lundi 31 décembre 2012

Incendie dans un centre psychiatrique : un patient à l'origine du drame ?

L'incendie survenu dans un centre psychiatrique du Var où deux pensionnaires sont morts dimanche soir a commencé dans la chambre d'un malade qui avait un briquet en main lors de son évacuation, a-t-on appris lundi auprès du Procureur de Toulon.
A-t-on trouvé le responsable de l'incendie qui a coûté la vie à deux pensionnaires d'un centre psychiatrique du Var dimanche soir ? Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu est parti de la chambre d'un patient retrouvé un briquet à la main.
Ce patient, qui a été légèrement intoxiqué, n'a pas pu être entendu par les enquêteurs en raison de son état mental, a indiqué M. Xavier Tarabeux lors d'une conférence de presse. Le sinistre qui s'est déclaré dans une chambre s'est rapidement propagé à six chambres voisines.
38 patients hospitalisés
Une expertise a été ordonnée et confiée au laboratoire de la police scientifique de Marseille qui devra déterminer le point d'origine du feu et si le briquet est volontairement ou involontairement lié à l'incendie, ou si le sinistre est dû à une autre cause. Selon le directeur de l'établissement, entendu par la gendarmerie, une commission de sécurité avait émis un avis favorable et des contrôles du système électrique n'avaient rien révélé d'anormal.

Le directeur de l'établissement ouvert en 1998, a indiqué que 38 patients avaient été conduits à l'hôpital de Pierrefeu (Var), 5 installés dans un gymnase en attendant de leur trouver un établissement et 36 rentrés dans leur famille. "Les Bois Saint-Joseph", accueille de jeunes patients âgés de 18 à 35 ans, souffrant de psychoses, de névroses ou de troubles de l'humeur, indique le site de l'établissement.

Moscou: le crash dû à un problème

Les enquêteurs russes ont indiqué aujourd'hui qu'un problème du système de freinage semblait être à l'origine de l'accident du Tupolev qui s'est écrasé lors d'une atterrissage d'urgence samedi à Moscou, faisant cinq morts, selon un nouveau bilan.
"L'avion s'est posé dans la bonne zone d'atterrissage, mais pour une raison indéterminée n'a pu s'arrêter sur la piste", a indiqué le directeur de l'Agence fédérale du transport aérien, Alexander Neradko, à la télévision.

Le nombre limité de victimes est seulement dû au fait que l'appareil de la compagnie russe Red Wings, d'une capacité de 210 sièges, était vide, à l'exception de huit membres d'équipages qui revenait au pays après un vol à destination de la République tchèque. Une hôtesse de l'air, Tatiana Penkina, a succombé à ses blessures dimanche, portant à cinq le nombre de victimes, a indiqué le propriétaire de Red Wings, le milliardaire russe Alexandre Lebedev, sur son compte Twitter.

Une source proche de l'enquête a confirmé l'hypothèse du défaut de freinage, écartant ainsi une éventuelle erreur de pilotage ou les mauvaises conditions météorologiques, deux pistes avancées dans un premier temps. "Selon des informations préliminaires, les pilotes ont utilisé tous les systèmes de freinage possibles de l'avion", selon cette source citée par l'agence Interfax. "Mais pour une raison qui reste à définir, l'appareil a continué son chemin sans s'arrêter. La cause la plus probable est un défaut sur l'inverseur de poussée ou les freins".

Pour tenter d'établir avec précision la cause de l'accident, les enquêteurs vont examiner les données de la boîte noire du Tupolev-204, retrouvée samedi soir sur le site enneigé de l'accident. Une vidéo filmée avec un téléphone portable et disponible sur l'internet montre de gros morceaux de débris tombant sur l'autoroute et percutant les voitures lancées à pleine vitesse, obligeant leurs conducteurs à s'arrêter. L'avion s'est brisé en trois et a entraîné la fermeture temporaire de l'autoroute de Kiev et de Vnukovo, troisième aéroport de Moscou, où se trouve un terminal dédié au Kremlin.

Alexander Lebedev, très critique vis-à-vis du Kremlin et propriétaires des journaux britanniques Evening Standard et The Independent, a affirmé que l'avion avait récemment fait l'objet d'un contrôle minutieux: "L'avion numéro 47 avait accumulé 8.500 heures de vol et subi son dernier contrôle le 23 novembre", a-t-il écrit sur son compte Twitter. Il a affirmé que les contrôleurs aériens avaient refusé dans un premier temps une autorisation d'atterrissage -- demandant aux pilotes d'effectuer plusieurs tours au-dessus de Vnoukovo -- un élément qui pourrait avoir joué un rôle dans la catastrophe. "Tous les appareils ont leurs limites, même quand ils sont neufs", a indiqué Lebedev.

Les médias russes observent que les autorités se sont déclarées préoccupées par le système de freinage des Tupolev 204, avant même l'accident de samedi. Ils citent une lettre envoyée par l'autorité de sécurité aérienne Rossaviatsia au fabricant de Tupolev sur de possibles problèmes de freinage du Tu-204, après un incident la semaine dernière avec un appareil de ce type à l'atterrissage, en raison d'un problème sur l'inverseur de poussée de l'avion.

Selon le site internet russianplanes.net, un autre avion Tupolev du même type avait été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence en 2009, à la suite d'un problème de moteur. Le Tu-204, modèle lancé en 1989, est un biréacteur moyen courrier d'une capacité de 210 passagers. Une cinquantaine de la version le plus moderne de cet appareil sont exploités en raison du faible nombre de commandes et de la nécessité de moderniser les moteurs.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/30/97001-20121230FILWWW00065-moscou-le-crash-du-a-un-probleme-de-frein.php

dimanche 30 décembre 2012

Affaire Cahuzac : Edwy Plenel réclame une enquête

Le directeur de Mediapart rend publique une lettre envoyée au procureur de Paris, et dans laquelle il demande l'ouverture d'une enquête à propos des accusations lancées contre Jérôme Cahuzac. Selon le site d'information, le ministre délégué au Budget aurait notamment eu un compte caché chez UBS.
Le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, a annoncé avoir demandé par lettre le 27 décembre au procureur de Paris l'ouverture d'une enquête sur l'affaire Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget accusé par le site d'information d'avoir détenu un compte secret en Suisse. "Tout en étant vivement démenties par Jérôme Cahuzac, nos informations ne font à ce stade l'objet d'aucune enquête judiciaire" visant à "satisfaire la vérité", écrit Edwy Plenel à François Molins, dans sa lettre publiée par Mediapart.
En effet, souligne-t-il, l'enquête préliminaire diligentée après la plainte en diffamation déposée par le ministre contre Mediapart n'est "que de pure forme, ne visant pas le fond de nos informations". D'où la question "sur laquelle nous aimerions connaître votre réponse", écrit le directeur de Mediapart au procureur : "Pourquoi ne pas confier à un juge indépendant les investigations qu'appellent les informations qui, aujourd'hui, font l'objet du débat public sur ce qui est devenu 'l'affaire Cahuzac' ?"
De source judiciaire, on indique que le courrier de Mediapart a bien été recu par le parquet, et qu'il est à l'étude. Jérôme Cahuzac, pour sa part, a toujours affirmé qu'il n'"a pas et n'a jamais eu de compte en Suisse ou ailleurs à l'étranger".
Les accusations portées contre Jérôme Cahuzac
Depuis qu'elle a éclaté, le 4 décembre, "l'affaire Cahuzac" a connu régulièrement de nouveaux développements. Dans un premier temps, Mediapart a affirmé que le ministre délégué au Budget avait détenu un compte bancaire caché chez UBS en Suisse, qu'il aurait clôturé en 2010 (époque à laquelle il n'était pas ministre) et dont les avoirs auraient été transférés, via des montages complexes, à Singapour. Le site d'information a ensuite rendu public un enregistrement, datant selon lui de fin 2000, dans lequel un homme qu'il affirme être Jérôme Cahuzac avoue détenir un compte dans une banque suisse.
Edwy Plenel rappelle notamment dans sa lettre que "le premier témoin et détenteur de cet enregistrement s'est fait connaître" depuis. "Il s'agit de Michel Gonelle, ancien rival de Jérôme Cahuzac à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), qui atteste de l'authenticité de cet enregistrement et se déclare prêt à en témoigner devant la justice", précise-t-il. Aussi Edwy Plenel suggère-t-il à François Molins de "permettre au juge d'instruction déjà en charge des procédures en cours visant la banque UBS pour des faits d'évasion et de fraude fiscales" d'enquêter sur ces faits.
Me Jean-Pierre Mignard, avocat de Mediapart, estime de son côté sur le site d'information qu'"il faudrait que les parquets de Paris ou d'Agen, les deux territorialement compétents, ouvrent une enquête préliminaire".

