vendredi 31 août 2012

Mort d'Aurélie : un homme s'est présenté à la police

Jeudi soir, un homme s'est présenté au commissariat de police dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Aurélie Didi, une castelle âgée de 20 ans retrouvée morte dans une voiture au fond de la rivière Marne. Samedi, une marche blanche est organisée en sa mémoire dans les rues de la cité des Fables.
L'homme qui s'est présenté jeudi soir aux policiers de Château-Thierry est venu exposer sa version des faits sur les circonstances de la mort de la jeune Aurélie. Selon ses dires, il se trouvait avec Aurélie dans la voiture volée et et aurait perdu le contrôle du véhicule. Dans sa version des faits, ce dernier assure qu'il s'agit d'un banal accident et qu'il serait parvenu à se dégager de la voiture lorsqu'elle a plongé dans la Marne. Il aurait paniqué et pris la fuite. Il ne s'agit pas du petit ami de la victime dont le corps a été repêché à Brasles lundi après-midi.
Pourtant, à ce stade de l'enquête,
il semble établit que la jeune femme était décédée avant que la voiture ne coule.
Policiers et gendarmes confrontent actuellement les éléments dont ils disposent pour tenter de voir plus clair sur la version des faits avancée par cet homme.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/mort-daurelie-un-homme-sest-presente-a-la-police

Anglaise disparue: ADN chez le suspect

Des traces d'ADN prélévé dans la voiture d'un jardinier mis en examen pour l'assassinat d'une Anglaise de l'Aveyron ont été identifiées comme appartenant à la disparue, ce qui renforce les soupçons pesant sur lui, indique aujourd'hui le parquet de Montpellier.

L'ADN de
Patricia Wilson, portée disparue depuis deux semaines, "a pu être identifié sur certains des prélèvements expertisés, ce qui vient donc confirmer l'ensemble des charges qui pesaient déjà contre (Jean-Louis) Cayrou et qui ont conduit à sa mise en examen", explique le parquet dans un communiqué.

Patricia Wilson, dont on est sans nouvelles depuis le 17 août, n'a toujours pas été retrouvée. Comme beaucoup de ses compatriotes, l'Anglaise, autrefois cadre dans la publicité, selon la presse de son pays, était venue avec son compagnon s'installer il y a cinq ans dans une maison en pierre à l'écart de Vabre-Tizac, village pittoresque de 441 habitants.

Elle s'était séparée de son compagnon il y a un an, puis avait entretenu une relation intime avec Jean-Louis Cayrou, un homme de 50 ans vivant dans une caravane et travaillant comme jardinier pour le compte de différentes personnes. Jean-Louis Cayrou aurait mal supporté la rupture. Celui-ci a été mis en examen pour assassinat et écroué. Il nie en bloc


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/31/97001-20120831FILWWW00531-anglaise-tuee-de-l-adn-chez-le-suspect.php

"Grégory" : comparaison des voix réalisable ?

L’espoir de résoudre un jour cette énigme judiciaire, vieille de 27 ans, et de savoir qui a tué Grégory, en octobre 1984, s'était amenuisé il y a quelques mois avec les résultats négatifs des analyses demandées par les parents de Grégory Villemin.
Mais selon une source proche de l’enquête, l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) serait, après des études de faisabilité très poussée, en mesure de procéder à la comparaison entre la voix du (ou des) corbeau (x), fixée sur quelque 80 cassettes audio et les voix d’époque des principaux protagonistes de l’affaire, disponibles sur des enregistrements conservés par l’INA (Institut national de l’audiovisuel), révèle vendredi L'Est Républicain.
Le site Internet du quotidien indique par ailleurs que des recherches ADN complémentaires auraient été ordonnées sur les courriers du ou des corbeaux et sur la lettre adressée par cette fameuse Corinne
 

Affaire Patricia Wilson à Vabre-Tizac. Le jardinier conteste son placement en détention

Espérés ce jeudi, les résultats des analyses du sang retrouvé dans la voiture de Jean-Louis Cayrou se font toujours attendre. Les enquêteurs ne peuvent donc pas encore confirmer leur hypothèse selon laquelle cet homme de 50 ans, suspecté d'être à l'origine de la disparition de Patricia Wilson (cf. nos précédentes éditions), aurait transporté dans sa voiture le corps de cette ressortissante anglaise installée à Vabre-Tizac depuis cinq ans, après avoir attenté à sa vie dans la maison isolée qu'elle occupait aux «Landes basses».
«Mais les éléments à charge ne reposent pas uniquement sur ce sang et sur les témoignages indirects recueillis par les gendarmes. Nous avons tout un faisceau d'indices pour établir la culpabilité du suspect», a assuré, ce jeudi, le procureur adjoint de la République de Montpellier, Patrick Desjardin, sans, toutefois, s'étendre sur les détails.
De son côté, Jean-Louis Cayrou a une nouvelle fois clamé son innocence. Ce jeudi, il a interjeté appel de son placement en détention provisoire décidé, samedi dernier, à l'issue de sa mise en examen, par un juge des libertés et de la détention de Montpellier. La cour d'appel devrait se réunir dans le courant de la semaine prochaine pour examiner cette requête.
Laquelle paraît fondée au regard de l'attitude, depuis le début des investigations, du suspect. Dès ses premières auditions pendant sa garde à vue, et jusque devant sa présentation à un juge d'instruction le week-end dernier, Jean-Louis Cayrou a toujours nié toute implication dans la disparition de Patricia Wilson avec qui, pendant quelque temps, il a eu une relation intime avant que sa maîtresse n'y mette fin.

«Un mec pas méchant»

La thèse selon laquelle celui qui fut jardinier de la Britannique n'aurait pas supporté cette rupture - Patricia Wilson aurait indiqué à des proches, aussi bien en Aveyron que dans son pays natal, que son ancien amant l'aurait menacée, voire aurait tenté de l'étrangler en juillet dernier - ne convainc pas vraiment celles et ceux qui, dans le Ségala, connaissent Jean-Louis Cayrou. À Vabre-Tizac, notamment, il est décrit comme «un mec pas méchant». «Je le connais un peu : c'est pas son genre, même pour une histoire d'amour qui se finit mal», assure un habitant de la commune. «C'est vrai que depuis son divorce, voilà quelques années, il s'était un peu marginalisé en s'installant dans une caravane. Mais cela n'en fait pas pour autant un homme capable de tuer et, surtout, de faire disparaître un cadavre», assure un autre.

Investigations «techniques» pour retrouver P. Wilson

Cette absence de corps interroge également bon nombre de Ségalis. À ce jour, les gendarmes, qui avaient déployé de lourds moyens dans les premiers temps de leurs investigations, n'ont toujours pas la moindre trace de la presque sexagénaire. Depuis, s'ils poursuivent évidemment leurs recherches, ils ont «abandonné» le terrain. De quoi surprendre les habitants de Vabre-Tizac. «Vu comment est le secteur, avec des forêts et des lacs un peu partout, pourquoi les gendarmes ne font-ils pas appel aux chasseurs pour une battue ? Là au moins, il y aurait des chances de la retrouver… si elle est toujours dans le coin», lancent plusieurs personnes.
Les enquêteurs, eux, ont préféré se tourner vers des investigations plus techniques pour tenter de savoir ce qu'il est advenu de Patricia Wilson. Ainsi, mardi et mercredi, une équipe de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) est venue tout spécialement de Rosny-sous-Bois pour passer au peigne fin la maison de Patricia Wilson et la caravane dans laquelle vivait Jean-Louis Cayrou, dans un petit hameau situé non loin de La Salvetat-Peyralès.
Depuis, aux «Landes basses», il ne reste que des scellés et des autocollants indiquant, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la maison, les traces de sang constatées par les militaires. Seule trace de vie dans ce petit coin de campagne : deux chats fuyant à l'approche de quiconque mais rodant toujours près de l'habitation. Deux gamelles d'eau et de croquettes y ont été laissées à leur attention.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/31/1428808-vabre-tizac-jean-louis-cayrou-conteste-son-placement-en-detention.html

Contre-expertise AZF : Préventique persiste, signe et se défend

Les informations révélées mercredi par Sud Ouest sur la catastrophe du 21 septembre 2001 dans l'usine AZF à Toulouse, n'en finissent plus de diviser.
L'hypothèse, défendue par la revue "Préventique" selon laquelle une fuite mystérieuse d'ergol, le carburant des fusées, survenue sur le site voisin de la SNPE (groupe spécialisé dans la chimie fine), serait à l'origine de la catastrophe, a été interprétée et analysée très diversement.

Tandis que la ville de Toulouse, par la voix de son avocat, a parlé de "coup de bluff", que l'avocate des familles des victimes déclaré que cette thèse était aussi "fantaisiste que les autres", l'avocat de la société de chimie industrielle Grande Paroisse, filiale du groupe Total, a lui estimé que le scénario d'une double explosion montre "que plus personne ne croit à l'hypothèse judiciaire officielle".
Attaqué de tous bords, "Préventique" a donc publié ce jeudi matin un communiqué. Et répond aux accusations. Notamment sur le fait que son hypothèse n'aurait rien de nouveau : "Les faits et témoignages sur lesquels s'appuient notre dossier ont été connus très vite en 2001, mais certains ont été mal exposés, d'autres pas entendus avec assez d'attention."
Aussi sur la publication de cette expertise entre le jugement et le délibéré de l'affaire : "C'est parce que les éditions Préventique ont publié en 2009 un ouvrage qui émettait des doutes sur la version officielle ("Un tsunami urbain - AZF Toulouse") que nous avons été contactés le 3 juillet dernier par M. Jacob et son équipe. Ce qui nous a été exposé nous a paru suffisamment convaincant."
Enfin sur les liens entre Total et Préventique. "Le Groupe Préventique est partie prenante d'un projet d'un centre de formation sur le site de Lacq (64), en collaboration avec l'Apave et la société Sobégi, filiale de Total. Le but est d'utiliser l'ancien centre de formation interne de ce groupe, doté d'installations techniques performantes, après le départ de Total des lieux. Notre société intervient du fait de son savoir-faire en matière de formation à la gestion des risques. Il est à préciser que les locaux appartiennent maintenant à l'Apave.
Le Groupe Préventique et son directeur, Hubert Seillan, sont connus dans le monde du management des risques pour leurs activités d'expertise et de publication indépendante de tout groupe de pression."

http://www.sudouest.fr/2012/08/30/contre-expertise-azf-preventique-persiste-signe-et-se-defend-807604-4697.php

jeudi 30 août 2012

Femme tuée en Ardèche: un homme en garde à vue

Un suspect a été placé en garde à vue, mercredi, après la découverte mardi du cadavre d'une femme au bord d'une route à Mayres, dans l'Ardèche.
Un homme a été placé en garde à vue mercredi après la découverte mardi du cadavre d'une femme par des touristes danois sur un parking au bord d'une route à Mayres (Ardèche), a annoncé jeudi le vice-procureur de Privas, Franck Alzingre.

