samedi 31 mars 2012

Yvelines : mystérieux enlèvement d'une jeune Roumaine

Inquiétante affaire vendredi soir en gare d'Achères (Yvelines). Une adolescente mineure a été enlevée dans la soirée à la gare d'Achères. Ce soir là, la jeune fille avait rendez-vous avec des hommes qui avaient organisé son passage en . Elle comptait récupérer ses papiers d'identité qui lui avait été confisqués. Elle est conduite au rendez-vous par des amis roumains. Mais lors de la rencontre, quelque chose ne se déroule pas comme prévu. Les passeurs se sont adressés aux accompagnateurs, les menaçant et leur ordonnant de quitter les lieux. Ils ont obéi avant de revenir quelques minutes plus tard. Mais tout le monde avait quitté les lieux. Les jeune gens ont alors prévenu la police mais rien ne permet de localiser la victime. «Elle n'avait pas dé téléphone portable», confie une source proche de l'affaire. Samedi matin un début de recherche a été entamé mais la situation s'est révélée compliquée à mettre en oeuvre. «Pour l'instant aucune hypothèse n'est privilégiée. Mais celle de l'enlèvement ne peut être écartée», affirme prudemment une source proche de l'affaire. La direction régionale de la police judiciaire de Versailles est chargée de l'.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/acheres-mysterieux-enlevement-d-une-jeune-roumaine-31-03-2012-1933256.php

300 personnes mobilisées pour retrouver le sexagénaire disparu

300 personnes de la société cvile -famille, amis marcheurs, membres d'associstions de Landivisiau et des alentours se sont retrouvés à la mairie de Landi à 9H ce matin pour une battue exceptionnelle. Ils cherchent à retrouver Jean Pape, 63 ans, disparu depuis jeudi 22 mars alors qu'il effectuait sa marche quotidienne d'une quinzaine de kms. Une trentaine de groupes sillonnent actuellement à pied un large périmètre allant de Plougonvest à Plougar en passant par Landivisiau. Le capitaine Le Merrer de la compagnie de gandarmerie de Plourin les Morlaix et la 1ère adjointe au maire de Landi, Laurence Claisse, ont donné aux marcheurs les consignes nécessaires. Menées depuis 9 jours sur le secteur, les recherches de gendarmerie, aidés d'équipes cynophiles, d'un hélico, de plongeurs,et de membres de la famille du disparu sont pour l'instant restées vaines

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/landivisiau/landivisiau/landivisiau-300-personnes-mobilisees-pour-retrouver-le-sexagenaire-disparu-31-03-2012-1653003.php

Une bouteille de gaz explose à Marseille

La devanture d'un restaurant du quartier du Panier, dans le 2e arrondissement de Marseille, a été soufflée la nuit dernière par l'explosion d'une bouteille de gaz qui n'a fait que des dégâts matériels, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

La bouteille de gaz, amorcée par deux mèches lentes dont l'une n'a pas fonctionné, a explosé vers 03h00. Elle était dissimulée dans un meuble devant l'établissement.
La brigade criminelle de la PJ a été saisie de l'enquête, qui privilégie la piste "privée" (intimidations, racket ou différend commercial).
En septembre, la devanture d'une brasserie proche du Vieux-Port avait été
la cible d'une grenade. Début mars, le gérant d'un restaurant-discothèque du Panier avait été tué par une balle tirée à travers la porte de l'établissement à la suite d'un différend avec des clients qui avaient été refoulés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/30/97001-20120330FILWWW00408-une-bouteille-de-gaz-explose-a-marseille.php

vendredi 30 mars 2012

INFO LE FIGARO - Coup de filet islamiste en France : plusieurs interpellations dans la mouvance de Forsane Alizza

Une vingtaine de personnes ont été interpellées vendredi matin dans le cadre d’une opération coup de poing lancée dans plusieurs villes de France, notamment Toulouse et Nantes.

Les suspects sont soupçonnés de graviter dans la mouvance du groupement pro-djihadiste
Forsane Alizza, groupuscule fondamentaliste frappé de dissolution depuis le 29 février 2012 par le ministère de l’Intérieur.

La vague d’arrestation a été conjointement menée par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). D’autres policiers ont été appelés en renfort en raison de la dangerosité supposée des «cibles» dont le domicile doit être perquisitionné.

L’opération coup de poing intervient huit jours après la neutralisation par le Raid de
Mohamed Merah, auteur des tueries de Toulouse et Montauban, qui ont fait sept morts, dont trois enfants, entre les 11 et 19 mars dernier. «Il n’y pas de liens entre les deux affaires», a tenu à préciser une source proche du dossier même si la piste de Forsane avait été évoquée par diverses sources, puis démentie, au moment du siège de l’appartement de Toulouse par le Raid

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/30/97001-20120330FILWWW00302-info-le-figaro-coup-de-filet-islamiste-en-france-plusieurs-interpellations-dans-la-mouvance-de-forsane-alizza.php

Un second cadavre découvert dans le canal

C'est une nouvelle macabre découverte qu'a faite, hier en fin d'après-midi, l'équipe de plongeurs de la gendarmerie qui sondait depuis le matin le port canal de Moissac. Venus spécialement d'Arcachon, l'adjudant Laurent Chevallier et ses hommes ont, en effet, mis fin au mystère de la disparition d'un couple de Portugais ayant mobilisé d'importants effectifs de militaires tarn-et-garonnais.

Le corps de Francelina découvert dans sa « Citroën Xantia »

Mardi matin, déjà, le mouvement d'un navire stationné à l'extrémité du bassin du port canal avait permis de faire remonter à la surface, le cadavre d'un homme (notre édition du 27 mars). Celui de Benigno Santos Ferreira. Ce maçon portugais de 57 ans qui résidait depuis peu dans la cité uvale, avait disparu depuis dix jours avec son épouse Francelina.
Restait, hier, aux enquêteurs de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin qui avaient longtemps espéré retrouver le couple en vie, à trouver désormais la quinquagénaire et le véhicule avec lequel le couple n'avait plus réapparu depuis le 17 mars, à minuit. Une heure seulement après avoir mis à l'eau leur frêle embarcation prêtée par les Voies navigables de France (VNF), les plongeurs arcachonnais identifiaient grâce à leur sonar, une forme ressemblant à une automobile. Les hommes grenouilles plongeaient, derechef, dans l'eau verdâtre du canal pour vérifier.
Dix minutes plus tard, ils confirmaient aux limiers de la BR à la fois la présence d'une « Citroën Xantia » et du corps d'une femme dans celle-ci. Une découverte qui obligeait, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin, le capitaine Cédric Lambert, arrivé sur les lieux, à réclamer l'évacuation de la zone. Plusieurs dizaines de personnes appartenant pour l'essentiel à la communauté lusitanienne de Moissac et proche de la famille des victimes ayant assisté, depuis le matin, aux sondes des plongeurs. Ces derniers ne pouvant extraire la dépouille de l'habitacle du véhicule, il aura fallu attendre l'arrivée d'un camion-grue pour terminer l'opération. Les prélèvements des experts de l'identification criminelle (TIC) achevés, le corps était immédiatement conduit dans la soirée à la morgue de Montauban.
Au même moment, le médecin légiste achevait l'autopsie du corps de Benigno, retrouvé la veille en aval du véhicule où il a trouvé la mort. Selon nos informations, le résultat de l'autopsie confirmait bien la mort par noyade. Restaient aux enquêteurs de la BR à déterminer encore les circonstances de ce drame familial
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/29/1318232-moissac-un-second-cadavre-decouvert-dans-le-canal.html

jeudi 29 mars 2012

Deux morts dans le silo de sucre : un juge d'instruction saisi

La complexité de l'accident et ses conséquences dramatiques - deux morts - rendaient cette décision inéluctable. Quinze jours après le drame de la sucrerie de Bazancourt, le parquet de Reims a ouvert une information judiciaire contre X. pour « homicides involontaires ».
Désormais menée sous l'autorité d'un juge d'instruction, l'enquête va tenter de déterminer pour quelles raisons deux intérimaires embauchés par la société de nettoyage industriel Carrard Services de Reims ont péri asphyxiés sous 2 000 à 3 000 tonnes de sucre alors qu'ils intervenaient dans le silo n° 4 de l'entreprise Cristal Union (l'union des 14 et 15 mars).
Arthur Bertelli avait 23 ans, Vincent Dequin 33. Le premier habitait Millau (Aveyron), le second Somme-Vesle, près de Châlons-en-Champagne. Tous les deux étaient « techniciens cordistes », une profession très particulière qui consiste à intervenir dans des silos pour en nettoyer les parois, en rappel, accroché à une corde fixée sur la charpente métallique ou autre structure.

« Sable mouvant »
Ce matin du 13 mars, deux autres collègues se trouvaient avec eux dans le silo n° 4. L'équipe n'était pas suspendue dans les airs, mais procédait à la « vidange du fond de cuve » pour pouvoir la nettoyer dans sa totalité. « Ils étaient tous les quatre sur le tas de sucre. Il restait un fond d'environ trois mètres, avec des zones plus ou moins compactes », expliquait à l'époque le directeur du site de Cristal Union de Bazancourt, Michel Mangion. « A l'aide de pelles et de barres, ils guidaient le sucre vers la trappe de sortie lorsqu'il y a eu un mouvement, un glissement dans le tas. L'un des salariés a pu sortir tout seul, mais ses trois collègues ont été ensevelis. » Si les équipes de secours de la sucrerie ont réussi à dégager l'un d'eux, elles n'ont rien pu faire pour les deux autres aspirés par le magma de sucre, « comme un sable mouvant », malgré leur corde. Ils se trouvaient sur un monticule plus en aval, ne leur laissant pas le temps de s'enfuir.

