jeudi 31 mai 2012

Ce soir sur Direct 8 : Le tueur de l'Essonne

Le Vosgien Yann Bello de retour sur les lieux du crime

Yann Bello est revenu hier sur les lieux du crime, celui dont il est accusé et qui lui doit, depuis le 18 juillet 2011, de dormir en prison.
Ce Vosgien de 41 ans est poursuivi pour le meurtre de sa femme, Charlène, 24 ans, dont il était séparé. Extrait de prison, Bello est bien revenu hier à La Rochelle, dans son quartier de la Genette, dix mois après les faits, mais est resté au pied de son ancien immeuble.
Reclus dans le fourgon de police, il n’a pas souhaité grimper au second étage, dans son ancien appartement, pour assister à la reconstitution organisée par le juge Yann Taraud. « Il n’a pas voulu assumer ses contradictions », souligne Me Cécile Hidreau, l’avocate de la famille de Charlène Bello. Cette dernière avait été violemment frappée à la tête, étranglée avec une serviette de bains et avait également subi des violences sexuelles.
Ce meurtre, commis par un Vosgien à l’autre bout de la France, pourrait ne présenter aucun intérêt si Yann Bello était un parfait inconnu pour la justice. Or, ce n’est pas le cas.
Ce cuisinier de formation a en effet été jugé par la cour d’assises des Vosges. C’était en 1997, il avait tout juste 21 ans, et, à ses côtés, se trouvait son copain Raphaël Maillant. Les deux hommes comparaissaient alors pour le meurtre de Valérie Bechtel, une de leurs amies, âgée de 20 ans et retrouvée morte le 12 août 1991 dans un bois de Thaon-les-Vosges.

Similitudes entre les deux meurtres

Uniquement mis en cause par les accusations de Yann Bello, Maillant avait écopé de 17 ans de réclusion pour cet homicide commis à Chavelot, dans le pavillon des parents de Valérie Bechtel.
Condamné, lui, à deux ans pour « recel de cadavre », Yann Bello avait assuré qu’ils avaient ensemble projeté de cambrioler le domicile des parents de Valérie Bechtel, que cette dernière, à leur grande surprise, était présente et qu’après s’être éclipsé avec un magnétoscope dérobé, il était revenu et avait constaté que Maillant avait tué la jeune femme. Cette dernière était morte asphyxiée, étranglée avec un torchon de cuisine.
Bello avait aussi avancé qu’il n’avait fait que transporter le corps dans la forêt de Thaon-les-Vosges.
Sorti de prison en 2004, Raphaël Maillant n’a cessé de clamer son innocence. En 1998 et 2005, il a saisi en vain la Commission de révision des condamnations pénales, filtre préalable à la Cour de révision. Si elle juge qu’un « élément nouveau est susceptible de faire naître un doute sur la culpabilité du condamné », la Commission de révision des condamnations pénales saisit alors la Cour de révision, seule habilitée à annuler un verdict ou à décider d’un nouveau procès.
Le meurtre de La Rochelle a relancé l’affaire Bechtel. En janvier dernier, dans le cadre d’une troisième requête de Maillant, la Commission de révision des condamnations pénales, au vu de ces éléments nouveaux, a ordonné un supplément d’information.
À la sortie du palais de justice de Paris, Me Sylvie Noachovitch, l’avocate de Raphaël Maillant, avait évoqué les similitudes entre les deux meurtres : « Le mode opératoire est le même. Charlène Bello a reçu des coups sur le visage, a été torturée et étranglée. Son cou était enserré dans une serviette, comme Valérie Bechtel. Je remarque aussi que le corps de cette dernière était nu et que Charlène Bello, elle, aurait peut-être subi un viol. Il y a donc aussi la même connotation sexuelle. À l’époque de l’affaire Bechtel, on avait souligné que Yann Bello était incapable d’accuser un ami à tort, incapable de faire du mal, qu’il n’était pas dangereux. Or, les rapports des psychiatres dans l’affaire de La Rochelle décrivent un personnage pervers et dangereux ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/31/bello-refuse-la-reconstitution

Cadavre de la Trinité: la piste du meurtre

L'enquête sur le cadavre d'un homme découvert le 27 avril dernier dans le secteur forestier de Laghet, à La Trinité, a bien progressé.

Tout du moins pour l'identification du corps de cet homme trouvé dans un lieu très escarpé en dessous de la route de Laghet, non loin d'un club de Paintball.

Une possible affaire criminelle

Il s'agit d'un Italien de 67 ans qui a été identifié par ses empreintes digitales. Celles-ci avaient été transmises par les gendarmes aux carabiniers italiens qui le recherchaient depuis que sa disparition avait été signalée par sa famille.

Il s'agit d'Antonio Gori, un habitant de Vintimille.

C'est le centre de coopération policier et douanier de Vintimille (CCPD) qui a fait la liaison entre les enquêteurs français de l'antenne de Fréjus de la section de recherches de Marseille et les forces de l'ordre italiennes. Si les enquêteurs français, qui travaillent sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de Nice, se refusent à tout commentaire, la presse italienne évoque la piste une possible affaire criminelle et indique que le défunt était susceptible d'être impliqué dans des affaires d'immigration clandestine. Il serait soupçonné d'être un passeur.

Antonio Gori aurait été sévèrement frappé notamment à la tête, mais pour autant les causes de sa mort restent inconnues.

A-t-il été battu à mort à Laghet, a-t-il mortellement chuté après avoir été battu, a-t-il été tué en Italie et son corps jeté à La Trinité ?

Autant de questions en suspens.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/cadavre-de-la-trinite-la-piste-du-meurtre.886496.html

Un mort dans l'appartement : la thèse criminelle écartée ?

Les investigations menées par les policiers millavois suite à la découverte, vendredi, d'un cadavre dans un appartement de la rue du Voultre, à Millau  se poursuivent. L'autopsie du corps, pratiquée ce mercredi après-midi à l'institut médico-légal de Montpellier, n'a pas permis, en effet, de déterminer avec précision les causes du décès.
En revanche, cet examen n'a pas décelé de traces laissant présager une mort violente. Ce qui, de fait, permettrait aux enquêteurs de la Cité du gant d'écarter la thèse de l'acte criminel. Des analyses toxicologiques et bactériologiques vont toutefois être pratiquées dans les prochains jours afin de le confirmer.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/31/1365989-un-mort-dans-l-appartement-la-these-criminelle-ecartee.html

Les cambrioleurs font une razzia sur 2 000 paires de chaussures de sports

« Nous sommes toujours en train de quantifier la marchandise disparue. Mais cela approche les 2 000 paires de chaussures. Avec les dégradations commises sur la toiture, le préjudice va monter jusqu’à environ 100 000 euros », expliquait, hier en fin d’après-midi, Christophe Jouve, le directeur du magasin Intersport, situé sur la zone d’activités Le Pêcher à Monistrol-sur-Loire.
Le coup a été rude, l’exploitant le confirme, lorsque celui-ci a poussé la porte du commerce avant l’ouverture de mercredi matin. « Bien sûr, il nous arrive d’avoir des vols à l’étalage. Mais, un coup de cette ampleur… C’est une première », confie le directeur dépité, et qui n’en revient toujours pas.
Le cambriolage a été commis dans la nuit de mardi à mercredi suivant un mode opératoire qui laisse penser à un travail de personnes que l’on peut difficilement qualifier de novices en la matière. Ces derniers ont escaladé un appentis voisin avant de monter sur le toit, et de le découper à un angle du bâtiment.
Une fois à l’intérieur de l’enseigne de sport, l’équipe a jeté son dévolu sur les chaussures de marques, et non des moindres : Nike, Adidas, Le Coq sportif… « De toute évidence, vu leur façon d’opérer, ils connaissaient, ou avaient bien repéré, les lieux », constate le manager.
Une enquête de gendarmerie est ouverte. Elle débute, d’ores et déjà, par l’exploitation des bandes de vidéosurveillance de l’établissement et les traces laissées par les cambrioleurs sur leur passage. Car, s’ils n’ont pas fait dans la demi-mesure, les voleurs n’ont pas, non plus, été avares en indices abandonnés sur place.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/05/31/les-cambrioleurs-font-une-razzia-sur-2-000-paires-de-chaussures-de-sports

De Moving à Leader Price, des cambrioleurs organisés

Des cambrioleurs ont percé le mur du club de gym Moving afin de pénétrer dans Leader Price. Des dégâts importants.
Ce lundi soir, deux individus, venus en fourgon blanc, se pointent au club de gym Moving, avenue Martin-Dauch. Un est grand et costaud, l'autre petit et mince. Il est aux environs de 21 heures. Le cours de body combat vient de se terminer. Ils viennent pour une inscription et souhaitent connaître les tarifs. Kévin, un des deux coachs sportifs, les reçoit. Ils demandent à visiter la salle, veulent savoir si à l'arrière, se trouve une terrasse. Et ils repartent, expliquant qu'ils vont réfléchir… Y a-t-il un lien de cause à effet avec les faits qui suivent ? Tout semble le confirmer. C'est la fin de la journée, le club ferme ses portes et chacun rentre chez soi. Il est 5 heures quand Virginie Olivier, propriétaire des lieux, est appelée par les policiers du commissariat. Il y a eu une intrusion à la salle de gym. Avec de gros dégâts. La porte arrière a été forcée au pied-de-biche, dans le bureau et derrière la banque, règne le plus grand désordre. On a manifestement cherché des numéraires que l'on n'a pas trouvés. Dans le vestiaire féminin, des traces noires sont visibles sous la fenêtre donnant sur le parking devant la salle. C'est de là qu'un des comparses faisait manifestement le gué.
Le mur, près de l'entrée du club, est percé de deux trous importants. Au premier, les malfrats se sont cassé le nez sur du béton. Le second, béant, leur a permis de se faufiler dans le magasin mitoyen Leader Price. De là, on voit les faux plafonds démontés. « Ils ont soulevé les plaques pour voir au-dessus de quelle pièce ils se trouvaient », explique le directeur Nicolas Cadéo, dont c'est la première mésaventure du genre depuis qu'il dirige la moyenne surface chaurienne. Comme Virginie Olivier, il déplore les importants dégâts matériels que ses employés ont découverts à l'heure où ils embauchent. « De toute façon, nous ne gardons pas d'argent sur place », confie le responsable. À 5 heures du matin, les policiers étaient prévenus et l'enquête commence.
Quant aux victimes, elles s'activaient pour les réparations.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1365389-de-moving-a-leader-price-des-cambrioleurs-organises.html

mercredi 30 mai 2012

Perquisitions chez Norbert Dentressangle

Le groupe de transport Norbert Dentressangle a subi mardi des perquisitions dans quatre sites, dans le cadre d'une enquête vraisemblablement liée à du travail dissimulé, a indiqué un responsable syndical CFTC, la direction confirmant l'opération à l'AFP.

"Quatre sites de transport de Norbert Dentressangle (...) font l'objet de contrôles ce jour", a déclaré un porte-parole de la direction, après qu'un syndicaliste CFTC eut évoqué l'opération, liée selon lui au "travail illégal".

