué une source policière selon laquelle il s'agirait "d'un meurtre suivi d'un suicide".

Deux corps, un homme et une femme,ont été découverts par la police et les pompiers vers 15H00 au 2ème étage d'un petit immeuble situé dans le quartier Saint Esprit à Bayonne, suite à un appel téléphonique de la mère de l'une des victimes, a précisé la source.

"L'homme et la femme, âgés respectivement de 47 et 40 ans, portaient de nombreuses traces de coups de couteau", a-t-elle ajouté. "L'hypothèse qui se dessine est le meurtre de la femme suivi du suicide de l'homme. Pour l'heure, on ne peut pas encore dire si il était son compagnon. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a aucune trace qui puisse faire penser à l'intervention d'une tierce personne", a encore expliqué la police. L'enquête a été confiée à la police de Bayonne

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/26/97001-20110826FILWWW00480-deux-corps-trouves-a-bayonne.php

Corps brûlé: un suspect interpellé

Un homme, soupçonné d'avoir tué une femme avant de découper puis de brûler son corps le 17 août près de Meaux (Seine-et-Marne), a été interpellé mercredi et devait être présenté aujourd'hui à un juge d'instruction, selon une source policière.

Le suspect, âgé de 33 ans, "doit être présenté aujourd'hui et ne devrait pas être laissé libre" par la justice, a déclaré cette source policière, assurant disposer d'"éléments (à charge) contre lui (même si) on n'a pas encore tous les tenants et les aboutissants de cette affaire".

L'homme, arrêté mercredi, connaissait apparemment sa victime et est "très connu pour des faits de violences". L'autopsie pratiquée sur les restes du corps de la victime ainsi que les auditions de son assassin présumé ont permis d'identifier une "jeune femme d'origine africaine" de 30 ans, domiciliée à Meaux et dont la disparition avait été signalée par son ami, a-t-on expliqué. Le parquet de Meaux avait ouvert le 18 février une information judiciaire pour "assassinat".

Des ouvriers avaient trouvé les restes d'un cadavre découpé et carbonisé dans un brasier encore fumant alors qu'ils travaillaient à l'entretien de l'aqueduc souterrain de la Dhuys, près de Meaux.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/26/97001-20110826FILWWW00307-corps-brule-un-suspect-interpelle.php

vendredi 26 août 2011

L'ancien compagnon d'une magistrate suspecté de l'avoir tuée

L'ex-compagnon de la magistrate Myriam Sanchez, retrouvée assassinée jeudi à Bordeaux, a été placé en garde à vue et devait être présenté samedi à un juge, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Cet homme de 44 ans, père des deux enfants de la victime et manutentionnaire dans une entreprise bordelaise, aurait très mal vécu la séparation du couple en 2009 et la nouvelle relation commencée par son ex-compagne.
Myriam Sanchez, 43 ans, s'était plainte auprès de ses proches du harcèlement qu'il lui aurait fait subir, selon la même source.
Le corps de la magistrate, qui portait d'importantes plaies à la tête, a été découvert jeudi matin dans sa voiture. Elle avait quitté dans la nuit un ami et a été agressée alors qu'elle venait de garer sa voiture le long du trottoir.
Son corps a été retrouvé couché sur les sièges avant du véhicule. L'arme du crime, qui n'a pas été retrouvée, semble être un objet contondant ou tranchant, selon le parquet de Bordeaux.
Le sac à main de la victime, avec des moyens de paiement, se trouvait dans le véhicule, ce qui a permis d'écarter la piste d'une agression à mobile crapuleux.
Le procureur Claude Laplaud avait souligné dès jeudi que rien ne permettait de faire un lien entre le meurtre et d'éventuelles décisions prises dans le cadre de la carrière professionnelle de la magistrate.
Enseignante depuis trois ans à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) de Bordeaux en qualité de coordinatrice de la formation des juges des enfants, Myriam Sanchez avait exercé auparavant les fonctions de juge d'instruction et de juge des enfants.
Elle vivait seule avec ses enfants âgés de cinq et 11 ans à la Bastide, un quartier excentré de Bordeaux
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/l-ancien-compagnon-d-une-magistrate-suspecte-de-l-avoir-tuee-26-08-2011-1366910_240.php

Françaises tuées en Argentine: une reconstitution prévue ce vendredi

Une reconstitution de l’assassinat de Cassandre et Houria devrait avoir lieu ce vendredi, suite à une demande faite par le juge d’instruction chargé de l’enquête. Le principal suspect du double meurtre, Gustavo Lasi, sera présent sur les lieux où ont été retrouvés les corps des deux Françaises, le 29 juillet dernier.«La reconstitution du crime aura lieu à partir de 14h» (20h heure française) à l'endroit présumé du meurtre, a déclaré jeudi soir à la presse le porte-parole du parquet de Salta, Marcelo Baez.