Conducteur de bus écrasé à Rennes : le déroulé des événements

L’autopsie pratiquée vendredi sur le conducteur de bus décédé avenue Fréville, à Rennes, a révélé qu’il a été tué en essayant de retenir le véhicule qui descendait une pente dans le quartier du Blosne.
Il glisse et tombe
Vers 8 h jeudi, le car des Transports d’Ille-et-Vilaine, une filiale de Veolia, se gare sur le parking des bus, avenue Henri-Fréville à Rennes. Damien Molto, 27 ans, le conducteur, fait une pause entre deux services. Il prend sa sacoche, descend du bus et se dirige vers l’arrière. Il se rend compte aussitôt que le bus commence à dévaler la pente du parking.
L’homme tente alors de retenir son véhicule, qui menace de percuter le bus venu se garer derrière lui. Mais il glisse et tombe sur la chaussée mouillée. Il est coincé sous le bus de 19 tonnes, qui lui roule sur le corps. Dans un dernier effort, il se couche sur le trottoir avant de s’évanouir. Son bus percute celui de derrière et étoile le grand pare-brise.
Le frein automatique, pas sécurisant
Ses collègues l’ont trouvé là. Malgré les efforts des sauveteurs, le blessé meurt peu après. Damien Molto avait travaillé à la RATP en région parisienne et connaissait bien son travail.
Le parquet de Rennes a ordonné une expertise du véhicule. Les consignes de sécurité sont claires : le conducteur doit mettre son frein à main quand il se gare sur un parking. Le système de freinage qui s’active quand les portes s’ouvrent est considéré comme « secondaire » par les professionnels. Il n’est donc pas assez sécurisant, surtout quand le bus est dans une pente.
L’expertise et l’enquête, menée par la police, devront dire comment le bus s’est mis en mouvement après la descente du conducteur. Le frein à main était-il défectueux ? Ou le chauffeur l’a-t-il oublié, pensant que le frein secondaire suffisait ?
 

samedi 29 décembre 2012

Famille tuée au Blanc-Mesnil : que dira l'autopsie ?

Les enquêteurs sont à pied d'oeuvre dans l'appartement du Blanc-Mesnil où ont été découverts, vendredi, les corps de quatre membres d'une même famille apparemment tués par balle. Les enquêteurs et le parquet se veulent prudents sur les circonstances du drame. Dans le quartier, c'est le choc.
L'autopsie des corps de quatre membres d'une même famille retrouvés morts vendredi à leur domicile du Blanc-Mesnil a débuté samedi matin, à partir de 10h30 ; et selon le parquet de Bobigny ,"aucune thèse n'est écartée" pour expliquer le drame. Les informations qui filtrent pour l'heure sur l'enquête sont fragmentaires : les quatre victimes (un homme de 43 ans, une femme de 29 ans et leurs deux fillettes de 9 et de 3 ans) ont été "a priori blessées par arme à feu" et un revolver a été retrouvé sur place avec quatre étuis percutés, a expliqué le parquet.
C'est le frère du père de famille, habitant le même quartier et inquiet de ne pas avoir de nouvelles, qui s'est rendu vendredi au domicile des victimes. L'entrée était close et il a dû briser une vitre pour pénétrer dans le logement. La suite est racontée sobrement par une source proche du dossier : dans l'appartement, l'homme devait découvrir quatre cadavres, "un couple et leurs deux fillettes" qui gisaient "dans une mare de sang". Il semble que leur décès remontait à plusieurs jours (lire : Seine-Saint-Denis : un homme aurait tué sa femme et ses deux enfants).
Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de cet immeuble de cinq étages - situé dans un quartier pavillonnaire de la ville - dans lequel vivait la famille au rez-de-chaussée. "Cela faisait deux jours que toutes les lumières étaient allumées toute la nuit dans leur appartement, cela nous avait interpellés", commentait vendredi soir une voisine sous le choc, incapable de comprendre la raison de ce drame qui a frappé ce couple d'une trentaine d'années décrit comme "très gentil". Selon elle, le père de famille "ne travaillait pas. Comme il était là dans la journée, il faisait office de gardien et se rendait disponible auprès de ses voisins pour leur rendre service". Pour sa part, le maire Didier Mignot (PC) a souligné que le quartier où a eu lieu la macabre découverte est "une cité tranquille d'environ 300 habitants, réhabilitée récemment".

Décès d'un conducteur de bus à Rennes. Vers une erreur humaine?

L'enquête se poursuit à Rennes après le décès d'un conducteur de bus de 27 ans hier matin. Alors que les causes exactes du décès ne sont toujours pas connues, quelques précisions ont été apportées sur le déroulement des faits.
Peu après 8 heures, alors que le jeune chauffeur est en pause à l'arrêt Henri Fréville, il se place à côté de son véhicule, vers l'arrière de celui-ci. Le bus se met alors à reculer.

Dans un réflexe malheureux, le chauffeur tente de retenir le bus qui recule. Il est éjecté sur le bord. On ne sait toujours pas si le décès est dû à la chute ou à un arrêt cardiaque. En tout état de cause, "le décès est arrivé très vite après la chute", précise-t-on au sein de Kéolis, la société qui exploite les bus à
Rennes.

Toutes les hypothèses sont étudiées pour savoir pourquoi le bus a reculé. Le chauffeur pourrait avoir oublié de mettre son frein de parc, un frein de sécurité supplémentaire lorsque les bus sont à l'arrêt. Par ailleurs, le bus est passé au peigne fin afin de vérifier toutes les parties mécaniques.


                http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/deces-d-un-conducteur-de-bus-a-rennes-vers-une-erreur-humaine-28-12-2012-1958110.php

vendredi 28 décembre 2012

Femme percutée par un scooter à Lille-Sud : un adolescent s'est constitué prisonnier ce jeudi après-midi

Mercredi midi, une femme de 47 ans a été violemment percutée par un scooter, alors qu'elle traversait la rue du Faubourg-des-Postes, juste devant une pharmacie à Lille-Sud.
Sérieusement touchée à la tête, la victime a été prise en charge par les pompiers et le Samu. Son pronostic vital est toujours engagé ce soir selon les médecins.
La police a lancé ce matin un appel à témoins pour retrouver le conducteur du scooter, qui a pris la fuite après l'accident.


Coup de théâtre en début d'après-midi, un adolescent âgé de 17 ans s'est constitué prisonnier à l'hôtel de police. Il dit être celui qui a percuté la victime accidentellement. Les policiers tentent de vérifier ses dires.

http://www.lavoixdunord.fr/region/femme-percutee-par-un-scooter-a-lille-sud-un-adolescent-ia19b0n926025

Les enquêtes impossibles - Un squelette dans le placard "Tamika Antonette HUSTON

jeudi 27 décembre 2012

Faites Entrer L'accusé S04E04 Magali Guillemot La mort du petit Lubin 08 02 2004

JÂLONS / Cambriolage dans une ferme Les deux auteurs interpellés et jugés dans la foulée

Ces deux Sparnaciens finissent vraiment mal l'année 2012 avec deux peines de prison en guise de… cadeaux de Noël.
Ces peines ont été prononcées dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate dont l'audience avait lieu ce lundi 24 décembre au tribunal de Châlons.
Le premier des malfrats, né en 1985, écope de 5 mois de prison assortis de sursis avec une mise à l'épreuve de deux ans.
Le second, 32 ans, a pour sa part été condamné à six mois de prison dont deux ferme sous bracelet électronique.
L'affaire débute samedi soir aux alentours de 22 h 45 dans le paisible village de Jâlons, situé à quelques kilomètres de Châlons-en-Champagne. Pas si paisible que cela en l'occurrence…
Vrai comité d'accueil…
Les deux individus en question pénètrent discrètement dans une ferme et font main basse sur une grosse quantité d'outillage stockée dans une dépendance.
Pas une seule caisse ou une clef anglaise, mais sur un ensemble d'outils dont le préjudice est tout de même évalué entre 3 000 et 4 000 euros.
Sitôt leur forfait commis, les comparses prennent alors la fuite. Mais c'est sans compter sur le sang-froid et le réflexe civique d'un témoin de la scène qui se met alors à suivre discrètement le véhicule du duo… jusqu'à Épernay, tout en prévenant par téléphone portable les services de gendarmerie en simultané.
Arrivés à bon port, les deux cambrioleurs garent alors leur voiture, ne se doutant pas un instant du comité d'accueil qui leur sera offert : celui des gendarmes de la communauté de brigades de Châlons et du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie).
Interpellés sur-le-champ puis placés 48 heures en garde à vue, alors que les gendarmes procédaient également dès 6 heures dimanche à des perquisitions, les deux individus ont, pour couronner le tout, fait montre de rébellion et d'outrage lors de leur arrestation.
Au final, l'ensemble de l'outillage subtilisé a été restitué. Et le capitaine Jean-Luc Arnould, second de la compagnie de gendarmerie de Châlons-en-Champagne, de conclure : « Cette affaire a été rondement menée grâce au témoin qui s'est immédiatement mis en relation avec nos services et a joué à 100 % son rôle citoyen. »


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/jalons-cambriolage-dans-une-ferme-les-deux-auteurs-interpelles-et-juges-dans-la-foulee

mercredi 26 décembre 2012

Trisomique disparu: l'accident envisagé

Les enquêteurs envisageaient désormais la piste d'un accident dans la disparition de l'adolescent trisomique de 17 ans à Ribécourt-Dreslincourt (Oise), recherché depuis plus d'une semaine, a indiqué la procureur de Compiègne, Ulrika Delaunay-Weiss. "C'est un enfant trisomique, qui n'est pas muni des moyens de survie personnelle comme de l'argent, des aliments, de l'eau ou un téléphone. On est maintenant obligé d'envisager l'hypothèse accidentelle. Soit une chute, un malaise ou un endormissement dû à la fatigue", a déclaré la magistrate lors d'une conférence de presse.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/26/97001-20121226FILWWW00371-trisomique-disparu-l-accident-envisage.php

mardi 25 décembre 2012

Un évadé de la prison de Troyes arrêté

Un des deux hommes qui s'étaient évadés de la maison d'arrêt de Troyes mi-décembre a été interpellé la veille de Noël dans le département du Loir-et-Cher. L'homme de 34 ans, de nationalité portugaise, a été retrouvé à bord d'un véhicule dans la région de Blois lundi, arrêté sans difficulté et incarcéré de nouveau dans l'après-midi. Il devrait faire l'objet d'une mise en examen "dans les jours à venir" au titre de son évasion et faire l'objet d'un nouveau mandat de dépôt, a expliqué le procureur de Troyes Alex Perrin, qui confirmait une information de France 3 Champagne-Ardenne.