Selon le porte-parole de Norbert Dentressangle, les "contrôles portent sur les conditions de recours auprès de sous-traitants européens".
Les opérations concernent les sites de Sevrey (Saône-et-Loire), de Chambéry (Savoie), Saint-Rambert-d'Albon (Drôme) et Semécourt (Moselle).
"Les équipes sur place m'ont appelé pour me dire qu'il y avait des perquisitions depuis six heures ce matin dans quatre sites", a indiqué Pascal Goument, responsable CFTC, confirmant une information du site spécialisé flash-transport.com.

Selon lui, une quarantaine de personnes appartenant à différentes brigades sont intervenues sur chaque site. "On pense que c'est lié à l'activité des salariés des pays low cost, en particulier la Pologne et la Roumanie, puisque c'est l'endroit où ces conducteurs prennent leur service", a-t-il expliqué. La CFTC, a-t-il ajouté, a "plusieurs fois dénoncé et même écrit au président de la République pour dénoncer ce qui se passait, puisque on a vécu des plans sociaux massifs dans notre groupe de conducteurs français", au profit de cette main d'oeuvre "payée moins cher".
Le groupe Norbert Dentressangle compte 33.000 salariés dans le monde, dont 15.000 en France.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/30/97002-20120530FILWWW00676-perquisition-dans-4-sites-norbert-dentressangle.php

Gémenos : deuxième coup de filet dans le braquage de la Sazias

Cette fois, l'équipe devrait être au complet. Neuf mois après un premier coup de filet lancé contre les suspects du braquage raté du centre fort de la société de transport de fonds Sazias, à Gémenos, la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire vient de porter une deuxième salve contre six nouveaux individus, soupçonnés d'avoir également participé au "casse", avorté par les gendarmes.
La PJ est intervenue en début de semaine dernière. Une opération gardée secrète pour ne pas éveiller les soupçons d'autres membres présumés de l'équipe. La dernière interpellation s'est produite, hier, à Marseille. Au total, douze personnes ont été appréhendées. Comme la fois précédente, l'essentiel des interpellations s'est déroulé à La Ciotat. Le coeur de ce gang de malfaiteurs semblait donc bel et bien battre dans cette ville, où avait été découvert un véritable arsenal.
Les fonctionnaires avaient découvert six kilos d'explosif, des armes et de nombreux véhicules, dans des box de la cité des Matagots. C'est en travaillant sur l'entourage des premiers suspects, mais aussi sur les pièces à conviction que la PJ a pu remonter jusqu'au reste de l'équipe.

Eux pourraient n'avoir agi qu'en appui logistique. Mais les enquêteurs n'excluent pas que ces nouveaux hommes aient également pu se trouver sur les lieux du braquage, puisque pas moins de sept véhicules ont été utilisés lors de l'opération, perpétrée le 9 août 2011. Cinq personnes ont été mises en examen pour vol à main armée en bande organisée, association de malfaiteurs. Quatre sont incarcérées.



http://www.laprovence.com/article/a-la-une/gemenos-deuxieme-coup-de-filet-dans-le-braquage-de-la-sazias

Appel à témoins après une agression ultra-violente

Deux mois après une agression d'une extrême violence survenue le 31 mars à 2 heures du matin, en pleine place du Capitole, à Toulouse, les policiers du groupe des atteintes aux personnes de la sûreté départementale poursuivent leurs investigations.
Deux suspects ont alors été interpellés et incarcérés peu de temps après les faits, les enquêteurs butent toujours sur le mobile et l'origine exacte de cette agression qui s'est déroulée face au bar des Arcades, une brasserie très fréquentée.
Y a-t-il eu un premier échange de coups ou une embrouille juste avant les scènes de violence sur la place du Capitole ? C'est ce que tentent d'éclaircir les policiers.
Cette nuit-là, pour une raison encore inexpliquée, deux individus d'une vingtaine d'années s'en prennent violemment à deux autres personnes du même âge. Un deux contre deux ultra-violent où l'un des mis en cause saute à pied joint sur le visage d'une des victimes déjà au sol.

Trois semaines d'ITT

Grièvement blessé et souffrant de multiples fractures à la face, ce garçon a été rapidement hospitalisé. Le médecin chargé d'évaluer le préjudice corporel du jeune homme a estimé l'incapacité totale de travail (ITT) à trois semaines.
Pour mieux comprendre le déroulement des faits, les enquêteurs de la sûreté recueillent tout témoignage en lien direct avec les faits.
Toute personne ayant assisté à ces échanges de coups peut prendre contact avec le commissariat central. Tél : 05 61 12 82 11 ou 05 61 12 75 71.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1365466-appel-a-temoins-apres-une-agression-ultra-violente.html

Orne. Disparition inquiétante d’une habitante de Flers

La famille et les proches de Sylvie Duval sont dans l’attente de nouvelles depuis une semaine. Cette Flérienne âgée de 50 ans a quitté son domicile dans la matinée du mercredi 23 mai, sans emporter quoi que soit.
Saisi de cette disparition inquiétante, le commissariat a ouvert une enquête. « Nous avons effectué des recherches complètes qui demeurent sans résultat », indique le commandant Jean-Michel Gauchenot.
Le chien pisteur a perdu sa trace
« Un chien pisteur a retrouvé sa trace le lendemain avant de la perdre, en sortie de ville, route de Domfront. Toutes les personnes susceptibles de nous renseigner sur cette personne doivent nous contacter au 02 33 62 30 30 ».
Sylvie Duval mesure 1,70 m. Le jour de sa disparition, elle portait « des chaussures noires, un jean, un pull à rayures type marinière et un manteau bleu ».

Meurtre de « Saint-Maurice-de-Roche » : l’enquête toujours au point mort

Aucune garde à vue. Pas de nouvelles auditions. Et une cellule d’enquête réduite à deux hommes de la section de recherche de Clermont-Ferrand encore affectés à ce dossier…
L’enquête sur le meurtre de Marie-Louise Jouve, cette femme de 77 ans, retrouvée morte à son domicile le soir de la Saint-Sylvestre, semble aujourd’hui au point mort. Même si les enquêteurs s’en défendent. Officiellement, « le volume des investigations ne justifie plus de mobiliser cinq personnes sur l’enquête », explique-t-on au Groupement départemental de gendarmerie de Haute-Loire. À savoir que toutes les auditions nécessaires ont été réalisées et que les investigations sur le terrain sont, pour le moment, closes. Mais, dans les faits, l’enquête n’a, à ce jour, permis de confondre aucun suspect.
Qui a pu, le 31 décembre au soir, tuer cette septuagénaire sans histoire à son domicile du non moins tranquille village de « Saint-Maurice-de-Roche » ? Pour l’heure, la question est sans réponse. Et dans l’entourage de la victime comme dans toute la commune de Roche-en-Régnier, on craint qu’elle ne le reste…
« Que le coupable soit retrouvé ? On n’y croit pas. Ou plus », explique un couple de retraités du village. « On aimerait pourtant que l’affaire soit élucidée pour ne plus avoir à se méfier du premier étranger de passage », poursuivent-ils. Car à « Saint-Maurice-de-Roche », la vie n’a pas repris comme avant. « Dès 20 heures, les volets sont fermés alors qu’avant l’affaire, même la porte d’entrée restait ouverte », témoigne un autre couple de personnes âgées. Un peu plus loin, une famille, en villégiature dans le hameau reconnaît également que l’inquiétude plane. « Avant, les enfants allaient librement à droite à gauche, sans grande inquiétude. Maintenant, on vérifie tout et on a même laissé les clefs de la maison à un voisin pour être plus sereins pendant notre absence. » Un voisin précise, quant à lui, que les habitants « font plus attention aux personnes isolées ou excentrées. On leur rend visite régulièrement ».
À « Saint-Maurice-de-Roche », la disparition tragique ..... LIRE LA SUITE SUR CE LIEN ........  http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/05/30/meurtre-de-saint-maurice-de-roche-l-enquete-toujours-au-point-mort

Les 12 000 euros saisis en prison n'appartenaient à personne

Lors d'une fouille inopinée, les gardiens du centre de détention de Muret ont saisi une liasse de 12 000€ jetée par un détenu , mais devant le tribunal correctionnel, l'argent n'appartenait plus à personne...
L'affaire soumise jeudi après-midi aux juges du tribunal correctionnel de Toulouse s'inscrit dans la longue liste de délits régulièrement jugés dans le huis-clos des commissions de discipline du centre de détention de Muret. Mais le pedigree des neuf prévenus tous incarcérés pour de longues peines de réclusion criminelle, ainsi que le montant de la somme d'argent saisie le 8 novembre 2010, a valu au dossier la publicité du prétoire. Ce jour la, les surveillants ont touché le jackpot. Empaquetés dans un rouleau de cellophane, 24 billets de 500 € venaient d'être jetés dans une cellule restée ouverte, par un détenu surpris lors d'une fouille inopinée. En plus des 12 000 € du magot, les gardiens ont découvert une clé « 3G », une carte de téléphone, et, un peu plus tard, une dizaine de grammes de haschisch. La clé internet a rapidement livré aux experts le nom des huit propriétaires des cartes sim utilisées pour se connecter en fraude sur le Net. Tous ont d'ailleurs reconnu sans trop de difficulté posséder des cartes illégales, « comme la majorité des détenus du centre de détention », ont souligné à plusieurs reprises leurs avocats.

Passoire muretaine

Mais même dans la « passoire », muretaine décrite par la défense, la liste des objets illicites pudiquement tolérée n'est pas illimitée. Une enquête interne a donc été confiée aux gendarmes pour tenter de découvrir l'origine des 12 000 €.
Ces investigations se sont soldées par quelques hypothèses, sans fournir la moindre certitude : argent gagné au poker ? prime d'emplois indûment versée sur la base de faux justificatifs de travail ? argent en transit dans les poches du prévenu qui était chargé de le remettre à un autre détenu anonyme ? Les questions soulevées devront tenir lieu de réponse. Car une fois remis de ses émotions, le propriétaire de la liasse a juré qu'il n'en dirait pas plus. Et il a tenu promesse. Son mutisme lui vaudra de rester enfermé un an de plus lorsqu'il aura purgé sa peine de 18 ans de réclusion criminelle. Les huit autres prévenus ont écopé d'un mois de prison supplémentaire, en plus des punitions disciplinaires qu'ils ont déjà purgées dans les mitards du centre de détention de Muret.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/29/1364546-les-12-000-euros-saisis-en-prison-n-appartenaient-a-personne.html

mardi 29 mai 2012

Accident avec quatre morts dans le Val-de-Marne : le conducteur mis en examen

Le conducteur rescapé d'un accident de la route qui a coûté la vie à ses quatre jeunes passagers, le 18 mai dans le Val-de-Marne, a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Créteil. Déféré lundi, il a été remis en liberté et sera jugé ultérieurement, a précisé le parquet. La circonstance aggravante "par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et de prudence" a été retenue.

