mercredi 31 octobre 2012

Saint-Cyr : l'élève-officier est-il mort lors d'un bizutage ?

Après la mort d'un élève-officier lors d'un exercice de nuit dans un étang de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (Lire : Enquête après la mort d'un élève-officier de Saint-Cyr), une association de défense des militaires, l'Adefdromil, estime que l'exercice dans lequel le jeune homme de 24 ans, a trouvé la mort était "ni plus, ni moins qu'un bizutage".

Comme il est de coutume pour les élèves dans son cas, le jeune homme participait lundi à une soirée dans le cadre du cursus de transmission des traditions avec les élèves de première année, avec un programme validé par les autorités militaires, selon le parquet de Vannes. La soirée portait sur le thème de la Seconde guerre mondiale, et "sur la base du volontariat", 12 élèves ont ensuite participé à une épreuve physique vers minuit, la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, encadrée par des élèves de deuxième année, a expliqué le procureur.

Lors de l'exercice, pour lequel des projecteurs éclairaient l'étang, une coupure de courant a eu lieu pendant "quelques minutes". Après cette coupure, des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel et dont le corps sans vie a finalement été découvert. "On privilégie la thèse d'un décès accidentel, vraisemblablement par noyade", a expliqué le procureur.
Le "bahutage"
Dans un communiqué, l'Adefdromil, affirme que "cette activité programmée n'était ni plus, ni moins qu'un bizutage, appelé 'bahutage' à Saint-Cyr et transformée en 'transmission de traditions' pour camoufler une activité interdite, sous une appellation relevant de la langue de bois".

Outre l'enquête en cours, le ministre de la Défense a ordonné "une enquête de commandement visant à déterminer dans les plus brefs délais les circonstances" du drame "et les responsabilités éventuelles". Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont été marquées par le décès de deux élèves officiers dans la nuit du 12 au 13 janvier 2004, lors d'un exercice en montagne. Deux officiers avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis pour avoir involontairement causé la mort des deux élèves. L'accusation reprochait aux officiers d'avoir voulu rejoindre un objectif en une journée alors qu'il était prévu en deux jours, entraînant l'épuisement des stagiaires qui se sont retrouvés piégés dans des conditions décrites par certains comme apocalyptiques.

Saint-Cyr Coëtquidan forme les futurs officiers de l'
armée de Terre dans quatre écoles différentes : l'Ecole spéciale militaire (200 officiers issus du recrutement externe, formés en un ou trois ans), l'Ecole militaire inter-armes (recrutement interne, 100 officiers formés en deux ans), l'Ecole d'administration militaire et le 4e bataillon de l'Ecole spéciale militaire (stages courts d'une semaine à six mois pour 1.200 stagiaires par an).
 

Cambriolage/kiosques: une interpellation

Un SDF roumain âgé de 14 ans a été interpellé ce matin dans le Xe arrondissement de Paris, soupçonné d'être impliqué dans une cinquantaine de vols visant les kiosques depuis le mois de septembre, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Le jeune adolescent, interpellé vers 5h du matin par une équipe de la Brigade anti-criminalité de nuit, a été surpris en pleine action en sortant d'un kiosque avec un complice qui a réussi à prendre la fuite. Il a été placé en garde à vue, selon cette source. "Il a été retrouvé avec la caisse du kiosque dans lequel il venait de s'introduire", a précisé cette source.

50 cambriolages

Depuis le début du mois de septembre, les kiosquiers parisiens et des Hauts-de-Seine sont la cible d'une impressionnante série de cambriolages, près d'une cinquantaine recensés, avec à chaque fois le même mode opératoire. Le service d'investigation transversale (SIT) a été chargé de l'affaire.

Les voleurs sont "soupçonnés de s'introduire dans les kiosques en passant par la trappe de livraison", a expliqué une source policière. Ils ont dérobé à chaque fois "des cartes téléphoniques, le contenu des caisses et des rouleaux de pièces de monnaie", selon la source proche de l'enquête. Le préjudice pouvait parfois s'élever jusqu'à 4000 euros.

La préfecture de police de Paris avait mis en place depuis un mois "un plan d'action, une stratégie, afin d'interpeller les auteurs de ces vols en série", a expliqué Franck Carabin, porte-parole de la police de l'agglomération parisienne. "Cette interpellation confirme l'efficacité de l'important dispositif de surveillance aux abords des kiosques qui a été mis en place", a ajouté Franck Carabin. "Cela ne me soulage pas vraiment parce que je pense que c'est une bande organisée, et il ne doit pas être tout seul", a réagi Michel Arthémise, le président du Syndicat national de la librairie et de la presse (SNLP) qui avait écrit à Bertrand Delanoë et Manuel Valls pour les sensibiliser au problème.

"Ce qui m'inquiète plus c'est la sécurisation des kiosques. Il faut que quelque chose soit fait. Nous avons demandé à la société Mediakiosque, chargée de la construction et de la maintenance des kiosques, de modifier les trappes. On verra", a-t-il ajouté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00370-cambriolagekiosques-une-interpellation.php

mardi 30 octobre 2012

Avignon Retrouvés brûlés dans l'incendie de l'appartement, ils auraient été tués avant

Une personne a été placée en garde à vue après la découverte des corps carbonisés de deux hommes dans l'incendie vraisemblablement criminel d'un appartement, dimanche au Pontet (Vaucluse) près d'Avignon.
Les deux hommes ont été découverts par les pompiers qui intervenaient peu avant 15 heures pour l'incendie d'un appartement de 20 m2 situé dans le centre-ville du Pontet, ont précisé les pompiers.

"Pour l'instant, on privilégie l'hypothèse criminelle, beaucoup d'investigations médico-légales doivent encore être effectuées", a précisé le procureur de la République à Avignon, Bernard Marchal, ajoutant que les deux victimes avaient été identifiées.
Tués avant d'être brûlés ?
Il s'agirait de deux marginaux, a-t-on indiqué de source judiciaire. Et selon les premiers éléments de l'enquête, les deux hommes auraient été tués avant d'être brûlés.
Une enquête de flagrance a été ouverte par le parquet. Les investigations ont été confiées à la section de recherches et à la brigade de recherches de la gendarmerie d'Avignon.

http://www.midilibre.fr/2012/10/29/retrouves-brules-dans-l-incendie-de-l-appartement-ils-auraient-ete-tues-avant,585851.php

Libor: ouverture d'une enquête à Paris

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte contre X d'une actionnaire de la Société générale sur des soupçons de manipulation du taux interbancaire Libor, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire, confirmant une information de Paris Match.

Cette enquête ouverte en septembre a été confiée à la brigade financière, a-t-on ajouté. La plainte déposée fin juillet visait des faits de "manipulation des cours" et "entente sur la fixation des taux interbancaires", avait alors indiqué l'avocat de la plaignante, Me Frederick-Karel Canoy


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/29/97002-20121029FILWWW00397-libor-ouverture-d-une-enquete-a-paris.php

lundi 29 octobre 2012

Tuerie de Chevaline : le père d'al-Hilli serait lié au parti de Saddam Hussein

Selon l'édition internet de Bild, les services secrets allemands révèlent que le père de Saad al-Hilli, 50 ans, tué par balles avec sa femme et sa belle-mère près d'Annecy où ils passaient des vacances, gérait un compte bancaire en Suisse du parti Baas de Saddam Hussein. Le journal affirme qu'après la mort de son père Kadhim al-Hilli en 2006, Saad al-Hilli avait accès à ce compte doté d'un million d'euros issus des caisses de l'ancien parti irakien.

Un différend financier pour expliquer le drame ?