Aucun détail n'a été donné sur les circonstances qui ont mené à l'arrestation du fugitif. Le deuxième évadé, un homme de 25 ans, était toujours recherché et le parquet avait "bon espoir" de le retrouver.

Les deux détenus de la maison d'arrêt de Troyes s'étaient évadés le 16 décembre. Selon le récit d'un délégué FO Pénitentiaire, ils avaient scié un barreau de la fenêtre et s'étaient réfugiés sur le toit avant de redescendre au petit matin dans la cour de promenade et de se sauver en courant lorsque le surveillant avait ouvert la porte d'entrée. Les deux codétenus n'étaient pas connus pour des affaires de grand banditisme ou de très grave criminalité.

L'homme qui a été retrouvé lundi était en exécution de peine en France jusqu'en juin 2013 et une procédure était en cours à son encontre pour une exécution de peine au Portugal. Le second individu était en détention provisoire dans le cadre d'une affaire de recel. Le parquet de Troyes avait ouvert une information judiciaire pour "évasion avec effraction", qualification qui peut faire courir jusqu'à cinq ans de prison.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/25/97001-20121225FILWWW00043-un-evade-de-la-prison-de-troyes-arrete.php

Pont-l'Abbé. L'octogénaire disparue retrouvée saine et sauve

Les recherches, réunissant la gendarmerie, les pompiers et Dragon 29, l'hélicoptère de la Sécurité civile, avaient repris ce matin à Pont L'Abbé pour tenter de retrouver une dame âgée de 80 ans, qui n'avait pas regagné la maison de retraite de Pors-Moro.
C'est donc une habitante de Pont l'abbé qui a croisé le chemin de cette vieille dame désorientée dont on était sans nouvelle depuis hier 18 heures. Dès que le jour s'est levé ce matin, les recherches avaient repris dans le secteur de l'Ile-Chevalier.

Une battue associant des chiens et maitres-chiens avait été lancée dans cette presqu'île boisée. Deux équipes cynophiles appelées en renfort dès dimanche étaient à nouveau sur le pied de guerre.

Dimanche, l'alerte avait été donnée dès 18h et une première vieille dame avait été localisée à 18H15. Les deux amies avaient disparu ensemble. Malheureusement hier soir vers 23H30, à l'heure où les recherches ont été interrompues, on était toujours sans nouvelle de la deuxième octogénaire portée disparue.

La vieille dame aura donc passé la nuit dehors, profitant -dans sa détresse- d'une météo fort heureusement redevenue clémente.


                http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/pont-l-abbe-une-octogenaire-activement-recherchee-hier-soir-24-12-2012-1953996.php

lundi 24 décembre 2012

Amiens: un trafic d'héroïne démantelé

Un réseau de trafiquants d'héroïne a été démantelé la semaine passée dans la zone de sécurité prioritaire d'Amiens-Nord, et trois personnes ont été écrouées, a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête.

L'une de ces trois personnes, un homme de 21 ans, était déjà en régime de semi-liberté après une condamnation pour des violences contre un policier lors d'une marche à Amiens-Nord le 13 août, quelques heures avant de violents heurts entre jeunes et forces de l'ordre qui avaient marqué l'été 2012, a précisé la source. "Il a été incarcéré et il conteste formellement son implication dans les faits", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Guillaume Combes, qui décrit un "drôle de dossier" dans lequel les éléments sont faibles.

Au total, huit personnes ont été interpellées jeudi, soupçonnées d'être impliquées dans un réseau de revente d'héroïne et de cannabis. Les opérations ont permis de saisir 400 grammes d'héroïne et plusieurs centaines de grammes de cannabis, a-t-on précisé de même source. Le réseau pouvait engranger des gains de 500 à 2.500 euros par jour, avec une clientèle d'au moins une cinquantaine de toxicomanes dans les quartiers nord d'Amiens.

Parmi les personnes arrêtées, cinq ont été déférées devant le parquet d'Amiens et trois ont été écrouées, les deux autres étant placées sous contrôle judiciaire. Outre l'homme déjà condamné en octobre, un mineur de 17 ans comptait parmi les personnes incarcérées. Selon la source proche de l'enquête, les personnes soupçonnées d'être à la tête du trafic d'héroïne s'étaient signalées lors des violences urbaines du mois d'août.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/24/97001-20121224FILWWW00347-amiens-un-trafic-d-heroine-demantele.php

dimanche 23 décembre 2012

Jacques Séguéla victime d'un cambriolage

Des cambrioleurs se sont invités ce week-end dans le domicile parisien de Jacques Séguéla, en son absence.
Le domicile parisien de Jacques Séguéla a été cambriolé dans la nuit de samedi à dimanche en l'absence du publicitaire.
Le ou les voleurs se sont introduits à son domicile situé dans le 16e arrondissement de la capitale. Le vice-président de Havas étant absent au moment des faits, aucune précision n'a pu être apportée sur un éventuel préjudice.
L'enquête a été confiée à la 1ère division de police judiciaire

Un cadavre dans une voiture à Strasbourg

Un cadavre a été retrouvé samedi (bien : samedi) à l'intérieur d'une voiture carbonisée à Schiltigheim, dans la banlieue nord de Strasbourg, a-t-on appris de source policière samedi. "On ne sait pas si c'est criminel, accidentel, ou s'il s'agit d'un suicide", a expliqué à l'AFP un membre de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Strasbourg, chargée par le parquet de diriger l'enquête.
Les premiers éléments recueillis par la police laissent cependant penser qu'il s'agirait plutôt d'un accident. Les pompiers, appelés à 5h30 vendredi matin pour éteindre un feu de voiture, ont constaté la présence d'un corps à l'intérieur du véhicule, une Volkswagen Golf. Selon un policier présent sur place, la victime serait un homme.
 

samedi 22 décembre 2012

Suicide d'une enseignante : la famille réclame une enquête sérieuse

Lundi, un drame se nouait dans le collège Louise-Michel de Villeneuve-Saint-Germain. Annick Martin, une prof de Segpa venait de se donner la mort. Sa famille reste avec ses questions. Interview avec Christelle, sa soeur.
Si le suicide d'Annick Martin, ce professeur du collège Louise-Michel de Villeneuve-Saint-Germain a suscité une vive émotion au sein de la corporation enseignante, cette tristesse fort compréhensible est bien en deçà du désarroi dans lequel une bonne partie de sa famille se trouve aujourd'hui plongée. Christelle Gomes, la sœur d'Annick, apporte un témoignage poignant. « C'est une façon de rétablir la vérité », dit-elle. Une façon aussi de demander que toute la lumière soit faite sur ce drame.
l'union : Vous vous dites ulcérée par tout ce que vous avez lu et entendu sur le suicide de votre sœur. Pourquoi ?
Christelle Gomes : Nous avons pu lire, par exemple, qu'Annick connaissait des problèmes sur le plan personnel. Problèmes qui auraient eu une incidence au niveau de sa carrière. Mais les personnes qui affirment cela la connaissaient-elles vraiment ? L'avaient-elles seulement rencontrée ? Quant aux multiples tentatives de suicides qui auraient précédé son geste, elles ne sont que fantaisistes. Il y a toute une famille derrière ce drame mais personne ne pense aux conséquences que peuvent engendrer de tels propos !
Qui était votre sœur ?
Annick était issue d'une famille nombreuse et rencontrait régulièrement, chaque week-end et durant les vacances, sa mère ainsi que ses frères et sœurs. Elle échangeait, aimait plaisanter, riait aussi. Elle aimait la vie, lisait énormément. Elle avait soif de culture et en faisait profiter ses nièces et neveux. Elle aimait l'art sous toutes ses formes. Il suffisait d'entrer dans son appartement pour s'en rendre compte. C'était une très belle femme, toujours habillée de manière élégante.
Certains estiment que votre sœur a suivi un parcours professionnel très chaotique. Qu'avez-vous à leur répondre ?
Si effectivement cela a été le cas, qu'a-t-on fait pour y remédier, pour l'aider, pour l'accompagner afin de rendre ce parcours plus cohérent ? Attendait-on cette issue fatale ? Pensait-on qu'il est facile d'enseigner à des élèves reconnus par l'établissement comme présentant des difficultés d'apprentissage graves et durables ?
Comment est-elle venue à enseigner en Segpa ?
Elle avait exercé dans des lycées professionnels auparavant. Elle enseignait la biotechnologie à des classes surchargées. C'était un poste difficile. Elle a alors souhaité travailler auprès d'élèves en grandes difficultés mais cette fois face à de petits effectifs, pour que son travail soit reconnu. Elle pensait réellement aider ces enfants mais la tâche s'est révélée difficile, très difficile même.
Que souhaitez-vous maintenant ?
Annick est partie. Hélas trop tôt. On ne peut revenir sur l'irréparable mais pour sa famille et en sa mémoire nous exigeons qu'une enquête soit menée sérieusement sur les circonstances réelles de sa disparition. Nous avons été choqués d'entendre que « son geste dramatique n'est aucunement consécutif à son travail » alors même que les investigations n'avaient pas encore débuté. D'où sortent ces conclusions ? Se suicider sur son lieu de travail n'est jamais anodin, tout le monde le sait.
Avait-elle laissé un mot avant de commettre son geste ?
Non. Rien. Et cela nous surprend tous. Chez elle, le magazine télé était ouvert à la page du programme du soir. De toute évidence, Annick avait prévu de rentrer chez elle. De même, elle venait de régler avec ses sœurs et sa mère les derniers détails pour la journée de Noël. Alors, que s'est-il passé lors de son arrivée au collège ? Qui a-t-elle rencontré ? Comment s'est déroulé l'échange et quel en a été le contenu ? Ce sont les réponses à ces questions que nous attendons et c'est pour cela que nous souhaitons une enquête sérieuse.
Mardi, en fin de journée, nous avons pu nous recueillir auprès d'Annick. Son visage était toujours aussi beau. Il était reposé. Nous aurions seulement aimé pouvoir lui dire que son sacrifice n'était pas vain.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/suicide-dune-enseignante-la-famille-reclame-une-enquete-serieuse