Le 18 mai, vers 21H30, ce jeune homme âgé de 19 ans a perdu le contrôle de son véhicule, une Volkswagen Golf appartenant à son père, alors qu'il circulait sur la partie commune des autoroutes A4 et A86 à hauteur de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Le choc a été d'une très grande violence. Sur les cinq occupants du véhicule, âgés de 19 à 21 ans et originaires d'Orly (Val-de-Marne), deux sont morts sur le coup, un troisième est décédé sur place pendant que les secours tentaient de le réanimer et un quatrième est décédé dans la nuit à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Grièvement blessé, le conducteur, qui n'avait consommé ni drogue ni alcool, a été hospitalisé plusieurs jours à La Pitié-Salpêtrière (Paris), avant d'être entendu par les enquêteurs.



http://lci.tf1.fr/filnews/france/accident-avec-quatre-morts-dans-le-val-de-marne-le-conducteur-7321967.html

Enquête en cours sur la mort d'un ouvrier à Marseille

S'ils étaient là à travailler en plein week-end de Pentecôte, ce n'était pas par simple plaisir de dénouer les minutes du temps qui passe ou d'échapper à quelque soleil de plomb. Chez les voltigeurs du désamiantage, les contraintes sont lourdes et la législation impose de prendre toutes les précautions.

Du coup, chez "Union Matériaux", au numéro 128 du boulevard Romain-Rolland, à Saint-Tronc (10e arr. de Marseille), une entreprise de carrelages, sanitaires et autres menuiseries, on avait sciemment choisi la date. On avait donc fait appel dimanche à une société extérieure, spécialisée dans la dépollution et la gestion des déchets.

Ainsi les 14 employés, ainsi que les nombreux clients, ne seraient pas en contact avec la moindre matière d'amiante. Et puis, dimanche soir, peu avant 21 h, le pire s'est produit. Un ouvrier de la société de désamiantage, âgé de 42 ans, qui était occupé sur le toit de l'entreprise, est passé à travers. Il est allé s'écraser près de dix mètres plus bas.
"Pour nous c'est un grand malheur"
Ses collègues de travail ont aussitôt prévenu les secours, mais à l'arrivée des marins pompiers sur le lieu de l'accident, la victime était inconsciente. Elle est finalement décédée peu après de ses blessures.
Au "Totem", le tabac-presse voisin, on a appris la triste nouvelle au petit matin. On avait d'emblée remarqué la présence inhabituelle d'un gardien. Un des responsables de la société "Union Matériaux" est venu spécialement de Nîmes pour prendre la mesure de l'accident. Il était accompagné, hier matin, de l'architecte marseillais. "Pour nous, c'est un grand malheur, confiait le premier. S'il faut rester fermé quarante-huit heures, le temps que l'enquête ait lieu, on restera fermé".
Des investigations ont été diligentées par le parquet de Marseille. Elles ont été confiées à la Division Sud. Au parquet, on indiquait hier qu'elles devront notamment déterminer si les équipements et les processus de sécurité prévus en l'espèce ont été respectés ou non.

Pour l'heure, aucune garde à vue n'a été ordonnée, mais les auditions des responsables et des ouvriers de la société de désamiantage visée devraient avoir lieu à bref délai. La forte corpulence de l'ouvrier victime a-t-elle joué dans sa chute ? La fragilité du toit est-elle en cause ?

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/enquete-en-cours-sur-la-mort-dun-ouvrier-a-marseille

L'homme retrouvé dans une voiture brûlée à Marseille a été tué par balle

L'homme dont le corps a été retrouvé dans une voiture calcinée lundi soir à Marseille a été tué par balle avant l'incendie du véhicule, portant à dix le nombre des règlements de comptes mortels survenus dans la ville depuis le début de l'année, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

"La victime a été apparemment tuée d'une balle dans la tête, sans que le projectile ait été retrouvé pour l'instant", a déclaré le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, les premiers examens effectués par les médecins légistes ayant mis en évidence "une trajectoire intra-crânienne".

L'autopsie du corps, qui se trouvait sur le siège passager avant de la voiture, se poursuivait mardi matin pour repérer une éventuelle autre blessure par balle au thorax.

Marseille : un corps carbonisé

Le corps d'un homme a été retrouvé carbonisé dans une voiture brûlée lundi soir près d'une cité des quartiers nord de Marseille, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. La découverte a été faite par les marins-pompiers de la ville qui intervenaient pour l'incendie d'une Clio à proximité de la cité Jean Jaurès dans le 14e arrondissement. A l'intérieur du véhicule se trouvait un corps encore non identifié mais qui pourrait être celui du propriétaire, un trentenaire connu de la justice pour vol et recel, selon la même source.
D'après les premières constatations, la voiture ne présentait pas de traces d'impacts de balles. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer la cause exacte du décès et notamment si l'homme a pu être abattu avant l'incendie de son véhicule. Le parquet de Marseille s'est rendu sur place lundi soir ainsi que le préfet de police Alain Gardère. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs dossiers de règlements de comptes.
Une douzaine de morts violentes sont survenues à Marseille et alentour depuis le début de l'année, dont des décès par balles suivis de l'incendie du ou des corps des victimes dans un véhicule. Cette technique, déjà employée dans le passé par les malfrats pour éliminer toute trace permettant de remonter jusqu'à eux, a fait sa réapparition depuis la fin 2011 dans la région.

Le père de la Beaunoise Virginie Bluzet, assassinée en 1997 et retrouvée à Verdun-sur-le-Doubs, se bat toujours

Quinze ans après le crime de sa fille, Michel Bluzet croit toujours que les preuves formelles seront réunies pour confondre le tueur de Virginie, qu’il dit connaître.
Il répète depuis quinze ans qu’il connaît l’assassin de sa fille, Virginie Bluzet, 21 ans, retrouvée morte en bordure de Saône à Verdun-sur-le-Doubs le 17 mars 1997. Menottée, bâillonnée, la tête recouverte d’une taie d’oreiller. Il assure que si le tueur de Virginie qui réside en Côte-d’Or, comme lui, traverse sur un passage piéton devant sa voiture, il ne s’arrêtera pas. Il avoue sans détours qu’il a plusieurs fois pensé à se faire justice lui-même, mais qu’il s’y est finalement refusé pour ne pas salir l’image que ses actuels petits-enfants ont de lui.
Michel Bluzet, 65 ans est un père courage qui force l’admiration entre tous ses chagrins inconsolables qui l’ont envahi durant une vie et le désir de vivre malgré tout pour voir un jour l’auteur de l’odieux crime devant une cour d’assises. Devenu par choix dijonnais après avoir vécu à Beaune les plus sombres histoires de sa vie personnelle – parmi ses onze enfants, il a perdu deux de ses garçons, sa fille Virginie et son épouse en 2004, morte de chagrin –, Michel Bluzet n’a jamais lâché prise malgré le découragement et les épreuves.

« Je ne voulais plus voir ce salopard… »

Le sexagénaire fait partie de l’association Christelle, à Blanzy, fervent soutien depuis quatre ans parmi la dizaine d’autres familles de victimes dont les crimes d’enfants n’ont pas été résolus. « Si vous êtes seuls, vous êtes foutus, on est vite oublié », a-t-il encore réagi hier.
Il y a deux ans, fin février 2010, le père de Virginie reprenait espoir lorsque la justice rouvrait le dossier criminel. Une réouverture motivée par la découverte de nouveaux scellés non exploités jusqu’alors. Auparavant, l’enquête des gendarmes de la section de recherches de Dijon avait conduit à la mise en cause du petit ami de Virginie. Mais le juge avait conclu le 6 novembre 2002 à un non-lieu pour défaut de preuves. Michel Bluzet, serein mais déterminé croit encore en la justice, mais il n’en démord pas. Il connaît le visage de l’agresseur fou de sa fille. « Deux témoins ont vu Virginie monter dans sa voiture et après on ne l’a plus jamais revue. »
Deux ans après la réouverture de l’enquête, il est en attente, comme le juge d’instruction chalonnais, de résultats des ADN. « C’est parti en expertises, on sait que c’est long mais on attend, on n’a pas le choix… », précise-t-il en misant sur les avancées scientifiques. « Une tâche de sang a été retrouvée dans le bâillon et, malgré toutes ces années, on sait désormais que l’on peut retrouver des éléments probants. Je croise les doigts. »
Il se rappelle une promesse qu’il a faite à son épouse avant son décès : « Aujourd’hui, elle doit être fière de moi. Je lui ai juré d’assister au procès de l’assassin de notre fille. »
http://www.bienpublic.com/edition-de-beaune/2012/05/28/le-pere-de-la-beaunoise-virginie-bluzet-assassinee-en-1997-et-retrouvee-a-verdun-sur-le-doubs-se-bat-toujours

Il gruge une dame de 81 ans

On ne le dira jamais assez de composer son code confidentiel à l'abri de tous les regards. Une dame de 81 ans a été pistée, un voleur a saisi sa carte bancaire et l'a utilisée un peu plus loin.
Samedi, à 12 h 30, une dame de 81 ans, que nous nommerons Hélène, se présente devant le Distributeur automatique de billets (DAB) de la Banque populaire, rue de la Paix à Lourdes, pour effectuer un retrait d'argent. Sans méfiance, tout à sa concentration, elle ne comprend pas qu'un individu lorgne le clavier et relève du coin de l'œil les touches qu'elle choisit pour entrer son code confidentiel. En un instant, il s'approche plus près, la distrait et dérobe la carte bancaire pour l'utiliser plus loin.
Bernadette perd un peu les pieds de ce rythme rapide, cherche sa carte, dessus, dessous, ne comprend pas où elle a bien pu passer, saisit les billets qu'elle a commandés, les range dans son sac et cherche encore sa carte bancaire.
Un témoin de la scène s'intrigue. Et voit le voleur présumé courir au-delà de la place Marcadal planter la carte d'Hélène dans un autre distributeur de billets.
Alors qu'il saisit l'argent commandé (on découvrira 600 euros), le témoin interpelle une voiture de gendarmerie qui circule sur la voie principale. Les gendarmes du PSIG de Lourdes comprennent vite la situation, stoppent l'homme dans son désir de fuite. Après avoir secouru Hélène un peu chamboulée, ils ont passé le relais au commissariat de police de la cité mariale.
Pendant sa garde à vue, l'homme a reconnu les faits. Il s'agit d'un touriste d'une quarantaine d'années, issu de la région marseillaise et fraîchement débarqué à Lourdes.
Inconnu des services de la ville, il était toutefois recherché dans le cadre d'une condamnation non effectuée.
À l'issue de sa garde à vue, il a été conduit à la maison d'arrêt de Tarbes pour y purger les trois années qu'il doit effectuer.
Bernadette a bien sûr récupéré sa carte bancaire et ses 600 euros. Elle finira ses courses de samedi la semaine prochaine et sera plus prudente devant le DAB.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/28/1363734-il-gruge-une-dame-de-81-ans.html

lundi 28 mai 2012

Incendie de Belleville : cinq blessés toujours hospitalisés, deux ados entendus

Cinq personnes grièvement blessées dans l'incendie survenu dimanche après-midi à Belleville (XXe) demeurent sous surveillance médicale. Le pronostic vital ne serait plus engagé pour aucune d'entre elles, assure une source proche du dossier. Parmi les dix-sept blessés, d'autres ont regagné leur quartier, hebergées dans leur famille ou relogées par la ville. Dimanche soir, quarante personnes évacuées de l'immeuble en flammes ont été admises dans des structures d'urgence, dans des hôtels, à , La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ou Cergy-Pontoise (Val d'Oise).