Cette garde à vue a été prolongée de 24 heures ce jeudi à 14H00, a-t-il ajouté, sans donner aucune précision sur le suspect. "Les premiers éléments de l'enquête, en particulier l'autopsie pratiquée ce mercredi 29 août par l'institut médico-légal de Saint-Etienne, ont révélé que la victime était décédée des suites de multiples coups portés au visage et sur le corps", a expliqué le magistrat.

Le corps d'une infirmière de 38 ans avait été retrouvé mardi vers 10H00 au bord de la RN 102, au lieu-dit "Le Travers" à proximité de Mayres (Ardèche) par un couple de touristes danois. L'enquête a été confiée à la section de recherche de Grenoble, assistée par la brigade des recherches de Largentière (Ardèche), mais "aucun autre élément" ne sera communiqué pour le moment, a-t-il ajouté.
 

Bayonne : un décès inexpliqué aux Urgences de l'hôpital

« Pourquoi Alvina est-elle morte ? Pourquoi a-t-elle pu s'enfuir de l'hôpital ? Pourquoi l'alerte n'a-t-elle été donnée qu'une heure après sa disparition ? » Les questions tournent en boucle dans la tête de Jacques Orto, 63 ans, dont la fille, Alvina donc, est décédée lundi soir aux Urgences de l'hôpital de Bayonne.
Alvina, atteinte de psychose infantile, était soignée depuis plusieurs années à Bellevue, l'unité pour la psychiatrie de l'hôpital de Bayonne. « Elle subissait de lourds traitements, elle y était mal, elle ne supportait plus l'enfermement, la chaleur. Elle s'était déjà enfuie », raconte son père.

Thierry Buret, directeur adjoint du centre hospitalier de la Côte basque, explique que la jeune femme a été admise pour plusieurs séjours en hospitalisation libre. « Contrairement à une hospitalisation sans consentement, cette patiente avait le droit de sortir, notamment sur autorisation ». Ce cadre de l'hôpital réfute, pour cette raison, le terme de « fugue » employé par Jacque Orto.
Celui-ci estime pourtant qu'il y a eu carence et envisage de porter plainte. « Lorsqu'on m'a prévenu, à 17 h 30 qu'elle avait fugué, j'ai sauté dans la voiture et j'ai parcouru le chemin qui sépare l'hôpital de la maison de sa mère car je savais qu'elle voudrait rentrer chez elle. »
Au moment où Jacques Orto cherchait sa fille entre Bayonne et Boucau, à la gare, dans les logements de ses proches ou sur le lieu de travail, elle gisait non loin de la voie ferrée, au 84, chemin Saint-Bernard. Des ouvriers travaillant sur un chantier l'ont découverte, assoiffée, visiblement en hypothermie. Pendant que les pompiers arrivaient, ils l'ont hydratée, rafraîchie comme ils le pouvaient.
« À l'arrivée des pompiers, sa température était de 42°. Le Samu est arrivé, elle a été transportée aux Urgences de l'hôpital où elle serait morte d'hyperthermie ». Jacques Orto a du mal à accepter cette explication.
Pieds nus, en pleine chaleur

« Quelque chose ne colle pas : elle a pris son goûter à 16 h 25. C'est là qu'on l'a vue la dernière fois. On la retrouve à 17 h 30. Bien sûr, elle a couru, pieds nus, en pleine chaleur mais cela ne faisait qu'une heure qu'elle avait quitté Bellevue. C'est court pour une déshydratation et une hyperthermie. »
L'examen du corps n'a, pour la justice, rien révélé de suspect. Pour le procureur adjoint de Bayonne, Marc Mariée, il s'agit d'un « décès inexpliqué ». Il a ordonné une autopsie qui sera réalisée à l'Institut médico-légal de Bordeaux. « À ce stade, il n'y a pas de suspicion d'aucune sorte mais étant donné l'âge de la victime, le lieu du décès et les circonstances, il convient de rechercher les causes de la mort. »
L'autopsie, qui devrait être pratiquée ce jeudi, permettra de déterminer, entre autres, le rôle qu'aurait pu jouer le traitement médicamenteux dans ce décès.
C'est cette hypothèse que distille, à mots couverts, l'hôpital. Le décès s'est produit sur fond de canicule, avec un effort physique impor tant et un stress évident, associé aux prescriptions psychiatriques. « Néanmoins, cela reste une mort brutale et inexpliquée. Il est normal de poursuivre les investigations », note Thierry Buret, avant de compléter : « C'est très important de savoir comment Alvina est décédée, pour sa famille ainsi que pour l'équipe de soignants qui la suivait depuis longtemps et qui a appris la nouvelle avec effroi ».
http://www.sudouest.fr/2012/08/30/bayonne-un-deces-inexplique-aux-urgences-de-l-hopital-807513-4018.php

Avant de disparaître, Patricia Wilson se sentait menacée par son jardinier

La disparition de Patricia Wilson et la mise en examen de son jardinier du chef d'assassinat font couler de l'encre outre-Manche. Certains journaux anglais assurent, témoignages à l'appui, que l'Anglaise aurait fait part de craintes.
Depuis une semaine que la justice est chargée de ce dossier, le mystère reste entier dans l'affaire «Patricia Wilson», du nom de cette Britannique de 58 ans, vivant à Vabre-Tizac, dans l'ouest Aveyron, portée disparue depuis mardi dernier. Certes, le 24 août, les gendarmes ont interpellé un suspect. Ce dernier, Jean-Louis Cayrou, 50 ans, a été mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire après que les enquêteurs ont retrouvé des traces de sang dans son automobile.
Mais il demeure un problème de taille : Patricia Wilson n'a toujours pas été retrouvée. Or, sans corps, pas de crime… Sans compter que les enquêteurs n'ont, également, aucun aveu pour étayer leur hypothèse : tant durant sa garde à vue que devant la juge montpelliéraine, Jean-Louis Cayrou a formellement nié toute implication dans la disparition de celle avec qui il avait noué une relation intime ; et rien ne prouve, à ce jour, que le sang retrouvé dans l'automobile du jardinier suspect est celui de Patricia Wilson.
Outre-Manche, cependant, l'affaire «Wilson» a fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs quotidiens anglais ont ainsi évoqué cette disparition et ses suites judiciaires. Ainsi, «The Daily Mail» a mené au Royaume-Uni une enquête auprès des amis de la disparue. Celle-ci était rentrée dans son pays natal voilà quelques semaines. Une amie de Patricia Wilson explique ainsi : «Elle a dit qu'elle avait une relation avec un Français qui avait un peu travaillé pour elle mais qu'elle avait terminé cette relation avant de revenir ici car il était complètement obsédé par elle
[…] . Le jour où elle a disparu est juste celui où elle est rentrée en France, donc il y a dû y avoir une confrontation». Un autre témoin assure : «Elle a dit qu'il l'avait menacée et effrayée mais elle n'était jamais allée à la police[…] . Il semble qu'il ne pouvait pas faire face au fait que c'était fini et qu'elle l'avait jeté». Une version bien loin de celle recueillie par «The Daily Telegraph» dont des reporters se sont rendus, mardi, à Vabre-Tizac. Ce journal a rencontré plusieurs voisins, essentiellement des sujets britanniques, de Patricia Wilson. Des témoins qui ne croient pas en la culpabilité du suspect. «Je le connais depuis douze ans. C'est un homme serviable, dévoué et gentil. Ce n'est pas possible qu'il ait commis ce crime. Quand mon mari est mort l'année dernière, il m'a aidée et m'a soutenue. C'est vraiment un homme au grand cœur qui est devenu un ami», raconte ainsi au «Daily Telegraph» une amie anglaise de Patricia Wilson qui avait également employé Jean-Louis Cayrou comme jardinier.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/30/1428611-vabre-tizac-patricia-wilson-aurait-dit-avoir-eu-peur-de-son-jardinier.html

Carcassonne. Un gamin de 9 ans disparaît à la gare SNCF

Il était 18 h 30 lundi soir quand les services de police de Carcassonne ont été avisés par la SCNF qu'un enfant de 9 ans qui se trouvait dans la gare, précisément dans les souterrains avec le compagnon de sa mère, avait subitement disparu.
Très vite, d'importants moyens de recherche ont été déployés, tant par la police (4 équipages) que par la police ferroviaire, la municipale etc. Au final, vers 20 heures, la maman du garçonnet téléphonait au commissariat et informait les fonctionnaires que l'enfant était rentré à la maison, par ses propres moyens, dans le secteur du quartier Fleming. Il est apparu aux policiers que l'homme qui l'accompagnait, son beau-père, été totalement ivre au moment de la fugue. Si saoul qu'il a dû être placé en chambre de dégrisement après un passage par l'hôpital.
Entendu après qu'il a recouvré ses esprits, l'homme âgé d e 41 ans, a expliqué qu'il avait passé la journée à la mer avec le petit et le fils d'un ami à lui, âgé de 14 ans. Et que la «fugue» est survenue alors qu'ils venaient tout trois de descendre du train qui les ramenait de Narbonne. Cette disparition devrait donner lieu à une procédure éventuelle de «délaissement». En outre, sur ordre du parquet, une «enquête sociale» va être diligentée. En effet, cet incident a permis de révéler un climat familial particulier ainsi que des conditions de vie et d'hygiène qui nécessitent des investigations complémentaires.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/29/1427402-carcassonne-un-gamin-de-9-ans-disparait-a-la-gare-sncf.html

mercredi 29 août 2012

Ardèche : le corps retrouvé identifié

Le corps d'une femme retrouvé hier sur un parking au bord de la route nationale 102 à Mayres (Ardèche), a été identifié comme étant celui d’une infirmière de 38 ans habitant les environs d'Aubenas, selon une information d’RTL.