Montreuil : un suspect placé en garde à vue suite au meurtre d'un chauffeur livreur

D'après le parquet de Boulogne-sur-Mer, un homme considéré comme suspect a été placé en garde à vue jeudi, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Bruno Deligny. Cette garde à vue a été prolongée ce vendredi en fin de matinée. En revanche, le parquet se refuse à communiquer sur les pistes qui sont explorées par les enquêteurs. Bruno Deligny, un chauffeur livreur de 46 ans, avait été retrouvé mort mercredi matin devant le hangar de sa société, la Brasserie Vigneron, à Montreuil (photo). Son corps présentait de multiples traces de coups, notamment au visage. Il doit faire l'objet d'une autopsie dans l'après-midi à l'institut médico-légal de Lille. Une information judiciaire pourrait être ouverte dans la journée.

http://www.lavoixdunord.fr/region/montreuil-un-suspect-place-en-garde-a-vue-suite-au-ia0b0n914453

vendredi 21 décembre 2012

Gendarme percuté avenue Eisenhower : appel à témoins lancé

Dimanche, les gendarmes ont organisé un contrôle d'alcoolémie sur l'avenue Eisenhower à Toulouse, entre le rond-point de la zone Thibault et la route de Seysses. À 2 h 45, le conducteur d'un véhicule a forcé le contrôle et percuté délibérément un gendarme le blessant gravement. La gendarmerie recherche des témoins : composez le 17 ou le 05 34 60 81 27.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/20/1519253-gendarme-percute-avenue-eisenhower-appel-a-temoins-lance.html

jeudi 20 décembre 2012

Exécution à Purpan. Nordine du Room 157 se sentait suivi et en danger

L'enquête sur l'exécution, ce week-end, de Nordine Belkacemi, 32 ans, a été confiée, lundi soir, à une juridiction spécialisée dans le crime organisé à Bordeaux. Peu avant les faits, la victime, en conversation au téléphone avec un de ses proches, aurait indiqué qu'il se sentait suivi.
L'enquête sur l'exécution de Nordine Belkacemi, dans la nuit de samedi à dimanche, sur le parking d'une station-service dans le quartier de Purpan à Toulouse (nos éditions précédentes) a pris un nouveau virage lundi soir. Le parquet de Toulouse a en effet été dessaisi de celle-ci au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux. Cette juridiction s'intéresse spécifiquement au grand banditisme et à la criminalité organisée.
Cette décision des magistrats est due notamment au mode opératoire très particulier et extrêmement violent utilisé par le ou les assassins du père de famille de 32 ans. Vingt impacts de balles d'arme de guerre ont été relevés sur son corps, au niveau de la tête et du thorax, autant sur la carrosserie de son véhicule Mercedes.

Il n'a pas pu échapper à son exécution

Le scénario de son exécution se dessine peu à peu. Ce soir-là, au volant de sa voiture, la victime se serait en effet sentie suivie. Il l'aurait indiqué à un proche au cours d'une conversation depuis son téléphone portable. Ce même proche qui a entendu les rafales de balles et prévenu les secours.
Nordine Belkacemi ne s'était a priori pas rendu dans cette station-service de supermarché pour y faire le plein. Il aurait vraisemblablement voulu, se sentant en danger, se réfugier un endroit où du public était susceptible de se trouver à cette heure-là. Sur place, son ou ses tueurs n'ont pas hésité et ont criblé son corps de balles dans sa voiture. Il n'a pas pu leur échapper.

Zones d'ombres

Les enquêteurs du SRPJ de Toulouse ont continué hier, à auditionner des personnes susceptibles de leur fournir des informations. Ils cherchaient toujours à y voir clair sur l'activité professionnelle de la victime et notamment ses liens avec la discothèque Room 157. Le jeune homme travaillait-il dans le commerce de voiture ? Dans le BTP ? Certaines zones d'ombres restent à élucider.
L'exécution sommaire dont il a été victime relève du règlement de compte. Le jeune homme, au lourd passé judiciaire - il avait notamment été condamné par le tribunal pour deux affaires de trafic de stupéfiants - n'avait cependant plus fait parler de lui depuis plusieurs années.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/19/1518278-execution-a-purpan-nordine-belkacemi-se-sentait-suivi-et-en-danger.html

mercredi 19 décembre 2012

Faites Entrer L'accuse S11E01 Les Amants du Cap canaille

Montreuil : le corps d'un homme décédé découvert à l'entrée d'un hangar

Ce mercredi, vers 6 heures, le corps d'un homme d'une quarantaine d'années a été découvert à l'entrée d'un hangar, sur le site de la brasserie Vigneron, à Montreuil.

Il s'agit d'un employé de la société, qui serait décédé d'une "mort violente", selon les premières constatations. Pour l'heure, on ignore si ce décès est consécutif à un accident ou à une agression. Des techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie sont arrivés sur les lieux vers 9 heures pour effectuer tous les relevés qui s'imposent.

http://www.lavoixdunord.fr/region/montreuil-le-corps-d-un-homme-decede-decouvert-a-ia0b0n909453

Val-de-Marne : un lycéen dénonçait une bavure policière, sa plainte classée sans suite

La plainte d'un lycéen du Val-de-Marne qui affirme avoir été victime de violences policières à la suite de son interpellation début octobre, a été classée sans suite.
Le lycéen affirmait avoir été tabassé par des policiers de la Bac Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne. Ces violences policières auraient fait suite à son interpellation début octobre. Mais sa plainte a été classée sans suite, a indiqué lundi le parquet de Créteil, confirmant une information de RTL. "L'infraction dénoncée n'est pas suffisamment caractérisée", a indiqué le procureur de Créteil, Nathalie Bécache.
"Ce que raconte le jeune homme n'a jamais été objectivé par la très minutieuse enquête" menée par l'Inspection générale des services (IGS), a ajouté la magistrate. Selon cette source, ni les constatations médicales, ni les bornages de téléphone portable, ni l'audition de témoins n'ont permis de corroborer les déclarations de l'adolescent.
"Une enquête rapide et exhaustive"
"Les constations médicales ne correspondent pas à un passage à tabac", a précisé Mme Becache. "Ce dossier trouve pour sa partie criminelle un épilogue logique grâce à une enquête rapide et exhaustive", a réagi l'un des avocats de policiers, Me Thibault de Montbrial. "Mais il faut garder à l'esprit qu'accuser la police de crimes est de nature à créer de très graves troubles sociaux. On peut se retrouver avec de véritables drames", a souligné Me de Montbrial.
La police des polices avait été saisie le 6 octobre par la famille du lycéen qui disait avoir été victime de brutalités lors d'une interpellation par trois policiers en tenue dans la nuit du 5 au 6 octobre dans une cité de Sucy-en-Brie.
Une volée de coups de poing et de pied
Après avoir tenté de s'échapper lors de l'interpellation, Chaïn, scolarisé en 1ère ES avait indiqué avoir été plaqué au sol, puis avoir été victime d'une volée de coups de poing et de pied avant d'être emmené dans la voiture de policiers présentés comme membres de la Brigade anti-criminalité (BAC), en direction d'un bois où retenu "pendant une heure", il aurait subi des pressions "sur les parties génitales".
Cette version des faits était formellement contestée par les fonctionnaires incriminés, selon les syndicats de police et l'avocat des mis en cause qui avait déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

mardi 18 décembre 2012

Faites entrer l'accusé-Le pompier criminel

Tuerie de Chevaline : "la piste du cycliste français fermée à 99,9%"

Enquêteurs et procureur ont démenti lundi les assertions parues durant le week-end dans la presse britannique selon quoi c'était peut-être le cycliste Sylvain Monnier et non la famille Al-Hilli qui était la cible principale dans la tuerie de Chevaline.
Et si la cible principale dans la tuerie de Chevaline était le cycliste français et non la famille britannique al-Hilli ? Dimanche, le Sunday Times a affirmé que Sylvain Mollier était en désaccord avec sa belle-famille à propos de l'héritage par sa récente compagne de la pharmacie familiale estimée à 1,3 million d'euros. Comme de nombreux médias anglais, il suggère donc que Sylvain Mollier pourrait avoir été la cible principale de la tuerie.