Lundi encore, une permanence mobile était toujours en place devant le bâtiment de sept étages, à proximité d'un restaurant chinois où ont été accueillis les sinistrés peu après l'incendie. Les services sociaux de la Ville restaient mobilisés afin d'accueillir des habitants de l'immeuble absents au moment du sinistre et qui pourraient revenir de week-end.

D'après l'architecte de la préfecture, en inspection lundi, il n'y aurait «pas de dommages structurels» du bâtiment. En conséquence, la rénovation des zones touchées par l'incendie sera plus rapide que prévue afin de permettre aux résidents de regagner bientôt leur
.

«Très peu d'appartements ont été touchés, mais le feu a bloqué plusieurs personnes», expliquait dimanche le général-adjoint Christian Beau, de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ce dernier assurait que «si les pompiers n'étaient pas venus, 12 personnes seraient décédées». Au total, l'intervention a mobilisé 234 pompiers de 27 casernes avec 64 engins, épaulés par des secouristes de la Protection civile, de la Croix-Rouge, du Samu et des forces de police, selon un porte-parole de la BSPP. Le Plan rouge (plan d'urgence pour traiter un nombre élevé de victimes en un même lieu) avait été activé

«Deux ados ont été entendus» par la police

Quant à l'origine de l'incendie, la préfecture comme la Ville de Paris se montrent d'une extrême prudence. Aucune piste n'est écartée. Selon nos informations, l'incendie s'est déclaré peu avant 14 heures dans une cave de 4 m2 de l'immeuble. Un canapé a pris feu près d'un tas de débris qui se sont enflammés, faisant fondre les conduites de gaz, avant que les flammes se propagent «très vite» dans la cage d'escalier, en bois, jusqu'au dernier étage, selon la BSPP. Il aura fallu deux heures aux pompiers pour venir à bout de l'incendie.

La ministre du Logement Cécile Duflot assurait dimanche que, dans l'attente de l'enquête de police, «on n'a pas de certitude sur l'origine de l'incendie». Une source policière indique toutefois que «la brigade criminelle (de la police judiciaire de Paris) a été saisie», ce qui signifie que les enquêteurs disposent d'indices d'acte criminel. «Il y a un doute, une enquête est en cours», confie la même source confirmant que «deux jeunes garçons ont été entendus», dès dimanche, par les services de police. Aucune indication précise n'a été donnée sur ces auditions.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/incendie-de-belleville-cinq-blesses-toujours-hospitalises-deux-ados-entendus-28-05-2012-2020906.php

Haute-Savoie: incendie d'un supermarché

Un incendie a entièrement détruit le supermarché Super U de Passy, en Haute-Savoie, dans la nuit de dimanche à lundi, mettant ses 120 employés au chômage technique, a-t-on appris auprès des pompiers et de la gendarmerie.

Le feu, d'origine indéterminée, s'est déclenché vers 02H00 du matin lundi et a nécessité l'intervention de 80 pompiers au plus fort de l'incendie. Les pompiers devaient rester sur place jusqu'à lundi dans la soirée afin de prévenir tout nouveau départ de feu.

Quelque 5.000 m2 de surface commerciale ont été détruits, comprenant le supermarché, la galerie commerçante attenante et une succursale bancaire, selon les pompiers.

Outre les 120 employés du Super U et ceux de la galerie commerçante, l'incendie devrait aussi pénaliser les producteurs locaux (fruits, légumes, fromage) qui approvisionnaient le supermarché.

Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour déterminer l'origine du feu. Aucune hypothèse n'était exclue, selon les gendarmes, qui remarquaient qu'un gros orage, susceptible de provoquer un court-circuit, avait touché la zone à l'heure où l'incendie s'était déclenché.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/28/97001-20120528FILWWW00362-haute-savoie-incendie-d-un-supermarche.php

La folle histoire du cadavre calciné de Carry-le-Rouet

Le 30 avril dernier, le corps à moitié brûlé d'un homme était découvert
Trois semaines auront été nécessaires à la PJ d'Annecy pour reconstituer le diabolique scénario qui aurait été mis au point par un couple de riches vignerons savoyards pour se débarrasser d'un amant devenu encombrant.
Cette incroyable histoire criminelle débute, comme souvent, avec un cadavre. Sans nom et sans visage. Mais c'est à 300 kilomètres de Chambéry, sur les hauteurs de Carry-le-Rouet, que sont lancées les investigations. Le 30 avril dernier, au petit matin, un garde forestier, occupé à cueillir des asperges sauvages, bute presque sur un corps à moitié calciné, à deux pas de l'autoroute, au milieu de la garrigue. Le corps, enroulé dans une bâche en plastique, avait été déposé sur un bûcher fabriqué de planche en bois. Aucun indice n'ayant été retrouvé sur place, il avait fallu attendre deux jours plus tard pour connaître les causes de la mort de la victime, révélées par l'autopsie. Cet homme, de corpulence plutôt robuste, avait été exécuté d'une seule balle dans la tête.
Un détail attire vite l'attention des gendarmes de la Section de recherches de Marseille en charge des investigations. La victime n'a pas été tuée sur place et son cadavre a été manipulé. Mais les enquêteurs butent toujours sur l'identité. Les prélèvements ADN ne donnent pas grand-chose, l'homme n'étant pas connu des services de police… La thèse d'un énième règlement de comptes à la sauce marseillaise, un temps privilégiée, s'éloigne. Et le mystère s'épaissit.
C'est du "Nord" que viendra la clé de l'énigme... La veille de la macabre découverte à Carry, un homme déclarait, à Chambéry, l'inquiétante disparition de son oncle.… L'ADN du cadavre de Carry colle parfaitement avec celui du Savoyard. Il s'agit bien de Lionel Véronèse, une figure des nuits de Chambéry, longtemps propriétaire de plusieurs bars branchés de la capitale savoyarde. Rapidement, un électricien de 32 ans, Michaël Boeuf, était interpellé. Mis en examen pour "enlèvement et séquestration suivie de mort", il était écroué après avoir observé le mutisme le plus complet sur les circonstances du crime. Tout au plus, les enquêteurs consentaient à évoquer "une affaire privée" .
Mardi, le Dauphiné Libéré révélait que l'affaire venait de connaître un rebondissement. Au cours du week-end dernier, un important négociant en vins de Savoie, Philippe Perrier, 47 ans, était interpellé sur la Côte d'Azur et écroué. Lundi soir, c'est son épouse, Nathalie, qui subissait le même sort judiciaire. Les enquêteurs soupçonnent le couple d'avoir commandité l'assassinat de Lionel Véronèse et d'avoir passé "commande" à l'électricien. Le mobile ? Les infidélités de l'épouse du négociant en vins avec la victime, ainsi qu'une sombre histoire d'argent volé…...
Des images vidéo immortalisant le couple Perrier sur l'autoroute en direction du Sud, la veille de la découverte du cadavre de Lionel Véronèse, constitueraient un des principaux éléments à charge.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/la-folle-histoire-du-cadavre-calcine-de-carry-le-rouet

Bastia: blessé par balles à l'hôpital

Le gérant d'un restaurant de plage de la Plaine orientale (Haute-Corse) a été atteint de plusieurs balles lundi matin à travers la vitre de sa chambre à l'hôpital de Bastia, une semaine après une première tentative d'assassinat, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Olivier Sisti, 37 ans, avait été blessé le 21 mai au visage et à la main par des décharges de chevrotines tirées à travers la vitre de la voiture qu'il conduisait près de son domicile, à Aléria.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/28/97001-20120528FILWWW00276-bastia-un-homme-blesse-par-balles.php

Pas-de-Calais : l'enfant disparu retrouvé auprès de sa mère

Le garçon de douze ans activement recherché dimanche, introuvable depuis qu'il était parti du domicile de son père à Frévent (Pas-de-Calais) pour promener son chien, a été retrouvé, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Le garçon de 12 ans, qui passait le week-end chez son père, était parti de la maison vers 10 heures avec son golden retriever. Sans nouvelle de son fils habitué des longues balades, le père avait alerté les gendarmes vers 15h30. L'enfant a été retrouvé en début de soirée. Il avait passé la journée avec sa mère, alors que les parents du garçon sont séparés. Il n'avait pas prévenu son père de son projet. Plusieurs patrouilles avaient été lancées à la recherche de l'enfant dimanche, épaulées par un hélicoptère venu d'Amiens et d'une équipe cynophile.

Une
était menée en parallèle, afin de déterminer si l'enfant ne s'était pas rendu chez un camarade ou dans sa famille. La mère du garçon n'avait pas pu être jointe dans la journée

http://www.leparisien.fr/lille-59000/pas-de-calais-un-enfant-de-12-ans-disparu-27-05-2012-2019309.php

Deux trafics de drogue démantelés

Les groupes d’enquête anti-drogue (GEAD) de la Sûreté départementale viennent de mettre fin à deux trafics de stupéfiants sans lien entre eux, à Lyon et Saint-Priest.
Dans le 1 er arrondissement, des riverains s’étaient plaints d’allées et venues tardifs et répétés rue Joseph-Serlin. Les visiteurs se rendaient tous chez le même habitant, un homme de 36 ans. Telle cette Lyonnaise, qui a été arrêtée lundi en possession de 15 grammes de résine de cannabis. Chez le vendeur à l’étage, les hommes du GEAD ouest ont mis la main sur 2 729 cachets d’ecstasy, 200 grammes de résine de cannabis, 25 grammes de cocaïne et une somme de 1 000 euros. Son fournisseur était localisé dans le huitième arrondissement, ainsi que la « nourrice », arrêtée à son domicile dans le 4 e arrondissement. Il s’agit d’un autre Lyonnais, âgé de 32 ans, qui stockait chez lui de la cocaïne, du cannabis et des cachets de MDMA (7 grammes), une drogue de synthèse. Arrêté mardi, celui-ci sera convoqué en Maison de justice et du droit tandis que le vendeur et le fournisseur ont été présentés hier en comparution immédiate. Les enquêteurs du GEAD Ouest ont entendu une quinzaine de personnes, dont de nombreux clients du quartier et appartenant à toutes les classes sociales. La résine était revendue dans l’appartement de la rue Joseph-Serlin, tandis que la cocaïne et l’ecstasy étaient écoulées dans des soirées lyonnaises.