L’infirmière avait été vue vivante pour la dernière fois dans un hôpital de la ville, dans lequel elle travaille. Après son service de nuit, elle avait quitté l'établissement hier au petit matin pour rejoindre son domicile. Son corps avait été retrouvé par des touristes quelques heures plus tard dans un fossé bordant une aire de stationnement.

Son identité a été révélée grâce aux enquêteurs qui ont fait le lien avec une disparition qui leur avait été signalée hier. L’autopsie en cours pourrait confirmer la piste criminelle, hypothèse actuellement privilégiée par le procureur de la République de Privas. Hier, ce dernier avait précisé que le corps retrouvé présentait des "marques" sur la tête et le haut du corps ainsi qu'"un sillon au niveau du cou qui pourrait laisser penser à une strangulation".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00479-ardeche-le-corps-retrouve-identifie.php

Brest. Voiture contre moto dimanche : appel à témoins

Dimanche, à 22h20, une moto et une voiture qui circulaient rue Sébastopol sont entrées en collision, au niveau de l'intersection avec la rue Magenta. La moto descendait vers Saint-Martin et la voiture, de couleur grise, remontait la rue Sébastopol en direction de la place deStrasbourg. Le conducteur dela voiture ne s'est pas arrêté après le choc et a pris la fuite, laissant sur place un morceau depare-chocs. Le pilote de la moto et sa passagère, souffrant des jambes et du dos, ont été transportés auxurgences de l'hôpital deLaCavale-Blanche. La voiture pourrait être de type Renault Mégane. Les personnes qui auraient été témoins de l'accident ou de la fuite du véhicule sont invitées à contacter le service accident du commissariat Colbert, au 02.98.43.77.45.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-voiture-contre-moto-dimanche-appel-a-temoins-29-08-2012-1820172.php

Disparition de Patricia Wilson : le jardinier toujours en prison

Depuis plus d'une semaine, Patricia Wilson, 58 ans, a disparu de son domicile des «Landes basses», à Vabre-Tizac. De nouveaux prélèvements ont eu lieu hier et la caravane du suspect, détenu dans l'Hérault, a été mise sous scellés.
Toujours aucune trace du corps de Patricia Wilson, cette citoyenne britannique disparue depuis mardi dernier de sa maison de campagne, isolée, au lieu-dit «les Landes basses» sur la commune de Vabre-Tizac.
Installée depuis cinq ans, elle y a d'abord résidé avec son époux d'origine écossaise Donald Marcus, jusqu'à ce que le couple se sépare l'année dernière. Il semblerait que Mme Wilson vivait depuis une aventure avec Jean-Louis Cayrou, un jardinier qui s'occupait des espaces verts et du jardin de la disparue. Samedi dernier, le juge du pôle de l'instruction criminelle de Montpellier a mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire Jean-Louis Cayrou.
Hier, une équipe d'experts composée de deux techniciens de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), descendus spécialement de Paris, et épaulés par deux techniciens du groupement départemental de gendarmerie de l'Aveyron, a procédé durant toute la journée à de nouveaux prélèvements au domicile de la victime.

«Jean-Louis Cayrou demeure le principal suspect»

Rappelons dans cette affaire que les traces de sang retrouvées en grande quantité dans la maison de Patricia Wilson ont été identifiées comme celles de cette quinquagénaire, confortant ainsi la piste d'un meurtre.
«Jean-Louis Cayrou demeure le suspect privilégié dans cette affaire», a indiqué hier soir Patrick Desjardins, procureur adjoint au tribunal de grande instance de Montpellier. «Et ce même si ce dernier nie toujours les faits depuis sa mise en détention samedi dernier à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (34).» Le jardinier de Patricia Wilson résidait apparemment dans une caravane installée au lieu-dit «Campels» sur la commune de La Salvetat-Peyralès. Une caravane placée sous scellés par les gendarmes. Hier, le parquet du TGI de Montpellier était toujours en attente des résultats des analyses de sang retrouvé dans la voiture du jardinier.
Aujourd'hui, les techniciens en investigations criminelles devraient poursuivre leurs investigations à Vabre-Tizac afin de tenter de percer le mystère de la disparition de Patricia Wilson.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/29/1427760-vabre-tizac-disparition-de-patricia-wilson-le-jardinier-toujours-en-prison.html

De quoi Judicaël Hamelin est-il mort?

Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homme est mort sous les yeux des gendarmes à l'issue d'une soirée très agitée. Pour en comprendre la raison, une autopsie est prévue cet après-midi.
DEPUIS dimanche, les gendarmes tentent de reconstituer avec précision l'enchaînement des faits qui se sont produits au cours de la nuit précédente à proximité de la rue du mont de l'Assaut à Wissignicourt et qui ont abouti au décès d'un jeune homme.
« Il s'est passé beaucoup de péripéties, cette nuit-là », lâche simplement, le maire, Christophe Vandenbulcke.

Il saute de la voiture en marche

Au départ, cela devait être une soirée fort sympathique. Une fête d'anniversaire. Une petite quinzaine de convives sont présents chez ce couple de retraités sans histoires. Mais la soirée va progressivement virer au cauchemar.
Un des invités, Judicaël Hamelin, un jeune de 24 ans, originaire de Faucaucourt et habitant Rogécourt, joue les trouble-fête. Il sème la zizanie parmi le groupe.
« Il a beaucoup bu », d'après les gendarmes. À tel point que sa sœur « décide finalement de le ramener chez lui, en voiture. Mais, un peu plus loin dans le village, il saute de la voiture alors que sa sœur roulait à environ 50 km/h », explique Olivier Hussenet, procureur de la République de Laon.
Judicaël Hamelin fait « un roulé-boulé » sur le bitume, le temps que sa sœur freine, s'arrête et fasse demi-tour, il s'est déjà relevé et « a forcé un automobiliste à s'arrêter. Il l'a agressé. Il a donné des coups sur le véhicule et a frappé l'automobiliste. » Puis il rejoint la fête à pied.

Surexcité

À quel moment perd-il précisément connaissance ? Difficile de le dire. « C'est sûr qu'il a été inconscient quelques minutes, poursuit un gradé de la gendarmerie. À son réveil, il semble désorienté. Il ne reconnaît pas sa sœur, dans un premier temps. »
Puis, d'après le maire, « il pique une crise de folie ».
Selon les personnes présentes à ce moment-là, « il était très excité, belliqueux », précise le parquet de Laon.
Les gendarmes, appelés par l'automobiliste agressé, arrivent. Il est un peu plus de minuit.
Tous les convives sont dans la rue, autour de la voiture de la sœur de Judicaël Hamelin.
Le jeune homme a été maîtrisé « par un adjoint au maire qui l'a plaqué contre la carrosserie et a continué à le maintenir le temps que les gendarmes lui passent les menottes. Et lorsqu'il le lâche enfin, le jeune homme s'écroule au sol. »
Judicaël Hamelin, à l'arrivée des gendarmes d'Anizy-le-Château, semblait « calme, voire somnolent », poursuit un gradé de la gendarmerie.
L'équipe médicale du Samu de l'Aisne a tenté longuement de le réanimer. En vain.
Le parquet de Laon a ordonné une autopsie qui doit être pratiquée cet après-midi. Le procureur d'expliquer : « Ma priorité est de savoir de quoi cet homme est décédé ».
Le jeune homme n'avait, semble-t-il, aucun antécédent médical laissant supposer qu'il souffrait d'une défaillance cardiaque. A-t-il été tout de même victime d'une crise cardiaque ? S'est-il mortellement blessé lorsqu'il a sauté de la voiture en marche ? A-t-il été maintenu trop fortement contre la voiture ? Hier, la brigade de recherches multipliait les auditions auprès des convives, faisant du porte-à-porte dans le village, à la recherche de tous les témoins éventuels.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/de-quoi-judicael-hamelin-est-il-mort

mardi 28 août 2012

L'espoir de retrouver vivante la Britannique disparue diminue

Des dizaines de gendarmes recherchaient activement mardi le moindre renseignement qui permettrait de retrouver une Britannique disparue dans l'Aveyron, avec un espoir de plus en plus mince de la revoir vivante, a-t-on appris de sources concordantes.
"On recherche plutôt un corps" qu'une personne encore en vie, a reconnu un enquêteur. Le mystère le plus complet demeure sur l'endroit où peut se trouver Patricia Wilson, une Anglaise de 58 ans venue s'installer il y a cinq ans à Vabre-Tizac, village pittoresque de 441 habitants.