"Cela fait des dizaines d'années que le BND surveille les transactions financières entre l'Occident et l'Irak", a indiqué cette source au quotidien, affirmant que la piste d'un différend financier pourrait expliquer le drame qui s'est joué le 5 septembre. Interrogé par l'AFP, le BND s'est refusé à tout commentaire.

Questionné sur d'éventuels liens entre la famille de Saad al-Hilli et la fortune de Saddam Hussein, évoqués par le journal Le Monde, le chef de l'enquête sur la
tuerie dite de Chevaline a démenti samedi la transmission d'informations par les services secrets allemands au Bureau de lutte antiterroriste de la gendarmerie.

Le 5 septembre, Saad al-Hilli, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances, de même qu'un cycliste français, Sylvain Mollier, victime colatérale de ce drame. Les deux fillettes de ce couple britannique d'origine irakienne ont survécu à la fusillade, mais l'aînée a été grièvement blessée.
 

Un négociant en or victime de deux braquages à son domicile

habitant d’Aix-en-Provence, âgé de 28 ans, a été écroué vendredi à la maison d’arrêt après sa mise en examen dans deux affaires de vol à main armée et de séquestration perpétrées à Nîmes en décembre 2010 et février 2012.
Les policiers de l’antenne locale du SRPJ de Montpellier enquêtaient depuis plusieurs mois sur ces deux braquages ultraviolents. Le premier remonte à décembre 2010. Cinq hommes débarquent de nuit au domicile d’un négociant en or, installé sur les hauteurs de la ville. Cagoulés, gantés, les uns portent des fusils à pompe, d’autres des armes de poing, l’un d’eux arbore même un fusil d’assaut de type Kalachnikov. Les victimes sont violemment frappées.

Ils s'enfuient avec 14 000 € en liquide, cartes de crédit et bijoux
Les malfrats cherchent de l’or. Mais le gérant de société ne possède pas de métal précieux à son domicile. Les bandits enferment le couple dans une pièce de la maison avant de s’enfuir avec plus de 14 000 € en liquide, quelques bijoux, deux cartes de crédit, une montre de prix. La PJ de Nîmes ouvre une enquête. Mais le dossier n’évolue pas.
Un deuxième braquage à domicile
Le 23 février dernier, dans la matinée, le gérant de cette société spécialisée dans l’or, basée en Allemagne, et son épouse sont à nouveau la cible d’un braquage à domicile. Scénario presque identique : des hommes armés jusqu’aux dents font irruption chez les Nîmois, visages masqués, violents. Là encore, les malfaiteurs recherchent de l’or. Et n’en trouvent pas. Le couple est ligoté et frappé violemment. Les malfrats repartent avec près de 10 000 € en cash, quelques bijoux et la Jaguar du négociant. Le véhicule est retrouvé non loin du domicile. Pour tenter d’effacer les traces, le contenu d’un extincteur a été vidé dans l’habitacle de la voiture.
ADN retrouvé sur un lien
Une nouvelle enquête est confiée à l’antenne nîmoise du SRPJ. Les services de l’identité judiciaire effectuent de nombreux prélèvements. Les recoupements des policiers nîmois conduisent à l’identification d’un suspect. Sa grande carrure (décrite par les victimes) et son ADN, retrouvé sur un lien ayant servi à attacher le couple lors de la seconde attaque à domicile, le mettent en cause.
Le suspect arrêté à son domicile
Il s’agit d’un homme natif de Marseille, de très grand gabarit. Il est même décrit comme une armoire à glace, adepte de la musculation et du free fight (combat sans protection qui finit par K.-O.). Ce suspect est dans le collimateur des enquêteurs. L’homme a déjà été impliqué dans des dossiers d’envergure. Son empreinte génétique est dans les fichiers de la police. Le suspect est arrêté mercredi dernier à son domicile d’Aix-en-Provence. Lors des perquisitions, les policiers retrouvent un gilet pare-balles et une réplique factice d’un fusil d’assaut dans un véhicule. Au terme de la garde à vue, au cours de laquelle il nie farouchement son implication dans ce double braquage, le parquet de Nîmes décide d’ouvrir une information judiciaire et demande la mise en examen et l’incarcération de cet Aixois.
Incarcéré provisoirement
Le juge des libertés et de la détention (JLD) a incarcéré temporairement cette personne. Son avocat, Me Albert Hini (Marseille), contacté hier par téléphone, confirme la position de son client. "Les charges du dossier ne constituent pas des preuves. Il existe quelques présomptions qui seront très aisément combattues. On l’identifie de façon très superficielle par rapport à sa corpulence. Quant à l’ADN, il ne constitue pas une preuve de la présence de mon client sur les lieux. J’ajoute que de nombreuses autres traces ADN ont été retrouvées sur place...». Mercredi prochain, Me Hini compte plaider l’élargissement de Bachir Kerbadou devant le JLD.

http://www.midilibre.fr/2012/10/29/un-negociant-en-or-victime-de-deux-braquages-a-son-domicile,585743.php

Audincourt (25) : les parents de la fillette décédée veulent « que la vérité soit faite »

En juin dernier, les époux Guebbas, installés à Audincourt, ont vécu un drame insupportable. Leur deuxième enfant, Marha, 9 mois et demi, est décédée chez sa gardienne. D’emblée, les parents ont mis en cause les conditions de couchage, un deuxième matelas posé dans le lit-parapluie dans lequel la fillette se serait étouffée. Le rapport d’autopsie, qui a été transmis début octobre à la famille accrédite cette thèse : « Les circonstances de la découverte du corps ainsi que l’ensemble des examens et résultats orientent l’étiologie du décès vers une origine accidentelle avec une anoxie (NDLR : insuffisance d’apport en oxygène) aiguë liée aux conditions de couchage », note le médecin qui a pratiqué l’examen médico-légal. Un rapport dans lequel il est indiqué que l’assistante maternelle « avait signalé que l’enfant était coincée entre le matelas et le bord du lit ».
Et le spécialiste de poursuivre : « Il est important de signaler qu’un matelas avait été rajouté dans ce lit. La moitié du visage de Marha était bleu à droite, ainsi que le bras droit ».
Estimant que la responsabilité de la gardienne agréée à la crèche municipale d’Audincourt est engagée, les époux Guebbas ont déposé plainte. Une enquête est ouverte. Au parquet de décider, à l’issue des investigations, si des poursuites pour homicide involontaire doivent être engagées.

« Une série de négligences »