À Pontejoie, le revendeur principal présumé n’avait que 20 ans

Autre trafic démantelé à Saint-Priest. Là aussi, l’affaire a démarré grâce à des riverains se plaignant de troubles à l’ordre public et nuisances. Les « deals » se déroulaient dans le quartier de Pontejoie. L’enquête démarre en novembre et des surveillances s’opèrent rue Michelet, place Jean-Moulin, afin d’identifier le maximum de clients. Et mardi, les hommes du GEAD Est interpellent rue Jean-Moulin, un homme alors, qu’il achète de la marijuana. Une arrestation qui permet de remonter jusqu’à sept personnes, habitant toutes dans le quartier de Pontejoie.
Sur ces sept trafiquants, cinq sont des revendeurs qui travaillaient pour un sixième, le vendeur principal âgé de 20 ans. Le septième, âgé de 39 ans, faisait office de « nourrice » de la bande. Chez lui, les enquêteurs ont retrouvé 6 kg de résine de cannabis débitée en plaquettes et 700 grammes d’herbe. Chez les autres, des couteaux, de la drogue et des sommes d’argent ont été saisis.
Trois des principaux dealers présumés ont été écroués en attente de leur comparution devant le tribunal. Les quatre autres ont eu des rappels à la loi ou seront jugés dans le cadre du plaider-coupable ou d’une ordonnance pénale.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/05/27/deux-trafics-de-drogue-demanteles

dimanche 27 mai 2012

Pas-de-Calais: un enfant disparu

Un garçon de douze ans était activement recherché aujourd'hui autour de la commune de Frévent (Pas-de-Calais), introuvable depuis qu'il est parti promener son chien dans la matinée, a-t-on appris auprès des gendarmes. Le garçon de 12 ans, qui passait le week-end chez son père, est parti de la maison vers 10h avec son golden retriever. Sans nouvelle de son fils habitué des longues balades, le père a alerté les gendarmes vers 15h30, ont indiqué ces derniers, confirmant une information de France 3 Nord/Pas-de-Calais.

Plusieurs patrouilles étaient à la recherche de l'enfant dimanche, épaulées par un hélicoptère venu d'Amiens et d'une équipe cynophile. Les recherches devaient se poursuivre au moins jusqu'à la tombée de la nuit. Le chien n'a pas été retrouvé non plus.
Une enquête était menée en parallèle, afin de déterminer si l'enfant ne s'est pas rendu chez un camarade ou dans sa famille. La mère du garçon, séparé de son père, n'avait pas encore pu être jointe. Les gendarmes s'intéressaient également aux caméras de vidéoprotection installées à Frévent, commune du sud du département.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/27/97001-20120527FILWWW00210-pas-de-calais-un-enfant-disparu.php

La piste criminelle envisagée après un grave incendie à Paris : INFO LE FIGARO

La piste criminelle est envisagée après le grave incendie qui s’est déclaré cet après-midi, 11 rue Lepage, dans le XXe arrondissement de Paris.

Des «jeunes» au comportement suspect auraient été vus sortir du sous-sol de cet immeuble de six étages par des témoins qui ont pu en faire la description aux policiers. Or le feu a pris dans ce parking.

La deuxième division de police judiciaire de la préfecture de police de Paris travaille sur l’enquête.

Seize personnes ont été grièvement ou très grièvement blessées dans l’incendie. Une femme s’est défenestrée en sautant du 3e étage. Quatre personnes sont considérées comme très grièvement blessées et onze autres comme blessées graves. Il a fallu deux heures à 250 pompiers venus avec 64 engins pour maîtriser l’incendie.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/27/97001-20120527FILWWW00129-info-le-figaro-la-piste-criminelle-envisagee-apres-un-grave-incendie-a-paris.php

Mort mystérieuse : l'autopsie a eu lieu hier

Dimanche, un Roubaisien a reçu un coup de fusil dans la cuisse lors du braquage de sa maison. Hospitalisé, il est décédé le lendemain. L'autopsie réalisée hier a révélé que le quinquagénaire était bien mort de cette blessure.

Le corps du Roubaisien décédé lundi après avoir reçu un coup de fusil dans la cuisse a été autopsié hier. Cet homme âgé d'une cinquantaine d'années se trouvait dimanche avec son épouse, à son domicile boulevard du Cateau, lorsqu'il a été braqué par quatre hommes cagoulés.

Équipés d'une arme de poing et d'un fusil de chasse, les bandits ont fait feu une fois en direction du quinquagénaire, qui a été touché à la cuisse. Son pronostic vital n'était pas engagé lorsqu'il a été hospitalisé avec le fémur brisé. Toutefois, il est décédé le lendemain. La police judiciaire de Lille, chargée de l'enquête, avait fait part de ses interrogations. Un enquêteur avait estimé qu'« a priori, la victime ne devait pas mourir de sa blessure au fémur », laissant entendre que le mystère restait entier autour de cette mort.
L'autopsie pratiquée hier à l'Institut médico-légal de Lille a toutefois révélé que le Roubaisien était bien mort à cause de cette balle reçue dans la cuisse. Celle-ci aura probablement touché l'artère fémorale, ce qui aura été fatal. De nationalité serbe, l'homme était arrivé en France dans les années 80.
Son corps sera rapatrié en Serbie, où il sera enterré. L'enquête, confiée à la PJ de Lille, se poursuit désormais.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/05/26/mort-mysterieuse-l-autopsie-a-eu-lieu-hi.shtml

Des incendiaires en action dans le quartier Croix-Rouge

La fin de la nuit de vendredi à samedi a été quelque peu agitée dans le secteur Eisenhower à Reims : plusieurs voitures et un local ont été endommagés par le feu.

AVEC les grandes chaleurs, certains se lèvent très tôt, ou bien se couchent fort tard. Car hier samedi vers 4 heures du matin d'abord, puis vers 5 heures ensuite, ça s'est pas mal agité du côté des immeubles du groupe Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge à Reims.
Et malheureusement pour les habitants, cette agitation n'était pas spécialement festive : ses auteurs, des bandes de jeunes s'il faut en croire les témoignages des gens du cru, semblaient en effet davantage tournés vers la dégradation des biens d'autrui que vers l'amusement de la galerie.

Cinq voitures endommagées

La première de ces deux scènes a eu pour cadre le parking situé à hauteur de l'arrière de l'immeuble 45, et c'est un Renault Espace qui en a principalement fait les frais, victime d'un incendie que l'on a du mal à imaginer accidentel.
Comble de malchance, les flammes se sont propagées à d'autres véhicules, ce qui fait que la police enregistrait finalement un total de cinq voitures plus ou moins endommagées. L'enquête de voisinage n'avait rien donné hier matin.
Mais ce n'était pas tout pour ce secteur, malheureusement habitué il est vrai à la rubrique de la délinquance nocturne, car une heure plus tard environ, c'était du côté de l'immeuble 47 que l'agitation reprenait, sous forme de vandalisme sur un volet et une vitre.
Selon la police, les trublions auraient percé une paroi et projeté un liquide inflammable à l'intérieur d'un local (il pourrait s'agir des bureaux de Reims Habitat), provoquant un début d'incendie. D'autres feux en d'autres endroits de la ville allaient aussi occuper pompiers et policiers au cours de la même nuit. Il faut espérer que les prochaines (nuits) seront un peu plus calmes.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/des-incendiaires-en-action-dans-le-quartier-croix-rouge

Marseille : l'enfant de 10 ans disparu est introuvable

En dépit des multiples recherches qui sont menées depuis plusieurs jours, Mohamed Khetib reste introuvable. Où est-il donc passé ? A-t-il seulement décidé de faire l'école buissonnière ? A-t-il fugué en conscience ? Ou bien faut-il chercher ailleurs la piste de ce jeune garçon de 10 ans ? La dernière fois qu'il a été vu, c'est par son éducatrice qui l'a déposé devant l'école Ferdinand-Flotte, lundi matin à Perier à Marseille.
Mohamed Khetib avait été placé dans un foyer du huitième arrondissement de Marseille en raison des difficultés relationnelles qu'il entretenait avec ses parents. Sa mère n'a pas été localisée sur le territoire français, même si on retrouve une adresse la concernant en 2009 à Montpellier. Quant à son père, il demeurerait en Algérie.

L'enfant a-t-il tenté de rejoindre son ascendant par on ne sait quel moyen ? Les policiers de la brigade des mineurs de la Sûreté départementale de Marseille sont parvenus à joindre le père au téléphone, qui leur a assuré que son fils n'était pas avec lui. N'ose-t-il pas le reconnaître, de peur d'avoir la police française à ses basques ? Les enquêteurs ont aussi multiplié les efforts pour tenter de retrouver la mère, mais sans adresse certaine, c'est difficile.

On sait aussi que le jeune garçon fréquentait parfois les abords immédiats de la place Castellane ou encore les plages du Prado, mais les diverses recherches entreprises n'ont pas abouti. Il est vrai que le suivi de quelque carte bancaire ou téléphone portable que ce soit, qui jouerait le rôle de GPS de l'enfant, est voué à l'échec. Son éducatrice a bien confirmé qu'elle avait déposé l'enfant lundi. Ensuite, nul ne l'a vu. L'école Flotte a confirmé que l'enfant n'avait pas été vu dans l'établissement. Seul le témoignage humain peut désormais permettre de localiser l'enfant.
Pas de plan "Alerte Enlèvement"
L'enfant était placé en foyer depuis le mois de janvier 2012. Aucun plan "Alerte Enlèvement" n'a été lancé. Quatre critères sont nécessaires pour déclencher un tel dispositif créé en février 2006 sur le modèle de l'alerte Amber aux Etats-Unis et au Canada : un enlèvement avéré et non une simple disparition, l'intégrité physique ou la vie de la victime en danger, des éléments d'informations permettant de localiser l'enfant ou le suspect, ainsi qu'une victime mineure.
On serait plutôt, en l'espèce, sur une hypothèse de fugue, précise-t-on de source proche de l'enquête. Même si la piste d'un enlèvement par le père n'est pas exclue non plus.

Toute personne qui disposerait d'informations sur Mohamed Khetib est priée de joindre de toute urgence le 04 91 39 89 10 ou le 04 91 39 60 64.


http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-lenfant-de-10-ans-disparu-est-introuvable

Nouveaux orages sur la RD1 : la conductrice fait un malaise et quitte la route

Une jeune femme âgée de 28 ans a été victime d’un malaise, hier à 18 h 30, alors qu’elle circulait en direction du Puy-en-Velay, sur la route départementale n° 1. À hauteur du lieu-dit « Pigeyres », sur la commune de Chomelix, son Citroën « Picasso » a quitté la route, pour aller s’immobiliser dans le fossé. Au moment de l’accident, un violent orage s’abattait sur le secteur, une nouvelle fois accompagné de petits grêlons. C’est sous ces trombes d’eau que les sapeurs-pompiers de Chomelix ont apporté les premiers secours à la victime, seule à bord de son véhicule, avant d’être renforcés par les soldats du feu de Craponne-sur-Arzon et Allègre, ainsi que par un infirmier sapeur-pompier de Saint-Paulien et le médecin-capitaine Guillaumin, de Craponne-sur-Arzon.
Légèrement blessée dans l’embardée et ressentant une grande fatigue suite à son malaise, la victime a été prise en charge à bord d’une ambulance et évacuée aux urgences de l’hôpital Émile-Roux, tandis que les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Paulien procédaient aux constatations d’usage.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/05/27/nouveaux-orages-sur-la-rd1-la-conductrice-fait-un-malaise-et-quitte-la-route

Le butin dont les motos volées retrouvés

Voila une affaire rondement menée par les policiers carmausins. Dans la nuit de lundi à mardi des cambrioleurs s'introduisent dans le garage d'un entrepreneur de la ville après avoir découpé un grillage et fracturé une fenêtre. à l'intérieur, ils font main basse sur trois motos tout terrain et divers matériels dont un cric hydraulique. Vingt-quatre heures plus tard, ces mêmes cambrioleurs reviennent chez l'entrepreneur et s'introduisent dans les bureaux. Là, ils récupèrent entre 1200€ et 1500€ en espèces ainsi que huit cartes bancaires avec les codes secrets. Les malfaiteurs quittent alors les lieux et filent vers un distributeur bancaire. Dans la précipitation ils mélangent un peu les cartes associées aux codes secrets, mais parviennent cependant à retirer 2000€. Mercredi matin les policiers entament leur enquête en privilégiant la proximité. Ils recueillent un témoignage capital : une dame qui la nuit du forfait promenait son chien vers 01 h avait effectivement aperçu une voiture de couleur blanche avec un autocollant «A» (jeune conducteur) apposé sur la lunette arrière, à proximité de l'entreprise.