Le juge Martin Perez «souhaite établir la véracité de la version des faits fournie par Gustavo Lasi », principal suspect du meurtre de Cassandre Bouvier, 29 ans, et d'Houria Moumni, 24 ans, dont les corps avaient été découverts fin juillet par des randonneurs sur un chemin de randonnée de la réserve de la Quebrada de San Lorenzo, près de Salta (1 600 km au nord-ouest de Buenos Aires). Les deux Françaises auraient été tuées
à la suite d'un simple vol.

M. Lasi
a reconnu s'être trouvé sur les lieux du crime et les premiers résultats d'analyses ADN de traces de sperme retrouvées sur Houria Moumni l'ont confondu. A ce jour, cinq personnes ont été inculpées pour cette affaire. Trois autres, dont Gustavo Lasi, attendent que leur sort soit fixé par un juge d'instruction de Salta.

Paris: saisie de 150 kilos de cocaïne

Cent-cinquante kilos de cocaïne dissimulés dans des colis ont été saisis mardi dans un parking du XIIe arrondissement à Paris, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.

Quatre personnes de nationalité dominicaine ont été interpellées et placées en garde à vue.

Les suspects ont été déférés aujourd'hui au parquet de Paris, selon une source judiciaire.

Cette saisie importante a été menée par les enquêteurs de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) suite à un renseignement


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/26/97001-20110826FILWWW00326-paris-saisie-de-150-kilos-de-cocaine.php

Bagnères-de-Bigorre. Deux cadavres retrouvés dans un appartement

Macabre découverte, mercredi, dans un petit appartement de Bagnères, situé en pleine ville : les cadavres d'une femme et de son compagnon, partiellement décomposés.
Dans le quartier de la halle, où elle habitait, cette femme était très connue. « D'abord parce que malgré ses presque 60 ans, c'était une très belle femme », confie une voisine. Mais surtout pour son penchant avéré pour la dive bouteille. « Depuis un an et demi, poursuit la voisine, c'était impressionnant, elle buvait beaucoup. » Certains pensent que c'est depuis sa rencontre avec son compagnon, un homme domicilié à Beaudéan, retraité de la DDE, qui passait beaucoup de temps avec elle, à s'alcooliser massivement. D'autres pensent qu'elle souffrait d'une maladie incurable et qu'elle aurait pu noyer sa fin de vie dans l'alcool…
Mercredi, donc, les pompiers sont alertés par le gérant d'un bar voisin où le couple avait ses habitudes. Mais on n'avait pas vu la femme depuis le début du mois d'août, et son compagnon depuis une quinzaine de jours. Pour le moins inquiétant vu l'assiduité avec laquelle ils fréquentaient le bistrot… Les pompiers, escortés d'une patrouille de gendarmes, ont alors défoncé la porte de l'appartement et découvert les deux cadavres. Les résultats de l'autopsie, qui a été ordonnée par le procureur de la République dès la découverte des corps mercredi, ne sont pas complets, et la cause de la mort de la femme n'est pas encore établie. Toutefois, les premiers résultats montrent qu'il n'y a pas eu de violence, ce qui exclut l'hypothèse du meurtre. Selon toute vraisemblance, les enquêteurs penchent sur une piste dictée par les premiers éléments de l'autopsie : la femme aurait succombé à une maladie (les résultats définitifs de l'autopsie le détermineront), et son compagnon, la découvrant sans vie, aurait noyé son chagrin, en s'alcoolisant jusqu'à en mourir. Ce qu'un proche de l'enquête qualifie de « suicide alcoolique ». En effet, l'autopsie a révélé que l'homme était mort bien après sa compagne, et qu'il était fortement alcoolisé.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/26/1153530-deux-cadavres-dans-un-appartement.html

Un ouvrier de 32 ans fait une chute mortelle

Hier, dans l’après-midi, un ouvrier de 32 ans travaillant pour l’entreprise Montaz est décédé alors qu’il travaillait sur un catex (un pylône destiné à porter les charges permettant de déclencher les avalanches) de la station de Bonneval-sur-Arc.
Originaire et domicilié dans la région chambérienne, Marc-Olivier Miralles, effectuait, avec un autre collègue, des travaux d’entretien sur un catex, situé à quelques centaines de mètres du double téléski de la station, à 2 600 mètres d’altitude.
Vers 14 h 20, alors que son collègue était au sommet du pylône, Marc-Olivier Miralles est descendu sur la terrasse, très étroite, située au pied du poteau. D’après les premiers éléments, il aurait fait un faux mouvement, avant de basculer dans le vide.
Son corps a été retrouvé 100 mètres plus bas. Son collègue, témoin du drame, a immédiatement prévenu le Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Modane.
Pendant trente minutes, les gendarmes et le médecin ont effectué un massage cardiaque, en vain. À 15 h 30, le décès a été constaté.
Le procureur de la République d’Albertville a ouvert une enquête afin de connaître plus précisément les causes de l’accident.
http://www.ledauphine.com/savoie/2011/08/25/un-ouvrier-de-32-ans-fait-une-chute-mortelle