Patricia Wilson n'a plus donné signe de vie depuis le 17 août
De grandes quantités de son sang ont été retrouvées à l'intérieur et à l'extérieur de la maison. Son jardinier, Jean-Louis Caroux, a été mis en examen pour assassinat et placé en détention samedi. Mais il a jusqu'alors contesté toute implication. Différents éléments à charge ont conduit à la mise en examen de cet homme de 50 ans.
Patrick Desjardins, procureur adjoint à Montpellier où l'affaire est instruite, a fait état de témoignages indirects selon lesquels Patricia Wilson aurait confié à des proches avoir subi des violences de la part du jardinier et selon lesquels Jean-Louis Cayrou aurait même tenté de l'étouffer.
L'Anglaise et son jardinier avaient entretenu une courte relation intime, à laquelle elle avait assez rapidement mis un terme. Une situation que le jardinier pourrait avoir mal supportée, a dit le magistrat.
Rentrée en Angleterre entre le 10 et le 17 août pour y acheter une voiture, Patricia Wilson avait par ailleurs reçu "énormément de coups de fil" de Jean-Louis Cayrou, a-t-il ajouté. Déposée chez elle par une amie à son retour le vendredi 17 août, Patricia Wilson n'a plus donné de nouvelles depuis cette date.

http://www.midilibre.fr/2012/08/28/l-espoir-de-retrouver-vivante-la-britannique-disparue-diminue,553971.php

Ardèche : le corps d'une femme retrouvé au bord d'une route

Le corps d'une femme a été retrouvé sur un parking au bord d'une route nationale en Ardèche. L'enquête privilégie la piste criminelle
Le corps d'une femme portant des traces de strangulation, a été découvert par des touristes danois mardi matin sur un parking au bord de la route nationale 102, à Mayres (Ardèche), a indiqué le parquet, confirmant une information de France Bleu Drôme Ardèche.

"Nous privilégions la piste criminelle au vu des éléments qui devraient être approfondis par l'autopsie qui aura lieu demain (mercredi) matin" à Saint-Etienne, a déclaré Christophe Raffin, procureur de la République à Privas. Le procureur a notamment évoqué des "marques" sur la tête et le haut du corps ainsi qu'"un sillon au niveau du cou qui pourrait laisser penser à une strangulation avec un câble ou un fil relativement fin, qu'on n'a pas retrouvé sur place".

Sa mort remonterait à mardi entre 6h et 9h

Il n'y avait en outre pas de traces de sang à l'endroit où la femme a été découverte, ce qui peut laisser penser qu'elle a été tuée ailleurs, a-t-il ajouté. La femme, qui aurait "entre 35 et 45 ans", a été découverte mardi vers 10h du matin par des touristes danois, selon la même source. Son corps reposait dans un fossé bordant une aire de stationnement. La mort remonterait à mardi matin "entre 6h et 9h" d'après les constatations du médecin légiste, qui n'a pas observé de traces apparentes de viol, a indiqué le procureur.

La section de recherche de la gendarmerie de Grenoble a été saisie de l'enquête. "On essaie d'identifier qui est cette personne, notamment en faisant l'inventaire des personnes signalées comme disparues dans la région", a indiqué le procureur
 

Sarrebruck : quarante enquêteurs à pied d’œuvre

L’incendie dans un appartement, vendredi dernier à Sarrebruck, qui a coûté la vie à quatre frères et sœurs, continue à secouer tout le monde. Les jumeaux Ricardo et Ronaldo avaient 3 ans ; les fillettes Pamela et Vanessa étaient âgées de 5 et 7 ans. Ce drame touche profondément les parents qui ont été sauvés des flammes ainsi que leur bébé, Antonella.

Recueillement

Difficile de retenir ses larmes, en passant devant la maison, von der Heydt Strasse. Sur le trottoir, sur quinze mètres, sont posés des bougies, fleurs, jouets, peluches, nounours et une croix. Les gens se recueillent. L’émotion est palpable. Des messages sont écrits sur des feuilles : « Nous pleurons la mort de Vanessa, Ricardo, Ronaldo, Pamela. Nous partageons le profond chagrin des parents. Ce qui s’est passé est incompréhensible. » Hier matin, Angelika, une voisine, et sa fille Mélanie, se sont arrêtées un instant. « Cet incendie, c’est affreux… Pourtant le centre d’intervention des pompiers est tout près d’ici. Ce drame détruit une famille. » À côté des fleurs, des phrases écrites en grandes lettres interpellent les passants : « Pauvre Allemagne. Pourquoi en est-on arrivé là ? Des enfants ont perdu la vie, une famille est détruite. Une fois de plus pour cause d’argent. Reposez en paix » Denis est sidéré. « On a du mal à réaliser ce qui s’est passé… uniquement parce que l’électricité a été coupée. Ça devrait être interdit ! » Le Sarrebruckois fait allusion aux propos tenus depuis dimanche, prétendant qu’« une bougie allumée dans la chambre des parents pourrait être à l’origine de l’incendie. L’électricité a été coupée depuis deux semaines dans leur appartement. » Ces propos n’ont pas été confirmés par la police.
Deux enquêtes parallèles sont menées par quarante policiers. L’une, pour déterminer si l’origine de l’incendie est criminelle. L’autre, pour vérifier le déroulement de l’intervention des pompiers, contestée par les parents endeuillés.
Il faudra patienter plusieurs jours pour connaître les résultats des analyses déterminant la cause du décès des enfants. L’enquête sur l’origine de l’incendie, quant à elle, risque de prendre beaucoup de temps.

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/08/28/sarrebruck-quarante-enqueteurs-a-pied-d-oeuvre

Barbezieux (16) : un suspect a été écroué pour meurtre

Claude Tavernier était la bonté même. Cette dame de 83 ans, tuée de plusieurs coups de couteau le 26 juin dans sa belle et grande maison de l'avenue Vergne à Barbezieux, était une femme pieuse et généreuse. Elle ouvrait volontiers son cœur et sa porte aux plus démunis, aux accidentés de la vie. Aussi, beaucoup ont cru que l'horrible agression dont elle a été victime était l'acte d'un marginal ou d'un maraudeur.
Cette hypothèse est aujourd'hui balayée par les rebondissements d'une minutieuse enquête qui a mobilisé de nombreux militaires du groupement de gendarmerie de la Charente et de la section de recherches de Poitiers.

Vendredi, un suspect a été identifié et placé en garde à vue. Il dort aujourd'hui en prison. Il s'agit d'un Angoumoisin de 27 ans sans le moindre antécédent pénal, exerçant la profession d'agent de sécurité. Ce suspect - dont l'identité n'a pas été révélée - a reconnu les faits devant les enquêteurs et le juge d'instruction, mais n'a donné aucune explication satisfaisante sur les raisons de son passage à l'acte. Dimanche, il a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.
La préméditation retenue
Deux chefs d'inculpation ont également été retenus à son encontre : dégradation de biens d'autrui par un moyen dangereux (en l'occurrence un incendie) et vol au préjudice d'une personne particulièrement vulnérable.
Cyril Vidalie, vice-procureur d'Angoulême, a des éléments « objectifs et matériels » pour considérer que le mis en cause a prémédité son acte, « notamment la découverte d'un couteau et de plusieurs objets ».

http://www.sudouest.fr/2012/08/27/barbezieux-16-l-assassin-de-claude-tavernier-n-etait-pas-un-marginal-805180-7.php

Une Anglaise disparue, un suspect, mais pas de corps…

Bien des zones d'ombres entourent toujours la disparition de Patricia Wilson de son domicile des «Landes basses», à Vabre-Tizac dans l'Aveyron. Depuis une semaine, elle n'est pas réapparue chez elle. Un suspect est en détention provisoire.
Une maison de campagne, isolée, au lieu-dit «les Landes basses» sur la commune de Vabre-Tizac, en Aveyron. C'est là que, depuis cinq ans, vit une citoyenne Britannique, Patricia Wilson. Avec son époux, d'abord, jusqu'à ce que le couple se sépare l'année dernière. Puis seule. Une solitude qui, selon des proches, ne pesait pas outre mesure à cette sexagénaire. Elle avait maintenu des relations avec de nombreux Britanniques vivant sur ce Ségala Rouergat. Puis, elle avait su tisser des liens avec ses voisins du hameau «les Landes», situé à quelques hectomètres de chez elle.
C'est d'ailleurs une de ses voisines qui, mardi dernier, voyant la maison de Patricia grande ouverte et son véhicule toujours à la même place qui s'est rendue sur place. Dans le domicile, elle a découvert de nombreuses traces de sang. Mais point de Patricia. Aussitôt, elle a donné l'alerte.
Les gendarmes de la brigade Rieupeyroux, renforcés dans un premier temps par leurs collègues de la compagnie de gendarmerie de Villefranche ont passé les alentours au peigne fin, alors que des survols en hélicoptère de la zone complétaient ce premier dispositif d'enquête. De leur côté, les techniciens en investigations criminelles (TIC) ont effectué des prélèvements dans la maison, afin de déterminer si le sang retrouvé était bien celui de la disparue.Se fiant à une source judiciaire, l'AFP indiquait ce lundi que «le sang retrouvé en grande quantité dans la maison où habitait une ressortissante britannique disparue depuis mardi en Aveyron a été identifié comme celui de cette sexagénaire, confortant ainsi la piste d'un meurtre.»De nombreux voisins et proches ont été auditionnés par les gendarmes de la compagnie de Villefranche et leurs collègues de la section de recherches (SR) de Toulouse. Jusqu'à ce vendredi, jour de la mise en garde à vue d'un suspect.
Samedi, le dossier a été transmis, au parquet de Montpellier où le juge du pôle de l'instruction criminelle a mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire le suspect. Lui niait toujours les faits.Or, durant leurs investigations, les gendarmes auraient découvert des éléments leur permettant d'asseoir l'hypothèse. Ils avaient, notamment, retrouvé du sang dans sa voiture.
Reste que les enquêteurs ont pu établir que l'homme connaissait très bien la résidante des «Landes basses». Il s'occupait des espaces verts et du jardin de Patricia Wilson. Comme, il le faisait pour d'autres ressortissants Britanniques du secteur. L'homme et la femme auraient, aussi, noué des relations plus intimes. Aucun signe de vol n'ayant été décelé au domicile de la disparue. Le crime passionnel fait donc partie des hypothèses envisagées, bien que le parquet reste pour l'heure très prudent sur une quelconque piste à privilégier.
Des amis de Patricia Wilson, qui ne cachent pas leur inquiétude, ne croient pas à une escapade. «Elle n'aurait jamais abandonné ses deux chats et ne serait pas partie sans rien dire», estiment-ils. Vendredi après-midi, justement, un chat blanc et noir errait autour des portes placées sous scellés. Hier, malgré la poursuite de l'enquête, le corps de Patricia n'avait toujours pas été retrouvé. Or, sans corps pas d'assassinat. C'est bien là le nœud gordien de l'affaire.
Ce mardi, sur place les techniciens en investigations criminelles tenteront encore de faire parler les lieux. à défaut du suspect...