Sollicitée par TF1 News, une source française proche de l'enquête rejette cette hypothèse. "Tous les arguments sortis dans la presse britannique sur une affaire de donation ou de tension entre Sylvain Monnier et sa belle-famille n'ont rien à voir avec la réalité de l'enquête"."Toutes les pistes sont étudiées" précise cette source mais "pour l'instant Sylvain Mollier reste considéré comme une victime collatérale" dans ce drame. Interrogé par l'afp, le procureur d'Annecy a également déclaré, lundi, que la piste du cycliste français "a été fermée à 99,9% par les enquêteurs". "Il s'est mal guidé et s'est trompé de route. Il est arrivé sur place purement par erreur", a expliqué Eric Maillaud. "Sylvain Mollier et sa compagne n'étaient pas mariés, il n'y avait aucun risque qu'il puisse appréhender l'héritage", a-t-il souligné. Selon la famille, "il n'existait pas de contentieux et de conflit particulier entre M. Mollier et sa belle-famille", a par ailleurs rapporté le procureur.
>Chevaline : les investigations se tournent vers l'Irak
>Chevaline : les gendarmes ont établi le scénario
Le 5 septembre, Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances. Sylvain Mollier, père de famille de 45 ans, considéré comme une victime collatérale avait été découvert à côté de leur voiture. Les deux fillettes du couple britannique avaient survécu à la fusillade, mais l'aînée a été grièvement blessée.

Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs dont celle d'un tireur fou. Des investigations portent également sur un litige entre Saad al-Hilli et son frère à propos d'une succession, sur le métier de Saad al-Hilli, qui a travaillé pour une société leader mondial des micro-satellites, ainsi que sur son pays d'origine, l'Irak.
 

lundi 17 décembre 2012

Où est passé l'évadé de Châteaudun ?

L'ONG de défense des détenus Robin des lois a menacé lundi de retirer son soutien à l'évadé du centre de détention de Châteaudun si l'intéressé, qui a affirmé s'être fait la belle par crainte pour sa vie, ne se rendait pas très rapidement.
Stéphane Raye a-t-il trompé tout son monde ? Depuis deux jours,l'association Robin des lois, qui le soutenait jusque là, n'a plus de contact avec ce détenu, évadé depuis le 21 novembre, à l'occasion d'une permission. Son évasion avait fait grand bruit, mercredi dernier, ce père de famille de 35 ans, condamné à 18 mois ferme pour récidive de conduite en état d'ivresse affirmant dans une interview à visage découvert à l'Echo républicain avoir agi pour échapper à des dealers à l'intérieur de la prison qui le menaçaient de mort. A la presse, il avait alors assuré vouloir "rentrer en prison" pour y finir sa peine, mais dans un autre établissement.

Voir
: L'évadé de Chateaudin témoigne sur TF1
La direction interrégionale des services pénitentiaires avait indiqué être "surpris(e)" de ces déclarations, n'ayant eu connaissance d'"aucun fait sur les violences qu'il aurait subies". Jeudi, le directeur interrégional des services pénitentiaires Centre-Est-Dijon avait toutefois accédé à sa demande, relayée parRobin des lois, lui assurant que s'il se rendait, "il serait réintégré dans une autre prison" pour y "purger sa fin de peine en toute sérénité". Or l'évadé ne s'est pas manifesté depuis cette date.

"À ce jour et à notre connaissance, il ne s'est pas rendu aux autorités. Ce choix est le sien mais dans le cas où il ne se rendrait pas dans les heures qui viennent,Robin des lois ne peut continuer à soutenir cette évasion", a indiqué François Korber, délégué général deRobin des lois, dans un communiqué. "Nous espérons (...) que Stéphane Raye comprendra vite qu'il n'y a pas d'autre issue que de s'en remettre à la parole des autorités", précise l'ONG. Le procureur de la République de Chartres avait relevé que Stéphane Raye, un multirécidiviste, avait "déjà été condamné à plusieurs reprises pour évasion" à la suite de précédentes permissions de sortie, en 2010 et 2012.
 

dimanche 16 décembre 2012

Avocate tuée à Marseille : le film de l’enquête

Comme un couvercle de douleur qui se serait refermé sur Marseille. Et derrière, comme un sursaut unanime. Comme si cette affaire-là, il fallait absolument la "sortir", parce que le vendredi 30 novembre au soir, elle a semé la consternation sur la ville. Affaire symbole.
Après un papetier poignardé, après un chauffeur de car exécuté de sang-froid pour sa sacoche, c’était l’affaire de trop. Une avocate de 66 ans, Me Raymonde Talbot, versée dans le droit de la famille, attaquée dans son cabinet du centre-ville, rue Saint-Ferréol, réputé sanctuaire, lieu privilégié de défense des petites gens et des autres, poignardée une dizaine de fois. Mais pourquoi ?
Les pistes explorées
D’emblée, les enquêteurs n’ont négligé aucune piste. Ils ont découpé le carton qui se trouvait sur le bureau de Me Talbot et y ont cherché de l’ADN. Ils ont aussi tenté de reconstituer le film du drame. Ils ont passé au crible son agenda, sur lequel figurait le nom de Sahki. Ils ont retrouvé son image sur les caméras de vidéosurveillance, découvert que Me Talbot avait défendu il y a dix ans le père Sahki, un des trois hommes placés en garde à vue mercredi, "dans une affaire grave, un crime de sang", a indiqué hier le procureur Jacques Dallest.
Mais, selon nos informations, c’est un renseignement anonyme qui aurait définitivement mis la brigade criminelle de la police judiciaire sur la piste des Sahki. L’associé de Me Talbot, interrogé, indiquera qu’il a ouvert la porte, le 30 novembre, en milieu de matinée. "Laisse, c’est pour moi !" aurait alors lancé Me Talbot à Me Jean Wilkin. Les deux avocats avaient en effet deux rendez-vous à la même heure. L’associé a donc vu le tueur présumé, mais il se trompe. Fragilité des reconnaissances humaines. Il reconnaît le frère cadet.
Les éléments qui désignent le suspect
"On retrouve un certain nombre d’éléments lourds et convergents dans sa chambre qui donnent à penser qu’on a l’auteur présumé", a indiqué hier Jacques Dallest. Or l’auteur présumé, c’est le frère aîné, Laidi Sahki, 28 ans. Sous son lit, en perquisition, les enquêteurs découvrent un sac en plastique. A l’intérieur, la carte d’identité de la victime, son passeport, sa carte d’avocat, son permis de conduire, un relevé d’identité bancaire, mais aussi son sac et les bijoux de la victime (montre, collier, bagues...)
Sur un pantalon de survêtement du suspect, qui porte des traces de sang, on va mettre au jour l’ADN de Me Talbot. On trouve aussi le couteau du crime dans un tiroir de sa chambre. On découvre enfin l’ADN de la victime et celui du suspect sur le couteau. Le bout de la lame est cassé. Or l’autopsie a révélé qu’un morceau métallique avait été découvert planté dans son oreille. Troublante coïncidence...
Ce qu’il dit
Il conteste les faits pour l’essentiel. Il affirme avoir ramassé le sac de la victime dans une poubelle.
Son profil
Grand amateur de couteaux, sans emploi, "en errance intellectuelle" selon le procureur, le suspect a aussi un profil psychologique inquiétant. Interrogé, il a parfois donné des réponses précises, mais il a fait beaucoup de réponses incohérentes, précise-t-on de source proche de l’enquête. Simule-t-il ou bien a-t-il de réels problèmes ? Il ne faisait en tout cas l’objet d’aucun suivi ou traitement psychiatrique régulier.
Sa mise en examen
Laidi Sahki, dit "Hadou", a été mis en examen hier soir par les juges Patricia Krummenacker et Caroline Charpentier pour "homicide volontaire commis en concomitance avec le crime de vol à main armée". Il a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention, qui l’a placé en détention conformément aux réquisitions du parquet. Dans l’intervalle, dans les geôles du palais, oubliant la gravité des faits qui lui étaient reprochés, le suspect a pointé un policier, mimant une étrange scène, comme s’il lui tirait dessus... Son père et son frère avaient été remis en liberté jeudi soir.
L’introuvable mobile
"On n’a pas d’explications sur sa présence au cabinet de Me Talbot, notera le procureur. Elle avait déjà rencontré le père pour les aider à trouver un logement, mais pas spécialement le fils." On peut penser qu’il n’a pas pris rendez-vous pour la voler. Voulait-il absolument un logement ? Un échange de mots aura-t-il dégénéré ?

http://www.laprovence.com/article/actualites/avocate-tuee-a-marseille-le-film-de-l%E2%80%99enquete

samedi 15 décembre 2012

Belfort : des ossements de soldats de la première guerre mondiale depuis 40 ans dans le garage

La boîte en contreplaqué contient des chaussures, quelques éléments d’uniformes et des ossements, fémurs, humérus, des côtes et quelques vertèbres. Le tout se trouve dans le garage de Raymonde Burgy depuis 39 ans.