Bordeaux : une magistrate assassinée près de son domicile : enquête

Dramatique meurtre à Bordeaux. Une magistrate, enseignante à l'école nationale de la magistrature de cette ville, a été retrouvée assassinée dans la nuit de mercredi à jeudi à l'intérieur de son véhicule garé à proximité de son domicile, a annoncé le procureur de la République. Aucun élément ne permet toutefois "de penser que ces faits aient un rapport avec la carrière professionnelle de Myriam Sanchez", a souligné le procureur, Claude Laplaud.

Après une journée de travail à l'ENM où elle enseignait depuis 2008, Myriam Sanchez, 43 ans, avait une première fois regagné son domicile pour confier ses deux enfants de 5 et 11 ans à une baby-sitter, puis s'était rendue vers 20h chez un ami, dans la banlieue proche de Bordeaux. Selon cette personne, qui a été entendue par la direction interrégionale de la police judiciaire chargée de l'enquête, Mme Sanchez l'aurait quittée vers 1h30 jeudi matin.

L'agression a été commise au moment où elle rentrait chez elle à l'issue de cette soirée, à l'aide "d'un objet contondant et-ou tranchant", a précisé le procureur. La voiture de la magistrate était garée à 20 mètres de son domicile. C'est la mère de la baby-sitter, résidant juste à côté, qui a remarqué la voiture vers 7h30 et a alerté la police. Le corps de Mme Sanchez occupait les deux sièges avant du véhicule, la tête en sang. Le sac à main de la victime a été retrouvé "dans la voiture avec carte bleue et argent liquide", a précisé le procureur qui n'a pas donné d'autres éléments de nature à privilégier la piste d'une mauvaise rencontre ou ayant un lien avec les fonctions exercées dans le passé par la magistrate.

Autopsie en cours


Myriam Sanchez avait été juge d'instruction à Chalons-sur-Marne de 1994 à 1998, juge des enfants à Nantes jusqu'en juillet 2003, puis juge des enfants à Libourne, en Gironde, jusqu'en 2008. Depuis février 2008 elle était coordinatrice de la formation sur les fonctions de juge des enfants à l'ENM de Bordeaux. Jeudi matin, les agents de la police technique et scientifique ont procédé à de multiples relevés sur le véhicule. "L'enquête s'attache d'une part à faire des investigations dans le voisinage pour essayer d'avoir des témoignages au moins auditifs, et, d'autre part, dans l'environnement familial et amical de Mme Sanchez", a encore dit le procureur. Il a notamment évoqué des cris qui auraient été entendus par une voisine.

Une autopsie était en cours jeudi en fin de journée et devrait apporter des précisions sur les causes exactes de la mort. La victime présentait "d'importantes lésions à la tête", a indiqué le procureur, ajoutant que l'autopsie devra déterminer la présence ou pas de traces de violences sexuelles. Originaire de Bordeaux et issue de la promotion 1992 de l'ordre de la magistrature, Myriam Sanchez vivait seule avec ses deux enfants, séparée du père depuis 2009, dans une maison située dans la quartier Bastide, sur la rive droite de la Garonne. Une cellule psychologique a été mise en place pour apporter "soutien et aide à la famille et aux proches". Une trentaine de policiers de la division des affaires criminelles sont mobilisés pour les besoins de l'enquête

Y a-t-il eu un meurtre à la gare Saint-Sauveur ?

Dès 16 heures hier, les pompiers ont recherché d'éventuels corps dans la partie désaffectée de la gare Saint-Sauveur. C'est un homme sourd et muet qui aurait indiqué à la police avoir été témoin d'un meurtre dans cette zone.
Faut-il prendre ce témoignage au sérieux ? En tout cas, hier, la police a estimé que les propos de cet homme sourd et muet valaient bien quelques vérifications. L'individu aurait interpellé une patrouille de police et expliqué avoir été témoin d'un meurtre dans la partie désaffectée de l'ancienne gare Saint-Sauveur (le site, sécurisé, est interdit d'accès au public). Il aurait même fait comprendre que plusieurs corps - trois ou quatre - auraient été jetés dans un puisard.