La famille endeuillée a eu beaucoup de mal à faire valoir ses droits. « Quand je suis arrivée chez la gardienne, à 16 h, mon bébé était étendu sur un grand lit », se souvient Assia. « J’ai tenté de la réanimer. Les policiers étaient là. J’ai entendu l’un d’entre eux dire au Talkie-Walkie : c’est une mort subite du nourrisson ». Aucune photo n’est prise, aucun élément n’est recueilli sur place. Quelques jours plus tard, les époux se font éconduire – certes gentiment – du commissariat. « Le commissaire m’a répété qu’on ne pouvait pas prendre ma plainte ». Dignes et déterminés, Assia et Mohamed contactent un juriste. « Il nous a conseillé de consulter un avocat. À partir de là, comme par hasard, les policiers ont accepté d’enregistrer notre plainte ».
Pour connaître les conclusions d’autopsie, le combat est aussi acharné : « On a dû batailler sur tout… J’appelais le médecin légiste à Besançon qui ne me donnait que des détails comme la grosseur du foie de ma fille ! J’avais l’impression qu’on me parlait d’une voiture avec des petits défauts. Mais on ne me disait rien sur les causes du décès ».
Aujourd’hui, les parents de Marha n’ont qu’un souhait : « Que la vérité soit faite. Il y a eu une série de négligences. La gardienne a entendu Marha pleurer à 13 h 30, peu de temps avant le décès. Elle ne s’est pas déplacée. Elle l’a laissée sans surveillance jusqu’à 16 h. C’est inadmissible. Depuis, j’ai croisé une fois la nourrice dans un supermarché et je me suis sauvée comme si j’étais en tort ». Cette maman-courage a repris le travail voici quelques semaines. La gardienne est toujours en arrêt maladie : « Elle est en état de choc, catastrophée », précisait Martial Bourquin, à l’époque du drame. Des paroles très difficiles pour la famille Guebbas. Mais la vie continue avec, aujourd’hui, l’espoir de justice.
Rania, 3 ans, lève le bras au ciel quand on lui demande où est sa petite sœur : « Elle a régressé, au début… Parfois, elle dit qu’elle est malheureuse à cause de Marha ». Assia, profondément croyante, est convaincue que sa petite fille est « bien là où elle est, qu’elle joue et apprend à compter ». Dans une lettre, la maman parle de l’avenir dont elle rêvait pour ses deux « princesses », le bac, un beau mari, un beau métier : « Mais pour Marha, rien ne se passera. Allah en a voulu autrement. Elle avait 9 mois et ne m’aura même pas dit maman ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/27/que-la-verite-soit-faite

dimanche 28 octobre 2012

Scandale à "Relais et Châteaux" : le patron charge Villepin

Depuis qu'a éclaté le scandale à "Relais et Châteaux", c'est la première fois que le patron de la chaîne hôtelière, Jaume Tapies, accorde un entretien. Il a choisi de s'exprimer dans les colonnes du Journal du Dimanche, alors que la justice enquête notamment sur un système de "nuitées gratuites" offerte à des personnalités. Jaume Tapies, qui avait siégé pendant treize ans au conseil d'administration de la chaîne d'hôtels de luxe avant d'en prendre la direction en novembre 2005, estime avoir été berné par son prédécesseur Régis Bulot, qu'il appelle "Machiavel-Bulot", et qui est aujourd'hui mis en examen pour "escroquerie en bande organisée".
"Personne n'aurait pu imaginer qu'il avait un compte suisse, puis un compte aux Bahamas, et qu'il participait au pillage de l'association (gérant la chaîne) avec des fonds en espèces," plaide-t-il dans cette interview. Tout en affirmant ne rien savoir sur ce fameux système qui profitait apparemment à des figures connues : "Pour ces 'personnalités', il devait effectivement y avoir une liste, mais nous ne l'avons jamais trouvée. La seule personne qui en avait connaissance était Régis Bulot. J'ai changé ce système", assure Jaume Tapies.
"Villepin m'a fait savoir qu'il voulait me rencontrer"
Il indique par ailleurs avoir été approché par Dominique de Villepin, un ami de Régis Bulot, à la fin 2009, pour lui demander de laisser tomber. "Via un membre de l'association, Dominique de Villepin m'a fait savoir qu'il voulait me rencontrer. Nous avons convenu d'un déjeuner. J'ai aussitôt prévenu les gendarmes, qui m'ont conseillé de ne pas y aller seul ni avec quelqu'un de ma famille. Je m'y suis rendu avec mon secrétaire général. M. de Villepin a dit d'emblée qu'en tant qu'ancien Premier ministre, il s'était renseigné, qu'il avait appelé les gendarmes, et que le dossier était vide. Il a ajouté qu'un président ne devait pas attaquer un autre président, et que cela mettait ma carrière en péril", raconte le responsable.
"Il était clair qu'il voulait que j'arrête, que je retire la plainte. J'ai essayé de lui expliquer qui était vraiment son ami Régis Bulot, mais il avait l'air de ne pas y croire. Qu'un ancien Premier ministre fasse cette démarche me choquait. J'avais devant moi un ancien Premier ministre dont l'ami était à mes yeux un voyou et qui me demandait de laisser tomber cette affaire".
Jaume Tapies révèle que l'escroquerie de Régis Bulot ne se limitait pas à des surfacturation du papier servant à imprimer les guides de la chaîne, mais aussi sur les opérations préalables à leur impression. "Le rapport m'a été remis récemment et il est accablant", affirme le responsable. "Certaines années, les surfacturations dans ce seul secteur atteignaient 400.000 euros. Nous avons des preuves que ce système existait depuis 1997. Je viens d'adresser ce rapport aux enquêteurs et ils pourront se pencher sur cette nouvelle piste. En réalité, c'est toute la chaîne de réalisation du guide qui était pipée. Globalement, j'estime qu'un million d'euros par an partait en fumée, soit environ 30% de tout ce qui était facturé à Relais & Châteaux pour le guide annuel".
 

Entre Arras et Saint-Nicolas, un corps repêché dans la Scarpe, ce matin

La police a installé un périmètre de sécurité sur le petit chemin de Halage, détrempé en ce dimanche matin, reliant Arras à Saint-Nicolas, le long du canal de la Scarpe.
C'est là que tôt ce matin, alors que les joggeurs commençaient à affluer, dans une zone comprise entre les jardins familiaux (non loin du stade de football de Saint-Nicolas) et le pont surplombant l'usine Vigala, à l'entrée nord d'Arras, qu'un corps a été découvert, dans l'eau.
Il a été repêché, et depuis, les policiers rassemblent in situ les éléments qui leur permettront de mener l'enquête. Pour le moment, les forces de l'ordre n'ont pas communiqué d'information sur le sexe et a fortiori l'idendité du noyé.

http://www.lavoixdunord.fr/region/entre-arras-et-saint-nicolas-un-corps-repeche-dans-la-ia29b0n789776

Un commerçant touché par balle

Le président du syndicat des commerçants du marché aux puces de Saint-Ouen, aux portes du 18e arrondissement de Paris, a été blessé par balle ce matin par un jeune homme qui lui demandait du travail et a réussi à prendre la fuite, a-t-on appris de source policière.

David Chekroun était en train d'installer son stand, samedi vers 8H30, place Django Reinhardt, lorsqu'il a été accosté par un jeune homme qui lui aurait demandé du travail, a indiqué la source policière, confirmant une information du parisien.fr.
Le commerçant aurait répondu par la négative, et le jeune homme a alors sorti une arme et lui a tiré une balle dans le genou avant de prendre la fuite. La victime, dont les jours ne sont pas en danger, a été transportée dans un hôpital voisin où elle a été opérée. L'enquête est confiée au 2e district de police judicaires (DPJ).
 

samedi 27 octobre 2012

Le scénario de la tuerie de Chevaline se dessine

Mais aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs...
L'auteur du quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie) en septembre dernier a empêché ses victimes de fuir avant de s'acharner sur elles et d'abandonner derrière lui des fragments de son arme, selon un scénario établi par la gendarmerie dont fait état le journal Le Monde daté de dimanche-lundi. Aucune piste n'a pu être privilégiée à ce jour, selon les conclusions des synthèses dont fait état le quotidien. Le procureur d'Annecy Eric Maillaud n'a pu être joint dans l'immédiat.
Des dizaines d'enquêteurs sur le dossier
Des dizaines d'enquêteurs travaillent sur la mort d'un Britannique d'origine irakienne, Saad al Hilli, de sa femme, de la mère de cette dernière et d'un cycliste français. Les deux fillettes du couple présentes sur les lieux du crime ont survécu au massacre. L'origine irakienne de la famille britannique et d'obscures affaires d'héritage sont examinées aussi bien que la piste d'un tueur fou isolé qui aurait frappé au hasard. Celle d'un crime lié à la profession d'ingénieur de Saad al Hilli et à ses travaux dans une entreprise de satellites n'aurait rien donné, selon Le Monde. Rien n'indique à ce stade que le cycliste français tué avec les trois membres de la famille britannique ait été visé en premier ou ait été la cible principale du crime, selon les constatations des gendarmes.