Zones d'ombre
Les nombreuses zones d'ombre relevées le jour du drame ne sont toujours pas dissipées, bien au contraire. Des informations contradictoires circulent. Il fut dit tout au début que la trappe était ouverte pour permettre la vidange du sucre, et qu'ensuite cette trappe n'aurait jamais dû s'ouvrir, pour finalement apprendre qu'une « bulle d'air » aurait pu provoquer l'effondrement du tas et l'effet siphon.
Outre les causes de l'accident, le juge d'instruction va s'intéresser aux « conditions d'emploi et de recrutement » des deux cordistes, mais aussi de leurs collègues. L'équipe intervenant ce jour-là comprenait un total de six personnes dont certaines embauchées le jour même par Carrard Services.
Il s'agit de vérifier que toutes étaient suffisamment formées pour la mission qui leur avait été confiée, même si les cordistes décédés sont décrits comme des professionnels expérimentés, ce qui rend le drame d'autant plus incompréhensible.
Ainsi de Vincent Dequin, dont le sérieux et l'implication dans le métier ne souffrent d'aucune contestation. Adepte des loisirs extrêmes, il pratiquait la spéléologie et l'alpinisme depuis de très nombreuses années.
La mort l'a fauché alors qu'il était président du comité départemental d'escalade de la Marne.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-morts-dans-le-silo-de-sucre-un-juge-dinstruction-saisi

La lycéenne tuée à Yssingeaux a été agressée sexuellement

La lycéenne de 18 ans retrouvée morte mardi à Yssingeaux, en Haute-Loire, a été victime d'une "agression sexuelle", a annoncé jeudi le procureur de Clermont-Ferrand. "Effectivement, il y a eu une agression sexuelle avant qu'il y ait un coup mortel porté à la tête", a dit le procureur Pierre Sennes
Le corps de Gala Mulard avait été retrouvé sur les indications de son meurtrier présumé. Un homme de 35 ans placé en garde à vue depuis mardi et qui a avoué le meurtre. L'autopsie du corps de la jeune fille a été réalisée mercredi, révélant l'agression sexuelle, selon le procureur. Un point presse est prévu ce jeudi après- midi, après la présentation du suspect devant le parquet de Clermont-Ferrand en vue de sa mise en examen.

Le suspect, dont le casier judiciaire est vierge, avait avoué mardi "avoir agressé" la jeune Gala avec laquelle il avait passé en compagnie d'amis la soirée de dimanche à lundi dans une discothèque. Il l'a tuée après l'avoir emmenée à son domicile, dans le centre d'Yssingeaux. Il avait ensuite, selon ses déclarations, chargé le corps dans sa voiture avant de l'abandonner dans une forêt proche d'Yssingeaux.


 http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/la-lyceenne-tuee-a-yssingeaux-a-ete-agressee-sexuellement-7098155.html

Incendie: une femme se défenestre

Une femme s'est tuée en se défenestrant dans cette nuit aux Clayes-sous-Bois (Yvelines) pour échapper à l'incendie de son appartement qui serait d'origine criminelle, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture des Yvelines.

Vers 03h00, cette femme s'est jetée par la fenêtre de son appartement situé au sixième étage et a trouvé la mort, a expliqué le directeur de cabinet du préfet des Yvelines, Jean-Marc Galland. Sa fille et une amie qui se trouvaient également dans l'appartement ont été sauvées des flammes par les pompiers, a ajouté cette source. Les autres habitants de l'immeuble ont été évacués durant le temps de l'intervention.
D'après les premières constatations, il pourrait s'agir d'un incendie criminel. La direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles est chargée de l'enquête.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/28/97001-20120328FILWWW00365-incendie-une-femme-se-defenestre.php

mercredi 28 mars 2012

Un cadavre découvert par des ferrailleurs

C'est en voulant récupérer de la ferraille dans un bâtiment désaffecté de Roubaix que trois personnes ont découvert le cadavre d'un homme âgé d'une quarantaine d'années. La victime, dépourvue de papiers d'identité, doit être autopsiée.

C'est une macabre découverte qu'ont effectuée trois hommes voulant récupérer de la ferraille dans une usine désaffectée, rue de Cartigny à Roubaix. Les faits ont été révélés aux alentours de 22 h 30, mardi soir. « En pénétrant dans le bâtiment et en voulant récupérer des matériaux, ils ont aperçu le cadavre d'un homme », confirme une source proche de l'enquête.


Rapidement, plusieurs véhicules de police sont dépêchés sur les lieux pour procéder aux premières constatations. Un médecin effectuera un examen du corps sans mettre au jour de « traces suspectes ». Toujours est-il qu'un obstacle médico-légal a été dressé et qu'une autopsie doit être pratiquée cette semaine afin de connaître l'origine du décès qui remonterait à quelques jours.
En attendant, les enquêteurs du commissariat de Roubaix s'activent pour identifier la victime qui était dépourvue de papiers d'identité. Selon nos informations, il s'agit d'un homme âgé de 30 à 40 ans, de type nord-africain. Hier soir, la piste d'un sans-domicile fixe victime d'un malaise mortel était privilégiée par les forces de l'ordre


http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/03/28/un-cadavre-decouvert-par-des-ferrailleur.shtml

Lycéenne disparue retrouvée morte à Yssingeaux: en garde à vue, il passe aux aveux

Gala Mulard, élève en 2 e année de BEP Soigneur aide animateur au Legta d’Yssingeaux a été retrouvée morte, hier après-midi, dans un chemin forestier, au cœur d’une réserve de chasse et faune sauvage, à 300 mètres du lieu-dit « Les Eygats » à Yssingeaux.
La jeune fille de 18 ans originaire de Triel-sur-Seine dans les Yvelines était recherchée depuis lundi soir après que sa mère ait alerté le groupement de gendarmerie d’Yssingeaux. L’élève studieuse n’avait pas rejoint le lycée sut les hauteurs de Choumouroux (lire par ailleurs).
Hier, les auditions se sont multipliées tout au long de la journée pour connaître l’emploi du temps de Gala Mulard durant le week-end. Un homme de 35 ans, domicilié à Yssingeaux, a été placé en garde à vue. Il s’agirait d’une « connaissance récente » de la jeune fille.
Selon des sources proches de l’enquête la jeune fille serait sortie en discothèque samedi soir et y aurait retrouvé « des amis ». Elle en serait partie vers 2 h 30. Un témoin de son cercle d’amis assure avoir reçu un SMS vers 3 heures du matin de la jeune fille confiant que « ça n’allait pas bien ». Des informations que les enquêteurs refusent pour l’instant de confirmer.
Beaucoup d’informations ont circulé hier proche de l’appartement que louait la jeune fille dans la petite rue Eugène-André, au coin de la chapelle des Pénitents ; et au lycée agricole où elle est scolarisée depuis deux ans. Comme son plus jeune frère.
L’enquête en cours devrait permettre d’en savoir plus sur les circonstances de ce drame d’autant que les militaires restent, pour l’heure, très discrets sur le résultat de leurs investigations.
L’homme placé en garde à vue a, selon Pierre Sennès, le procureur de la République, reconnu avoir emmené à son domicile Gala Mulard où il l’aurait agressée, et ensuite emmaillotée dans un drap pour la transporter aux Eygats, entre Yssingeaux et Lapte. La mort remonterait à lundi.
Pour l’heure les enquêteurs ne peuvent confirmer la thèse de l’agression sexuelle. la jeune fille présentait un choc à la tête. Un coup aurait été porté selon les aveux du suspect.
Un long travail d’auditions devraient se poursuivre dans les prochains jours. L’autopsie est programmé aujourd’hui.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/03/28/la-lyceenne-disparue-retrouvee-morte-a-yssingeaux-un-suspect-en-garde-a-vue

Un cadavre retrouvé au pied du barrage

Depuis vendredi soir on était sans nouvelles d'un habitant de Monbéqui âgé de 48 ans. Sa disparition dès samedi avait été signalée auprès des gendarmes de la COB de Grisolles et Villebrumier. Hier matin, le gardien d'un barrage et d'une centrale hydroélectrique privée au fil du Tarn, sise chemin du Moulin à Labastide-Saint-Pierre, découvrait au bas d'une échelle sur une partie cimentée, un corps sans vie.
Aussi bien les pompiers que les gendarmes sont avisés. Les pompiers accèdent au corps qui gît non loin d'une échelle juste en bordure du canal d'amenée. Bientôt rejoints par les gendarmes de Villebrumier et Grisolles, la police municipale de Labastide. Vers 9 heures 20, le corps semble être identifié avec certitude comme étant celui de Dominique Pédemons 48 ans employé municipal à Monbéqui. Mais sa position comme des ecchymoses sur un visage tuméfié interpellent les gendarmes de la compagnie de Montauban. Deux techniciens de l'identité criminelle sont sur place avec le camion laboratoire. Les militaires de la BR débutent aussi leurs investigations et une enquête de proximité.
Pendant plus d'une heure on cherche la voiture de Dominique Pédemons : une Renault-Twingo noire. Qui ne se trouve pas à proximité. Les abords du Tarn sont sondés en remontant jusqu'au pont. Vers 11 heures elle est retrouvée dans un petit chemin de terre qui surplombe le Tarn à environ 300 mètres du lieu de découverte du corps. D'après les premiers éléments de l'enquête elle semble avoir été abandonnée suite à un ennui mécanique ou parce que le conducteur se serait fourvoyé sur ce chemin boueux vendredi après les fortes pluies de jeudi. Il faudra savoir si cette hypothèse est plausible. Et à quelle heure l'incident est survenu. Dominique Pédemons de plus, avait été victime d'un accident domestique (il était tombé d'une échelle il y a quelques semaines), il se déplaçait avec des béquilles, ce qui peut-être compliqua sa progression vers une habitation pour y trouver des secours et un lieu d'appel.
Le corps a été transporté vers l'institut médico-légal de Toulouse-Rangueil afin d'autopsie. L'examen devant être pratiqué ce jour. Inutile de dire combien l'émotion était vive dès hier matin à Monbéqui et dans les communes environnantes.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1316345-labastide-saint-pierre-un-cadavre-retrouve-au-pied-du-barrage.html

mardi 27 mars 2012

Lycéenne disparue: aveu du gardé à vue

Le corps de la lycéenne de 18 ans disparue hier à Yssingeaux (Haute-Loire) a été retrouvé cet après-midi, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Elle aurait été tuée par un jeune homme qui serait passé aux aveux en garde à vue.