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/28/1427031-vabre-tizac-une-disparue-un-suspect-mais-pas-de-corps.html

Retrouvé mort après être parti aux champignons

Ce sont ses proches qui, ne le voyant pas revenir, ont alerté la gendarmerie à la nuit tombée.
Daniel Munnier, 56 ans et domicilié à Damprichard, dans le Doubs, était parti aux champignons ce samedi après-midi mais n’avait plus depuis donné signe de vie.
À 22 h, les gendarmes et son fils sont partis à sa recherche. Moins de vingt minutes plus tard, ils devaient retrouver son corps sans vie, au lieu-dit Le Boulois, situé sur la commune de Charquemont.
L’endroit étant particulièrement difficile d’accès, les sapeurs-pompiers du GRIMP de Montbéliard (groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) ont été dépêchés sur les lieux.

Une chute d’une vingtaine de mètres

Il était 6 h 45 lorsque les secours ont réussi à hisser le corps du défunt du bas de la falaise.
Selon les premières constatations, le décès serait survenu accidentellement, au terme d’une chute d’une vingtaine de mètres depuis la barre rocheuse.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/08/27/retrouve-mort-apres-etre-parti-aux-champignons

lundi 27 août 2012

Le sang de la Britannique disparue conforte la piste du meurtre

Le sang retrouvé en grande quantité dans la maison où habitait une ressortissante britannique disparue depuis mardi en Aveyron a été identifié comme celui de cette sexagénaire, confortant ainsi la piste d'un meurtre dont son jardinier est suspecté, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Le suspect conteste 'toute implication"

Cet homme de cinquante ans a été mis en examen pour assassinat et placé en détention samedi. Tout au long de sa garde à vue, le suspect a "contesté intégralement toute implication", a déclaré Patrick Desjardins, procureur adjoint au TGI de Montpellier.
Du sang a été retrouvé dans sa voiture, des analyses devraient révéler mardi s'il s'agit ou non de celui de la victime, Patricia Wilson, qui demeurait dans le petit village de Vabre-Tizac, proche de Villefranche-de-Rouergue, à l'ouest du département de l'Aveyron.
Un crime passionnel envisagé
Des éléments du dossier, notamment des témoignages, ont néanmoins conduit les enquêteurs à retenir sans attendre la piste d'un meurtre avec préméditation, a indiqué M. Desjardins. Le sang de la disparue a été retrouvé à l'intérieur et à l'extérieur de la maison, laissant penser que son corps avait été déplacé. Le corps de la victime n'était pas encore retrouvé lundi après-midi, a indiqué le procureur.
L'homme mis en examen était jardinier chez la victime mais avait noué au fil du temps une relation plus intime avec elle, selon les premiers éléments de l'enquête. Aucun signe de vol n'a été décelé au domicile de la disparue. Le crime passionnel fait donc partie des hypothèses envisagées, bien que le parquet reste pour l'heure très prudent sur une quelconque piste à privilégier.
La disparition de la sexagénaire, installée depuis environ 5 ans dans une maison isolée sur la commune, a été signalée mardi matin par une voisine qui s'étonnait de son absence alors que ses volets étaient ouverts et sa voiture garée sur le terrain.

http://www.midilibre.fr/2012/08/27/le-sang-de-la-britannique-disparue-conforte-la-piste-du-meurtre,553570.php

L'Anglaise disparue a-t-elle été tuée par son jardinier ?

Le parquet de Montpellier a confirmé hier "avoir en sa possession un grand nombre d’éléments" pour confondre le suspect dans l’affaire de la disparition de Patricia Wilson, cette Britannique d’une soixantaine d’années disparue mardi à Vabre-Tizac.
Après avoir été mis en examen pour assassinat par un juge d’instruction de Montpellier, l’homme, jardinier de profession, a été placé en détention. Il devrait de nouveau être présenté dans quelques jours à ce même juge d’instruction.

Des traces de sang en grande quantité ont été retrouvées à l’intérieur et à l’extérieur de la maison de Patricia Wilson. Les analyses sont en cours, mais il est possible que le suspect soit confondu par le sang resté sur lui. Pour l’heure, ce dernier s’est enfermé dans le mutisme. "Il ne reconnaît rien", confirme-t-on au parquet.
Une relation intime entre la victime et le jardinier ?
Désormais, c’est aux hommes de la brigade de recherches de Villefranche, appuyés par la section de recherches de Toulouse, de retrouver Patricia Wilson. D’après les éléments fournis par les enquêteurs, il est désormais à peu près certain que le corps de cette Britannique se trouve dans les environs de Vabre-Tizac, ce petit village situé entre Rodez et Villefranche.
Depuis mardi, jour où une voisine a alerté les gendarmes après avoir découvert des traces de sang dans la demeure grande ouverte, les militaires ratissent la région pour retrouver Patrica Wilson. Elle s’est établie à Vabre-Tizac il y a cinq ans en achetant une maison. Les militaires ont sondé les différents lacs collinaires qui entourent sa demeure et ont survolé la zone en hélicoptère.
Des traces de sang auraient également été retrouvées dans la voiture du jardinier. Celui-ci ne semble pas être originaire du village puisque bien peu d’habitants de Vabre-Tizac paraissent le connaître. Il se rendait très régulièrement chez Patricia Wilson pour y effectuer de menus travaux d’entretien et de jardinage. Cette relation serait devenue plus intime au fil des mois, selon le voisinage. Patricia Wilson avait divorcé il y a un an de son mari.
Quelques jours avant sa disparition, elle avait effectué un séjour en Angleterre, où elle avait fait l’acquisition du véhicule, immatriculé en Grande-Bretagne, toujours stationné devant chez elle.
Cette affaire laisse perplexes beaucoup d’habitants de Vabre-Tizac. Hier, la fête votive battait son plein, et nombreux sont ceux qui préféraient éviter le sujet. Cependant certains ont tenu à souligner "le choc que cela représente pour le village". Un autre habitant glisse "qu’il faut laisser la justice faire. Mais pour l’heure, il est vrai que rien n’explique cette mystérieuse disparition".

http://www.midilibre.fr/2012/08/26/une-anglaise-disparue-son-jardinier-suspecte,553155.php

Sur la piste d’un dangereux puma au Pays de La Chaise-Dieu

Cinq témoins affirment avoir vu «un animal de deux mètres de long, à la face carrée et aux gros yeux verts». Aboiements de chiens, équidés paniqués... il n’en faut pas plus pour convaincre ceux qui avaient encore des doutes.
Le 8 juillet, à Connangles, commune située à six kilomètres au nord-ouest de La Chaise-Dieu, Carole Robert découvrait le cadavre de Nuage, son grand poney, dans une prairie proche d’un bois de résineux.
Une rapide enquête de la gendarmerie a conclu à une attaque post mortem de chiens errant. L’équidé, à moitié aveugle, qui avait dépassé la trentaine, pourrait avoir été attaqué par un malinois et un berger allemand, récupérés dans la journée (lire notre article du 18 juillet).
Cependant, peu après les conclusions de l’enquête, la propriétaire de Nuage a soutenu que l’équidé avait été « attaqué par une ou plusieurs bêtes sauvages ».
Une affirmation d’autant plus frappante qu’entre-temps, plusieurs témoignages faisaient état de rencontres inopinées avec ce qui pourrait s’apparenter à un grand félin.
En tout, cinq personnes auraient croisé sur leur chemin un animal qui ressemblerait à un puma

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/08/26/sur-la-piste-d-un-dangereux-puma-au-pays-de-la-chaise-dieu

dimanche 26 août 2012

Faux billets et drogue imaginaire

Dans le milieu des trafiquants de stups, on appelle ça une «carotte». Cela consiste à arnaquer lors d'un deal de drogue soit le livreur, soit l'acheteur au moment de l'échange de la marchandise interdite. Cela tourne souvent mal et se termine, en général, à coup de fusil avec des cadavres sur le trottoir ou dans les coffres des voitures… L'affaire qui a occupé les gendarmes de la COB de Montgiscard se «limite» à un braquage avec un «gomm cogne», une arme qui tire des balles en plastic dans un monde où les protagonistes tiennent davantage des Pieds Nikelés que du banditisme organisé. Pour autant, à l'issue de deux semaines d'investigation menées par les militaires, trois personnes ont été présentées hier au parquet puis à une juge d'instruction. Mis en examen, deux des suspects ont été placés en détention provisoire, et un troisième a été laissé libre mais sous contrôle judiciaire.

Vol avec arme

L'histoire commence le 11 août dans le Lauragais et se poursuit par une plainte déposée à la gendarmerie. Deux individus viennent déclarer le vol de leur voiture et racontent qu'ils ont été menacés avec une arme de poing. L'affaire est logiquement prise très aux sérieux, même si les «victimes» lâchent au détour de leurs dépositions qu'il s'agissait d'acheter 10 g d'herbe. Et si les «victimes» ont ensuite retiré leur plainte puisqu'elles avaient récupérées leur voiture, pas question de stopper les investigations. Les gendarmes de Montgiscard ont usé des moyens classiques, jetés un coup d'œil à la téléphonie et n'ont pas tardé à «cibler» quatre suspects, dans une jeune demoiselle mineure. Interpellés jeudi, les «trafiquants» de drogue auraient admis leur implication mais leurs dépositions auraient réservé quelques surprises. Puisqu'il ne s'agissait pas d'un deal de 10 grammes mais d'un kilo de marijuana. Et les acheteurs seraient venus avec de faux billets, chaque partie espérant arnaquer l'autre puisque les dealers ne possédaient pas le premier gramme du kilo de drogue promis ! À ce mauvais jeu, ce sont les gendarmes, et la justice, qui ont raflé la mise.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/26/1425697-faux-billets-et-drogue-imaginaire.html

Incendie de forêt à Font Romeu : les deux étudiants lyonnais seront jugés lundi

 Les deux jeunes Lyonnais qui avaient provoqué un feu vendredi après avoir allumé un barbecue en forêt, malgré les interdictions, devraient être jugés lundi en comparution immédiate. Le feu qui a dévasté une cinquantaine d’hectares était maîtrisé samedi.