« C’est un scandale », s’emporte-t-elle. « Personne n’a voulu récupérer ses ossements. Alors j’ai ça dans mon garage depuis le 29 octobre 1973. »
Les ossements et les restes d’uniformes ont été découvert par Emile Burgy junior
« Cette année-là », se souvient-il, « il faisait froid. Mon père m’avait demandé de creuser une fosse pour visiter les voitures dans le garage de leur chalet du 36 rue Molière. « Avec un ami, nous avons creusé tout le week-end. C’est le lundi suivant qu’en grattant la terre, j’ai repéré des morceaux de bois dont l’aspect faisait penser à un cercueil. »
Il trouve ainsi deux cercueils. A l’époque, la famille Burgy alerte tout le monde. Police, gendarmerie, secrétaire départemental de l’office national des anciens combattants, Souvenir français et maire de Belfort se sont succédés sur place.
« On nous a promis d’exhumer ces restes », rappelle Mme Burgy. « Rien n’a été fait. »
Elle contacte le Président de la République Valérie Giscard d’Estaing et Pierre Bellemare. L’animateur consacre une de ses émission « Le pot de terre contre le pot de fer » sur le sujet. La pression médiatique est retombée mais n’a pas été totalement inutile.
« Nous nous sommes rendus compte que notre chalet avait été construit sur un ancien cimetière pour les soldats de la première guerre mondiale », explique le colonel René Bailly, délégué départemental du Souvenir français. « Le sous-sol était mauvais état. En plus d’être gorgé d’eau, les restes humains ont glissé. Alors les corps ont été exhumés bien après la fin puis après la guerre pour être transférés dans des carrés militaires. »
Visiblement des cercueils ont été oubliés. Des habitants du quartier de la Pépinière ont retrouvé divers os lors ces quarante dernières années lors de travaux publics.
Choqués par leurs trouvailles, les Burgy ont demandé à l’office HLM à déménager. Ils ont acheté un pavillon rue de Danton mais ont emporté les ossements.
« Nous ne pouvions rester là », explique Mme Burgy. « Depuis nous nous battons pour que ces héros de la Première guerre obtiennent une sépulture décente. Personne ne veut rien faire. Nous avons toujours refusé l’idée de jeter ses ossements. »
Reste à savoir de quelle nationalité était ces soldats. Les chaussures et les uniformes laissent supposer que les hommes étaient canadiens ou américains. Raymonde Burgy penche pour la nationale canadienne.
« C’est Jean-Noël Bailly après les recherches qu’il a menées », conclut-elle. « Et je me souviens qu’un Danjoutinois affirmait avoir fleuri des tombes de soldats canadiens.
Dans les registres des archives municipales, nous n’avons pas trouvé trace de soldats canadiens mais uniquement français, américains, allemands, italiens et des engagés des anciennes colonies.
Ne sachant plus vers qui se tourner, la famille Burgy a contacté le député Damien Meslot.
« Je suis prêt à donner une aide pour que ces hommes aient une sépultures décentes », indique-t-il. « Au moment où on se prépare à commémorer le centenaire de la Grande guerre, je trouverai indécent qu’on ne fasse rien pour ses soldats. »
Comme le veut sa mission, le Souvenir français assumera l’exhumation et l’enterrement militaire des corps. Il s’est rapproché, aujourd’hui de l’office nationale des anciens combattants pour engager des recherches sur l’histoire des soldats. Auprès des archives de Colmar.
 

vendredi 14 décembre 2012

Le bateau immobilisé après la mort du matelot

Une enquête, menée par la brigade territoriale de Sausheim, est en cours pour comprendre de quoi est mort exactement un matelot de nationalité roumaine qui a fait hier vers 14 h 25 une chute accidentelle dans le Rhin au niveau de l’écluse d’Ottmarsheim depuis le bateau sur lequel il naviguait

Le Antonio Belucci, un bateau de croisière battant pavillon suisse et qui effectuait la liaison entre Bâle et Strasbourg à l’occasion des marchés de Noël était immobilisé hier matin au niveau de l’écluse de Fessenheim pour les besoins de l’enquête après l’accident survenu du côté d’Ottmarsheim et l’évacuation des passagers.
La brigade fluviale de Vogelgrun ainsi que la police allemande étaient sur place hier à Fessenheim afin de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Quant aux passagers du bateau, ils ont été évacués en bus

http://www.dna.fr/loisirs/2012/12/14/le-bateau-immobilise-apres-la-mort-du-matelot

Avignon : suspectés de détourner des denrées pour les revendre

Ils avaient monté leur petite entreprise parallèle à l'intérieur même de celle qui les emploie à Entraigues-sur- la-Sorgue. Et si les gendarmes n'y avaient pas mis un coup d'arrêt, elle ne semblait pas devoir connaître la crise... Car depuis mai dernier, plusieurs employés d'une centrale d'achat des magasins Super U basée dans la ZAC du Plan sont suspectés d'avoir organisé et structuré un drôle de trafic.
Quatre personnes de la société (dont une jeune femme) et un commerçant ont été placés en garde à vue, trois autres sont entendus pour recel de vol. Ils ont été interpellés, hier matin, par une cinquantaine de militaires de la compagnie de gendarmerie d'Avignon, du groupement de Vaucluse et les douanes. Des perquisitions ont été simultanément opérées et de la marchandise a été découverte au domicile d'une employée ainsi que chez un épicier. En revanche, une perquisition menée dans un bar du Grand Avignon n'a rien mis au jour.
Les militaires étaient déjà passés à l'action dans la nuit de lundi à mardi, en mettant la main sur un chauffeur-livreur de la centrale d'achat. Il est suspecté, avec un agent de quai, d'avoir détourné des marchandises, des denrées alimentaires, de l'alcool et des produits ménagers. Leur manège semblait bien rodé. Ainsi, l'agent de quai mettait une palette de côté, récupérée ensuite par le chauffeur qui, enfin, livrait des "clients" pas franchement regardant sur la provenance des bouteilles, paquets de pâtes et autres boîtes de conserve...
"Ils ont commencé en revendant à des particuliers, puis ont revendu à deux épiceries d'Avignon", expliquait le lieutenant Héloïse Rollier, commandant la brigade de Saint-Saturnin-les-Avignon dont les personnels ont été chargés de l'enquête.
37 palettes éclipsées
"Les palettes étaient vendues entre 250 et 500 € à des commerçants qui revendaient ainsi des denrées à moindre coût", complétait le lieutenant Rollier. Les suspects auraient ainsi détourné 37 palettes ainsi que 90 cartons d'alcool entre le mois de mai et aujourd'hui. "Nous sommes au début de l'enquête, mais c'est intéressant d'avoir à la fois les organisateurs du trafic et les receleurs, poursuit la patronne des gendarmes de Saint-Saturnin. Nous pourrions déboucher sur quelque chose de plus important car ce trafic était bien ficelé".
En quelques mois, les mis en cause auraient ainsi détourné pour 100 000 € de marchandises. "Il fallait agir vite et les interpeller maintenant car avec la période des fêtes, les palettes étaient garnies de denrées plus chères", estime le lieutenant Rollier. Après inventaire, les marchandises saisies en perquisition ont été restituées au responsable de la centrale d'achat. Il est fort probable qu'il doive envisager quelques remaniements au sein de sa société... Les employés mis en cause étaient tous en CDI, le chauffeur de 23 ans, n'était employé que depuis juillet...

http://www.laprovence.com/article/avignon/avignon-suspectes-de-detourner-des-denrees-pour-les-revendre

jeudi 13 décembre 2012

Fillette tuée dans l'accident sur l'A75 : le conducteur avait bu

Une fillette de 7 ans a été tuée dans le terrible accident d'hier soir sur l’autoroute A75 à hauteur de Clermont-l’Hérault. La maman enceinte aurait perdu son bébé à l'hôpital, son autre enfant de 7 mois souffre d'une fracture au bras selon la gendarmerie.
La collision est survenue vers 22 h 15 dans le sens Pézenas-Lodève causée par une voiture roulant en contresens. Selon France Bleu Hérault, le conducteur conduisait en état d'ivresse, mais les analyses devront le confirmer.

Le commandant Pascal Petit, chef d'escadron de la sécurité routière de l'Hérault a témoigné au micro d'Europe 1 : "Des résultats sanguins confirment la présence d'alcool dans le sang, avec 0,6g dans le sang. Ce n'est pas un taux énorme mais suffisamment peut être pour perdre la faculté de conduire. Nous supposons également la présence de drogue, mais les analyses toxicologiques nous parviendront vendredi."
Le conducteur aurait parcouru une quinzaine de kilomètres avant de percuter le véhicule dans lequel se trouvait la maman, enceinte de 4 mois, un bébé un 7 mois et la fillette de 7 ans. La petite fille n'a pas survécu au choc.
La mère enceinte perd son bébé
La maman de la petite fille, a été grièvement blessée dans la collision, enceinte, elle a été transportée d'urgence à l'hôpital de Montpellier. Elle était toujours au bloc opératoire en fin de matinée. Enceinte, son bébé de 4 mois n'a pas pu être sauvé. L'enfant de 7 mois a été plus légèrement touché. Il souffre d'une fracture au bras, a précisé la gendarmerie.
Le conducteur légèrement blessé
Le conducteur qui roulait à contresens a été légèrement blessé dans l'accident. Il souffre d'une fracture des vertèbres. Hospitalisé, il n'a pu être ni placé en garde à vue ni entendu par les gendarmes.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier pour comprendre les causes de l'accident et les raisons pour lesquelles le conducteur a remonté l'A75 en sens inverse. Selon le Codis, une vingtaine de pompiers a été mobilisée sur les lieux de l'accident tandis que la circulation était coupée sur l'A75 dans les deux sens.

http://www.midilibre.fr/2012/12/13/une-fillette-de-10-ans-tuee-par-un-conducteur-ivre-sur-l-a75,610941.php

Appel à témoins pour un nourrisson

La gendarmerie du Loir-et-Cher a lancé un appel à témoins aujourd'hui après la découverte du corps d'un nourrisson, mardi, sur la chaîne d'un centre de traitement des déchets.