Séjour en Espagne

La chance sourit alors aux policiers. Vers 10h30, ils repèrent le véhicule décrit par la dame. à son bord, trois personnes : un Toulousain âgé de 22 ans, et deux Carmausins âgés de 23 ans et 17 ans. Ils arriv aient tout juste d'Albi où ils venaient d'effectuer divers achats : lunettes de soleil, chaussures de sports, etc en prévision d'un petit séjour en Espagne. Dans le véhicule les policiers repèrent deux tourne-vis, des pinces coupantes, une paire de gants, des lampes torches, des phares, alors que chacun des trois occupants est porteur de 600€ à 700€. Les trois garçons sont placés en garde à vue et auditionnés. Ils reconnaîtront sans tarder les deux cambriolages, l'utilisation des cartes bancaires et, pour le Carmausin de 23 ans,le vol de phares dans une carrosserie carmausine. Les trois cambrioleurs ont été laissés libres jeudi. Les deux majeurs comparaîtront devant le tribunal correctionnel d'Albi le 23 août pour vols aggravés (effraction et réunion) alors que le mineur sera présenté au juge pour enfants en novembre. Le matériel volé a été réstitué aux propriétaires ainsi qu'une partie de l'argent.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362707-le-butin-dont-les-motos-volees-retrouve.html

samedi 26 mai 2012

Un plongeur disparaît après un malaise

Un plongeur âgé de 64 ans a fait un malaise aujourd'hui en remontant d'une plongée par 40 mètres de fond au large de Port-Vendres (Pyrénées-orientales), son coéquipier n'a pu le remonter et la victime a disparu, a indiqué la préfecture maritime de la Méditerranée dans un communiqué. Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée (CROSS Med) a été alerté vers 11h00 de la disparition de ce plongeur, précise la préfecture.

Son coéquipier a tenté de le remonter sans toutefois y parvenir et a dû remonter seul à la surface. Le CROSS Med a déclenché des recherches qui étaient toujours vaines samedi en fin d'après-midi. Les secours ont notamment utilisé un hélicoptère des douanes et la vedette de secours en mer de Port-Vendres pour quadriller la zone en surface. L'hélicoptère est resté en alerte médicale jusque l'arrêt de ces recherches de surface vers 13h00.

Parallèlement, un groupe de plongeurs poursuivait les recherches sous-marines.
Le coéquipier du plongeur disparu à été pris en charge par une ambulance du SAMU 66 qui l'a transporté à la Clinique Saint Pierre de Perpignan, par mesure de précaution.
La gendarmerie maritime de Port Vendres, en charge de l'enquête, n'a pu donner plus de précision samedi soir sur les circonstances de l'accident.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/26/97001-20120526FILWWW00553-un-plongeur-disparait-apres-un-malaise.php

Territoire de Belfort : étranges malaises à l'école primaire de Grandvillars

Aucune des mesures des pompiers n’a pour l’instant déterminé l’origine d’une recrudescence d’élèves malades à l’école primaire du Petit prince à Grandvillars. Les premiers cas se sont révélés jeudi matin dans une classe de CM1, installée dans l’ancien bâtiment. Des élèves se plaignaient de nausées, maux de tête et maux de ventre.
« Nous avons pensé à une gastro-entérite », explique la directrice Maude Lemétayer. L’équipe enseignante a appelé les parents pour qu’ils récupèrent les petits malades. Elle a pris des dispositions pour aérer la classe. Ce n’est que plus tard que les secours ont été alertés.
Une des enseignantes a parlé de l’épidémie à un pompier. Celui-ci a remarqué que les symptômes rappelaient une intoxication au monoxyde de carbone, un gaz inodore et incolore mais très dangereux. Pendant l’heure de midi, les pompiers sont intervenus et ont effectué des mesures. Avec les services techniques, ils ont opéré des reconnaissances dans le bâtiment sans rien noter d’inquiétant. « La classe avait été aérée avant notre arrivée », indique le commandant Ludovic Poirier. Après avoir recommandé de fermer portes et fenêtres de cette salle, les pompiers sont revenus en fin d’après-midi. Leurs nouvelles mesures n’ont rien révélé d’anormal.
Sur les 14 enfants qui ont présenté des symptômes quatre ont été conduits à l’hôpital par leurs parents inquiets. Lors des examens, les médecins auraient diagnostiqué chez eux un taux plus élevé que la normale de dioxyde de carbone, comme si les enfants avaient vécu dans de la fumée de cigarette. « Cela restait léger malgré tout », souligne la directrice. « D’ailleurs aucun traitement n’a été prescrit aux enfants. Ils sont rentrés chez eux après examen. »
Cette brutale épidémie a créé l’émotion dans Grandvillars. Par précaution, son maire, Christian Rayot, a ordonné la fermeture de l’ancien bâtiment de l’école. « Le maire a ouvert le centre de loisirs le Gai soleil où s’est installée une partie des classes », indique Mme Lemétayer.
Avant l’arrivée des enfants, les pompiers sont revenus hier pour de nouveaux contrôles dans le bâtiment. Ils ont poussé les vérifications à des habitations voisines de l’école. Toutes les mesures se sont révélées négatives.
Difficile de comprendre alors que sept élèves se sont également plaints de maux de ventre, de tête et de nausées, hier en début d’après-midi. L’auscultation des enfants par des médecins du Samu n’a rien noté d’anormal et surtout pas l’origine d’un mal bien étrange… Hier, la médecine scolaire, l’Agence régionale de santé, les gendarmes et une inspectrice de l’Éducation nationale se sont succédé dans l’école.
De leur côté, les pompiers reviendront mardi, avant les élèves, pour de nouvelles reconnaissances

http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2012/05/26/eleves-incommodes

Accident de montgolfière en Dordogne

Trois Néerlandais, âgés de 55, 60 et 61 ans, ont été blessés, dont un très grièvement, vendredi soir à Nontron (Dordogne) dans l'accident de leur montgolfière qui s'est écrasée après avoir heurté une ligne moyenne tension et s'être embrasée, a-t-on appris auprès des gendarmes.

L'accident s'est produit vers 20H30. Pour une raison indéterminée, l'aéronef, qui avait décollé vers 20h, a perdu de l'altitude puis a percuté une ligne moyenne tension, la sectionnant, selon la même source.

Le ballon a alors pris feu et deux passagers, le pilote de 61 ans et une femme de 55 ans, ont sauté de la nacelle, faisant une chute d'une quinzaine de mètres, a-t-on ajouté.
La femme restée dans la nacelle, âgée de 60 ans, aurait tenté de couper les gaz alors que la montgolfière continuait à dériver. L'engin s'est écrasé un kilomètre plus loin, dans un champ.

Très grièvement blessé, l'homme a été héliporté au CHU de Bordeaux. Les deux femmes, plus légèrement touchées, ont été hospitalisées à Périgueux.
Un hameau voisin a été privé d'électricité pendant quelques heures.

Une enquête de gendarmerie est en cours.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/26/97001-20120526FILWWW00431-accident-de-montgolfiere-en-dordogne.php

L'incendiaire s'accuse aussi d'un crime, il est interné

Hier matin à 4 h 30, trois casernes de sapeurs-pompiers étaient mobilisées. Pour les pompiers de Tournon, Fumel et Puy-L'Evêque, direction Montayral. Une ferme est en flamme au lieu-dit « Barrou », au milieu d'une végétation dense et parfois même inextricable. Les flammes déjà hautes dans le ciel se sont propagées à des dépendances et même un cabanon. À l'évidence, le feu n'est pas accidentel. Et devant ce spectacle affligeant d'habitation en flammes, un homme se tient debout en prononçant des propos incohérents. Aux interrogations des gendarmes de Fumel présents sur place avec les éléments de la brigade de recherche, l'homme ne dit rien, il se tait, prétend ne plus connaître son nom, ni trop savoir l'origine du sinistre, ni même s'il y a d'autres personnes dans les flammes. Il aurait même prétendu avoir causé la mort de sa compagne.

Chez des amis à Dausse

Face aux propos incohérents, les enquêteurs se posent alors deux questions : « L'épouse de G. B. était-elle dans la maison en flammes ? Ou avait-elle pris la clé des champs ?» De quoi lancer les gendarmes dans de vastes investigations avec la mise en place de moyens nécessaires comme la présence d'un hélicoptère tentant depuis le ciel de repérer, éventuellement, la voiture de la compagne disparue. En poursuivant leur enquête, les gendarmes retrouvent la trace de l'épouse à Dausse. Elle était partie la veille avec la voiture et les chiens. Elle a passé la nuit chez des amis. L'enquête cherchera à comprendre pourquoi l'épouse qui a le même âge que son mari a quitté le domicile conjugal la veille au soir. Rassurés sur l'état de santé de l'épouse, les gendarmes tentèrent de comprendre pourquoi M. N. avait un tel comportement. Il semblait présenter des symptômes dûs soit à une prise importante d'alcool ou de médicaments. Devant ce comportement, les forces de l'ordre obtenaient le placement d'office en centre hospitalier spécialisé à La Candélie. L'enquête ayant résolu le problème de la disparition inquiétante de l'épouse se focalise maintenant sur l'incendie criminel et cherche, en particulier, à savoir si l'époux M. N. est l'auteur du sinistre. Sur place à « Barrou », les gendarmes techniciens d'investigations criminelles procédèrent toute la journée d'hier à l'examen approfondi de la scène de crime. De la maison familiale, il ne reste plus rien

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362492-l-incendiaire-presume-s-accuse-d-un-crime.html