L'arme du crime - des fragments ont été retrouvés au sol comme si elle avait chuté - est un Luger qui était utilisé dans l'armée suisse dans les années 1920 et 1930, ce qui en fait une arme de collection très éloignée a priori des types d'armes à feu utilisées par le grand banditisme ou les tueurs professionnels. Les expertises balistiques et les dépositions ont permis, selon Le Monde, d'établir très précisément le déroulement des faits. Des photos prises par les Britanniques une demi-heure avant les faits et retrouvées dans leur appareil les montrent souriants. La famille est arrivée sur le parking forestier et Saad al Hilli se trouvait à l'extérieur du véhicule avec sa fille aînée quand les premiers coups de feu ont été tirés.
Tentative de fuite
Selon le témoignage de celle-ci, Saad al Hilli, bien qu'atteint par une première balle, a pris le volant de sa voiture pour fuir, opérant une manoeuvre en marche arrière pour repartir, heurtant au passage le cycliste Sylvain Mollier, mis à terre par une autre balle. Mais les roues de la voiture ont perdu leur adhérence. Le tueur semble alors s'être approché du véhicule bloqué et avoir exécuté froidement avec deux balles dans la tête, à travers les vitres, chacune de ses victimes, oubliant cependant
la plus jeune fillette cachée sous les jupes de sa mère. Il a ensuite, vraisemblablement, achevé le cycliste qui se trouvait à terre.
Sans doute à court de munitions, l'homme a ensuite, toujours selon les constatations des gendarmes, tenté de tuer la fille aînée du couple en la frappant à la tête avec la crosse de son arme, la laissant gravement blessée mais vivante. Un événement inconnu a alors provoqué sa fuite, peut-être l'arrivée d'un autre cycliste, un Britannique, sur les lieux, qui a coupé le moteur de la voiture et appelé les secours. Entre les dernières photos de la famille al Hilli et l'appel aux secours, il s'est écoulé environ 30 minutes.

http://www.20minutes.fr/societe/1030964-scenario-tuerie-chevaline-dessine

Enlèvement/mineurs : 4 mises en examen

Quatre personnes ont été mises en examen et écrouées hier soir à Saintes (Charente-Maritime) pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d’enlèvement de mineurs", a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet. Ces quatre personnes avaient été arrêtées mardi à Besançon, Agen et dans le sud de la France par les gendarmes.

Parmi elles se trouve la mère de trois enfants qui vivent à Montendre (Charente-Maritime) avec leur père et qui est soupçonnée d'avoir orchestré ce nouveau projet avant son arrestation à Agen. En novembre 2009, elle avait déjà enlevé ses enfants. Elle avait alors été incarcérée avant d'être libérée sous contrôle judiciaire en avril 2011.

Les trois autres personnes, dont une femme d'origine allemande qui change sans cesse de domicile, appartiennent à un groupe autonome qui "se constitue à la demande de parents pour enlever des enfants", a expliqué le procureur de Saintes, Philippe Coindeau.

Les enquêteurs, qui travaillent sur ce dossier depuis un mois, recherchent d’autres personnes dont un homme, actuellement en fuite et qui a déjà été condamné pour des faits d’enlèvement d'enfant à l’étranger.

L'enquête aurait notamment prouvé que les enfants ont été approchés début septembre par un couple, dont la femme d’origine allemande, et que le groupe possédait l’emploi du temps complet des mineurs.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/26/97001-20121026FILWWW00452-enlevementmineurs-4-mises-en-examen.php

vendredi 26 octobre 2012

Plainte contre la bac nord de Marseille après la mort d'un indic

C'est une nouvelle ombre projetée sur la Bac nord de Marseille. Une plainte contre X pour complicité d'assassinat a été déposée jeudi à Aix-en-Provence par la soeur d'un homme tué en 2008, qui aurait servi d'indicateur (lire : qu'est-ce qu'un indic ?)à la brigade anti-criminalité nord de Marseille. Cette plainte va être transmise au juge d'instruction chargé de l'affaire, a précisé le parquet d'Aix, sans faire de commentaires sur le dossier. La plainte, formulée par un avocat parisien, Me Yassine Bouzrou, concerne la mort de Lyes Gouasmia, assassiné le 14 septembre 2008 à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône. Son corps avait été retrouvé dans une voiture carbonisée avec une balle de 9 mm dans le coeur, selon les résultats de l'autopsie communiqués à l'époque. (voir : La bac nord de Marseille mise en cause dans une affaire de meurtre).
"Il semblerait que des policiers de la brigade anti-criminalité Nord de Marseille aient indiqué à des personnes susceptibles d'être les auteurs de l'assassinat de Lyes Gouasmia, que ce dernier aurait fourni aux fonctionnaires de police des indications sur l'identité des auteurs de l'agression dont Mlle Mama Galledou a été victime en 2006", indique la plainte, qui s'appuie sur "des informations récemment révélées par la presse", en l'occurrence le magazine Le Point. "Forts de ces informations, les individus susvisés auraient agi par représailles en assassinant Gouasmia Lyes", ajoute dans la plainte l'avocat de la famille, pour qui les "renseignements ou directives" donnés aux tueurs relèvent de la complicité d'assassinat. Mama Galledou avait été gravement brûlée dans un bus incendié par des adolescents à Marseille en octobre 2006. Sept jeunes ont été condamnés dans  cette affaire en 2007 et 2008 (lire Grièvement brûlée dans l'incendie d'un bus à Marseille).
La Bac des quartiers nord de Marseille est depuis plusieurs semaines au coeur d'une vaste affaire de vol et d'extorsion de drogue et d'argent, qui a valu à 15 policiers d'être mis en examen et aux trois Bac de la ville d'être réorganisées en une seule (lire : Bac de Marseille : 30 policiers suspendus au total). Une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) visant la Bac nord depuis fin 2011 est à l'origine de l'affaire. Dans ce cadre, selon l'hebdomadaire Le Point qui a évoqué pour la première fois cette affaire en janvier 2012, trois anciens membres de l'unité auraient raconté à l'IGPN que certains de leurs collègues avaient livré le nom de l'indicateur à ses tueurs.
 

Escroquerie aux fausses cartes bancaires

Tout avait débuté le 3 octobre, à Beaune, lorsque le client d’une banque du centre-ville avait découvert qu’un skimmer était installé sur le distributeur de billets. La police locale avait été alertée, et les enquêteurs de la section économique et financière de PJ de Dijon saisis. Mais les poseurs de skimmer avaient commis une erreur, qu’allaient exploiter à fond les enquêteurs : ils avaient utilisé des “cartes-test”, elles-mêmes contrefaites, pour vérifier le fonctionnement de leur appareil.
Et ces “cartes-test”, les policiers se sont rapidement aperçus qu’elles avaient été utilisées dans plusieurs commerces, à Dijon, à Beaune, dans l’Auxois, dans l’Yonne. À force de recoupements, d’analyses des images vidéos des magasins ou des banques, ils avaient même obtenu la certitude que les escrocs utilisaient cinq cartes bancaires falsifiées différentes, qu’ils étaient au nombre de trois et qu’ils se déplaçaient dans une Ford Mondéo bleue immatriculée en Angleterre. Le 14 octobre, ils étaient même repérés à une station-service de Pouilly-en-Auxois par un enquêteur de la PJ en repos… alors qu’ils effectuaient un plein d’essence avec une fausse carte bancaire. Le policier avait tenté de les suivre, mais les trois hommes avaient disparu.
Peu importe : ils étaient déjà suivis à la trace via leurs achats ; le 15 octobre, l’une de leurs fausses cartes était utilisée depuis l’Yonne pour réserver une chambre d’hôtel à Tours. L’antenne tourangelle de la DIPJ d’Orléans était alertée par les policiers dijonnais et une souricière était mise en place dans l’hôtel. Les trois hommes, des ressortissants roumains âgés de 22, 29 et 32 ans, tous inconnus des services de police, ont été interpellés en douceur, et ramenés au commissariat central de Dijon pour être placés en garde à vue dans les locaux de la PJ.