Elle invite "toute personne susceptible d'avoir connaissance d'une femme qui aurait accouché à terme le samedi 8 ou le dimanche 9 décembre 2012 et dont le nouveau-né aurait disparu de manière inexpliquée" à prendre contact avec elle, précise une porte-parole de la gendarmerie. La première expertise médico-légale n'aurait pas relevé de traces de violence et pencherait pour la thèse de la mort naturelle.

Le corps du nouveau-né, une petite fille "de type européen" a été découvert mardi 11 décembre au centre de traitement des déchets de Mur-de-Sologne, à proximité d'une serviette de bain.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/13/97001-20121213FILWWW00525-appel-a-temoins-pour-un-nourrisson.php

Clairac. Des ossements humains découverts lors de travaux dans une maison

Un squelette a été déterré hier matin sur une propriété privée à Clairac par les employés d'une entreprise de terrassement. Les ossements ont été acheminés à Rosny-sous-Bois pour analyses.
Drôle de trouvaille, hier matin, pour des employés d'une entreprise de terrassement qui s'activaient sur un chantier à Clairac. Les techniciens procédaient à des travaux en contrebas d'une habitation située rue Coulomet à Clairac. Vers 9 h 30, la mini-pelleteuse qui creusait dans le jardin a mis au jour des ossements humains. Un squelette complet de taille moyenne, 1,60 m environ, découvert à quelques mètres de profondeur en position de sépulture. Les bras repliés et les mains jointes écartant ainsi tout caractère suspect et criminel à cette macabre affaire. Aussitôt, le sondage du terrain a été interrompu par l'entreprise de travaux publics, et les gendarmes de la brigade de Tonneins ont été alertés. Une équipe de techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie a été dépêchée sur les lieux à des fins de constatations. Le squelette intact quasi fossilisé et blanchi, exhumé du sol, a été conditionné et transféré à l'IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) à Rosny-sous-Bois, au département d'anthropologie, afin de procéder à l'analyse et à la datation de ces restes humains. Tout porte à croire que les ossements retrouvés hier sont anciens. Selon les premiers éléments de l'enquête, ils pourraient dater de plusieurs dizaines d'années, voire peut-être de plus d'un siècle.
Le propriétaire précédent de la maison avait lui aussi trouvé en son temps, voilà près de 20 ans, des ossements sur cette même propriété. La maison aurait en effet été bâtie sur l'emplacement d'un ancien presbytère clairacais. Ce qui peut laisser supposer que ce lieu d'église abritait un cimetière ou des tombes isolées. Il faudrait se pencher sur l'histoire de ce quartier de Clairac pour mieux percer les secrets de cette trouvaille insolite, qui est loin d'être un cas isolé, puisque régulièrement, à la faveur de travaux de construction ou de fouilles archéologiques, des ossements sont découverts dans les entrailles de la terre.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/12/1512099-clairac-des-ossements-humains-decouverts-lors-de-travaux.html

mercredi 12 décembre 2012

Meurtre d'Elodie Kulik: Une femme en garde à vue

Une femme a été placée en garde à vue ce mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1063121/meurtre-elodie-kulik-femme-garde-a-vue

INFO LCI - Avocate assassinée à Marseille : la thèse de l'acte crapuleux

Selon LCI, des éléments appartenant à Me Talbot ont été retrouvés au domicile des trois hommes -un père et ses fils- interpellés mercredi dans les quartiers nord de Marseille.
Selon LCI, des objets appartenant à l'avocate assassinée le 30 novembre à Marseille ont été retrouvés au domicile des trois hommes arrêtés ce mercredi matin dans le cadre de cette enquête. Parmi ces éléments, une carte bleue.

Ces trois hommes, un père et ses deux fils ont été interpellés dans la cité de La Maurelette, située dans les quartiers nord de la cité phocéenne. Toujours selon LCI, le père, âgé de 53 ans, serait le principal suspect. Ses deux fils sont âgés d'une vingtaine d'années.
Vive émotion
Une information judiciaire a été ouverte lundi "du chef d'homicide volontaire en concomitance avec le crime de vol avec arme". Deux magistrats instructeurs ont été co-désignés dans cette affaire.

Raymonde Talbot, 66 ans avait été retrouvée par son associé, mortellement poignardée dans son cabinet de la rue Saint-Ferréol, tout près du Vieux-Port. Ce drame avait provoqué une vive émotion au sein de la profession. Des rassemblements ont eu lieu à Marseille, et une minute de silence a été observée le 4 décembre à l'ouverture de chaque audience par tous les avocats de France en hommage à leur consoeur
 

Paris : un million d'euros d'achats en piratant des distributeurs d’argent

Les autorités françaises et américaines se sont donné les moyens de mettre un terme aux activités frauduleuses d’un gang de pirates de distributeurs automatiques de billets (Dab). Après deux ans d’enquête, cinq suspects, tous de nationalité roumaine, ont été interpellés au début du mois de décembre par les policiers de la brigade de recherches et d’investigations financières nationale (BRIF-N).
Arrêtés dans un de la porte de Pantin (XIXe) à , ils sont soupçonnés d’être parvenus à capter les données confidentielles de cartes bancaires de milliers de clients, en piégant des distributeurs d’argent avec des micro-caméras. Munis de ces précieux éléments, ils ont ensuite créé des cartes «clonées» avant de multiplier les achats à travers l’Europe et aux Etats-Unis pour un préjudice estimé à près d’un million d’euros.

Un hacker roumain a également été interpellé par le FBI. L’homme avait réussi à récupérer, via , des centaines de données bancaires avant de les revendre sur des sites spécialement dédiés à ce type de trafic.
Dans les chambres d’hôtel occupées par les auteurs présumés des faits, âgés de 23 à 46 ans, les enquêteurs de l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) ont mis la main sur une officine de contrefaçon de cartes bancaires.
«Plusieurs ordinateurs portables ainsi que des appareils permettant d’encoder des cartes vierges avec des coordonnées bancaires volées ont été saisis, confie une source proche de l’affaire. Tout le matériel nécessaire pour piéger les Dab, et notamment des skimmers, ont également été découverts. Cette équipe était très structurée. La piste du chef présumé de ce gang, domicilié aux Pays-Bas et également recherché pour les mêmes faits en Espagne, a été très difficile à remonter. Il a finalement été interpellé avec ses principaux complices dans cet hôtel parisien».
Mis en examen pour «escroqueries en bande organisée», «association de malfaiteurs», «accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données», par un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, quatre des cinq suspects ont été écroués. Le cinquième a été placé sous contrôle judiciaire.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-un-million-d-euros-d-achats-en-piratant-des-distributeurs-d-argent-12-12-2012-2401259.php

Chloé : son ravisseur présumé remis à la France

L'homme a été remis mardi matin aux autorités françaises au poste-frontière de Strasbourg. Il avait été arrêté en Allemagne, où l'adolescente enlevée dans le Gard avait été retrouvée.
Le ravisseur présumé de Chloé, l'adolescente enlevée dans le Gard et retrouvée en Allemagne, a été remis mardi matin aux autorités françaises au poste-frontière de Strasbourg, a annoncé une source policière à l'AFP.
La police aux frontières (Paf) a pris en main le suspect qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen (MAE) suite à un mandat d'arrêt délivré par les Français, a précisé cette source. Il devait être présenté mardi après-midi vers 14h30 devant un juge des
libertés et de la détention (JLD) de Strasbourg, a précisé cette source à l'AFP peu avant midi.
Tombé "par hasard" sur Chloé
La demande d'extradition vers la France du ravisseur présumé de Chloé avait été reçue le 20 novembre dernier par la justice allemande. Le suspect, un homme de 32 ans originaire du Gard, était sorti de prison le 14 septembre, où il avait purgé une peine de cinq ans, dont deux avec sursis, pour des agressions sexuelles à répétition en 2007. Il est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.
Il a expliqué aux enquêteurs qu'il cherchait une victime et serait tombé par hasard sur Chloé, le 9 novembre, qu'il a enlevée et séquestrée jusqu'au 16 novembre, date à laquelle elle a été retrouvée en Allemagne dans le coffre de la voiture du suspect. Une information judiciaire a été ouverte contre lui à Nîmes portant sur les faits d'enlèvement, séquestration et viol.
 

mardi 11 décembre 2012

Disparition d'Antoine en 2008 à Issoire : sa mère à nouveau entendue

La mère du petit Antoine, disparu en septembre 2008 à l'âge de six ans et demi à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, et son compagnon vont à nouveau être entendus mardi à propos de cette mystérieuse disparition.
On pensait l'enquête sur la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, à Issoire au point mort depuis quatre ans. L'enfant a disparu un soir de septembre 2008, à Issoire, alors que sa mère et son compagnon étaient partis dîner au restaurant. Malgré d'énormes moyens déployés, l'enfant n'a jamais été retrouvé. A l'époque, sa mère, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, et son compagnon, Sébastien Ribière, seront entendus à plusieurs reprises, sans qu'aucune charge ne puisse être finalement retenue contre eux. Mais les enquêteurs de la cellule 63, ont toujours eu des doutes sur leur rôle dans cette disparition. Des zones d'ombre demeurent, en particulier sur l'emploi du temps du couple dans les jours précédents le signalement de la disparition de l'enfant.
Plus de quatre ans après les faits, la gendarmerie a confirmé mardi matin une information de La Montagne selon laquelle Alexandrine Brugerolles et son compagnon avaient été extraits lundi de leur cellule à Marseille pour être transportés à Clermont-Ferrand en vue d'une nouvelle audition. Le parquet de Clermont-Ferrand n'a pas souhaité commenter ces informations et a indiqué n'avoir rien à dire sur cette affaire. Selon nos informations, cette audition viserait avant tout à remettre un "coup de pression".
La mère du petit Antoine et son compagnon sont incarcérés depuis mai 2012 à Marseille. Le couple a été mis en examen pour homicide. Il est soupçonné d'être directement impliqué dans le meurtre d'une Marseillaise de 37 ans découverte dans sa baignoire le 15 juin 2011.
 