Assassinat de Philippe Gletty : une balle dans le dos, deux dans la tête

Il est 9 h 30. Un important dispositif de gendarmerie est déployé entre la Terrasse-sur-Dorlay et Doizieux pour faciliter le déroulement de la reconstitution du meurtre de Philippe Gletty.
Le corps du dirigeant et fondateur de Princeps Alu (entreprise basée à Saint-Paul-en-Jarez), porté disparu le 27 février dernier, a été découvert le dimanche suivant, atteint de trois balles de pistolet.
Une semaine plus tard, Bettina Beau, sa secrétaire et comptable, avoue le meurtre de son patron. Elle est mise en examen pour assassinat et écrouée.
Hier matin, la reconstitution devait permettre aux juge, procureur, avocats, experts, enquêteurs et certains membres de la famille de la victime, de mettre en images et vérifier le déroulement de la scène.
De la route départementale qui surplombe le chemin emprunté par la meurtrière présumée et sa future victime, derrière un rideau d’arbres, on ne distingue que des silhouettes et les deux fourgons.
De l’un d’eux, est descendue Bettina Beau. Durant plus de deux heures, la quadragénaire a dû refaire le parcours et les gestes qui ont conduit Philippe Gletty à la mort.
Dans ce décor idyllique, sur ce petit chemin qui longe le Dorlay, Bettina Beau aurait attiré sa victime. C’était le jour même de la disparition du chef d’entreprise.
Voici le film de la reconstitution telle qu’elle nous a été rapportée, hier, par les avocats de la partie civile : « Les amants de longue date avaient rendez-vous durant la pause déjeuner. Philippe Gletty a laissé sa voiture, une Audi Q7, sur un parking de la Terrasse-sur-Dorlay. Puis, il a pris place dans la voiture de Bettina Beau jusqu’à ce chemin qui commence avant le petit pont qui enjambe le Dorlay.
Philippe Gletty sort du véhicule et s’engage dans le chemin. Bettina lui emboîte le pas, sort un pistolet emprunté à son époux durant le week-end et lui tire une première balle dans le dos.
La victime se retourne. Elle tire à nouveau mais la balle rate sa cible. Philippe Gletty s’effondre dans le fossé.
Bettina Beau s’approche et lui tire deux balles dans la tête. Puis elle revient dans son véhicule, y pose l’arme et revient sur ses pas. Penchée sur le corps de la victime, elle lui fouille les poches, puis repart avec ses objets personnels.
Sur la route qui mène à Doizieux, Bettina Beau se débarrasse des douilles puis revient prendre son poste de travail. Comme si de rien n’était… ou presque. »

http://www.leprogres.fr/loire/2012/05/26/assassinat-de-philippe-gletty-une-balle-dans-le-dos-deux-dans-la-tete

Malaise chez les pompiers : une cocotte-minute sur le point d’exploser

Une femme sur deux se dit victime d’agressions. Ambiance...
Les conclusions viennent de tomber. Et elles ne semblent guère favorables. Lundi, le cabinet Lamotte, chargé, il y a plusieurs mois de cela à la suite de la grève initiée par une partie des sapeurs-pompiers, d’effectuer un audit sur les méthodes de travail et de management au sein du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault (Sdis 34) a rendu son rapport.

Un compte rendu oral a donc été fait aux différents syndicats (Sud, Syndicat autonome, FO, SNSPP). Compte rendu où il a d’abord été dit que 40 % des agents s’étaient exprimés. Sachant que 15 % suffisaient pour avoir un point de vue réel estime l’auditeur.
Confidences édifiantes
Et apparemment, les confidences des personnels seraient assez édifiantes. Parmi celles-ci, on apprend qu’une femme sur deux au sein du Sdis aurait fait l’objet d’agressions verbales et/ou physiques. Quant au reste... Motus et bouche doublement cousue ! Car selon nos informations, le patron du Sdis, le colonel Christophe Risdorfer aurait refusé de communiquer plus amplement sur les résultats du cabinet.
Mais un observateur avisé du dossier évoque "un management exécrable. De fait, bon nombre d’officiers se comportent en petits chefs, en profitent et mettent la pression. Mais ce n’est pas en tapant sur les gens qu’on les fait avancer...".
De son côté et dans un sobre communiqué, l’intersyndicale évoque un personnel "mal en point avec de possibles passages à l’acte" face à ces violences subies depuis des mois maintenant.
Reste désormais à savoir qu’elle va être la position du président du Sdis, Michel Gaudy sur ce qui ressemble à une cocotte-minute sur le point d’exploser.

http://www.midilibre.fr/2012/05/24/un-audit-evoque-le-malaise-chez-les-pompiers,506208.php

vendredi 25 mai 2012

Trois gardes à vue pour la mort de « Blondin »

Un couple d’une cinquantaine d’années ainsi qu’un homme de 40 ans étaient en garde à vue à la brigade des recherches de Montbéliard depuis mercredi matin.
Hier soir, ils devaient être présentés au tribunal de Besançon dans le cadre d’une ouverture d’information pour « homicide volontaire ». Une sombre affaire sur laquelle le parquet n’a jamais daigné communiquer, générant un incompréhensible flou.
Le 6 mars dernier à 18 h 45, Stéphane Millotte, 36 ans, arrive aux urgences de l’hôpital de Montbéliard. Deux hommes l’accompagnent sur place avant de repartir discrètement. Celui que beaucoup connaissent sous le surnom de « Blondin », au centre-ville de Montbéliard où il a coutume de faire la manche, présente une importante plaie à la tête.

« On a tué mon fils »

Une blessure tellement grave qu’elle finira par entraîner son décès, neuf jours plus tard. « On a tué mon fils. Il est mort dans mes bras », nous confiait, ravagée par la douleur, Nicolle Millotte, la maman (notre édition du 5 avril dernier).
La famille a appris, de la part des enquêteurs, que la mort de ce garçon au visage constamment illuminé d’un sourire, résultait « d’un choc très violent sur la tête ».
L’enquête a permis de reconstituer, en partie, l’emploi du temps du défunt. Hébergé dans un hôtel de Montbéliard, son logeur se serait montré plutôt compréhensif sur le non-paiement d’une turne de 12 m ², moyennant quelques petits travaux en contrepartie. D’autant que Blondin présentait quelques prédispositions en matière de bricolage.
Selon deux des gardés à vue, les blessures résulteraient d’une chute fortuite sur un chantier, causée par une massive absorption d’alcool. La thèse d’un regrettable accident, en sorte.
Mais dans ce cas, pourquoi l’un des mis en cause a-t-il menti ? « Il prétendait se trouver en Algérie pour le décès d’un frère, ensuite d’un autre membre de sa famille alors que des témoins disent l’avoir vu dans un magasin de Montbéliard ? », interrogeaient la maman de Stéphane Millotte et son conjoint. De surcroît, l’un des gardés à vue avait proféré des menaces, quelques mois auparavant, comme s’en souviennent les parents de Blondin.
Les explications fournies par le trio satisferont-elles procureur et juge d’instruction. De source proche du dossier, il se murmurait qu’aucune demande de placement en détention ne découlerait des présentations qui devaient occuper les magistrats bisontins (territorialement compétents pour des faits censés s’être déroulés à L’Isle-sur-le-Doubs où le couple de quinquagénaire dispose d’une maison). À suivre…

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/05/24/trois-gardes-a-vue-pour-la-mort-de-blondin

Les auteurs du casse du siècle de l'Oise interpellés

C’est sans doute l’une des plus belles affaires de la police judiciaire (PJ) de Creil. En début de semaine, les enquêteurs de la PJ soutenus par la BRI de ont interpellés dix hommes de la communauté des gens du voyage à Montreuil, Bondy (93) et dans la région de Roissy-en- (95). Les dix individus sont soupçonnés d’avoir pris part au spectaculaire casse de Valiance, une société de convoyage de fonds, le 6 juin 2002, à Beauvais. Après avoir fait voler en éclats le mur de la salle des coffres à l’aide d’explosifs, le commando s’était emparé d’environ huit millions d’euros.
Parfaitement renseignés et très bien organisés, les malfaiteurs avaient pris la fuite à bord de deux puissantes berlines en direction de
, via l’autoroute A16. La BMW et L’Audi A4 qui avaient servi à ce hold-up historique avaient été retrouvées incendiées, dès le lendemain des faits, à Villiers-Adam, dans le Val-d’Oise

http://www.leparisien.fr/oise-60/les-auteurs-du-casse-du-siecle-de-l-oise-interpelles-25-05-2012-2016504.php

Meurtre maquillé en suicide, la retraitée écrouée

bout, la retraitée de Fieux a décidé de supprimer froidement son mari. Un passage à l'acte animé par le ressentiment d'avoir sur ses vieux jours, à endurer une existence devenue précaire à cause de la maladie mentale de son époux.
Soupçonnée d'avoir empoisonné puis poignardé son mari dans la nuit de lundi à mardi à Fieux dans le Lot-et-Garonne, Régine Bernède, la retraitée de 62 ans, a été présentée hier au parquet d'Agen et mise en examen pour « homicide volontaire aggravé par la qualité de conjoint ». Perpétuité est encourue dans cette affaire irrationnelle, dont le passage à l'acte semble relever de l'acharnement. Notamment par la suspicion d'un anticoagulant administré sous forme de poison, dont la présence éventuelle et le dosage sont recherchés par les analyses toxicologiques.

Après avoir fait croire au suicide de son époux qui l'aurait suppliée d'abréger ses souffrances, la sexagénaire a craqué en garde à vue, livrant un tout autre visage, diabolique.
La victime, Jacques Bernède, dormait profondément, bouche entrouverte, lorsque sa femme s'est mise en tête un funeste projet. Selon ses déclarations, elle aurait récupéré de la Taupicine que l'ancien agriculteur conservait dans un bleu de travail, dissous le poison, transvasé dans un flacon vide. Puis se serait glissée dans la chambre, pour lui en badigeonner les lèvres et lui instiller à la pipette dans la bouche.
Comme « possédée », elle lui plantait aussi deux couteaux de cuisine dans le sternum et les laissait, enfoncés. Tordu de douleur dans la nuit, Jacques Bernède descendait l'escalier, chancelant, proche de la syncope. Son épouse qui n'avait pas fermé l'œil, l'achevait en lui transperçant le ventre une dizaine de fois avec un couteau de boucher. Des lésions mortelles… Là elle rédigeait des lettres, mettait en ordre ses affaires. Puis quittait la ferme dans l'intention de se supprimer. Mais elle préférait échafauder cette version rocambolesque de suicide et attendait les gendarmes. Toujours selon nos informations, c'est un mélange d'espoirs déchus et de rancœur accumulée qui auraient « armé » son bras meurtrier. Elle qui avait passé son enfance dans cette exploitation perdue dans ce coin de campagne.
Une propriété promise à un bel avenir léguée au temps des épousailles par ses parents. Régine s'était ainsi prise à rêver d'une existence prospère avec leurs trois enfants et des terres fertiles. Mais la maladie « bipolaire » de son époux s'est immiscée dans cette union de 40 ans et a changé le destin. Un mal cyclothymique qui a fini par lui faire perdre pied, à elle. Fragile, défaillant, son conjoint s'était vite retrouvé dans l'impossibilité d'assumer les surfaces agricoles et elle le tenait responsable de leur marasme personnel.