Le couple, en garde à vue depuis vendredi, sera présenté au parquet dimanche matin et devrait être jugé lundi en comparution immédiate.
L’incendie qui a dévasté une cinquantaine d’hectares, a nécessité l’intervention de quatre avions – deux Trackers et deux Pélicans – et d’un hélicoptère pour déposer les sapeurs-pompiers intervenant au sol. La veille, 13 aéronefs avaient été réquisitionnés et 90 sapeurs-pompiers mobilisés. Une intervention rendue difficile par la météo changeante et la tramontane.
Les deux randonneurs risquent, selon le procureur de la République de Perpignan, jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et encourent une condamnation financière.


http://www.leprogres.fr/rhone/2012/08/25/incendie-de-foret-a-font-romeu-les-deux-etudiants-lyonnais-juge-lundi

La drogue était cachée dans le fourgon

Trois personnes, d'environ 25 ans, ont été mises en examen et écrouées dernièrement pour trafic de produits stupéfiants à la suite de la saisie de plusieurs grammes de cocaïne et de résine de cannabis, dans un fourgon à Sainte-Foy-de-Peyrolières, le 16 août. Ce jour-là, vers 17h30, les gendarmes sont en surveillance discrète et mobilisés pour des cambriolages. Ils repèrent trois individus dont le comportement suspect finit par les intriguer. Ils contrôlent d'eux d'entre eux à proximité d'un fourgon. Le troisième individu prend la fuite sur une moto sans immatriculation. Les deux suspects reconnaissent très vite détenir des produits stupéfiants. Lorsque les gendarmes ouvrent les portes du fourgon, ils découvrent 39 grammes de cocaïne, 500 grammes de cannabis (résine et herbe) et une somme de 2 300€ en espèces. Le duo, domicilié dans le secteur de Saint-Lys, est placé en garde à vue par les gendarmes de Saint-Lys. L'affaire est reprise en main par la brigade de recherches du Mirail qui poursuit les investigations. Le motard en fuite, ancien toxicomane qui a multiplié les petits boulots, est interpellé mardi. Dans l'un de ses domiciles, dans l'Aude, les enquêteurs découvrent une pièce aménagée pour la culture du cannabis indoor. Cet homme a été écroué comme ses deux acolytes. L'information judiciaire ouverte doit permettre d'en savoir plus sur l'ampleur de ce trafic et l'implication de ce dernier défendu par Me Parra Bruguière.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/25/1425304-saint-lys-la-drogue-etait-cachee-dans-le-fourgon.html

samedi 25 août 2012

Clichy : un suspect écroué après le règlement de comptes mortel

Un homme d'une trentaine d'années a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi soir dans l'affaire du règlement de comptes survenu mercredi après-midi à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Soupçonné d'avoir tué un jeune homme et blessé grièvement un second à coups de couteau et de machette, il a été mis en examen pour "assassinat" et "tentative d'assassinat", a précisé le parquet de Nanterre. Entendu dans un premier temps par les policiers comme témoin, il avait été placé en garde à vue jeudi, à la suite de témoignages concordants.

Mercredi vers 15H00, un homme de 23 ans avait été tué à l'arme blanche et un autre, âgé de 22 ans, blessé très grièvement à Clichy-La-Garenne par deux agresseurs cagoulés à scooter qui étaient parvenus à prendre la fuite. La première victime, poignardée en plein coeur, avait succombé à ses blessures peu de temps après et la deuxième, âgée de 22 ans, avait été blessée grièvement à l'abdomen et aux mains. Vendredi soir, son état était jugé stationnaire mais son pronostic vital toujours engagé.

L'affaire a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/clichy-un-suspect-ecroue-apres-le-reglement-de-comptes-mortel-25-08-2012-2136938.php

Crash dans le Doubs : à la recherche des passagers

Depuis l'accident d'un avion de tourisme vendredi soir dans le Doubs, ses quatre occupants restent introuvables. L'appareil, qui aurait heurté une barre rocheuse, a explosé lors du choc et ses débris se sont éparpillés sur une zone d'environ un hectare
Malgré la trentaine de gendarmes et la quarantaine de pompiers mobilisés vendredi soir, aucun des quatre occupants de l'avion de tourisme qui s'est écrasé à proximité de la commune de Solemont, à une trentaine de kilomètres de Montbéliard, n'a pu encore être retrouvé. L'éventualité que l'un d'eux ait pu survivre est jugée quasi-nulle. Aucune indication n'a été donnée sur leur identité. Tout au plus connaît-on leur nationalité : pilote et passagers étaient suisses.

L'avion, un appareil de type PC-12, aurait décollé d'Anvers en Belgique et se dirigeait semble-t-il vers la Suisse. Les secours ont retrouvé vers 18h40 les débris de l'avion sur le territoire de la petite commune de Solemont, environ 40 minutes après que l'appareil eut émis un appel de détresse, a rapporté la préfecture.

"Il n'y a qu'un amas de débris"
"Il s'est écrasé sur un plateau, à 500 mètres des premières habitations de la commune", a raconté Didier Grillot, le maire de Solemont joint par téléphone. "Il n'y a qu'un amas de débris, l'avion a été déchiqueté", a-t-il décrit, après s'être rendu sur le lieu de l'accident. "Plusieurs habitants m'ont dit qu'ils avaient vu l'avion être touché par la foudre", a-t-il ajouté, alors que le département du Doubs était placé vendredi en vigilance météorologique jaune. La commune de Solemont, qui compte 160 habitants, est située entre les bois et les pâtures des Monts du Lomont.

"L'avion s'est crashé au-dessus d'une barrière rocheuse. Les débris de l'avion se sont éparpillés sur une vaste zone d'environ un hectare", a déclaré pour sa part le lieutenant-colonel de gendarmerie Dominique Fraysse, en charge des opérations de recherches.

Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, conseiller délégué de l'agglomération du Pays de Montbéliard, a exprimé son "émotion" et a adressé "aux familles des quatre victimes, de nationalité suisse, sa profonde sympathie" et "salué l'intervention rapide des services de secours", dans un communiqué.
 

Un Saint-Chamonais suspecté de tentative d’assassinat en garde à vue

Le déploiement des forces de l’ordre, hier en fin d’après-midi rue Lafayette à Vienne, n’est pas passé inaperçu. C’est là que les hommes de la PJ lyonnaise ont interpellé un homme soupçonné d’une tentative d’assassinat, le matin même, à la frontière franco-allemande.
Les faits ont été commis au petit matin, à 520 km des lieux de l’interpellation. Plus exactement à Saint-Avold, petite commune de la Moselle située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Sarreguemines.
Vers 6 h 30 du matin, un client de l’hôtel Campanile, situé avenue du Général-Patton de cette commune située à la frontière franco-allemande, est littéralement assailli en sortant de l’établissement, où il vient de passer la nuit. Une agression qui lui vaut de recevoir deux coups de couteau, l’un au bras, et le second à l’abdomen.
Sérieusement blessé, il trouve malgré tout la force de se débattre, puis de se réfugier à l’intérieur de l’hôtel, dans le restaurant, en vue d’appeler au secours.
Quant à l’agresseur, il n’a pas demandé son reste, prenant aussitôt la fuite au volant de sa voiture.
Rapidement sur place, les hommes de la PJ de Metz, saisis par le parquet de Sarreguemines pour « tentative d’assassinat », ont aussitôt multiplié les investigations. La voiture de l’auteur présumé est rapidement identifiée. Après une diffusion auprès des services de police et de gendarmerie de France, la voiture est localisée dans l’après-midi sur un parking de la rue Lafayette à Vienne.
Un dispositif de surveillance est mis en place. Puis en fin d’après-midi, l’homme recherché, âgé d’une trentaine d’années, est appréhendé sans difficulté par les hommes de la PJ lyonnaise.
Selon nos informations, une querelle amoureuse serait à l’origine de cette violente agression. L’auteur présumé aurait tendu un véritable guet-apens à la victime, le suivant sur plusieurs centaines de kilomètres. Selon les premiers éléments de l’enquête, « l’agresseur aurait reproché à la victime d’entretenir une relation adultérine avec son épouse ou sa compagne », commentait hier soir Olivier Glady, vice-procureur de la République du tribunal correctionnel de Sarreguemines.
Hier soir, la garde à vue de l’auteur présumé, originaire de Saint-Chamond dans la Loire, ne faisait que débuter. Celui qui n’aurait pas hésité a traversé la France pour se faire justice devant être rapKidement transféré dans les locaux de la PJ de Metz.
Quant à la victime, transportée vers un hôpital de Metz, elle serait hors de danger et son pronostic vital ne serait pas engagé.

http://www.leprogres.fr/loire/2012/08/25/un-saint-chamonais-suspecte-de-tentative-d-assassinat-en-garde-a-vue

VADENCOURT (80) Témoignage dans le drame passionnel

La relation amoureuse qui a causé la perte de Stéphane Roucoux, tué lundi soir, n'était pas si simple. Selon un témoignage, il n'y aurait pas eu d'adultère.

Quelle était la véritable situation amoureuse de Stéphane Roucoux, 42 ans ? La question reste entière quatre jours après son décès dans des circonstances tragiques. Cet habitant de Vadencourt (à 17km d'Albert) a en effet été poignardé à plusieurs reprises lundi vers 19 h 20, à son domicile de la rue d'Amiens.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un crime passionnel. Son meurtrier, qui s'est tranché la gorge quelques minutes après son méfait, est passé à l'acte par jalousie, parce que Stéphane Roucoux entretenait une liaison avec une femme dont il était lui-même amoureux.