Montpellier. Des explosifs pouvant appartenir à l'ETA découverts

Des spéléologues ont découvert dimanche près de Montpellier des explosifs et des détonateurs pouvant appartenir à l'organisation indépendantiste basque ETA, a-t-on appris d'une source proche du dossier. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie de l'enquête.
La découverte a été réalisée dimanche après-midi dans un aven, un puits naturel creusé par des eaux d'infiltration à la surface d'un plateau calcaire, à Notre-Dame-de-Londres, en direction de Saint-Etienne-d'Issensac, par des spéléologues à la recherche d'une faille, a précisé cette même source. Lors de leurs recherches, ils ont aperçu un ams de cailloux qu'ils ont pris pour l'entrée d'une grotte et sous lequel ils ont trouvé l'explosif, à savoir un pain de plastique, dont la taille n'a pas été communiquée, et des détonateurs, a ajouté cette source, soulignant que l'ensemble portait des inscriptions en basque.
Dans un premier temps, la brigade de gendarmerie de Ganges a été appelé sur place alors que le parquet de Montpellier était informé. Finalement, c'est la section antiterroriste du parquet de Paris qui a été chargée de cette affaire, a encore indiqué la source.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/10/1510619-montpellier-des-explosifs-pouvant-appartenir-a-l-eta-decouverts.html

lundi 10 décembre 2012

Homme percuté par une voiture à Marseille : le suspect écroué

Le suspect avait été interpellé vendredi au domicile de ses parents à Marseille par la brigade criminelle de la Sûreté départementale. L'un des passagers a aussi été écroué.
Un mineur de 16 ans, conducteur présumé d'une voiture volée qui avait percuté le 1er décembre à Marseille un homme à scooter, le blessant mortellement, a été écroué samedi soir, a-t-on appris dimanche de source proche de l'enquête. Le suspect avait été interpellé vendredi au domicile de ses parents à Marseille par la brigade criminelle de la Sûreté départementale, tandis qu'un de ses passagers, 16 ans et écroué lui aussi, était interpellé dans un foyer d'Avignon.
Le juge Ange Fiorito du tribunal de grande instance de Marseille a mis en examen le chauffard présumé, déjà très défavorablement connu de la justice, pour homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui, vol à main armée et tentative, détention d'armes et association de malfaiteurs. Le passager arrière de la BMW volée qui a percuté le scooter a été mis en examen pour vol à main armée et tentative, détention d'armes et association de malfaiteurs.
Confondus par leur ADN
Tous les deux ont été confondus par leur ADN. L'un d'eux a été écroué à Grasse (Alpes maritimes) et l'autre au centre de détention pour mineurs de La Valentine à Marseille. Deux autres mineurs de 16 et 17 ans, interpellés il y a une semaine sur les lieux de l'accident, avaient déjà été mis en examen des mêmes chefs lundi. Avant d'être interpellés, ils avaient tenté de s'emparer d'une voiture pour fuir, molestant sa conductrice.
Deux passagers de la berline allemande, qui comptait six occupants au total, sont toujours recherchés. La police avait retrouvé trois armes, dont une factice, sur les lieux. Une quatrième a été découverte plus tard par les pompiers dans les fourrés où s'étaient cachés les deux jeunes interpellés le jour de l'accident.
 

dimanche 9 décembre 2012

Pompiers. Enquête sur des comptes suspects

Une plainte contre X visant à élucider le détournement présumé d'environ 100 000€ des caisses de l'Amicale des pompiers, à Toulouse, pourrait être déposée.
En pleine période de vente de leur traditionnel calendrier, les pompiers toulousains se seraient bien passés de cette affaire. Une plainte contre X devrait être déposée prochainement par les nouveaux responsables de l'association de l'Amicale des pompiers des casernes Vion, Lougnon et Ramonville-Buchens. Objectif : faire la lumière sur des supposés détournements d'argent dans les caisses de cette honorable association dont les recettes proviennent essentiellement de la vente des calendriers. Ventes réalisées auprès des particuliers (Toulouse et banlieue) et des entreprises. Mardi, lors d'une assemblée générale, le comptable mandaté par l'amicale, après d'insistantes rumeurs de vols et de détournements présumés, a mis au jour «certaines anomalies», dans les caisses de l'association. En remontant sur ces cinq dernières années, près de 100 000€, moins selon des proches du dossier, auraient ainsi disparu mystérieusement. «Les gars demandent des éclaircissements sur la façon dont cet argent a été utilisé. La seule manière d'y voir plus clair c'est de saisir la justice», confie un pompier. Début 2012, lorsqu'un pompier de l'Amicale, sur les conseils du président de l'époque, dépose une enveloppe à la banque censée contenir la somme de 15 000€, les premiers doutes se sont fait jour. À l'intérieur de l'enveloppe, 8 000€ manquaient à l'appel. Sommés de s'expliquer, le président et le trésorier de l'époque n'ont pas été en mesure de fournir des justificatifs attestant de certaines dépenses. C'est précisément l'absence de ces documents comptables qui pose problème. L'un de ces deux responsables, accro aux jeux de poker, auraient admis certains couacs dans la gestion de la caisse de l'Amicale. Le second nie tout en bloc. Une nouvelle équipe a pris les rênes de l'association avec la ferme intention de connaître la vérité. Cette affaire grave si les faits sont avérés «ne doit pas rejaillir sur l'immense majorité des pompiers amicalistes qui se veut irréprochable», conclut un soldat du feu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/08/1509439-pompiers-enquete-sur-des-comptes-suspects.html

samedi 8 décembre 2012

Corse : un homme interpellé à Calvi en possession d'explosifs

Selon une source proche de l'enquête confirmant une information de BFMTV, un homme a été interpellé hier soir à Calvi en possession d'explosifs et d'un détonateur..

Selon BFMTV, l'homme est âgé de 32 ans, est connu des autorités et serait proche du FLNC unifié.

Cette arrestation intervient alors que l'île a enregistré une vingtaine d'attentats qui ont causé parfois des dégâts importants contre des résidences secondaires lors d'une nouvelle nuit bleue de vendredi à samedi, notamment à Calvi.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/08/97001-20121208FILWWW00397-attentats-en-corse-un-homme-arrete.php

Il pille le compte de sa mamie

C’est en croisant sa mamie dans la rue et en apercevant son portefeuille à portée de main qu’il décida de s’en emparer. Via la carte bancaire ainsi dérobée, le compte de cette dame de 82 ans va se vider de 2.245,02 €. Somme essentiellement consacrée à l’achat de cigarettes chez les buralistes vésuliens. Lesquels, pour certains, vont être marqués par les montants des achats, jusqu’à plus de 130€.
La victime, qui assure ne pas s’être immédiatement rendue compte du vol, vient porter plainte à la vue des débits sur son relevé de compte. Elle livre alors la description d’un jeune SDF. Laquelle va, notamment grâce au concours des commerçants, mettre les enquêteurs sur la piste du… petit-fils de l’octogénaire. Interpellé hier en début d’après-midi sur le lieu de son stage, cet homme de 22 ans a reconnu les faits, les justifiant par un conflit familial l’opposant à sa grand-mère qui, depuis, a d’ailleurs retiré sa plainte. Ce qui n’a pas mis fin aux poursuites, puisque ce garçon sans domicile fixe devra s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel de Vesoul le 4 avril prochain.

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2012/12/07/il-pille-le-compte-de-sa-mamie

vendredi 7 décembre 2012

Le corps dans une valise, identifié

Le corps retrouvé mardi dans une valise à Clichy-La-Garenne est bien celui d'une femme qui avait disparu fin novembre dans cette commune des Hauts-de-Seine, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
La victime est une mère de famille de 57 ans qui souffre de sclérose en plaques. Le mystère demeure en revanche sur les ossements retrouvés dans une autre valise, dans le même véhicule de location. L'ex beau-frère de la femme dont le corps a été identifié, âgé de 50 ans, avait été mis en examen pour "enlèvement, séquestration, vol et tentative d'escroquerie" et écroué une semaine après sa disparition le 20 novembre.

Il était en possession de la carte bancaire de la quinquagénaire et aurait tenté de l'utiliser après sa disparition, selon le parquet de Nanterre. Il y a treize ans, cet homme avait par ailleurs été entendu dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'une autre des ses belles-soeurs mais il n'avait finalement pas été inquiété. Selon une source proche du dossier, c'est cet homme qui avait loué le véhicule dans lequel les deux valises, l'une contenant le corps et l'autre les ossements, ont été découvertes mardi. La voiture, une Renault Trafic, était stationnée dans un quartier populaire de Clichy-la-Garenne, non loin de l'hôpital Beaujon.