Des objets envoyés en Roumanie

Dans la Ford, les enquêteurs ont retrouvé tout le matériel de captation de cartes, une mini-caméra servant à filmer les numéros de code secret, des ordinateurs portables pour recevoir et transmettre les données à distance, et 22 cartes bancaires contrefaites.
Les trois hommes auraient fait une centaine de victimes, des commerçants, à Dijon, à Beaune, dans l’Auxois, dans l’Yonne et dans la région de Tours. Les cartes servaient à acheter divers produits, des parfums, des vêtements, des jouets, qui étaient envoyés en Roumanie. Le préjudice global, qui se compterait en dizaine de milliers d’euros, n’est pas encore estimé.
Les trois escrocs ont été présentés au procureur de la République, conduits devant un juge d’instruction puis devant le juge des libertés et de la détention. Ils ont été mis en examen du chef de contrefaçon de cartes bancaires en bande organisée, et écroués à Dijon, Varennes-le-Grand et Besançon. L’enquête se poursuit sur commission rogatoire.
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2012/10/25/dijon-et-beaune-une-centaine-de-commercants-escroques

jeudi 25 octobre 2012

Un gendarme tué dans un accident, un témoin recherché

Ils souhaitent l'automobiliste qualifié de "témoin important". Les gendarmes recherchaient activement jeudi un conducteur soupçonné d'un dépassement dangereux à l'origine d'un accident dans lequel un gendarme a été tué. Le drame s'est déroulé à Maureville, en Haute-Garonne.

La gendarmerie précise que cet automobiliste conduisant un véhicule de type Rover ou Jaguar de couleur sombre, à titre de "témoin important", ont-ils souligné. La gendarmerie a déployé des personnels dans le secteur pour contrôler les axes tandis qu'un hélicoptère a été mobilisé pour les recherches.
Il était père de deux enfants
D'après les premiers éléments de l'enquête, deux gendarmes en congé circulaient vers 7h50 à bord d'une voiture privée sur le CD1 lorsqu'un véhicule arrivant en sens inverse a effectué un dépassement qualifié de dangereux, au sommet d'une côte. Le gendarme conducteur a effectué une manoeuvre d'évitement, s'est retrouvé en travers de la route et a été percuté par la voiture qui venait d'être dépassée. Les deux conducteurs ont été grièvement blessés et le gendarme passager, 44 ans, père de deux enfants, a été tué.

Les gendarmes invitent toute personne susceptible d'avoir des informations à appeler le 17 ou le 05.62.25.43.20.
 

Compiègne : des gendarmes évacués d’un hôtel après des menaces de mort

Ce lundi 22 octobre, vers 11 h 45, des policiers ont procédé à l’évacuation d’un à Compiègne (Oise). Les forces de l’ordre sont intervenues après la réception, par le gérant des lieux, d’un mail particulièrement inquiétant et contenant des menaces de à l’encontre de gendarmes, actuellement en résidence dans son établissement.
Rattachés à un peloton de gendarmerie mobile, ces derniers ont été placés en sécurité avant l’intervention d’une équipe de démineurs, alors qu’un périmètre de sécurité était disposé autour des lieux. «Dans ce mail, il était fait état d’une grande attaque menée contre ces militaires, confie un haut fonctionnaire. Le ou les auteurs de ce courriel précisaient encore qu’ils allaient tuer des gendarmes s’ils ne quittaient pas immédiatement l’hôtel dans lequel ils séjournaient».

Après avoir fouillé l’ensemble du bâtiment concerné, les forces de l’ordre n’ont rien détecté de suspect et le périmètre de sécurité a été levé vers 17 h 30. Les enquêteurs de l’antenne de la police judiciaire de Creil ont été chargés des investigations.

http://www.leparisien.fr/oise-60/compiegne-des-gendarmes-evacues-d-un-hotel-apres-des-menaces-de-mort-24-10-2012-2261335.php

mercredi 24 octobre 2012

Bébé décédé : 6 enquêteurs sur place

La jeune maman du bébé décédé sur l'autoroute A 20 faute d'avoir pu atteindre à temps la maternité de Brive, a quitté l'hôpital de Cahors hier. La mission d'enquête de l'ARS poursuit ses investigations.
Débat prémonitoire. Le 7 octobre, c'est-à-dire, douze jours avant le drame survenu au bord de l'autoroute A 20, avec la mort de ce bébé sur le chemin de la maternité entre Lacapelle-Marival et Brive, le congrès des élus du Lot avait inscrit à son ordre du jour, la question de l'organisation des secours et des soins dans un département rural. «Comment canaliser la demande de soins sans cesse croissante, de secours des citoyens à moyens constants ?» s'était alors interrogé Jacques Pouget, président du SDIS, réaffirmant «l'exigence d'un secours de proximité». Une problématique qui prend aujourd'hui un tout autre écho à la lumière des événements tragiques survenus vendredi dernier.
La jeune maman de 35 ans qui était hospitalisée à Cahors depuis le drame, a pu regagner hier, son domicile à Lacapelle-Marival avec son compagnon.
L'enquête administrative diligentée à la demande du chef de l'État, et de la ministre de la Santé et des Affaires Sociales, par l'agence régionale de santé se poursuit. La mission est sur place, à Cahors depuis samedi où six médecins-enquêteurs reprennent les éléments du dossier médical. «Une investigation à tous les niveaux» explique-t-on à l'ARS qui devrait demander encore plusieurs jours. Avec l'accord du conseil de l'ordre des médecins, la mission pourrait se déplacer à Figeac afin d'entendre le gynécologue qui a suivi la jeune femme durant sa grossesse. Le médecin devra notamment détailler l'état dans lequel se trouvait sa patiente lorsqu'il l'a examinée vendredi. Il sera aussi intéressant de savoir pourquoi il n'a pas préconisé un transport sanitaire…

«Accès aux soins»

Le drame a suscité un choc national. Les réactions continuent d'affluer. François Simon, vice-président du conseil régional en charge de la santé (groupe EELV) : «Il est maintenant urgent, comme l'a proposé le Président de la République, de remettre en place un schéma assurant la sécurité sanitaire et l'accès aux soins à moins de trente minutes pour tout habitant de notre pays.». L'association des petites villes de France, que préside Martin Malvy, rappelle «qu'elle n'a cessé depuis une quinzaine d'années d'attirer l'attention de tous les gouvernements sur l'apparition de véritables déserts sanitaires dans certaines zones du territoire». Marie-Pierre Vieu, conseillère régionale (Front de gauche) «demande un moratoire suspensif des décisions de l'ARS». Pour Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique, social et environnemental, «il est urgent de construire la communauté hospitalière de territoire Rodez-Decazeville-Villefranche de Rouergue-Figeac».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1471489-6-enqueteurs-sur-place.html

mardi 23 octobre 2012

Assassinat de Bernard Mazières: le parquet demande le renvoi de son fils aux assises

Le parquet de a requis le renvoi devant une cour d'assises des mineurs du fils de Bernard Mazières pour son rôle présumé dans le de cet ancien journaliste politique, découvert chez lui en décembre 2010, a indiqué mardi une source judiciaire.