La jeune fille avait disparu hier alors qu'elle devait se rendre au lycée agricole de la ville où elle est scolarisée. Cette élève du Lycée d'enseignement général technologique et professionnel agricole (LEGTA) était en deuxième année de BEP de soigneur-aide-animateur aux métiers du cheval et louait un appartement dans un petit immeuble d'Yssingeaux. Son absence ayant été signalée, sa mère qui réside en région parisienne a alerté la gendarmerie. Celle-ci a perquisitionné son appartement. Dans le même temps, de gros moyens de recherches étaient engagés pour ratisser le secteur.

Il a donné l'emplacement du corps

Deux hommes interpellésDeux de ses relations ont alors été interpellées et placées en garde à vue. C'est l'un des jeunes hommes qui aurait indiqué mardi en milieu d'après-midi aux gendarmes l'emplacement du corps, dans un cours d'eau au lieu-dit Les Eygats, a-t-on précisé de même source.

"Je suis profondément choqué. Ce sont des vies gâchées. C'est un nouveau drame de la jeunesse", a commenté le maire de la commune, Bernard Gallot.

La brigade de recherche d'Yssingeaux et la section de recherches de Clermont-Ferrand ont été saisis. Le parquet du Puy-en-Velay, qui devrait être dessaisi de l'enquête au profit de celui de Clermont-Ferrand si l'hypothèse criminelle se confirme, n'a pas souhaité communiquer dans l'immédiat.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/27/97001-20120327FILWWW00692-lyceenne-disparue-aveu-du-garde-a-vue.php

Mohamed Merah n’est pas l’expéditeur des vidéos, un troisième homme recherché

Mohamed Merah n’est pas l’expéditeur du montage vidéo de ses crimes reçu par la chaîne Al Jazeera et dont la police est en possession depuis lundi.
Les enquêteurs recherchent qui a pu poster mercredi dernier la lettre, qui contenait une clé USB, mais, ce « ne peut être Mohamed Merah », précise-t-on de source policière. Les policiers ont localisé le lieu où a été posté ce courrier. Il portait le tampon d'une commune située à 25 kilomètres au nord de Toulouse, Castelnau d'Estrétefonds, où est installé un important site de tri postal couvrant une grande partie de la région Midi-Pyrénées.
Un montage vidéo à destination du web
De source policière, « c’est un montage vidéo des images des différentes tueries avec de la musique et des versets du Coran ». Il y a une « lettre manuscrite de revendication » signée Mohamed Merah et qui est « truffée de fautes d’orthographe » et « d’un amateurisme déroutant ».
Selon les enquêteurs, Mohamed Merah destinait ces vidéos pour une diffusion Internet. Ils n’excluaient d’ailleurs pas que le tueur au scooter ait voulu les diffuser par une autre voie que le web.
Un troisième suspect
Le courrier n’ayant pas été posté par Mohamed Merah, la police est à la recherche d’un troisième homme, autre que son frère actuellement emprisonné, Abdelkader. Ce troisième homme aurait pu prendre part avec les frères Merah au vol du scooter qui a servi au cadet pour réaliser ces assassinats.
De sources policières, cet homme, pourrait être impliqué dans l’achat d’accessoires de moto pour Mohamed Merah, ou pourrait avoir tenté d’obtenir des renseignements sur la manière de neutraliser le « traqueur » du scooter.
Pour le moment, l’hypothèse que Mohamed Merah ait agit seul, avec l’aide éventuelle de ses proches, est privilégiée par les enquêteurs.

Un second corps retrouvé à Bordeaux

Un corps a été repêché ce matin dans la Garonne, près de Bordeaux. Repéré vers 8h50, le cadavre a été sorti de l'eau vers 11 heures, précise Sud Ouest.

Cette découverte survient au lendemain du repêchage d'un autre corps,
alors que la police enquête encore sur la disparition récente de deux jeunes dans la capitale girondine. Selon une source proche de l'enquête, le corps retrouvé hier "ne semble pas être celui d'un de ces jeunes gens, il paraît plus ancien". Mais selon Sud Ouest, qui se fonde sur une source judiciaire, le corps repêché ce matin pourrait être celui de Vincent Zecca, l'étudiant porté disparu depuis le 4 mars à la suite d'une soirée alcoolisée.

La disparition du jeune homme de 19 ans, survenue après celle d'un autre étudiant de 24 ans, Maxime le Bot le 4 février, avait mobilisé les services de police. Ceux-ci privilégient désormais la thèse d'un accident, lié à l'état d'ébriété dans lequel il se trouvait après une soirée festive.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/27/97001-20120327FILWWW00418-un-second-corps-retrouve-a-bordeaux.php

Meurtre de Marcel, 81 ans : « Pourquoi lui? »

Pourquoi un homme de 81 ans, sans histoire, a-t-il été abattu d’une balle dans la le 17 mars dernier à Ris-Orangis? A la veille des obsèques de Marcel, c’est la question que se posent en boucle la famille de la victime, bouleversée, et les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines), qui n’ont, pour l’heure, pas de piste privilégiée.
Ce samedi-là, vers 15h45, Marcel, un employé de banque à la retraite depuis vingt-cinq ans, quitte son appartement du 48, rue Pierre-Brossolette, à Ris, pour une promenade dans le quartier. « Il a une maladie du cerveau et se déplace avec une canne, raconte sa femme, Marie-Jeanne. Il a également des problèmes d’audition. Son médecin lui a recommandé de marcher, alors il va souvent se promener, pas très loin, il va voir les boulistes, ou faire un tour au centre commercial. » Mais, arrivé en bas de l’immeuble, le paisible retraité est abattu d’une balle en pleine tête, dans le hall. Le lui a tiré dessus de dos. Personne n’a entendu de détonation.

C’est une voisine qui prévient la famille. « On était en train de regarder un match de
, se souvient le fils de Marcel, qui habite avec ses parents. Il était parti depuis à peine dix minutes. » Quand Marie-Jeanne voit son mari étendu à terre, elle pense d’abord à un arrêt cardiaque. « Il avait quelques gouttes de sang derrière la tête. J’ai cru qu’il avait heurté l’arête du mur. Il tombait souvent, les pompiers nous l’avaient déjà ramené. » Pendant une heure, pompiers et Samu tentent de le réanimer. Quand le cœur finit par repartir, du sang s’écoule de l’arrière du crâne. « C’est là qu’on a entendu dire que la blessure ressemblait au trou fait par une balle, se souviennent la mère et le fils. On s’est demandé si on avait bien compris. »

Marcel est emmené à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Dans le hall, les policiers retrouvent une douille de calibre 7,65 mm. « A 21 heures, un enquêteur nous a annoncé qu’il était décédé, continue Marie-Jeanne. Je ne comprends pas. Pourquoi lui? Il n’avait pas d’ennemis, il ne se disputait avec personne. C’était quelqu’un de renfermé, il avait peu d’amis. Il n’a jamais fait de mal à personne. »

Dans la famille, personne ne comprend. « Nous habitons là depuis 1965. C’est un quartier calme, il ne s’est jamais rien passé. Il n’y a pas de bandes de jeunes, pas d’histoires de drogue, note Marie-Jeanne. Peut-être qu’il a vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir, mais c’était en plein après-midi, un samedi. Et on ne lui a pas tiré dessus de face, mais dans le dos. On se pose plein de questions, mais on n’a aucune réponse. On a besoin de savoir… »

Alors que les traces de l’assassinat de son mari n’ont été nettoyées que jeudi dernier, Marie-Jeanne n’ose plus sortir seule. « Heureusement que j’ai mon fils, et que ma sœur est venue. Mais j’appréhende d’avoir à sortir. Le simple fait de repasser dans le hall est difficile. Et si c’est vraiment nous qui étions visés? »

Les obsèques de Marcel auront lieu demain à 14 heures, en l’église Notre-Dame de Ris-Orangis. Des registres de sympathie seront mis à disposition des personnes souhaitant laisser un dernier message.
http://www.leparisien.fr/ris-orangis-91130/meurtre-de-marcel-pourquoi-lui-26-03-2012-1924341.php

lundi 26 mars 2012

Al-Jazeera a reçu les vidéos de Merah

Une copie des vidéos prises par Mohamed Merah pendant les tueries a été envoyée au siège français de la chaine qatarie Al Jazeera la semaine dernière, révèle Le Parisien. Le courrier est arrivé aux locaux de la télévision à la tour Montparnasse et contenait une carte mémoire accompagnée d’une lettre.

Remis aujourd'hui à la police judiciaire qui a authentifié la vidéo, le colis portait un cachet postal daté de mercredi dernier. Le siège de l’appartement du tueur avait donc déjà débuté. Les enquêteurs essaient de savoir si la lettre a été postée avant l'arrivée du GIPN ou si le tueur l'avait confié à un complice qui l'aurait posté le mercredi matin.

Le procureur de Paris François Molins expliquait après l'assaut que les enquêteurs avaient retrouvé un sac "confié à quelqu'un" contenant une caméra Go Pro dont le tueur s'était effectivement sanglé et qui lui avaient permis de filmer l'intégralité des trois tueries.

Au cours de ses échanges avec les policiers, Merah avait dit avoir "posté, mais on ne sait ni où ni comment ni quand, les vidéos qu'il avait tournées à l'aide de sa caméra", expliquait le procureur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/26/97001-20120326FILWWW00679-al-jazeera-a-recu-les-videos-de-merah.php

Abdelkader Merah : cerveau, complice ou bouc émissaire ?

Alors qu'Abdelkader Merah, mis en examen et écroué dimanche soir, a été placé en quartier d'isolement à la maison d'arrêt de Fresnes, une question revient : quel est son degré d'implication ? Est-il le personnage clef de l'enquête sur les sept meurtres commis par son frère, le "tueur au scooter" ? C'est ce que vont tenter de répondre quatre juges d'instruction. Selon le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, cette enquête devra permettre de déterminer l'"exacte implication" d'Abdelkader Merah, qui réfute toutes les accusations. "Il y a des tas de zones d'ombre dans cette enquête, elle ne fait que commencer" a-t-il indiqué sur RTL.
Connu des services de police pour son engagement de longue date en faveur d'un islam radical, Abdelkader Merah est officiellement soupçonné de complicité d'assassinats sur les trois tueries et d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme. Il a notamment été mis en examen pour vol en réunion pour avoir pris part avec son frère au vol le 6 mars à Toulouse du puissant scooter que Mohamed Merah a utilisé lors des tueries. Selon les sources policières, Abdelkader Merah aurait aussi fait, pour le compte de son frère, des achats de nature encore indéterminée. Il aurait longuement dîné avec son cadet le 18 mars, la veille de l'attaque de l'école juive, selon une source proche de l'enquête.