Renforts dans la soirée


Dès 16 heures, une équipe de pompiers a donc été requise pour mener des recherches sur place. Celles-ci, infructueuses, ont été interrompues au bout d'une heure. Elles ont néanmoins repris en fin d'après-midi avec, cette fois, des renforts (plongeurs, hommes du Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux...). La Ville de Lille a indiqué que les investigations s'étaient achevées vers 21 heures et qu'elles pourraient reprendre aujourd'hui.
Le témoin, un homme sans-abri d'après nos informations et qui serait inconnu des services de police, devait être entendu hier, dans la soirée, à l'hôtel de police de Lille, par le biais d'un interprète.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/08/25/y-a-t-il-eu-un-meurtre-a-la-gare-saint-s.shtml

jeudi 25 août 2011

INFO LE FIGARO - Une magistrate retrouvée tuée dans sa voiture

L’homicide volontaire ne fait aucun doute. Dans la matinée de jeudi, une magistrate de 43 ans a été retrouvée tuée dans son véhicule devant son domicile à Bordeaux, rive droite. Selon les premières constatations, Myriam Sanchez, qui enseignait à l’école nationale de la magistrature (ENM) de Bordeaux a été exécutée à l’aide d’une arme blanche. Ses effets personnels, notamment son sac à main, ont été retrouvés dans sa voiture. En conséquence, la piste d’un crime crapuleux semble bel et bien écartée «Le mobile de cette affaire serait d’ordre personnel», ajoute un proche de l’enquête. La PJ de Bordeaux a d’ailleurs placé un homme en garde à vue.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/25/97001-20110825FILWWW00573-info-le-figaro-une-magistrate-retrouvee-tuee-dans-sa-voiture.php

Paris : chute mortelle d’un immeuble, un homme interpellé

Un suspect a été placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 août, après la chute mortelle d’un homme, par la fenêtre d’un immeuble de la rue de Bagnolet située dans le XXe arrondissement à Paris. Les faits se sont déroulés vers 1 heure du matin. La victime, complètement dévêtue, a été aperçue en train de chuter dans le vide depuis le 5ème étage d’une résidence.
Cette dernière, âgée de 41 ans est décédée des suites de ses blessures. Alertés, les policiers ont interpellé un homme qui était en train de se cacher dans les parties communes de l’immeuble, théâtre du drame. Entendu, il a, dans un premier temps, indiqué qu’un de ses amis avait frappé la victime avant de la pousser dans le vide, puis de prendre la fuite. Le suspect est ensuite revenu sur ses déclarations. Il était toujours en garde à vue, ce jeudi soir, dans les locaux du 2ème district de police judiciaire (DPJ).

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-chute-mortelle-d-un-immeuble-un-homme-interpelle-25-08-2011-1578737.php

Un homme meurt piégé dans son véhicule

Un jeune homme, dont le corps a été retrouvé complètement déshydraté dans sa voiture en Tarn-et-Garonne, a succombé à un exceptionnel concours de circonstances où ont joué la canicule, l'alcool et le verrouillage particulier de son véhicule, indique le parquet aujourd'hui.

Cet homme de 22 ans est mort piégé dans son véhicule. Il a passé de très longues heures enfermé dans sa voiture sans pouvoir ouvrir de l'intérieur un véhicule qui était garé en plein soleil à un moment où la température extérieure avoisinait les 40 degrés. Il se trouvait pourtant juste devant le domicile familial de Moissac.

Il était rentré avec son frère d'une nuit en discothèque au cours de laquelle on avait consommé beaucoup d'alcool. Le frère était allé se coucher dans son lit, mais lui est resté dormir dans la voiture, selon les premiers éléments de l'enquête. Son frère serait parti avec les clés de la voiture tout en laissant les portes non-verrouillées. Au bout d'un certain temps, les portes se sont refermées automatiquement, piégeant l'occupant.

On ignore à quel moment ce dernier serait sorti de son sommeil. La voiture porte les traces d'une vaine tentative de sa part pour essayer de briser une vitre. Dans la maison, ses proches ne se sont pas inquiétés de lui, pensant qu'il était rentré se coucher dans sa chambre. C'est en fin d'après-midi seulement qu'ils se sont mis à sa recherche.

Les gendarmes en charge de l'enquête ont dit avoir procédé à des essais sur différents modèles du même constructeur automobile: quand la voiture est verrouillée de l'extérieur, si les clés ne se trouvent pas dans l'habitacle, on ne peut ouvrir le véhicule, même en actionnant les boutons de déverrouillage, ont-ils constaté. Aucune réaction n'a pu être obtenue dans un premier temps du constructeur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/25/97001-20110825FILWWW00417-un-homme-meurt-piege-dans-son-vehicule.php

Blessé par balle à Nice: enquête pour tentative d'homicide

C'est une enquête pour « tentative d'homicide » qui a été confiée par le parquet de Nice à la Sûreté départementale, après l'attaque par arme à feu d'un homme âgé de 30 ans dans le centre de Nice lundi soir.