Le parquet a requis la «mise en accusation» du fils du journaliste, âgé de 17 ans à l'époque des faits, devant la cour d'assises des mineurs, pour «assassinat et complicité d'escroquerie», a précisé cette source, confirmant une information de M6. Le parquet a par ailleurs requis le renvoi pour «assassinat, vol et escroquerie» du complice présumé, Danny M, 25 ans à l'époque, et le renvoi en correctionnelle d'un troisième jeune homme, pour «recel et utilisation de la carte bancaire» de Bernard Mazières, a-t-il été précisé.

Agé de 60 ans, ancien journaliste du Parisien, Bernard Mazières avait été retrouvé mort le 24 décembre par sa femme de ménage à son domicile dans le VIe arrondissement de Paris, dans la chambre de son fils, avec qui il vivait. L'autopsie avait confirmé que Bernard Mazières était mort des suites d'un fracas crânien par un objet contondant et qu'il avait été poignardé à la gorge. Aucune trace d'effraction n'avait été relevée par les enquêteurs. Le fils de Bernard Mazières et Danny M ont été mis en examen pour assassinat et incarcérés.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le fils était présent le soir du drame, en bas de l'immeuble de son père, et aurait permis à Dany M de s'introduire chez lui et de tuer l'ex-journaliste avec un marteau et un couteau. Deux ans plus tôt, Dany M avait été impliqué dans une autre affaire d'agression, avec un hachoir de 30 cm, contre un étudiant auquel il avait dérobé du cannabis, une centaine d'euros et son ordinateur portable. Il avait été condamné pour vol avec violences à trente mois de prison ferme en octobre 2011 dans cette affaire


http://www.leparisien.fr/faits-divers/assassinat-de-bernard-mazieres-le-parquet-demande-le-renvoi-de-son-fils-aux-assises-23-10-2012-2258699.php

Labarthe-sur-Lèze. Un adolescent tué, son ami toujours entendu

L'enquête confiée dimanche soir à la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Muret se poursuit pour clarifier les circonstances du drame qui s'est noué dimanche vers 17 heures au sein de la communauté des gens du voyage sédentarisés sur un terrain de Labarthe-sur-Lèze.
Un adolescent de 15 ans a été mortellement blessé d'un coup de carabine tiré par un copain de jeu, à l'intérieur même d'un bungalow installé sur le terrain, à proximité des locaux d'Emmaüs. L'auteur du coup de feu, très affecté par ce drame, vraisemblablement accidentel, était hier toujours entendu dans les locaux de la gendarmerie. Les enquêteurs vérifient les circonstances matérielles du drame. Les deux adolescents s'entendaient très bien et la thèse accidentelle restait hier la plus crédible et retenue par les gendarmes en charge du dossier.
Cette tragédie a suscité une forte émotion au sein de la communauté des gens du voyage et des forains, de Vilatte jusqu'à Saubens où est domiciliée la famille de la jeune victime

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1471760-un-adolescent-tue-son-ami-toujours-entendu.html

Enquête sur la mort d'un nourrisson

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire sur le décès en septembre d'un nourrisson d'un mois et demi dans une pouponnière parisienne, a-t-on indiqué de source judiciaire. Cette instruction a été ouverte le 11 octobre du chef d'homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

Le nourrisson avait été retrouvé le 16 septembre au petit matin semi-conscient avant de décéder, à côté d'un garçonnet de trois ans, dans une pouponnière du XIIIe arrondissement gérée par la ville de Paris. L'autopsie du nourrisson a révélé qu'il avait subi un traumatisme crânien et confirmé la présence de lésions avec ecchymoses correspondants à des traces de morsures. L'hypothèse selon laquelle l'enfant aurait jeté à terre le bébé est examinée par les enquêteurs


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/22/97001-20121022FILWWW00448-enquete-sur-la-mort-d-un-nourrisson.php

lundi 22 octobre 2012

Enquête sur la mort d'un jeune homme juste après avoir vu un médecin

Souffrant d'un mal de gorge, un jeune homme de 26 ans, résidant à Sourdeval dans la Manche, s'est présenté dans la nuit de samedi à dimanche à l'hôpital de Vire, situé à une quinzaine de km de chez lui, et où il lui a été conseillé de se rendre au CHU de Caen, a indiqué à l'AFP Pierre-Jean Lancry, directeur de l'Agence régionale de santé de Basse-Normandie. Il est décédé chez lui "une heure après" sa consultation à Vire, selon certains éléments de l'enquête, "mais cela reste à confirmer", a précisé le procureur de la République de Coutances Renaud Gaudeul.

Une enquête "pour rechercher les conditions du décès de la personne" a été ouverte par le parquet de Caen qui a transféré le dossier au parquet de  Coutances, selon le procureur adjoint de Caen Jean-Pierre Triaulaire. Une  enquête administrative a en parallèle été ouverte. Soulignant que les causes du décès demeuraient "floues" à la mi-journée, le parquet de Coutances n'a ni confirmé ni infirmé les informations de France 3 Basse-Normandie selon lesquelles le jeune homme était atteint d'une angine grave qui nécessitait la prise rapide d'antibiotiques sous peine de mourir d'étouffement.
 

Tuerie de Chevaline : un proche des victimes dénonce l'évolution de l'enquête

Un parent des al-Hilli, la famille dont trois membres ont été tués en septembre dans les Alpes françaises, a déploré que les enquêteurs français se "concentrent uniquement" sur la piste familiale, dans une interview diffusée lundi par la BBC Radio 4.
Le 5 septembre, Saad al-Hilli, 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances, de même qu'un cycliste français, Sylvain Mollier. Les deux fillettes de ce couple britannique d'origine irakienne ont survécu à la fusillade, mais l'aînée a été grièvement blessée.
"Se concentrer uniquement sur la famille n'est pas juste"
"Je pense que le procureur français s'est focalisé sur la famille sans présenter aucune preuve. Ce sont des spéculations extravagantes", a déclaré Ahmed al-Saffar, l'oncle de Iqbal al-Hilli. Les enquêteurs français se sont intéressés à plusieurs pistes parmi lesquelles un litige entre Saad al-Hilli et son frère à propos d'une succession, les liens avec son pays d'origine, l'Irak, ou encore sa profession.
Interrogé sur les deux premières hypothèses, M. al-Saffar a poursuivi : "Personnellement je ne crois à aucune de ces pistes et je pense que le procureur français devrait mener une enquête professionnelle et n'écarter aucun aspect ou aucune piste, se concentrer uniquement sur la famille n'est pas juste et ce n'est pas la bonne chose à faire".
L'ordre d'exécution des victimes inconnu
"Je ne vois aucune raison pour laquelle cette famille aurait pu être visée", a-t-il dit, décrivant Iqbal et Saad al-Hilli comme "le couple parfait". Il a ajouté que toute la famille était "dévastée" par ces meurtres et rencontrait la police "de temps en temps". "Nous espérons que les enquêtes française et britannique permettront de traduire le meurtrier en justice le plus rapidement possible, c'est ce qui nous donnerait un peu de réconfort", a-t-il dit. Il a ajouté que les deux fillettes du couple avaient été mises au courant de ce qui était arrivé à leurs parents.
Le chef des enquêteurs, le lieutenant-colonel Benoît Vinnemann, et le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, ont indiqué samedi que rien ne permettait de déterminer dans quel ordre les quatre victimes avaient été exécutées. Il démentait ainsi des informations de presse selon lesquelles le cycliste Sylvain Mollier aurait été le premier touché.
 