Dès le départ, l'enquête indiquait que Stéphane Roucoux tenait le rôle de l'amant dans le trio. Mais les choses ne seraient finalement pas aussi claires. C'est en tout cas ce que révèle un témoignage reçu ce jeudi. Un homme, se disant proche de la femme au cœur de cette histoire, indique que cette dernière n'était pas la maîtresse mais la petite amie de Stéphane Roucoux. «Elle était pacsée (ndlr: au meurtrier) mais ils étaient en phase de séparation, témoigne ce proche qui préfère rester anonyme. Stéphane Roucoux était bien son petit ami.» Si pour le parquet, il s'agit tout de même d'un adultère, il semble difficile de définir la relation exacte qu'entretenaient les amoureux.

Le mystère de la voiture élucidé


Après le drame, les enquêteurs ont passé du temps à rechercher la voiture utilisée par le meurtrier pour se rendre à Vadencourt. «Mais en réalité, il n'y a pas de voiture. Ce monsieur était venu en taxi. C'est ce que révèle l'un des appels passés par le meurtrier plusieurs minutes avant le drame», indique Éric Boussuge, procureur adjoint de la République. «De toute façon, il n'avait ni voiture ni permis», affirme pour sa part notre témoin anonyme.

Les corps de Stéphane Roucoux et de son meurtrier doivent être autopsiés aujourd'hui. Cet examen permettra peut-être d'apporter de nouveaux éléments sur ce crime passionnel

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Temoignage-dans-le-drame-passionnel

vendredi 24 août 2012

Affaire Laetitia à Nantes: Tony Meilhon renvoyé devant la cour d'assises

Tony Meilhon est renvoyé devant la cour d'assises pour "enlèvement ou séquestration suivie de mort en état de récidive légale". Il est le prinical suspect dans l'affaire Laetitia, une jeune fille de 18 ans retrouvée morte près de Pornic
L'instruction de l'affaire a été clôturée fin avril par les juges d'instruction nantais et l'ordonnance de mise en accusation de Tony Meilhon avec son renvoi devant la cour d'assises a été reçue jeudi par les avocats, ont confirmé les avocats des parties civiles.
Ce drame avait suscité une émotion nationale très forte. Le procès de Tony Meilhon, s'il ne fait pas appel dans les dix jours, pourrait avoir lieu début 2013. Il encourt la perpétuité pour les chefs dont il est accusé.

Interpellé deux jours après la disparition de la jeune Laetitia Perrais, 18 ans, il avait fait l'objet de plusieurs condamnations pour vols ou violences avant les faits. Le délinquant multirécidiviste de 32 ans avait été mis en examen le 20 janvier 2011 pour"enlèvement suivi de mort".

Le corps de la jeune Laetitia avait été démembré et dissimulé dans deux plans d'eau distants de plusieurs dizaines de kilomètres. Une partie avait été découverte le 1er février 2011, l'autre le 9 avril 2011. Une reconstitution partielle des faits avait eu lieu le 6 mars sans Tony Meilhon, qui a menacé d'attenter à ses jours pour ne pas y participer. Il ne s'est jamais exprimé sur les raisons de son geste.
 

Marseille. Un plongeur porté disparu dans les calanques

Un plongeur de 25 ans est porté disparu depuis jeudi soir près de la calanque de l'Oule, entre Marseille et Cassis, a annoncé ce vendredi la préfecture maritime de la Méditerranée.
Le jeune homme était parti plonger en apnée avec deux amis. Ceux-ci, inquiets de ne pas le voir remonter, ont donné l'alerte vers 22h15 au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (CrossMed), a précisé une porte-parole de la préfecture maritime. Un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale, équipé d'un plongeur, des moyens nautiques des marins pompiers, une vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et une embarcation rapide, ainsi que des équipes de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (Grimp) ont immédiatement été dépêchés sur place. Le dispositif a été levé à 2 heures du matin, selon la même source. Les recherches ont repris peu après 6 heures par moyen aériens.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/24/1424822-marseille-un-plongeur-porte-disparu-dans-les-calanques.html

20.000 € de bijoux dérobés par une aide ménagère de Vallauris

Une Vallaurienne, aide à domicile a délesté ses clients âgés et parfois malades de leurs bijoux durant trois ans. Montant du préjudice: 20.000 €

De 2009 à 2012, elle a écumé tout l'ouest du département. De Cannes à Valbonne en passant par Antibes, Biot et Mandelieu, les policiers antibois ont compilé vingt-deux victimes. Toutes sont âgées, certaines sont malades. Toutes ont été volées par celle qui était leur aide à domicile. Le préjudice est considérable, il s'élève à 20.000 euros. Frauduleux ménages…

Retour aux mois de mai et juin derniers. Deux plaintes sont déposées au commissariat d'Antibes pour vol de bijoux avec préjudice sur personnes âgées et sans effraction. Seul dénominateur commun aux deux affaires ? L'aide-ménagère. Une Vallaurienne âgée de 55 ans. Une femme toute menue, toute frêle, loin de tous soupçons.

Vingt-deux victimes

Entendue une première fois en juin, elle reconnaît les faits. Lors de la perquisition, réalisée à son domicile vallaurien, de nombreux bijoux sont retrouvés. Ils seront ensuite restitués à leurs propriétaires.

L'aide-ménagère trop gourmande demeure libre et l'enquête se poursuit. Difficilement, les policiers antibois remontent la liste de ses nombreux employeurs.

Entre 2009 et 2012, la Vallaurienne aurait ainsi dérobé de nombreux bijoux à vingt-deux de ses clients. Au total, le préjudice est estimé à plus de 20 000 euros. Méthodique, l'aide ménagère avait pris pour habitude de revendre son butin dans des boutiques d'achat d'or. Une trentaine de transactions ont ainsi pu être retracées.

Dès qu'elle sentait les soupçons se diriger vers elle, la femme mettait en place un stratagème bien rodé. Dissimulant les bijoux chez ses employeurs qu'elle venait de voler, l'aide ménagère faisait mine de retrouver les bagues et colliers sous une pile de draps, ou dans un recoin de l'armoire.

Présentée hier matin aux magistrats, l'aide ménagère est placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer sa profession.

Prochainement, elle comparaîtra, libre, au tribunal correctionnel de Grasse.

http://www.nicematin.com/antibes/20000-%E2%82%AC-de-bijoux-derobes-par-une-aide-menagere-de-vallauris.970297.html

INFO NICE-MATIN. Soupçonné d'avoir piraté 1.300 coordonnées bancaires à Nice

Mis en examen, et laissé sous contrôle judiciaire, un Tunisien est suspecté d’avoir «hameçonné» sur Internet les données bancaires des clients d’une banque

Il avait un pouvoir de nuisance colossal » commente une source proche du dossier. Heureusement, l'homme qui a été arrêté en début de semaine par la PJ de Nice aurait été mis hors d'état de nuire assez tôt. Il n'aurait pas eu le temps d'utiliser ces précieuses données bancaires pour effectuer des achats.

C'est l'enquête désormais conduite sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de Nice qui permettra de le vérifier. Comme elle devra tenter d'établir comment cet internaute tunisien de 25 ans vivant à Nice est parvenu précisément à se procurer avec la technique de l'hameçonnage (Phishing) les coordonnées bancaires très complètes de près de 1.300 clients d'une banque !

Des usagers domiciliés dans toute la France. En attendant celui qui se présente comme un étudiant a été déféré hier au palais de justice de Nice et a été mis en examen après l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet pour « escroquerie aux moyens de paiement et vols de données informatiques dans un système de traitement automatisé de données ». Il a été laissé sous contrôle judiciaire.

Amoureux de la petite reine

La banque, qui, comme toutes autres, met en garde régulièrement les usagers sur son site contre ces attaques a été prévenue et va se charger d'informer ses clients de cette fraude « classique » mais évitable avec un minimum de prudence.

C'est à l'occasion d'une enquête consécutive à la plainte d'une société de vente par Internet de vélos et de matériel de cyclisme que les policiers du groupe cybercriminalité de la division économique et financière de la PJ de Nice ont fait cette découverte.

L'entreprise en question a en effet alerté la police après plusieurs achats effectués par un client niçois qui a réglé ou tenté de payer avec des données de cartes bancaires frauduleusement obtenues, ou fausses. L'amoureux de la petite reine s'était notamment fait plaisir avec deux super vélos en carbone !

Les enquêteurs de la PJ n'ont pas directement identifié l'individu mais ont ciblé le lieu de retrait des achats. Placé sous surveillance, l'internaute est allé récupérer une commande au centre-ville de Nice. Mais une « souricière » avait été tendue et le pseudo-étudiant est tombé dans le piège.

Ne pas cliquer sur le lien

Une perquisition dans son logement en location a permis de découvrir d'autres objets frauduleusement acquis. Le préjudice est ainsi estimé à l'heure actuelle à 70 000 euros.

Mais c'est surtout la perquisition informatique dans l'ordinateur du cyber acheteur qui va se révéler très intéressante : une liste de 1 300 comptes bancaires avec le nom et l'adresse du titulaire, des données personnelles complètes et même des codes confidentiels… que les victimes du « Phishing » avaient naïvement communiqués à l'aigrefin présumé en pensant répondre à un mail de leur banquier !

Le suspect avait manifestement recueilli frauduleusement les adresses électroniques de ces particuliers et leur avait envoyé par Internet un « vrai-faux mail » avec le logo de l'organisme financier en leur demandant d'ouvrir un lien.

Un grand classique contre lequel la Police judiciaire de Nice met en garde.