Il nie toute implication
En revanche, l'examen du contenu des ordinateurs d'Abdelkader n'a rien révélé de probant et la perquisition de son domicile n'a mis au jour ni arme, ni explosif, selon cette même source. Dimanche soir, son avocate Me Anne-Sophie Laguens a précisé que son client réfutait tous les chefs d'accusation portés contre lui et qu'il refusait de devenir "le bouc émissaire des actes de son frère", des crimes qu'il a, selon elle, "fermement" condamné. "Il ne faudrait pas déplacer le procès qu'on aurait aimé faire à Mohamed Merah sur lui parce que c'est le seul qu'on ait en ce moment", a-t-elle ajouté, en appelant à la prudence face aux informations provenant de sa garde à vue. "Il n'est pas du tout fier des actes de son frère comme ça a été dit un peu partout dans la presse" a-t-elle dit. "C'est des fuites qu'il y a eu au niveau de la police mais qui n'étaient pas vraies et qui ont été déformées."

Mohamed Merah, abattu jeudi par les policiers du Raid qui assiégeaient son appartement basé dans un quartier de Toulouse depuis une trentaine d'heures, était seul quand il a, au nom du jihad et d'Al-Qaïda, froidement assassiné sept personnes à Toulouse et Montauban entre le 11 et le 19 mars. Placées en garde à vue mercredi, sa mère et sa compagne ont été libérées.
Mohamed Merah enterré en Algérie ?
Le devenir du corps de Mohamed Merah demeurait incertain. Dimanche soir, la dépouille n'avait toujours pas été restituée à la famille, selon un imam proche de cette dernière. Une famille qui veut l'enterrer en Algérie. "Il y a des démarches en cours actuellement pour amener sa dépouille en Algérie et organiser ses obsèques" dans la région de Médéa d'où son père est originaire, a précisé son oncle maternel Djamel Aziri. "Son père et sa mère sont d'accord pour enterrer Mohamed en Algérie" a-t-il précisé.

EXCLUSIF: un réseau islamiste démantelé à Nice (Nice Matin)

Une trentaine de jeunes Azuréens recrutés par un braqueur devenu prédicateur d’un islam radical devaient partir de Nice direction l’Afghanistan. Un contrôle d’identité le jour du départ a mis fin au projet.

Omar Diaby devait être leur guide. Le 9 décembre dernier cet habitant des quartiers Est de Nice avait donné rendez-vous à une trentaine de "frères fidèles à Allah" pour l'ultime Choura (réunion) avant le grand départ. Le grand voyage.

Dans la cité Bon-Voyage, où Omar, l'ancien braqueur, s'était reconverti en prêcheur, leur destination ne fait guère de doute : "Ils devaient s'envoler pour Tunis et rester quelques mois en Libye. Mais c'est l'Afghanistan qu'ils voulaient rejoindre", raconte aujourd'hui un habitant du quartier, musulman anonyme, furieux par cette vision de l'islam qu'Omar Diaby aurait tenté d'inculquer aux "gosses de la cité".

Sous surveillance depuis un an

Une lecture radicale du Coran, que ce Sénégalais de 37 ans prêchait loin des mosquées. "La communauté et les imams ne l'auraient jamais laissé faire." Alors, c'est sur le terrain de foot de la cité Bon-Voyage, dans des squats du centre-ville ou sur le Net en postant des vidéos qui appellent à l'hijra et légitiment voire magnifient le jihad que Omar Diaby réécrivait son "histoire de l'humanité".

De quoi attirer l'attention des services de renseignement français. Membre actif, comme une demi-douzaine d'autres Azuréens de Forsane Alizza, l'organisation islamiste dissoute par Claude Guéant le 2 mars, Omar et quatre autres Azuréens sont sous surveillance depuis plus d'un an.

L'antiterrorisme a commencé à s'intéresser à eux bien avant qu'un "fou de Dieu" ne vienne semer la terreur dans la Ville rose. Selon une source officielle, des "liens" auraient ainsi été mis en évidence entre Omar le Niçois et Mohamed Merah, le tueur toulousain.

Mais, au-delà d'un improbable projet terroriste commun, c'est surtout cette même lecture radicale du Coran que partageaient les deux hommes. Une lecture qui ferait obligation à tout musulman vivant dans un pays impie de le quitter pour retourner en terre d'islam. Pas n'importe lesquelles. Selon plusieurs témoignages, c'est donc en Afghanistan qu'Omar Diaby devait conduire une trentaine de fidèles. Là où Mohamed, le gamin de la banlieue de Toulouse, a sans doute appris à devenir Merah le terroriste. C'est bien ce qui inquiète les autorités.

Une filière irakienne sur la Côte en 2005

Déjà, en 2005, à grands renforts de moyens, une autre filière, "irakienne" cette fois avait déjà été démantelée sur la Côte. Elle aussi recrutait dans les quartiers Est de Nice,mais aussi à la Californie à l'ouest et jusqu'à Vence, des candidats au jihad. À l'époque une cinquantaine d'agents de l'antiterrorisme parisien avaient été dépêchés sur la Côte.

Le 9 décembre dernier, il aura suffi d'un banal mais opportun contrôle d'identité pour annuler le "voyage". Le jour même du départ prévu, Omar Diaby a été interpellé devant la gare Thiers à Nice où il venait récupérer deux "frères fidèles" prêts à le suivre en terre d'islam. Rattrapé par une vieille affaire de droit commun - un trafic de pièces de voitures remontant à plus de six ans - le prédicateur des quartiers Est est depuis sous les verrous.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/exclusif-un-reseau-islamiste-demantele-a-nice.826925.html

Un jeune homme fauché par un train

Un accident s'est produit hier, à 6 h 10 du matin, sur les voies SNCF au croisement de la rue Colbert et de l'avenue du Lauragais, à proximité de la gare Saint-Agne de Toulouse. Un jeune homme de 23 ans qui circulait à pied a été fauché par un train express régional (TER) qui circulait à vide en direction des Arènes-Saint-Cyprien. Pour une raison indéterminée, le piéton s'est engagé sur les voies alors que, selon les premiers éléments de l'enquête, les quatre demi-barrières du passage à niveau étaient abaissées et que les signaux sonores et lumineux fonctionnaient. Le train s'est arrêté quelques centaines de mètres plus loin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce dramatique accident.
Le trafic des trains a dû être interrompu entre Toulouse et Tarbes et Toulouse et Latour-de-Carol. Six TER ont été supprimés et cinq partiellement supprimés notamment entre Montréjeau et Luchon où des bus de substitution ont été affrétés. Les trains qui circulaient ont accusé entre un quart d'heure et deux heures trente de retard. Les voies ont été dégagées à 9 h 10 et le trafic est revenu à la normale en milieu de matinée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/25/1314378-un-jeune-homme-fauche-par-un-train.html

dimanche 25 mars 2012

Abdelkader Merah a été mis en examen pour complicité d'assassinats et écroué

Le frère de Mohamed Merah, Abdelkader, a été mis en examen ce dimanche, indique une source policière. Au terme de sa garde à vue de 96 heures, il avait été présenté à un juge d'instruction pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, complicité d'assassinats et vol.

Selon les sources, il a été mis en examen pour complicité d'assassinats, vol en réunion et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'acte de terrorisme.

Il a été placé en détention provisoire. Quatre juges d'instruction ont été saisis de l'enquête.

Il avait été arrêté mercredi, en compagnie de son épouse remise en liberté depuis, à son domicile à 40km de Toulouse.

Son frère Mohamed, tué jeudi dans l'assaut des policiers du Raid, a tué en une dizaine de jours 7 personnes
à Toulouse et Montauban. Abdelkader Merah, 29 ans, s'est dit "fier" des actes de son frère cadet, a indiqué la police. Il nie l'avoir aidé à tuer ses sept victimes mais a indiqué aux enquêteurs l'avoir accompagné chez un concessionnaire Yamaha où il était client.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/25/97001-20120325FILWWW00202-abdelkader-merah-a-ete-mis-en-examen-pour-complicite-d-assassinats-et-ecroue.php

A. Merah va être présenté à un juge. La compagne Abdelkader Merah libérée

bdelkader Merah, frère aîné de Mohamed, le "tueur au scooter" de Toulouse, tombé jeudi sous les balles du Raid après avoir abattu sept personnes, va être présenté à un juge en vue de sa probable mise en examen, a annoncé l'avocat de sa compagne Guy Debuisson. "Son mari va être déféré" a déclaré l'avocat, en annonçant la libération de sa cliente au terme de 94 heures de garde à vue. Le couple avait été interpellé à son domicile mercredi à Auterive, à 40 km de Toulouse.
La compagne d'Abdelkader Merah, frère aîné de Mohamed, le tueur au scooter de Toulouse, tombé jeudi sous les balles du Raid après avoir abattu sept personnes, a été libérée dimanche matin après 94 heures de garde à vue, a annoncé à l'AFP son avocat Guy Debuisson.