Une femme retrouvée morte au sous-sol, son mari avoue

Une Agathoise de 58 ans a été retrouvée morte, au pied de l’escalier de communication entre le rez-de-chaussée et le sous-sol de sa maison, vendredi aux alentours de 10 h. Son mari, principal suspect, âgé de 50 ans, a été placé en garde à vue. Il a avoué les faits dans la nuit de samedi à dimanche.
Interrogé depuis vendredi matin, après la découverte du corps de sa compagne à son domicile, un Agathois de 50 ans a avoué être à l'origine de la mort de celle-ci. Les circonstances restent toutefois encore floues, l'enquête se poursuit. L'autopsie, qui sera pratiquée lundi, devrait permettre de mieux définir ce qui s'est réellement passé dans la nuit de jeudi à vendredi.

Ce matin-là, aux alentours de 10 h, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa maman, une jeune Agathoise s’est rendue au domicile familial et a fait la macabre découverte. Au bas de l’escalier qui fait la liaison entre le rez-de-chaussée et le sous-sol de l’habitation, elle a retrouvé sa maman décédée, qui gisait au sol.
Traces suspectes
"Une mort suspecte, confiait alors le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé. Des traces ont été retrouvées sur la victime. Résultent-elles de la chute ou d’une dispute qui aurait mal tourné ?", s'interrogeait-il. Selon nos informations, des voisins avaient entendu une dispute entre 5h et 7h du matin, suivie d'un bruit sourd. Le procureur avait ajouté que le couple connaissait des hauts et des bas.
Le mari parle
Les enquêteurs attendaient donc beaucoup de l’autopsie, pour lever les doutes sur toutes ces zones d’ombre. Mais depuis, le mari qui s'était enfermé dans son mutisme déclarant qu’il n’était pas là au moment des faits car il était parti tôt au travail ce jour-là, a fini par avouer. Prolongé en garde à vue, il a été déféré ce dimanche matin devant le juge des libertés et de la détention en vue de sa mise en examen pour homicide volontaire.

http://www.midilibre.fr/2012/10/20/mort-suspecte-le-mari-de-la-victime-est-en-prolongation-de-garde-a-vue,581205.php

dimanche 21 octobre 2012

Vols de carburant à Vauvert : quatre personnes interpellées

La zone industrielle de Vauvert était visée régulièrement par des vols de carburant depuis plusieurs semaines.
En général, des poids lourds étaient la cible de voleurs de gazole. Et lorsque ces derniers parvenaient à vider totalement le réservoir, c’est en centaines de litres que se chiffraient les préjudices. Aussi, alertés, les gendarmes de la compagnie de Vauvert se sont penchés très sérieusement sur ces affaires et ont élaboré un dispositif de surveillance dans ce secteur. Des rondes ont été effectuées régulièrement et la police municipale de Vauvert a été incluse dans le dispositif pour détecter ce type d’agissements.

Quatre suspects interpellés
Dans la nuit de vendredi à samedi, les agents municipaux qui patrouillaient dans le secteur ont aperçu, dans l’enceinte d’une entreprise de transport, quatre hommes qui se trouvaient à proximité d’un camion. Leur intervention a permis de mettre au jour la présence de matériel de siphonnage et de bidons pour ce vol de 80 litres de carburant. Dans la foulée, les gendarmes ont été appelés sur place. Rapidement sur les lieux, les militaires de la brigade de Vauvert ont interpellé quatre suspects avant de les interroger longuement. Après leur remise en liberté, ils devaient être prochainement convoqués en justice.

http://www.midilibre.fr/2012/10/21/vols-de-carburant-a-vauvert-quatre-personnes-interpellees,581487.php

93: un commissariat pris pour cible

Le commissariat de police de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été la cible de deux jets de cocktails Molotov hier soir, des faits pour lesquels deux jeunes ont rapidement été interpellés, indiquent des sources concordantes.

"Deux engins incendiaires" ont été jetés contre le commissariat vers 23h00, a indiqué une source proche de l'enquête, tandis qu'une source policière précisait qu'il s'agissait de cocktails Molotov.

"Il n'y a pas eu de dégâts ni de blessés", a ajouté la source proche de l'enquête, précisant que deux jeunes hommes de 17 et 18 ans avaient été ensuite interpellés vers 01h00 du matin, à Clichy-sous-Bois. "A priori ils ne sont pas connus" des service de police, selon cette source.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/20/97001-20121020FILWWW00400-93-un-commissariat-pris-pour-cible.php

samedi 20 octobre 2012

Bordeaux. Une maman soupçonnée d'infanticide

Le parquet de Bordeaux a requis hier l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire à l'encontre de la mère d'un nouveau-né découvert mort, mardi dernier, au domicile familial en Gironde, et pour non-assistance à personne en danger contre le père. Ce dernier, âgé de 40 ans, avait appelé les pompiers pour transporter à l'hôpital son épouse, une infirmière âgée de 44 ans, qui souffrait d'une hémorragie. Les médecins n'avaient découvert qu'en l'examinant qu'elle venait de donner naissance à un enfant, elle-même n'en parlant pas. L'hôpital avait alors prévenu le parquet. Le corps du nouveau-né avait été découvert peu à leur domicile. L'autopsie a révélé qu'il était né vivant et viable.
Interrogée, la mère, qui a six enfants, a indiqué avoir eu conscience d'être enceinte, mais avoir pensé que l'enfant était mort à la naissance, ce que l'autopsie a démenti.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/19/1469041-bordeaux-une-maman-soupconnee-d-infanticide.html

vendredi 19 octobre 2012

Gendarme tué : cinq nouvelles gardes à vue

Elles le sont depuis jeudi 18h30. Cinq personnes supplémentaires ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le gendarme tué mercredi dans l'arrière-pays niçois, a indiqué vendredi le procureur de Nice, Eric Bedos.

Un sixième homme, présenté comme le principal suspect par une source proche de l'enquête, avait été interpellé jeudi quatre heures plus tôt à son domicile de La Grave-de-Peille, précisément sur la commune où le militaire a été fauché.
Une "accélération du conducteur"
Le major Daniel Briere, âgé de 52 ans, numéro deux de la brigade de recherche de Nice, dirigeait mercredi une enquête sur le terrain pour interpeller un voleur de voiture. L'homme au volant de la voiture volée a percuté "volontairement" le militaire qui le sommait de s'arrêter, selon le procureur.

Le coéquipier du gendarme décédé a même parlé d'une "accélération" du conducteur à la vue des militaires munis pourtant de brassards de gendarmerie orange fluo. Daniel Briere, projeté en l'air, est mort de ses blessures mercredi après-midi peu après son arrivée dans un hôpital de Nice


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/gendarme-tue-cinq-nouvelles-gardes-a-vue-7595895.html

A la recherche de la moto aux grandes sacoches

Un éleveur qui possède un alpage au col de Chérel, aurait vu, à 16 heures le jour de la tuerie, « une grosse moto de route. Il y avait des sacoches accrochées de chaque côté. Je l’ai vu à 50 m environ ». Les gendarmes recherchent activement le pilote de l'engin qui pourrait apporter un témoignage important pour l'enquête.