C'est une enquête pour « tentative d'homicide » qui a été confiée par le parquet de Nice à la Sûreté départementale, après l'attaque par arme à feu d'un homme âgé de 30 ans dans le centre de Nice lundi soir. Une qualification qui pourrait cependant évoluer. Les jours d'Abdelkader Houaidj, qui aurait été blessé aux deux jambes par un seul tir, n'étaient pas en danger lors de son transport à l'hôpital Saint-Roch.

Hier, la brigade criminelle cherchait à comprendre pourquoi il a été agressé, et surtout par qui. Lundi vers 20 h 50, un scooter avait surgi de la voie rapide et stoppé devant le bar-snack Le Maghreb, rue Reine-Jeanne, derrière la gare centrale. D'après des témoins, l'un des deux passagers aurait mis pied à terre avant de tirer sur la victime, un client du bar attablé sur le trottoir.

Les agresseurs, au visage dissimulé, s'étaient enfuis à deux-roues. Un seul coup de feu aurait été tiré. Hier, la Sûreté départementale s'est refusée à toute déclaration quant aux motifs de l'agression.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/blesse-par-balle-a-nice-enquete-pour-tentative-dhomicide

mercredi 24 août 2011

Alsace : un couple mis en examen et écroué pour viols sur quatre enfants

Un père de famille et son épouse ont été mis en examen dimanche et écroués pour des abus sexuels présumés sur quatre de leurs enfants, tous mineurs, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Colmar.
Les parents ont été mis en examen à des degrés divers pour viol, agression sexuelle, corruption de mineurs et pour détention d'images pédopornographiques, a précisé le substitut du procureur, Guéorgui Varbanov. Une seule famille est concernée, a-t-il souligné, écartant la thèse d'un réseau.
Les victimes présumées, âgées de 3 à 15 ans, auraient subi des sévices entre 2002 et la période récente, a-t-il ajouté.
Le couple, originaire de la région de Sélestat (Bas-Rhin) et issu d'un milieu «normal», a été interpellé après que l'un des enfants a alerté vendredi la gendarmerie. Lors de sa garde à vue, le père a reconnu les faits à l'égard de certaines victimes mais nié les abus sur d'autres.

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/08/24/alsace-un-couple-mis-en-examen-et-ecroue-pour-viols-sur-quatre-enfants

Français tué à Genève : une arrestation

Le travailleur frontalier français, abattu lundi à Genève sur son lieu de travail -- les Transports publics genevois (TPG) --, aurait été tué par un salarié de l'entreprise, selon la presse suisse-romande. La police a arrêté un suspect, un employé des TPG qui sortait d'un congé maladie.

Le suspect interpellé est "un de nos employés", a indiqué mercredi le porte-parole des TPG Philippe Anhorn, cité par l'agence ATS. Le meurtrier présumé, en congé maladie, avait rendez-vous lundi avec des responsables de l'entreprise pour étudier la possibilité de réintégrer l'entreprise. L'employé ne devait pas s'entretenir avec la victime, a précisé M. Anhorn.

La victime est un Français de 51 ans, habitant en Haute-Savoie, et travaillant dans le service de maintenance de l'entreprise. Le tueur est arrivé à moto lundi au dépôt des TPG et a tiré à deux reprises sur la victime, le visage dissimulé par un casque.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/24/97001-20110824FILWWW00285-francais-tue-a-geneve-une-arrestation.php

Tours: le corps d'une femme retrouvé

Le corps d'une femme tuée à l'arme blanche a été découvert par hasard lundi à Pocé-sur-Cisse (Indre-et-Loire) par les gendarmes, qui s'étaient rendus à son domicile peu après la mort de son concubin dans un accident de la route, apprend-onaujourd'hui de source judiciaire.

Lundi en fin d'après-midi, l'homme, âgé d'une trentaine d'années, avait trouvé la mort au volant de sa voiture qui a percuté le pilier d'un pont sur la rocade d'Amboise (Indre-et-Loire).

C'est en se rendant peu après au domicile du couple, une maison située dans un hameau de Pocé-sur-Cisse près d'Amboise, que les gendarmes ont découvert le corps ensanglanté de la jeune femme, a indiqué le parquet de Tours, confirmant une information du quotidien la Nouvelle République.

L'autopsie de la victime, âgée elle aussi d'une trentaine d'années, a montré qu'elle avait succombé à des coups portés par une arme blanche, a précisé à l'AFP la vice-procureure Delphine Amacher.