"C'est un soulagement pour elle mais elle est également effondrée car son mari va être déféré" a ajouté l'avocat. Le couple avait été interpellé à son domicile mercredi à Auterive, à 40 km de Toulouse.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/25/97001-20120325FILWWW00016-a-merah-va-etre-presente-a-un-juge.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/25/97001-20120325FILWWW00013-la-compagne-abdelkader-merah-liberee.php

Trahi par son ADN, le braqueur du patron d'Intermarché écroué

Trois individus de 22, 26 et 35 ans ont été interpellés, mardi, pour la tentative de braquage du patron d'Intermarché de Valence-d'Agen. Une agression survenue, il y a deux mois, en plein jour, devant l'agence du Crédit agricole, où le commerçant s'apprêtait à faire un gros dépôt d'environ 100 000 euros.
Visiblement bien informés, deux individus, à visage découvert, s'en étaient violemment pris au directeur de l'établissement qui transportait lui-même dans une sacoche plusieurs jours de recette de la grande surface. Gazé, molesté, le chef d'entreprise ne lâchait pas sa précieuse mallette alors même que ces assaillants continuaient à le frapper au sol.
Devant cette résistance et la présence de témoins, les deux braqueurs étaient obligés de s'enfuir les mains vides. Ils laissaient toutefois derrière eux un indice permettant aux enquêteurs de la communauté de brigades (COB) de Valence et de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin de remonter leur trace. Un téléphone portable «jetable», acheté le jour même pour réaliser le vol.
Sans nom ni adresse, les limiers de la BR se sont, dès lors, lancés dans un fastidieux travail pour tenter de recouper parmi les dizaines d'appels passés sur ce téléphone, ceux susceptibles de les conduire aux braqueurs. Après plusieurs semaines d'analyse criminelle, trois individus étaient identifiés sur Toulouse (à Muret et dans le quartier de Bellefontaine), ainsi qu'à Montauban. Trois délinquants déjà connus dans de multiples affaires de vols et de trafics de stupéfiants. Localisés, ce sont 45 gendarmes, mardi, qui ont été mobilisés pour arrêter simultanément les trois individus à la fois à Montauban et dans l'agglomération toulousaine.
Entretemps, les techniciens en identification criminelle (TIC) livraient une importante information aux enquêteurs: l'ADN de l'un des braqueurs retrouvé sur le téléphone portable. Celui d'un Toulousain de 22 ans qui niera tout en bloc durant ses auditions.
Présenté jeudi après-midi au juge d'instruction, il a été mis en examen pour tentative de vol avec arme et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses. Quant à son comparse de 35 ans, il a été placé sous contrôle judiciaire n'étant pas sur les lieux de l'agression, mais ayant porté son concours dans cette affaire. Le dernier mis en cause a été libéré, pour l'heure.
Les limiers de la BR qui n'ont pas terminé leurs investigations ont obtenu une commission rogatoire de la juge Florence Bru pour poursuivre. Reste, en effet, une inconnue dans cette affaire: comment les braqueurs ont été informés du jour et de l'heure de cette transaction. «C'est vrai que c'est un point encore à élucider, attestaient de concert les capitaines Cédric Lambert et Robert Salas. Reste que c'est un beau résultat deux mois seulement après les faits.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1313805-valence-trahi-par-son-adn-le-braqueur-a-ete-ecroue.html

samedi 24 mars 2012

La femme d'A. Merah "très surprise"

La compagne d'Abdelkader Merah, placée en garde à vue en même temps que le frère du tueur à scooter, "réfute toute incrimination dans l'affaire" et explique que son conjoint "n'était pas là en permanence", a affirmé aujourd'hui son avocat Me Guy Debuisson, sur BFMTV.

Cette femme a dit aux enquêteurs "en ce qui me concerne, je n'ai rien à me reprocher. Je suis très surprise et très choquée d'être en garde à vue", a déclaré son avocat. "La meilleure synthèse, c'est elle qui la fait, en disant aux enquêteurs: si jamais il est comme vous me le décrivez, ça veut dire que pendant six ans j'ai vécu avec un homme et donc mon mari que je ne connaissais pas", a expliqué l'avocat. "Et, donc sous-entendu et implicitement, il y a une double vie, celle que moi je partageais avec lui ponctuellement, parce qu'il n'était pas là en permanence et puis cette vie en parallèle, très secrète, que j'ignorais totalement, a expliqué la compagne d'Abdelkader Merah aux enquêteurs, selon l'avocat toulousain.

Abdelkader Merah et sa compagne, interpellés mercredi chez eux à Auterive, à 40 kilomètres au sud de Toulouse, devaient terminer dans la nuit de samedi à dimanche les quatre jours de garde à vue possibles en matière de terrorisme.

Les enquêteurs n'auraient pas retenu de charges contre la belle-soeur en l'état des investigations, selon une source proche du dossier. Abdelkader Merah pourrait être déféré tôt dimanche matin devant un juge d'instruction antiterroriste après l'ouverture d'une information judiciaire, selon cette source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/24/97001-20120324FILWWW00469-la-femme-d-a-merah-tres-surprise.php

Le portable du frère du tueur à scooter localisé près de l’école

L’implication d’Abdelkader Merah, 29 ans, le frère aîné du «tueur à scooter» de Toulouse (Haute-Garonne), se précise. Selon nos informations, les expertises téléphoniques et notamment la géolocalisation ont révélé que le portable de cet homme avait été repéré le lundi19 mars au matin non loin de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse où Mohamed Merah a abattu trois enfants et un professeur
La veille au soir, le dimanche 18 mars, l' a déterminé qu' Abdelkader a dîné longuement avec son frère Mohamed, pendant plus de trois heures. Pour les enquêteurs, l’aîné aurait joué un rôle déterminant dans l'endoctrinement et peut-être aussi dans le passage à l'acte de son cadet

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-portable-du-frere-du-tueur-a-scooter-localise-pres-de-l-ecole-24-03-2012-1921873.php

La garde à vue de la mère de Merah a été levée

La garde à vue de la mère de Mohamed Merah, Zoulikha Aziri, qui avait débuté mercredi à Toulouse, a été levée vendredi soir à 21h40, indique aujourd'hui une source judiciaire sans que l'on sache pour l'heure si des charges ont été retenues contre elle.

Son avocat, Me Jean-Yves Gougnaud, a indiqué qu'elle avait connu vendredi une nouvelle longue journée de six ou sept d'heures d'audition. Zoulika Aziri entend d'abord faire son deuil de manière très intime, a-t-il dit, déplorant l'excès de communication auquel l'affaire a donné lieu selon lui.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/24/97001-20120324FILWWW00337-la-garde-a-vue-de-la-mere-de-merah-a-ete-levee.php

Le frère de Merah transféré à Paris, sa complicité se précise

Le frère ainé de Mohamed Merah et sa compagne ont été transférés vers les locaux de la sous-direction anti-terroriste en banlieue parisienne. Placés en garde à vue mercredi dernier, le jour même de l’arrivée du Raid dans le quartier de la Côte Pavée, les deux individus sont soupçonnés de complicité dans les trois tueries qui ont secoué la région toulousaine ces derniers jours. Un convoi de plusieurs voitures a quitté le commissariat central de la Ville rose ce matin en direction de l’aéroport de Blagnac.
Abdelkader Merah nie pour l’instant toute implication dans les meurtres perpétrés par son jeune frère mais aurait déclaré aux enquêteurs être « très fier de lui ». Lors des perquisitions menées dans sa maison d’Auterive, les policiers ont retrouvé tout un arsenal d’explosifs, dissimulé dans sa voiture.

Présentés au juge ?

Ce jeune homme de 29 ans n’est pas un inconnu des services de renseignements puisqu’il est soupçonné d’avoir participé au recrutement de combattants pour l’Irak. Les enquêteurs savent qu’Abdelkader Merah est un radical, proche des milieux salafistes. Selon Le Point, il pourrait avoir aidé son frère dans son entreprise meurtrière et même l’avoir instrumentalisé. Mohamed Merah avait acheté selon ses dires pour 20 000 euros d'armes. Il se serait procuré l'argent suite à des casses et des hold-up. Mais les enquêteurs cherchent à sa voir si ce financement d'armes de guerre n'a pas été en partie géré par son grand frère.
Par ailleurs, une source policière explique que la famille Merah était bien islamisée, et même « borderline ». L’un des frères aurait coupé les ponts avec le reste de ses proches après s’être battu avec Abdelkader, ce dernier voulant lui interdire de fumer.
La mère de Mohamed Merah, elle aussi placée en garde à vue, devrait être quant à elle laissée libre dans les prochaines heures. La garde à vue d’Abdelkader et de sa compagne peut se prolonger jusqu’à dimanche matin, conformément à ce qui est pratiqué en matière d’affaire terroriste. S’ils devaient être présentés à un juge, il faudra nécessairement le faire dans la capitale puisque c'est le parquet de Paris qui dirige depuis lundi matin l'enquête, du fait de sa compétence antiterroriste.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1314298-le-frere-de-merah-transfere-a-paris-sa-complicite-se-precise.html

Paris : un handicapé grièvement blessé par un bus de la RATP

Un homme de 64 ans circulant en fauteuil roulant a été grièvement blessé vendredi matin à . D'après les premiers éléments recueillis sur place, il semble que la victime a tenté de monter dans le bus PC 3 boulevard Ney dans le XVIIIe arrondissement. Mais pour une raison encore inconnue, le machiniste n'a pas apercu l'handicapé.
le véhicule est reparti blessant gravement le sexagénaire. Grièvement blessé, il se trouve en arrêt cardiaque.

l'
a été confiée au Service de traitement judiciaire des accidents (SPJA). Les sapeurs-pompiers, le Samu et les services de la se trouvent sur place.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-un-handicape-grievement-blesse-par-un-bus-de-la-ratp-23-03-2012-1920064.php

vendredi 23 mars 2012

Le frère de Mohamed Merah "très fier" de lui

Placé en garde à vue depuis ce mercredi, le frère de Mohamed Merah aurait déclaré aux policiers qu’il était « très fier de son frère », qu’il ne regrettait pas les tueries de Toulouse et Montauban et qu’il approuvait son geste, selon Le Point.
Abdelkader Merah, 29 ans, n’est pas un inconnu des services de renseignements. Il était comme son frère fiché à la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) en tant qu’islamiste radical et avait été inquiété lors du démantèlement d’une filière irakienne à Toulouse en 2007. Lors de son interpellation dans un petit pavillon d’Auterive, les hommes de la brigade de recherche et d'intervention du SRPJ de Toulouse ont retrouvé des explosifs dans sa voiture.
Il a été placé en garde à vue au côté de sa compagne et de sa mère, et nie pour l’instant toute implication dans les meurtres perpétrés par Mohamed. Les policiers ont décidé de prolonger les interrogatoires, cette garde à vue pouvant aller jusqu’à quatre jours comme il est de règle en matière d’affaire terroriste.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1313538-le-frere-de-mohamed-merah-tres-fier-de-lui.html

Mort de Merah : le fondateur du GIGN critique le Raid

Au lendemain de la mort de Mohamed Merah, Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, critique vertement dans Ouest France l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis". Et de s'interroger : "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ? Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa guerre."
"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", assène Christian Prouteau. Celui qui a également été le créateur en 1983 du Groupe de sécurité de la présidence de la République (aujourd'hui dissous après avoir été en fonction sous François Mitterrand et Jacques Chirac), estime qu'un autre type d'intervention était possible. "On aurait pu lui tendre une souricière", explique-t-il. "Attendre qu'il sorte et le coincer. Cela peut paraître présomptueux", ajoute-t-il, "mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort."