Le rêve de toute une vie en cendres

C'est sur les cendres d'une vie en ruines que le ferment de la colère a germé. Une sexagénaire minée sur ses vieux jours, acculée par les problèmes d'argent, une retraite « peau de chagrin », des travaux inachevés, les cafés au lait et les vieilles conserves en guise de repas et pas de quoi fêter dignement l'anniversaire du fils, récemment. Pour toutes ces difficultés matérielles d'aspect vénal, la « digue » a cédé.
Machiavélisme, femme au bout du rouleau ou coup de folie ? La meurtrière présumée a pris conscience au fil de ces dernières heures, de la portée de son acte. Suivie pour dépression, la question de son état mental au moment des faits reste cruciale. Régine Bernède a été écrouée à Agen.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/25/1361563-ecrouee-pour-meurtre-aggrave.html

Conductrice de bus agressée : le présumé agresseur donne un nom

Ce serait donc quelqu'un d'autre... Après la décision du tribunal, mercredi, de ne pas juger l’agresseur présumé d’une conductrice de bus de la Stas, c'est un juge d’instruction qui a pris la relève pour des des investigations plus approfondies sur cette affaire. Et c'est dans ce cadre précis, à l'issue de l'audience, que le jeune homme de 22 ans qui s'accusait de l'agression, s'est rétracté devant le juge, désignant une autre personne...
La police recherche depuis activement cette personne pour l'interroger.

Pour mémoire, mercredi, le président du tribunal correctionnel réuni en comparution immédiate, n'a pas été convaincu de sa culpabilité. Aucun jugement. n'a donc été prononcé. Ce prévenu, qui s’est présenté de lui-même au commissariat, se serait donc dénoncé à la place d’un autre.
Le tribunal avait toutefois prononcé son maintien en détention afin d’éviter toute pression sur la victime et toute concertation avec ses proches.


http://www.leprogres.fr/loire/2012/05/24/conductrice-de-bus-agressee-le-presume-agresseur-donne-un-nom

Après le déraillement du train, le temps des questions

Patrice Talyssat et Gérard Lavaud, employés du Syndicat des eaux d'Espère-Mercuès, ont tout vu, tout entendu… et ne sont pas prêts à oublier cet éboulement de falaise survenu mardi, sur la voie ferrée, à Mercuès, causant le déraillement d'un train transportant 56 passagers. « Nous sommes les premiers témoins de l'accident. Nous avons d'abord vu l'éboulement. Le train est arrivé quelques secondes plus tard. Nous avons entendu un choc et vu un immense panache de fumée se dégager de la falaise… puis aperçu le dernier wagon du convoi. À cet instant, j'ai cru que l'avant du train et les autres wagons avaient basculé sur la route », relate Patrick Talyssat. Il a alerté les secouristes. Que s'est-il passé ensuite pour les voyageurs ? La SNCF et le conseil général du Lot répondent à cette question… et à d'autres.
Comment s'est déroulée la prise en charge des voyageurs ?
Les 56 passagers du train immobilisé ont été acheminés à Brive en autobus, tandis que 150 autres personnes qui ne pouvaient évidemment plus voyager sur la voie endommagée ont été hébergées à bord d'un train de nuit, en gare Matabiau, à Toulouse.
Quels travaux ont été entamés durant la nuit ?
La motrice et les wagons ont été évacués dans la nuit de mardi à mercredi. Les équipes de la SNCF ont ensuite immédiatement débuté des opérations de forage destinées à placer des charges explosives dans les cavités créées. Ce chantier de microminage a permis ensuite, dans l'après-midi, de détacher de la falaise les nouvelles roches qui menaçaient de d'effondrer.
Combien de temps la ligne entre Cahors et Brive va-t-elle rester interrompue ?
Le temps d'interruption est estimé à au moins quatre jours. Pendant ce délai, les trains Paris-Brive-Toulouse s'arrêteront obligatoirement à Brive.
Qu'adviendra-t-il des passagers se rendant à Cahors et à Toulouse depuis Brive ?
À partir de Brive, l'acheminement de ces voyageurs s'effectuera en bus. Cependant, la SNCF incite sa clientèle à reporter ses voyages et à se renseigner sur les conditions de circulation via le site internet www.sncf.com
Quel est l'état actuel de la voie et les travaux à faire ?
La voie est très endommagée et encombrée par environ 150 m3 de matériaux à déblayer (roches et pièces métalliques). Le chantier de réparation doit durer 72 heures. Le coût n'a pas encore été chiffré. Mais il va falloir effectuer la remise en état des ballasts, la réparation des caténaires, des traverses et des équipements de signalisation. 72 heures pour un tel chantier, c'est un temps record.
Quels axes de substitution sont proposés aux usagers de la route départementale 811 ?
Dans le sens Cahors- Mercuès, les véhicules sont dirigés vers Pradines, Douelle et Castelfranc (RD 8). Dans le sens Puy-L'Evêque- Cahors, la déviation passe, depuis Espère, par Calamane, Saint-Denis-Catus et Mechmont (RD 12- RD 13) pour rejoindre la RD 820.
Combien de temps la RD 811 va-t-elle rester fermée ?
la RD 811 (route la plus fréquentée du Lot) sera maintenue fermée le temps que la SNCF purge les blocs dangereux et retire ceux qui subsistent de la chaussée. Elle devrait être rouverte aujourd'hui, en fin de journée. L'évacuation dans un rayon de 100 m de toute présence humaine, sur la route et la voie piétonne est obligatoire.
145 km de falaises sur 230 comportent des risques. Quelles actions sont menées par le conseil général ?
Des opérations de purge sont conduites régulièrement sur des secteurs sensibles comme Saint-Cirq Lapopie, toute la vallée du Célé, la zone de Castelfranc… entre autres sites. Mais pas sur la falaise qui surplombe la route de Mercuès. Celle-ci fait partie du domaine de RFF (réseau ferré de France). Comment s'oriente l'enquête ouverte par le parquet ?
Il s'agit d'un événement accidentel sans recherche de responsabilités sur le plan civil ou pénal. La pratique d'une mesure conservatoire s'impose toutefois pour les questions d'assurance.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/24/1360462-deraillement-le-temps-des-questions.html

jeudi 24 mai 2012

Rallye: résultats la semaine prochaine

Les résultats des expertises de la voiture qui a foncé samedi dans la foule, faisant deux morts et 19 blessés, au cours du Rallye des Maures à Plan-de-La-Tour (Var), ne seront pas communiqués avant la semaine prochaine, a annoncé jeudi le parquet de Draguignan. "Nous ne sommes pas en état de communiquer. On va prendre du temps. On va prendre du recul jusqu'à la semaine prochaine", a déclaré à la presse la procureure de la République, Danielle Drouy-Ayral.

Deux jours après l'accident, le véhicule à l'origine de l'accident avait été transféré à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) à Rosny-sous-Bois pour une expertise après que le pilote eut mis en cause des freins, selon lui, défaillants. "Selon le pilote, qui met en cause une défaillance technique, la pédale est devenue spongieuse au moment où il a voulu freiner", avait alors déclaré la procureure, précisant qu'à cet instant il était à près de 140 km/h. Dès qu'elle disposera des éléments techniques, Danielle Drouy-Ayral devrait ouvrir une information judiciaire.

En attendant, le père du jeune homme de 20 ans décédé a déposé lundi soir une plainte pour "homicide involontaire" et dit aux gendarmes vouloir se constituer partie civile.
Selon une source proche du dossier, d'autres plaintes sont en cours de constitution.

Samedi, à 16h10, au cours d'une épreuve spéciale chronométrée du 14e Rallye régional des Maures, la voiture n° 63, une Golf orange, a foncé tout droit dans la foule au lieu de prendre un virage à droite, projetant certaines victimes à plusieurs mètres.
Un homme de 20 ans et un commissaire de course de 50 ans ont été tués et 19 personnes, de 9 à 65 ans, dont le co-pilote de la voiture, ont été blessées et évacuées dans sept hôpitaux de la région.

Selon la préfecture du Var, une amélioration clinique de l'état des blessés a été enregistrée mercredi soir, avec un bilan faisant état de deux blessés toujours en réanimation, sur les cinq initialement classés en "urgence absolue". Le bilan fait également état de sept personnes sorties du cadre hospitalier et de huit toujours hospitalisées. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a promis dimanche un "travail de fond" sur la sécurité des épreuves automobiles, plusieurs rallyes ayant donné lieu récemment à des accidents mortels, écartant cependant des "mesures intempestives"

La brigade fluviale sonde les canaux : UN CORPS et une vingtaine de voitures retrouvés

Depuis une dizaine de jours, les gendarmes de la brigade fluviale de La Bassée, prèsde Lille, mènent une campagne de recherche d'épavesde voitures dans les canauxdu Dunkerquois.

Il ne s'agit pas d'une action de nettoyage dans le but de préserver le milieu aquatique, quoique l'enlèvement des carcasses ne nuira pas à l'environnement, bien au contraire.
L'opération a en réalité pour objectif la recherche d'indices susceptible d'apporter de nouveaux éléments à des affaires judiciaires encore ouvertes ou jamais élucidées.

Un cadavre retrouvé dans la Colme

Cette opération a déjà porté ses fruits, puisqu'un cadavre a été retrouvé dans la Colme, en début de semaine dernière, à Cappellebrouck. L'homme, immergé depuis 2006, a pu être identifié. Il s'agit d'un Bourbourgeois qui faisait l'objet d'une procédure pour disparition inquiétante depuis 2006. La piste du suicide a ainsi pu être confirmée.
« C'est important pour les familles, de savoir que l'on a retrouvé le corps. Tant que la personne est portée disparue, il leur est difficile de faire le deuil. Pour nous, c'est l'occasion de refermer un dossier d'enquête et d'élucider un fait », explique un gendarme qui participe aux opérations.
En effet, quand une personne est portée disparue, il faut attendre dix ans avant que son décès ne soit civilement et légalement prononcé.

Des voitures volées

Mais les gendarmes ont surtout pêché des carcasses de voitures, plus ou moins récentes. « Essentiellement des voitures volées , poursuivent les gendarmes. Certaines sont dans l'eau depuis les années quatre-vingt. On prend bien soin de vérifier s'il n'y a pas des ossements à l'intérieur, ce qui donnerait une orientation judiciaire à la découverte. » En près de dix jours, les gendarmes ont sorti plus d'une vingtaine de voitures de l'eau, en passant par Watten, remontant la Colme, le canal de Bourbourg, inspectant le canal à grand gabarit. Ils finiront leur campagne de recherche dans le secteur du Jeu de Mail, en fin de semaine.
Pour mener à bien les investigations, les gendarmes travaillent en étroite collaboration avec les Voies Navigables de France (VNF). Elles mettent une péniche à leur disposition et effectuent au préalable des relevés bathymétriques (mesure de la profondeur d'un plan d'eau), afin de faciliter le travail des militaires et l'utilisation de leur sonar
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2012/05/24/article_la-brigade-fluviale-sonde-les-canaux-un.shtml