La piste d'un drame familial n'est pas écartée, pas plus que l'intervention d'un tiers. De nouvelles auditions et des investigations techniques devront déterminer les circonstances exactes des deux décès et leur lien éventuel, a souligné la magistrate.
La voiture du concubin a percuté la pile d'un pont sans trace apparente de freinage ou d'évitement, un accident qui "pose question", selon cette source. Les enquêteurs n'écartent pas l'hypothèse d'un suicide.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/24/97001-20110824FILWWW00328-tours-le-corps-d-une-femme-retrouve.php

Cher: un homme tué à l'arme blanche

Un homme de 24 ans a été tué à l'arme blanche à son domicile à Gron (Cher) pour une raison encore indéterminée et son frère cadet de 20 ans est activement recherché par une trentaine de gendarmes.

Le corps du jeune homme, qui présentait plusieurs plaies provoquées par une arme blanche, a été retrouvé hier, aidés de quatre chiens spécialisés et d'un hélicoptère de la gendarmerie de Tours, ont recherché aujourd'hui dans les bois environnants le frère cadet de la victime, qui n'a plus donné signe de vie depuis hier, selon une source proche de l'enquête.

"Nous recherchons un membre de la famille susceptible de donner des informations très importantes sur les circonstances des faits", a dit la substitut du procureur de la République à Bourges, Florence Caserio. L'arme du crime, qui pourrait être un sabre, n'a pas été retrouvée. L'autopsie de la victime est prévue demain à Tours. Les deux frères, tous deux sans emploi, vivaient chez leur mère.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/23/97001-20110823FILWWW00598-cher-un-homme-tue-a-l-arme-blanche.php

Malaisie: un homme inculpé pour le meurtre de Stéphanie Foray

Un homme de 36 ans, principal suspect dans le meurtre de la jeune femme de 30 ans originaire de l'Ain, sur l'île de Tioman au large de la Malaisie, a été inculpé aujourd'hui. Sa victime aurait refusé ses avances
Les résultats des tests ADN avaient confirmé la semaine dernière que le squelette retrouvé dans une grotte de l'île malaise de Tioman, était bien celui de Stéphanie Foray, cette touriste française originaire de l'Ain, et disparue depuis mai dernier alors qu'elle effectuait seule un voyage en Asie du Sud-Est.
Un homme de 36 ans, exploitant d’un petit verger sur l’île et jusqu'alors principal suspect, a été inculpé de meurtre aujourd'hui par le tribunal de Pekan. Selon le quotidien malais New Straits Times, le meurtier présumé et Stéphanie Foray auraient bu un verre ensemble. La jeune femme aurait ensuite repoussé ses avances, ce qui aurait conduit son agresseur à la frapper à la tête avec une bouteille.
La police, qui est toujours en attente du résultat des tests, ne peut affirmer si la victime a été violée.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/08/23/malaisie-un-homme-inculpe-pour-le-meurtre-de-stephanie-foray

mardi 23 août 2011

Meurtre de deux Françaises en Argentine: auditions de nouveaux suspects

Deux Argentins soupçonnées d'avoir été complices d'une tentative de dissimulation de l'arme ayant causé la mort de deux touristes françaises en juillet dans le nord de l'Argentine étaient interrogés mardi par un juge d'instruction, a annoncé le parquet de Salta. Enrique Lasi, oncle du principal suspect du double homicide Gustavo Lasi, et Eduardo Sandoval "sont accusés d'avoir dissimulé l'arme du crime" par le juge Martin Perez qui a commencé à les entendre mardi matin, a déclaré le porte-parole du parquet de Salta (nord), Marcelo Baez. Les deux hommes sont inculpés de dissimulation de preuves en relation avec la carabine qui a causé les blessures mortelles de Cassandre Bouvier, 29 ans, et d'Houria Moumni, 24 ans, dont les corps ont été découverts le 29 juillet dans la réserve naturelle de la Quebrada de San Lorenzo, près de Salta, à 1.600 km au nord-ouest de Buenos Aires. Leur incarcération est peu probable, selon une source judiciaire

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/meurtre-de-deux-francaises-en-argentine-auditions-de-nouveaux-6652145.html

De "nombreux témoignage"s contre DSK

L'un des avocats américains de Nafissatou Diallo, Douglas Wigdor, a affirmé aujourd'hui à Paris que de nombreuses femmes avaient contacté son cabinet pour témoigner contre Dominique Strauss-Kahn.

"Nous avons été contactés par de nombreuses femmes qui ont témoigné dans le monde entier" contre DSK, a déclaré Douglas Wigdor, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Royal Monceau à Paris, quelques heures avant l'audience qui devrait officialiser l'abandon des poursuites pénales contre Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis. "Nous ne donnerons pas le nombre (de ces femmes, ndlr) car ce dossier fait toujours l'objet d'une enquête" dans le cadre d'une procédure civile, a-t-il ajouté.