Un appartement transformé en "zone de combat"

Face aux questions soulevées par cette intervention, le patron du Raid, Amaury de Hauteclocque, répond pour sa part dans un entretien publié sur le site internet du Monde. "C'est la première fois de ma vie que je vois quelqu'un, alors que nous lançons un assaut, venir mener l'assaut contre nous", raconte le chef de l'unité d'intervention d'élite de la police, en expliquant que Mohamed Merah "attendait dans une posture de combattant, avec une détermination sans faille".

Dans l'appartement où il était assiégé depuis mercredi matin, "nous avions une idée très précise de l'endroit où il était, mais cette idée devait être corroborée", précise-t-il. "C'est la raison pour laquelle nous avons progressé très prudemment dans l'appartement. Mais il est venu à l'engagement contre nous avec trois Colt 45 de calibre 11,43 alors que nous avions alors engagé uniquement des armes non-létales", affirme le chef du Raid, dont 15 hommes ont participé à l'attaque de l'appartement, et 60 à toute l'opération. "J'avais donné l'ordre de ne riposter qu'avec des grenades susceptibles de le choquer. Mais il a progressé dans l'appartement, et il a tenté d'abattre mes hommes qui étaient placés en protection sur le balcon. C'est probablement l'un des snipers qui l'a alors touché", précise Amaury de Hauteclocque.

L'homme qui dirige le RAID depuis 2007 explique encore que "nous avons jusqu'au bout tenté de négocier la reddition. Il a annoncé mercredi à 22h45 qu'il voulait mourir les armes à la main, et c'est ce qu'il a fait." Selon lui, Mohamed Merah avait fait de son appartement une "zone de combat" : "Tout était barricadé. Il avait aménagé des recoins et des tanières." Le patron du Raid estime que le tueur, qui avait demandé un temps de repos dans la nuit de mercredi à jeudi, "ne souhaitait que se reposer pour mieux nous affronter". Il rappelle qu'avant la rupture des discussions, à 22h45, les négociations ont été quasiment "ininterrompues", le forcené donnant aux hommes du RAID un luxe de détails sur ses actes : "C'était comme un testament, avant de partir", conclut Amaury de Hauteclocque.

Toulouse: garde à vue prolongée pour les trois proches de Mohamed Merah

La garde à vue du frère de Mohamed Merah, Abdelkader, de la compagne de ce dernier et de la mère du "tueur au scooter" a été prolongée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le frère aîné affirme ne pas être au courant
Selon des sources proches de l'enquête, le frère aîné de Mohamed Merah a affirmé ne pas être au courant des projets criminels de son frère, alors que plusieurs témoins l'ont présenté comme apparemment plus engagé que lui dans le combat islamiste.

http://www.midilibre.fr/2012/03/23/toulouse-garde-a-vue-prolongee-pour-les-trois-proches-de-mohamed-merah,475474.php

Filles fauchées sur l'A7 : nouveaux éléments

Le parcours des trois jeunes filles écrasées sur l'autoroute A7 se précise cinq jours après leur mort, rapporte Le Dauphiné Libéré. Les images de vidéosurveillance de la gare de Pierrelatte (Drôme) montrent que les Marseillaises âgées de 12, 13 et 19 ans avaient bien été débarquées dans la soirée de vendredi d'un train TER à destination de Marseille avant le drame.
Plus aucun train ne partant vers les Bouches-du-Rhône avant le lendemain, les sœurs ont quitté la gare. Toujours selon les images tournées par les caméras publiques, une voiture s'est arrêtée à leur hauteur en sortie de gare, ce véhicule filmé plus tard s'engageant en direction d'une bretelle de l'autoroute A7 et à proximité d'où la patrouille des ASF a signalé les victimes. Cependant aucune image ne certifie que les filles soient montées dans cette voiture.
Quelques minutes avant la tragédie, plusieurs automobilistes ont témoigné de la présence des trois sœurs sur l'autoroute, lesquelles faisaient du stop sur la voie d'urgence et même sur la voie de droite.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Filles-fauchees-sur-l-A7-nouveaux-elements-496636

jeudi 22 mars 2012

Roquemaure : les faux policiers ont encore frappé sur l'A9

Les gendarmes du peloton autoroutier d'Orange, chargés de cette enquête, ignorent encore s'ils ont affaire aux mêmes équipes qui frappent de nouveau depuis une quinzaine de jours. Mais les victimes des agissements des malfrats de l'autoroute, elles, se ressemblent étrangement. Il s'agit toujours de touristes étrangers, circulant dans de puissantes berlines et qui sont susceptibles de détenir de l'argent liquide car en partance pour les vacances, le plus souvent en Espagne.

Et justement, les Luxembourgeois qui ont été pris pour cible, mardi peu avant 2 h, se sont fait arrêter sur l'A9 par deux hommes à hauteur de Roquemaure. Les deux hommes en question ont agi selon le mode opératoire qui a cours depuis de longs mois. Ils circulent dans une voiture équipée d'un gyrophare et, à grand renfort d'appels de phares, contraignent des usagers à s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence.

C'est ce qui s'est encore passé, mardi matin, puisque face aux Luxembourgeois, les faux policiers ont pris le prétexte de devoir procéder à un contrôle d'identité. Sauf que quand la dame fouille dans son sac pour en extraire les documents, les malfrats (qui agissent sans violence et sans arme) s'emparent des liquidités.

"Des opportunistes"
Ils auraient ainsi dérobé au couple de vacanciers plusieurs centaines d'euros, un butin jugé néanmoins "modique" par l'une de nos sources, au regard des risques pris par ces voleurs de l'autoroute qui n'hésitent plus à agir en pleine voie après avoir, pendant des semaines privilégié les aires de repos. Une manière, évidemment, de tenter d'échapper plus facilement aux gendarmes qui les traquent sans relâche.
"Ce sont des opportunistes qui font leurs coups lorsqu'ils voient des voitures aux plaques étrangères,
confiait l'une de nos sources. Ils s'en prennent uniquement aux touristes car ils sont moins habitués aux modes d'action des gendarmes sur l'autoroute et se méfient donc moins quand ils voient surgir ces hommes vêtus de sombre".
Selon nos informations, ces mêmes faux policiers auraient également agi sur l'A7 à Sénas, au cours de cette même nuit.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/roquemaure-les-faux-policiers-ont-encore-frappe-sur-la9

mercredi 21 mars 2012

Les indices qui ont permis de remonter au suspect

Des témoignages des concessionnaires Yamaha, une adresse IP et les fichiers recensant les personnes ayant emprunté des filières djihadistes ont permis aux enquêteurs de confondre le tireur présumé de la tuerie de Toulouse.

L'aspect politique des fusillades s'est imposé dans l'esprit des enquêteurs dès l'assassinat le 15 mars des trois militaires de Montauban. Deux pistes sont alors privilégiées: celle de l'ultra-droite et celle de l'islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dresse deux courtes listes de suspects potentiels.
En croisant les fichiers de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) et de la DCRI, les enquêteurs ont isolé plusieurs suspects habitant Toulouse et Montauban, qui ont emprunté des filières djihadistes en direction de l'Afghanistan et du Pakistan. À ce titre, le suspect Mohammed Merah était depuis longtemps surveillé par la DCRI «pour un engagement salafiste mais rien ne laissait penser qu'il était sur le point de passer à un acte criminel», a déclaré Claude Guéant. Le tireur présumé était connu des services de polices français pour des faits de violence. Cet homme de 24 ans a aussi été arrêté à Kandahar, berceau des talibans en Afghanistan, également pour des faits de droit commun, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Le déclic de l'adresse IP

L'enquête s'est accélérée quand les policiers ont examiné la liste des 575 connexions générées par la petite annonce diffusée sur Internet par la première victime. Imad Ibn Ziaten cherchait sur leboncoin.fr un repreneur pour sa moto. Dans l'annonce postée le 24 février, le parachutiste, abattu à Toulouse le 11 mars, mentionnait son statut de militaire. Une adresse IP retient l'attention des enquêteurs, lundi, quelques heures après la tuerie de Toulouse. Elle appartient, selon Claude Guéant, à la mère de Mohammed Merah. Le parquet met alors sur écoutes plusieurs membres de la famille.
Mais les enquêteurs veulent obtenir des éléments matériels supplémentaires pour être sûrs que Merah est bien le tireur. Le suspect n'est pas initialement connu pour posséder ou utiliser un scooter. Les doutes s'estompent mardi: le suspect est physiquement repéré par une équipe de surveillance à la fenêtre de l'immeuble où l'assaut est mené mercredi.
Les enquêteurs ont aussi reçu des témoignages précieux de concessionnaires Yamaha de la région sur la moto du titreur. En voyant la photo du scooter blanc TMAX 530 du terroriste , un des vendeurs a indiqué que la peinture du véhicule semblait avoir été faite à la main. Un deuxième a raconté qu'un homme serait venu lui demander si le fait d'avoir repeint sa moto ne risquait pas d'abîmer le système traqueur qui permet de pister le véhicule. L'homme lui aurait demandé où se trouvait ce dispositif sur le scooter, ce que le concessionnaire aurait refusé de lui indiquer.
La décision de donner l'assaut est prise mardi après-midi et confirmée vers minuit. À 3h10, l'opération débute. Peu de temps auparavant, vers 1 heure du matin, une journaliste de France 24 a reçu un appel de revendication d'un homme se présentant comme l'auteur des attaques. Ce coup de fil de onze minutes est pris au sérieux, les détails avancés par cet homme étant très précis.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/03/21/01016-20120321ARTFIG00419-les-indices-qui-ont-permis-de-remonter-au-suspect.php

Qui en veut aux francs-maçons ?