« Il ne faut jamais cliquer sur le lien incorporé à un mail envoyé par votre banque et dans le doute il est recommandé de se rendre sur le site de la banque en tapant son nom dans la barre de navigation » conseille un enquêteur. « Il ne faut surtout pas donner son code confidentiel par mail, le mieux est d'appeler son conseiller » préconise encore ce policier.

http://www.nicematin.com/nice/info-nice-matin-soupconne-davoir-pirate-1300-coordonnees-bancaires-a-nice.969354.html

jeudi 23 août 2012

Saint-Pierre-du-Mont (40) : un cycliste tué sur la route, une femme en garde à vue

Un appel à témoins a été lancé ce jeudi matin, suite à la découverte du corps d'un cycliste de 57 ans sur la RD 321, petite route qui relie la rocade de Saint-Pierre-du-Mont à la commune de Benquet.
C'est un automobiliste qui a fait la macabre découverte, vers 6 h 45.

Selon les premières informations, la victime, demeurant à Bretagne-de-Marsan, se rendait sur son lieu de travail à la base aérienne 118 à Mont-de-Marsan quand un véhicule l'a percuté. Ce dernier ne s'est pas arrêté.
Les fonctionnaires de police du commissariat de Mont-de-Marsan, sont chargés de l'enquête.
Toute personne qui serait susceptible d'apporter des éléments supplémentaires à l'enquête est priée de se rapprocher du commissariat.
Mise à jour jeudi 23 août 17h12 : L'enquête vient de connaître une avancée : une femme a été placée en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Mont-de-Marsan. Selon ses premières déclarations, elle aurait cru percuter un chevreuil. L'enquête suit son cours.

http://www.sudouest.fr/2012/08/23/saint-pierre-du-mont-40-un-cycliste-tue-sur-la-route-un-automobiliste-recherche-802011-3536.php

Accident mortel à Bénesse-Maremne (40) : La vitesse en cause ?

Un jeune homme de 23 ans est décédé, mardi, des suites d'une collision avec le véhicule conduit par un trentenaire de nationalité britannique. Le motard, domicilié à Saubion, a été tué sur le coup. Circulant à vive allure le long de la RD 810, entre Labenne et Bénesse-Maremne, il n'a pu éviter la voiture qui le précédait sur la voie de gauche de cette portion de route en trois voies.
Les auditions, hier, du conducteur de la voiture et d'un motard qui circulait également sur cette route au moment du drame, ont permis de lever quelques-unes des questions qui entourent cet accident. Placé en garde à vue, le touriste anglais a été laissé libre hier soir. Il était suspecté d'avoir fait demi-tour et d'avoir franchi une ligne blanche. Mais il se serait en fait déporté sur la voie de gauche, en mettant son clignotant, pour tourner dans cette direction et emprunter un chemin perpendiculaire.

Cette garde à vue levée, en attente des conclusions de l'enquête, l'homme a pu retrouver les quatre membres de sa famille, présents dans la voiture et sortis indemnes de la collision. Des vérifications ont toutefois été faites auprès des services de la police britannique pour une éventuelle convocation à venir, en fonction des résultats des expertises pratiquées sur les lieux de l'accident.
La moto à 143 mètres
Si l'un et l'autre des deux impliqués présentaient une alcoolémie et une toxicologie négatives au moment des faits, les enquêteurs pourraient s'orienter vers la thèse d'une vitesse excessive. La vitesse en cause ? Les premières constatations peuvent le laisser penser. « Des traces de freinage ont été relevées sur 13 mètres. Le corps de la victime a été retrouvé à 68 mètres du point de collision. La moto, elle, s'est immobilisée à 143 mètres de la voiture », énumère Laurent Gevrey, vice-procureur du parquet de Dax.
Aucune information judiciaire n'a été ouverte. Le parquet de Dax a, en revanche, demandé à ce que l'enquête se poursuive afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel. Il s'agit en effet de voir qui est pénalement responsable de ce drame, à moins que les torts soient partagées entre la victime et le conducteur.

http://www.sudouest.fr/2012/08/23/la-vitesse-en-cause-801562-3301.php

Crash d'un ULM : que s’est-il réellement passé mardi 31 juillet ?

Ce mardi 31 juillet, un ULM traînant une banderole publicitaire s’est crashé au large de Valras. Serge Durantel, le pilote, raconte.
Il y a beaucoup de rumeurs autour de votre crash d’ULM survenu le 31 juillet à 400 m des plages valrassiennes. La brigade de gendarmerie des transports aériens explique que l’enquête est en cours et qu’elle ne peut rien divulguer, à l’exception du fait qu’il n’y avait qu’un ULM impliqué. Vous le confirmez ?

C’est vrai qu’on entend tout et n’importe quoi sur cet accident.
Effectivement, il n’y a pas eu deux ULM impliqués dans cet accident et je n’ai ni percuté le deuxième ULM ni heurté sa banderole.
Que s’est-il réellement passé alors ?
Un avion a besoin d’altitude pour voler en sécurité car l’air n’est jamais stable entre la couche basse et la couche haute. Un avion ça plane, ça rentre dans des couches d’air et l’altitude est un gage de sécurité. Le souci que nous avons, nous, pour mener à bien notre métier, c’est que pour tracter des banderoles publicitaires, on vole bas. On a des autorisations. On appelle cela un vol rasant. Et en l’occurrence, l’avion a décroché.
C’est-à-dire ?
J’ai eu une perte de portance. L’avion n’était plus suspendu dans l’air par le phénomène de succion. On a des filets d’air qui sont décollés au niveau des ailes et l’avion ne vole plus. Là, en l’occurrence, j’ai fait un virage à basse altitude à une vitesse trop faible et j’ai perdu la portance de l’avion. Donc, il s’est mis en décrochage, le nez est parti devant et il a chuté. C’est un concours de circonstances car il faut savoir que plus il fait chaud et moins l’air porte.
À cela il faut ajouter ces grandes banderoles qui font près de 200 m2 et avec lesquelles on ne peut pas aller vite sinon elles se déchirent. Etc., etc.
Et vous n’avez rien pu faire ?
Non parce que je manquais de hauteur pour le reprendre. J’aurais été à 200 m d’altitude, j’aurais pu m’en sortir en mettant les gaz mais là ce n’était pas le cas. Le sol arrivait trop vite car j’étais trop bas.
Et donc vous vous êtes crashé !
Malheureusement oui. J’ai immédiatement tiré le parachute de sécurité de l’avion avant de toucher le sol. Ce qui fait que j’ai réduit énormément ma vitesse avant l’impact. Et c’est grâce à ça que je suis là, aujourd’hui, pour vous en parler. Sinon j’aurai tapé beaucoup plus fort et beaucoup plus vite. J’ai fait les manœuvres maximums pour sauver ma peau.
Pourquoi certaines personnes ont fait l’amalgame en parlant de deux ULM impliqués ?
Tout simplement parce que, ce jour-là, nous étions deux avions pour un seul et même annonceur publicitaire. Et sans doute que lorsqu’ils ont entendu le déclenchement de mon parachute pyrotechnique, pour eux, ça ne faisait pas de doute : j’avais percuté quelque chose.
En ce qui vous concerne, vous êtes toujours en convalescence ?
Oui, je suis en pleine rééducation. Il faut dire que j’ai eu les deux chevilles et une lombaire fracturées. Après le choc, j’ai eu pas mal de trous noirs. Des témoins m’ont dit que j’étais sorti tout seul du cockpit mais moi je ne m’en rappelle pas, par exemple. Mais, dans mon malheur, j’ai eu la chance qu’un pompier ait été en manœuvre avec son petit canoë pneumatique pour me sortir de là.

http://www.midilibre.fr/2012/08/23/que-s-est-il-reellement-passe-mardi-31-juillet,551799.php

L'auteur présumé de la mort d'une fillette à Toulouse mis en examen

L'homme suspecté d'avoir tué d'une balle dans la tête une fillette de quatre ans lundi à Toulouse dans un accès de colère contre sa mère a été mis en examen pour "meurtre", a-t-on appris mardi auprès du parquet de Toulouse
Il a été placé en détention provisoire, a précisé le procureur de la République à Toulouse, Michel Valet. La mise en examen est intervenue 48 heures après le début de la garde à vue du suspect, un homme d'une trentaine d'année qualifié par le procureur de "concubin en pointillé" de la mère.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il serait entré dans une forte colère pour "des raisons futiles tenant à la propreté de l'appartement" dans le quartier populaire d'Empalot, selon M. Valet. Il aurait alors frappé la mère de famille, qui se serait réfugiée dans la salle de bains avec la victime et ses deux garçons de 6 et 2 ans, dont le dernier est le fils du suspect. Il aurait alors fait feu sur la porte fermée, atteignant en plein front d'une balle de 22 long rifle la petite fille de près de 4 ans.
Le suspect était connu des services de police
L'homme avait été interpellé alors qu'il sortait de l'appartement, portant notamment deux armes dans un sac: un pistolet automatique 22 long rifle avec quatre balles dans le chargeur et une dans le canon, ainsi qu'un fusil à canon scié démonté avec un projectile de calibre 12 à l'intérieur. Dans ses premières déclarations, il avait tenté de faire croire à un accident survenu alors qu'il manipulait le sac contenant les armes. On ignore quelles étaient ses intentions avec ces armes.
Peu après l'arrivée des policiers, prévenus par des voisins, la mère, âgée de 22 ans et originaire de Guyane, avait été hospitalisée en état de choc. Elle a seulement pu être entendue mercredi, brièvement selon le procureur. La famille bénéficiait d'une assistance éducative depuis plusieurs années.
Le suspect, père du plus jeune frère de la victime, est connu des services de police et de la justice pour deux condamnations: vol aggravé et outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. Il habite en région parisienne et passait de temps à autre à Toulouse. Dès le début de l'affaire, la justice s'était orientée vers "une hypothèse qui n'est pas celle de l'accident", avait affirmé le procureur en évoquant les circonstances du drame devant la presse. La garde à vue de 24 heures du suspect avait été prolongée d'un jour mardi
après-midi.