L'avocat américain a déploré que sa cliente Nafissatou Diallo, qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'une agression sexuelle le 14 mai dans une chambre d'hôtel de Manhattan, ait été "davantage traitée comme une suspecte que comme une victime" dans cette affaire. Le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, lui a signifié lundi qu'il allait demander un abandon des poursuites pénales contre DSK lors d'une audience prévue ce mardi vers 15H30 GMT. "A l'avenir toutes les victimes d'agressions sexuelles, y réfléchiront à deux fois avant de porter plainte", a enfin estimé Douglas Wigdor.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/23/97001-20110823FILWWW00441-dsk-de-nombreux-temoignages-contre-lui.php

Seine-et-Marne: un corps carbonisé

Le corps d'un homme a été retrouvé hier soir carbonisé dans une voiture stationnée dans un garage automobile de Livry-sur-Seine (Seine-et-Marne), après un incendie d'origine indéterminée, selon une source policière.

Selon cette source, le corps, retrouvé dans un véhicule en réparation dans ce garage, est "certainement celui du garagiste, un homme de 59 ans qui travaillait seul". Ce garagiste "n'a pas regagné son domicile hier soir". Une autopsie "devrait être pratiquée rapidement", a-t-on ajouté de même source.

L'incendie, dont l'origine reste indéterminée, s'est déclaré peu après 20h30 dans ce garage situé près de Melun. Les pompiers ont été alertés par le voisinage et une fois sur place, ont rapidement découvert le corps d'un homme carbonisé à l'intérieur d'un véhicule.

L'enquête a été confiée au commissariat de Melun.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/23/97001-20110823FILWWW00344-seine-et-marne-un-corps-carbonise.php

Coup de filet dans un camp de gens du voyage

Tôt lundi matin, les gendarmes, en nombre, à bord de trois fourgons et accompagnés d’une équipe cynophile, ont investi un petit camp de gens du voyage installé depuis trois semaines à l’entrée de Sigean, côté Port-la-Nouvelle.
Objectif : interpeller l’homme suspecté d’avoir violemment agressé, la veille, un automobiliste de 77 ans qui a été roué de coups. L’objectif n’a pas été atteint pour l’instant. Car l’individu, repéré à bord d’une vieille Mercedes rouge qui aurait été vue à plusieurs reprises dans le camp, ne serait pas la personne qui a été arrêtée, hier, et placée en garde à vue.

En effet, un des témoins de la scène de violence a pris des photos, sans doute avec un portable. L’homme qui apparaît, donnant des coups de poing et de pied au papy à terre, ne correspondrait pas à la physionomie du suspect arrêté.
Selon les gendarmes, il est même probable que l’agresseur ne fasse, finalement, pas partie de ce camp. Il reste donc activement recherché.
Par ailleurs, l’installation des gens du voyage crée une polémique à Sigean. Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer des conditions sanitaires déplorables : pas de point d’eau et pas de toilettes. Mais, aussi et surtout, pour pointer du doigt les nomades comme étant les responsables d’une recrudescence de cambriolages. Une quinzaine depuis quelques jours.
"Dans l’état actuel de l’enquête, rien n’indique que les gens du voyage y soient pour quelque chose. Il faut se méfier des rumeurs et des qu’en dira-t-on" avertit le capitaine Sébastien Couedelo, patron de la compagnie de gendarmerie de Narbonne. L’enquête se poursuit, donc. Reste le problème de l’occupation illégale du terrain. Il ne s’agit pas d’une parcelle publique, mais d’une ancienne vigne. Son propriétaire est un particulier.
La sous-préfète, Marie-Paule Bardèche a été récemment saisie du problème. Elle explique que "les gendarmes vont dresser un procès-verbal pour occupation illicite d’un terrain privé en application du Code pénal". Et que "le propriétaire a la possibilité de saisir le tribunal de grande instance en référé pour faire évacuer les lieux".
Du côté de la mairie de Sigean, on indique que l’agression de dimanche pourrait débloquer la situation. C’est en tout cas le souhait de l’adjoint au maire Gilles Danjard : "Grâce à cette affaire le campement pourrait être levé bientôt".
http://www.midilibre.fr/2011/08/22/coup-de-filet-dans-un-camp-de-gens-du-voyage,375496.php

lundi 22 août 2011

Un Français abattu en Suisse

Un Français de 51 ans, habitant en Haute-Savoie et travaillant à Genève, a été abattu aujourd'hui sur son lieu de travail, la régie de transports genevois, par un inconnu, selon un communiqué de la police genevoise.

Le drame est survenu vers 10h00. Un inconnu a fait irruption dans un hangar des transports publics, et s'est dirigé vers les bureaux. Il a tiré à plusieurs reprises sur la victime, un technicien chargé de la maintenance des autobus, avant de prendre la fuite.