Un mystérieux tract anonyme dénonce, ces derniers jours, une éventuelle arrivée des francs-maçons à Mercuès. Les frères se défendent face à cette attaque qui rappelle les heures les plus sombres de l'Occupation et de la délation.
Nauséabond. Le tract qui a circulé toute la semaine dernière, dans certains lieux de Mercuès, ne mérite que cet adjectif. Écrit par un courageux anonyme, la bafouille dénonce l'arrivée prochaine de francs-maçons dans la cité proche de Cahors. Les frères et sœurs, actuellement installés, dans le centre de Cahors, où se déroulent leurs paisibles tenues, auraient jeté leur dévolu dans un ancien garage dont le nom du propriétaire est clairement acté dans le tract distribué. Le courageux auteur de ces quelques mots emplis de haine et de contre-vérités historiques, qui a certainement dû plonger sa plume dans la littérature pétainiste, évoque même « la secte des francs-maçons » qui « noyaute le pouvoir politique du Lot et de Cahors et qui ne peut que « nuire à notre tranquillité et à notre réputation ». Un tissu d'âneries qui a évidemment fait réagir les responsables des loges maçonniques de Cahors. Un frère, s'exprimant au nom du vénérable-maître (le président) du Phare du Quercy, la plus ancienne loge du Grand Orient de France, a répondu à nos sollicitations hier matin : « Ce ne sont que des calomnies et des âneries. Nous avions envisagé de porter plainte dans un premier temps. Nous formons une association et nous n'avons jamais causé de troubles à l'ordre public ni fomenté de putsch ». Sur le fond, le frère interrogé reconnaît que les francs-maçons cadurciens réfléchissent à leur avenir : « Comme n'importe quelle association, nous sommes dans l'obligation de remettre aux normes notre local. Nous débattons pour savoir s'il ne serait pas préférable, en termes financiers, d'aller ailleurs. Aucune décision n'a été prise ». L'auteur du tract anonyme en sera donc pour ses frais, même sommaires. Car l'hypothèse d'un frère impliqué qui aurait pondu ce torchon pour rendre l'»affaire » publique semble bien entendu loin de l'idéal maçonnique.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/20/1310528-mercues-qui-en-veut-aux-francs-macons.html

mardi 20 mars 2012

retrouvé mort par balle dans sa voiture

Un homme de 59 ans a été découvert sans vie, hier matin vers 8 h 30, dans sa voiture, à Jarville.
Le véhicule était stationné rue Gabriel-Fauré, à proximité de la société Point P. Au moment de la macabre découverte, la victime domiciliée à Nancy et Neufchâteau, était sans vie, au volant.
D’après les premières constatations, la mort remonte à dimanche et l’hypothèse d’un acte désespéré reste privilégiée même si aucun courrier en ce sens n’a été retrouvé à l’intérieur de la voiture.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le quinquagénaire se serait donné la mort en coinçant une carabine 22 LR à l’arrière de l’habitacle. Avant de placer sa nuque contre le canon et d’appuyer sur la détente, là où se trouvait encore sa main au moment de la découverte du corps.
Une autopsie réalisée ce matin devrait permettre d’en apprendre davantage.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/03/20/retrouve-mort-par-balle-dans-sa-voiture

Toulouse: ex-paras nazis hors de cause

Les trois militaires français radiés de l'armée en 2008 pour activités néo-nazies ont été mis hors de cause dans les tueries perpétrées ces derniers jours à Toulouse et dans sa région, selon une source policière.

"Deux d'entre eux ont été entendus cette nuit par les enquêteurs et mis hors de cause", a déclaré cette source. Le troisième avait été entendu la semaine dernière et déjà mis hors de cause après la fusillade qui a coûté la vie à trois soldats de leur ancien régiment, le 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban.

"Les trois sont hors de cause", a ajouté la source, au lendemain de
la fusillade qui a coûté la vie à quatre personnes dans un collège-lycée juif du nord-est de Toulouse.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/20/97001-20120320FILWWW00445-toulouse-ex-paras-nazis-hors-de-cause.php

Tuerie de Toulouse. Le meurtrier portait une caméra que les paras utilisent dans leurs sauts

La traque du tueur au scooter continue à Toulouse alors que 120 enquêteurs et 14 compagnies de CRS sont mobilisés sur le terrain. Au micro d'Europe 1 ce matin, Claude Guéant a précisé que l'auteur de la fusillade dans un collège juif à Toulouse, et des meurtres de trois militaires la semaine dernière, n'avait pas encore été identifié : "Pour l'instant, le travail continue. Nous ne sommes pas plus avancés que cela".

Une caméra utilisée par les paras

Mais selon un témoin, l'assassin aurait arboré une petite caméra autour du cou lors de la tuerie dans l'école toulousaine. Une façon peut-être d'enregistrer ses propres agissements. Pour Claude Guéant, la présence de cette caméra "nous en apprend un peu plus sur le profil du tueur". Selon Lefigaro.fr, ce dispositif coûterait environ 200 euros et serait fréquemment utilisé par les parchutistes. Le quotidien en ligne révèle notamment que le 17e RGP de Montauban, le 11e RTP de Toulouse et le 13e régiment de dragon parachustiste s'en servent régulièrement pour leurs sauts.
Pour l'instant, aucune piste n'est privilégiée même si on évoque la thèse d'un militaire néo-nazi exclu de l'armée française.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/20/1310584-tuerie-de-toulouse-le-meurtrier-portait-une-camera-utilisee-par-les-paras.html

Tueries Toulouse et Montauban : l'antiterrorisme chargé de l'enquête

Le parquet anti-terroriste du palais de Justice de Paris s'est saisi lundi matin 19 mars des trois enquêtes conduites sur la vague d'assassinats perpétrés à Toulouse et à Montauban, d'abord contre des militaires, puis contre le collège Ozar Hatorah de confession juive à Toulouse. Ces assassinats perpétrés par un homme circulant à scooter a fait au total 7 morts.
"Le parquet de Paris s'est saisi au titre de sa compétence antiterroriste des trois enquêtes diligentées pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", indique le parquet dans un communiqué. Cette décision est d'autant plus surprenante qu'en l'état actuel de l'enquête, il n'y a pas de revendication d'un groupe "terroriste" organisé et que, selon les premiers éléments, c'est un homme seul qui serait à l'origine de ces meurtres en série.
Le parquet de Paris s'est refusé d'indiquer s'il avait agi sur décision politique, car tout laisse à penser que c'est le ministère de la Justice, en accord avec Matignon et l'Elysée, qui a pris cette affaire en mains. "Je ne peux rien vous dire à ce sujet", se contente-t-on d'indiquer au cabinet du procureur de Paris, François Molins, interrogé par "Le Nouvel Observateur". "Le climat de terreur dans la région de Toulouse est suffisamment exceptionnel pour que le code de procédure pénale s'impose".
A ce stade, le parquet antiterroriste garde la maîtrise de l'enquête conduite sur le terrain par les policiers de la direction centrale de la police judiciaire, déjà sur place. Il est vraisemblable que tant que le meurtrier n'aura pas été interpellé, aucun juge d'instruction ne sera saisi.
C'est à la suite de la fusillade devant le collège juif Ozar Hatorah de Toulouse, qui a fait quatre morts dont trois enfants, qu'il a été décidé dans la matinée de lundi de retirer l'enquête sur les militaires assassinés à Montauban et à Toulouse et qui était jusque-là conduite par le parquet de Toulouse.
En effet, le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, avait affirmé quelques instants plus tôt qu'il existait "des éléments qui justifient qu'on se pose très sérieusement la question d'un lien" entre cette tuerie et des assassinats des parachutistes à Toulouse et à Montauban.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120319.OBS4071/tueries-toulouse-et-montauban-l-antiterrorisme-charge-de-l-enquete.html

lundi 19 mars 2012

Meurtre et agressions près de Nantes : un suspect interpellé

Un jeune homme a été arrêté ce lundi après-midi, à Vertou, au sud de Nantes. Il fait figure de suspect, dans l’affaire de l’adolescente retrouvée morte, ce lundi matin, à Bouguenais, près de Nantes. Il a été interpellé après deux autres agressions.
Le téléphone de la jeune fille tuée dans la poche du suspect
Le jeune homme interpellé cet après-midi à Vertou avait dans sa poche le téléphone portable de la jeune fille de 14 ans, trouvée morte, ce lundi matin, dans un supermarché de Bouguenais, près de Nantes. Il a été arrêté après l’agression de deux personnes âgées, une femme et un homme.
Ce dernier, attaqué au couteau dans un parc, était, ce lundi soir, entre la vie et la mort.
Un lien entre les trois agressions
« Un lien solide existe bien entre les trois affaires », a indiqué le procureur de la république de Nantes. Les autorités ont rapidement privilégié la piste criminelle, concernant le décès de l’adolescente.
La jeune victime était en fugue. Son corps sans vie, en partie dévêtu, a été découvert vers 8 h, dans les toilettes publiques du Super U de Bouguenais, près de Nantes. Elle serait morte après un violent choc de sa tête sur la cuvette des WC.

La même arme a été utilisée pour les meurtres de Toulouse et Montauban

La même arme de calibre 11,43 a été utilisée lors des trois séries de meurtres à Toulouse et Montauban, a indiqué une source proche de l'enquête.

"C'est la même arme" qui a été utilisée le 11 mars, lors du meurtre d'un militaire à Toulouse, puis quatre jours plus tard de deux autres militaires à Montauban, et enfin aujourd'hui lors de la fusillade qui a fait quatre morts contre un collège juif à Toulouse, selon cette source.
Cette dernière tuerie a eu lieu devant l'école juive Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel Bonnefoy. Selon la police, un homme a tiré vers 8h10 sur un groupe de 4 à 5 personnes, en tuant au moins quatre: un professeur, ses enfants de 6 et 3 ans, et un autre enfant de 8 ou 10 ans. Un adolescent de 17 ans se trouve, en outre, entre la vie et la mort dans un hôpital toulousain.

Calibre apprécié du grand banditisme

C'est donc la troisième fois en huit jours qu'un tueur à scooter frappe à Toulouse et dans sa région suivant un mode opératoire. Le 11 mars à Toulouse, c'est un parachutiste en civil qui a été abattu d'une balle dans la tête. Jeudi, la même arme automatique de 11,43, un calibre apprécié du grand banditisme, a servi à exécuter
deux parachutistes et a laissé un troisième entre la vie et la mort près de leur caserne, à Montauban.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/19/97001-20120319FILWWW00557-la-meme-arme-a-toulouse-et-a-montauban.php

Fusillade à Toulouse : "similitudes" avec les meurtres de militaires, selon Sarkozy

Militaires tués : la traque du tueur s'organise aussi sur internet

Le tueur de militaires qui a fait quatre victimes dont trois morts à Toulouse et Montauban est toujours activement recherché par la police. Des recherches qui ne se concentrent pas uniquement dans la région toulousaine, où s'activent une cinquantaine de spécialistes des affaires criminelles et de l'antiterrorisme. Des renforts venus de services spécialisés parisiens, comme la sous-direction antiterroriste (SDAT), sont également mobilisés. Une traque qui s'organise aussi sur internet, où les cyberpoliciers de la centrale de la PJ à Nanterre tentent de remonter la piste du tueur via ses échanges Internet avec l'une des victimes, selon Le Figaro. Sur LCI, le ministre de la Défense Gérard Longuet a indiqué lundi qu'aucune trace ADN n'avait été pour l'instant retrouvée
"Serial killer ou fou ?"
Aucune hypothèse n'est écartée, notamment celle d'un déséquilibré. Les trois militaires tués à Toulouse et Montauban ont été "probablement" victimes d'un "fou", a indiqué lundi sur LCI le ministre de la Défense, Gérard Longuet. "Il s'agit sans doute, probablement, d'un fou, en tout cas d'une personnalité déterminée à faire n'importe quoi, ce qui s'apparente à la folie", a déclaré le ministre. Mais Gérard Longuet s'est voulu prudent. "Je ne choisirai aucune des trois pistes", a déclaré le ministre qui a laissé entendre que les recherches ne portaient pas que sur les militaires français mais sur les militaires "de toutes les armées peut-être aussi". Gérard Longuet a écarté tout lien avec l'anniversaire des accords d'Evian mettant fin à la guerre d'Algérie.

Selon les dernières informations fournies par les enquêteurs, les trois militaires criblés de balles jeudi à Montauban et leur camarade tué quatre jours plus tôt dans la ville rose ont été froidement visés par la même arme, et sans doute par le même tueur au scooter. Le recours à la même arme, la similitude des modes opératoires, la fuite sur des scooters de grosse cylindrée de couleur sombre, l'appartenance de toutes les victimes aux paras ont convaincu la justice de dessaisir Montauban et de regrouper les deux procédures à Toulouse, a-t-il dit.

"Un tatouage ou une cicatrice"

Dans les deux cas, le tireur a agi en plein jour et en pleine rue avant de prendre la fuite en deux-roues. Dans les deux cas, il s'est servi d'un 11,43, un calibre apprécié dans la grande criminalité, pour exécuter de sang-froid ses victimes. Dans le journal La dépêche, une femme dit avoir aperçu le visage du tueur. Il aurait relevé la visière de son casque. Selon les observations de cette femme, l'homme aurait "un tatouage ou une cicatrice au niveau de sa joue gauche". Selon des témoins, le tueur a écarté une personne âgée pour ne pas la blesser. Selon d'autres témoignages encore, il a retourné l'une des victimes qui rampait et lui a logé trois balles supplémentaires.

La famille d'Abel Chennous, l'un des deux parachutistes abattus jeudi à Montauban, a annoncé lundi à Manduel dans le Gard où elle réside, qu'elle se constituait partie civile. "Caroline Monet, ma petite-fille et compagne d'Abel, qui doit accoucher de leur enfant en mai, les parents d'Abel et moi-même nous nous constituons partie civile", a indiqué Francette Mendoza, grand-mère de la compagne du Parachutiste. Une cérémonie est prévue mercredi en la cathédrale de Montauban. Les obsèques d'Abel Chennous ainsi qu'une marche blanche doivent avoir lieu jeudi à Manduel.

En attendant que l'enquête progresse, le général Patrice Paulet, commandant de la 11e brigade parachutiste dont fait partie le régiment de Montauban, a appelé ses hommes à faire preuve de vigilance à l'extérieur des casernes. Il leur a été demandé de ne pas porter l'uniforme dans la rue.

Une vieille dame attaquée à son domicile

Dans la soirée de vendredi un vol avec violence a été commis dans une maison d'habitation de Reyniès. Une dame de 81 ans qui vit habituellement avec son fils, absent au moment des faits, a été attaquée aux alentours de 21 heures par deux hommes portant cagoules et gantés. Les deux malfaiteurs ont pénétré dans le domicile de l'octogénaire visiblement à la recherche d'argent. Ils ont fouillé la chambre de l'occupante des lieux de fond en comble après avoir aspergé la vieille dame de gaz lacrymogène. Ils ont ensuite pris la fuite avec un butin qui était hier en cours d'estimation. L'alerte donnée auprès du voisinage, la vieille dame a été prise en charge par les secours et transportée au centre hospitalier de Montauban afin d'y recevoir des soins. Elle devait regagner son domicile un peu plus tard alors qu'une enquête placée sous la responsabilité du capitaine Claude Vergne, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie de Montauban débutait immédiatement avec le concours de la COB de Grisolles, la BR de Montauban, la cellule « Cambri 82 » et un Technicien d'identification criminelle (TIC).

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/18/1308901-une-vieille-dame-attaquee-a-son-domicile.html

dimanche 18 mars 2012

Ados fauchées sur l'A7: Carmen, Charlotte et Victorine auraient-elles fugué?

Le mystère de la présence, à pied en pleine nuit, de trois jeunes soeurs issues de la communauté des gens du voyage de Marseille, mortes fauchées sur l'A7 dans la Drôme n'est toujours pas éclairci. Mais l'enquête se poursuit activement. Et certains éléments commencent à apparaître.
Suite à un appel à témoin, les déclarations d'un couple samedi après-midi avaient mis les gendarmes sur une piste. Selon ce témoignage, les trois jeunes filles étaient à bord d'un train au départ de Marseille et avaient été priées d'en descendre, faute de billet, en gare de Pierrelatte, commune située une quinzaine de kilomètres du lieu de l'accident.

La suite est connue. Peu avant minuit vendredi, Carmen, 12 ans, Charlotte, 13 ans et Victorine, 19 ans, marchaient seules sur l'autoroute, à hauteur de Saint-Paul-Trois-Châteaux, quand elles ont été violemment percutées par plusieurs véhicules alors qu'elles tentaient de traverser la voie rapide.
Aucun papier d'identité n'avait été retrouvé sur les trois jeunes filles, issues de la communauté des gens du voyage sédentarisés. Elles étaient parties sans laisser d'explications, sans que cela inquiète leurs parents.
La piste de la fugue est évoquée, mais avec précaution. Pour Samia Ghali, sénateur-maire (PS) des 15e et 16e arrondissements de Marseille, où résidaient les victimes, l'hypothèse d'une fugue est évoquée dans cette cité difficile de la Castellane, dans les quartiers nord, mais elle appelle à être prudente et à "laisser l'enquête se faire".
Les trois soeurs étaient connues pour se balader énormément ensemble, parcourant des kilomètres à pied, selon des propos d'habitants relayés par Mme Ghali.
Grâce à un téléphone portable trouvé sur les lieux du drame dans la Drôme, les enquêteurs avaient pu contacter un membre de leur famille.
"Nous avons maintenant la quasi-certitude" qu'il s'agit bien de trois soeurs appartenant à cette famille "mais il nous faut les discriminer, c'est-à-dire savoir laquelle est laquelle, ce qui est dur pour deux d'entre elles", a précisé dimanche à l'AFP le procureur de la République de la Drôme, Antoine Paganelli.
Samedi, les deux frères et un beau-frère des victimes qui s'étaient rendus dans la Drôme n'ont pu identifier formellement les corps à la morgue. En revanche ils ont reconnu les trois soeurs dans les images des caméras de la ville de Pierrelatte.
"Avoir la confirmation de leur identité exacte est le plus urgent pour nous. Nous espérons que la famille collaborera rapidement, c'est indispensable pour comprendre le reste", a insisté dimanche le capitaine Thierry Charpentier, de l'escadron de sécurité routière de la Drôme, qui attend "des brosses à cheveux, brosses à dents" et autres éléments d'identification demandés à la famille pour pouvoir comparer les relevés ADN réalisés.
Menée en étroite collaboration avec le commissariat du 15e arrondissement de Marseille, l'enquête des gendarmes drômois va se concentrer sur le "voisinage" et tenter de reconstituer "le cheminement" et le déroulé de la journée, précise-t-il.
Car si les circonstances de l'accident sont claires, reste le mystère de leur présence sur l'autoroute, en pleine nuit, dans un secteur proche de la centrale nucléaire du Tricastin très peu habité. Sont-elles entrées par un trou dans la clôture de l'autoroute? Ou descendues d'un véhicule?
"Les victimes n'apparaissent pas sur les vidéos de l'autoroute, la nuit on ne voit que des phares. Quant à l'accès sur une autoroute, il peut être simple, les grillages ne sont pas si hauts. Nous cherchons dans tous les sens", a poursuivi le procureur.
Samedi, un patrouilleur de la société d'autoroute a confirmé avoir parlé aux filles avant l'accident. Entendu par les gendarmes d'Orange, dans le Vaucluse voisin, il avait expliqué qu'elles avaient refusé d'obéir à sa demande de se mettre derrière les glissières de sécurité et qu'il avait averti les gendarmes.
http://www.sudouest.fr/2012/03/18/ados-fauchees-sur-l-a7-carmen-charlotte-et-victorine-auraient-elles-fugue-662540-7.php