L'auteur des coups de feu n'avait pas encore été arrêté lundi après-midi. Le drame s'est déroulé en présence d'autres employés de la régie. Une enquête judiciaire est en cours.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/22/97001-20110822FILWWW00414-un-francais-abattu-en-suisse.php

93: 2 ados piègent un agresseur sexuel

La police a interpellé un agresseur sexuel grâce à des photos de l’assaillant prises par une amie de la victime, âgée de 14 ans, en Seine-Saint-Denis (93), révèle le Parisien aujourd'hui.

L’homme avait attiré la jeune fille dans sa voiture puis, après s‘être garé dans une allée, avait mis les mains dans son soutien-gorge. L’adolescente était parvenue à descendre du véhicule et à s’enfuir. Deux jours plus tard, l’ado, accompagnée d’une amie, avait reconnu son agresseur dans un bar. Son amie avait alors photographié l'homme avec un téléphone portable. Les deux jeunes filles avaient ensuite suivi l'agresseur jusqu’à sa voiture et la jeune victime avait relevé son numéro d’immatriculation.

Grâce à ces informations, l’homme a été interpellé par la brigade des mineurs du Raincy (Seine-Saint-Denis) et déféré devant le parquet de Bobigny. L’agresseur était en réalité un récidiviste déjà arrêté il y a un an à Meaux (Seine-et-Marne) pour une affaire similaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/22/97001-20110822FILWWW00299-93-2-ados-piegent-un-agresseur-sexuel.php

Euthanasie à Bayonne: où en est l'enquête

Mis en examen pour "empoisonnement" sur des "personnes particulièrement vulnérables", le Dr Bonnemaison a été libéré sous contrôle judiciaire. Le point sur l'enquête.
Ce qu'on reproche au médecin
Le Dr Nicolas B., 50 ans, est soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre patients âgés du service des urgences de l'hôpital de Bayonne. Les décès suspects concernent des personnes âgées ayant été admises aux urgences tout en état classées "en fin de vie".
C'est la mort le 3 août dernier d'une patiente de 92 ans, arrivée à l'hôpital dans le coma, qui éveille les soupçons. Le 9 août, la direction de l'établissement est alertée par des agents soigants et aides-soignants des pratiques présumées du médecin. Le procureur de la République est saisi: il ouvre une enquête préliminaire. "Tout le monde a été sidéré par cette annonce et le personnel [du service des urgences] a eu raison d'alerter sa hiérarchie car la médecine n'est pas au dessus des lois", a réagi le président de l'Association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux.
[ Lire aussi l'interview de Patrick Pelloux: "Les urgentistes font un métier difficile"]
Alors que l'hôpital a pris contact avec les familles des personnes décédées, une cellule d'appui psychologique a été mise en place pour le personnel du service.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-a-bayonne-ou-en-est-l-enquete_1020372.html

dimanche 21 août 2011

Meurtres en Argentine : le principal suspect avoue

Gustavo Lasi, le principal suspect dans le meurtre de deux jeunes touristes françaises en juillet dans la province argentine de Salta (nord-est), a reconnu lors d'une audition devant le juge d'instruction avoir été sur les lieux du crime, a indiqué, samedi, son avocat. Gustavo Lasi, 24 ans, a reconnu "s'être trouvé sur les lieux du crime et a donné sa version des faits" concernant le meurtre de Cassandre Bouvier, 29 ans, et d'Houria Moumni, 24 ans, a déclaré son avocat Horacio Morales au lendemain d'une audition du principal suspect par le juge d'instruction. Sa déclaration "a servi à éclaircir certains points", a précisé Horacio Morales.

Gustavo Lasi est le principal suspect dans le crime de deux Françaises, dont les corps ont été retrouvés le 29 juillet dans le parc touristique de la Quebrada, à San Lorenzo, à 1 600 kilomètres au nord de Buenos Aires. Son implication a été démontrée grâce à des traces de sperme sur le corps d'Houria Moumni. Pour la première fois, il a avoué avoir été présent sur les lieux du crime devant le juge Martin Perez après avoir nié à deux reprises, a également déclaré Marcelo Baez, porte-parole du parquet. "Lasi a finalement avoué [sa présence]. Sa déposition est très importante pour l'enquête", a expliqué Marcelo Baez, sans donner plus de détails sur le contenu de l'interrogatoire qui a duré deux heures et demie et s'est terminé à 20 h 30 (1 h 30 samedi, heure de Paris).

Une autre source judiciaire, citée par le quotidien el Tribuno de Salta, affirme que Gustavo Lasi aurait incriminé Daniel Vilte, 24 ans, et Santos Vera, 37 ans, deux autres suspects également en détention.

http://www.lepoint.fr/monde/meurtres-en-argentine-le-principal-suspect-avoue-avoir-ete-present-sur-les-lieux-20-08-2011-1364512_24.php