Sur son site, Le Parisien explique que la moto aurait été aperçue quelques minutes seulement après l’exécution de trois membres de la famille britannique Al-Hilli et du cycliste Sylvain Mollier le 5 septembre dernier à Chevaline (Haute-Savoie).
La présence de cette moto, ce jour-là, à cette heure-là et toujours non identifiée, intrigue les gendarmes de la section de recherches de gendarmerie de Chambéry. Une des hypothèses envisagée est que ce deux-roues pourrait être un relais pour le tireur et les éventuels complices de la tuerie de Chevaline.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/10/18/a-la-rechercher-de-la-moto-aux-grandes-sacoches

jeudi 18 octobre 2012

Un couple de sexagénaires renversé

Un couple de sexagénaires, qui traversait une rue sur un passage protégé cet après-midi dans le centre de Roubaix (Nord), a été renversé par un automobiliste qui a pris la fuite. Les deux piétons ont été emmenés au centre hospitalier de Roubaix mais "leurs jours ne sont pas en danger", a indiqué un porte-parole de la police.

"L'homme souffre d'un traumatisme facial et la femme d'une dent cassée et d'un poignet foulé", a-t-il précisé, sur base des premières constatations. L'accident s'est produit vers 14H30 alors que le couple traversait la Grand-Rue sur un passage protégé.
 

Gendarme tué à Nice : un homme en garde à vue

Un homme a été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la mort du major Brière, le gendarme de 52 ans tué mercredi par un chauffard au volant d’une voiture volée dans les Alpes-Maritimes, selon les informations recueillies par Europe 1.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Gendarme-tue-a-Nice-un-homme-en-garde-a-vue-570072

Le mystère plane autour des deux noyés de Granville

La femme d’une cinquantaine d’années, découverte en maillot de bain sur la plage du Hérel, a subi un examen médical qui confirme la noyade. Cette hypothèse doit être validée par « une analyse toxicologique qui est en cours », a indiqué le procureur de Coutances, Renaud Gaudeul.
Un homme recherché pour homicide ?
Retrouvé dans l’eau, le second corps, qui pourrait être celui d’un homme recherché dans les Côtes-d’Armor pour un homicide, a été envoyé à l’Institut médico-légal de Caen où il devrait être autopsié demain matin. Étant donné l’état du corps, très abîmé et fracturé, des tests ADN seront aussi effectués pour l’identification. Les résultats ne seront pas connus avant une semaine.
 

mercredi 17 octobre 2012

Qui en voulait à l'avocat corse ?

Où faut-il désormais chercher ? Nous avons tenté ici de recenser les diverses pistes et sommes revenus sur les derniers rendez-vous de l'avocat Antoine Sollacaro.
Des assises à Bastia
Me Sollacaro plaidait la semaine dernière devant la cour d'assises de Bastia. Une affaire de violences aggravées ayant entraîné la mort. Il était partie civile pour un homme qui avait été abattu sur la commune d'Aullène, avant d'être livré aux cochons sur un plateau. Un crime horrible qui a valu 23 ans de réclusion à ses auteurs. De bonne source, on croit toutefois peu à cette piste.
Une liberté gagnée
Me Sollacaro avait obtenu lundi en défense la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'Alexandre Pantalacci, dans le dossier dit de la "réunion du Salario", une association de malfaiteurs en vue de commettre un assassinat sur la personne de Stéphane Manunta.
Trois hommes mis en examen. Le seul libre est le client de Me Sollacaro. La Jirs enquête.
La piste du banditisme
C'est la plus probable. La saisine de la Jirs de Marseille, spécialisée dans le crime organisé, tendrait à démontrer que c'est la bonne piste. Sa clientèle comptait d'anciens du MPA, comme l'ex-président de la chambre de commerce d'Ajaccio Gilbert Casanova, condamné pour stups, ou Antoine Nivaggioni, fondateur d'une société de sécurité, la SMS, au coeur d'une fraude aux marchés publics. L'avocat a aussi défendu plusieurs membres présumés ou proches du banditisme insulaire, comme Robert Feliciaggi, Michel Tomi, José Menconi ou encore Francis Mariani.
Les menaces
Interrogé hier sur d'éventuelles menaces ayant pu peser sur l'avocat ajaccien, un magistrat a rappelé qu'en août 2009, un homme avait été interpellé lourdement armé près de son domicile. Mais l'homme aurait pu s'en prendre à une autre personne résidant non loin de là.
La voie nationaliste
Me Sollacaro était un proche et l'avocat de l'ancien dirigeant du Mouvement pour l'autodétermination (MPA), Alain Orsoni. Il a aussi défendu son fils Guy Orsoni. Aucun lien n'est en tout cas fait avec l'assassinat d'un autre ex-militant nationaliste, Jean-Dominique Allegrini-Simonetti, retrouvé criblé de balles mardi près d'un village de Balagne (Haute-Corse).

http://www.laprovence.com/article/actualites/qui-en-voulait-a-lavocat-corse

Un squelette découvert la tête dans un sac à Vence

Un squelette a été découvert par un chasseur, à la limite des communes de Vence et de Tourrettes-sur-Loup. Il avait la tête dans un sac-poubelle relié à une bouteille de gaz
Je ne vous cache pas que le soir, depuis deux jours, j’y pense. » Samedi après-midi, Mickaël participait à une battue, sous le Puy-de-Naouri, un des sommets de la chaîne des Baous, à la limite des communes de Vence et Tourrettes-de-Loup, quand il a fait une macabre découverte : un squelette avec une mise en scène étonnante.

Le corps disloqué et éparpillé

Ce chasseur de Tourrettes n’en revient toujours pas. « Il était 15 heures et je coupais à travers la forêt pour monter à un affût quand, derrière une restanque j’ai vu une valise, avec dessus des sacs poubelles et à côté, une bouteille de gaz. Et pas une de camping ! Une grosse. Je me suis avancé et là, il y avait un squelette allongé par terre. Et il devait y être depuis longtemps. Il portait des habits de couleur beige déchirés. » D’après la description, ce sont ceux d’un homme.

Alors, Mickaël avance encore un peu… Mais il n’en croit pas ses yeux : « La tête était dans un sac-poubelle et un tuyau en sortait, relié à la bouteille de gaz. »

Le corps, certainement à cause des bêtes, était disloqué et éparpillé dans la forêt.

Le chasseur appelle ses camarades et décide d’avertir le président de la société de chasse. Les gendarmes, alertés, arrivent en masse et gèlent la scène en bouclant le périmètre avec de la rubalise jaune.
Dans le quartier, les quelques riverains s’étonnent de ce déploiement de force.

Il faut dire que l’endroit est plutôt calme d’habitude. Pour y accéder, il faut remonter tout au bout du chemin des Virettes. Après 2 km, la route carrossable s’arrête. Il n’y a plus de maison, seulement quelques cabanons d’une communauté bouddhiste. Après 400 mètres sur un sentier de randonnée, il faut alors s’engager dans la forêt et marcher encore 50 mètres. C’est là, sous les chênes qu’a été trouvé le squelette de cet inconnu.

Pour l’instant, le parquet de Grasse ne souhaite pas communiquer : « La victime n’a pas encore été identifiée. » Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Vence. La piste du suicide est avancée.
Dans le village de Tourrettes-sur-Loup, cette découverte est diversement commentée. On se demande pourquoi, et surtout comment, un homme a pu monter seul avec sa valise et sa bouteille de gaz à la main.

Étrange, en effet.


http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/un-squelette-decouvert-la-tete-dans-un-sac-a-vence.1023579.html

Paris : les braqueurs dérobent 170.000 € à des convoyeurs

Deux convoyeurs de fonds de la société Loomis ont été pris pour cible, ce mardi 16 octobre, vers 7 heures, alors qu’ils venaient de récupérer de l’argent auprès d’un agent de change, rue de Tolbiac dans le XIIIe arrondissement à . Deux inconnus, dont un muni d’une batte de base-ball, a porté plusieurs coups à une des victimes avant de s’emparer de plusieurs caissettes renfermant près de 170 000 €.
Les deux malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite. Les deux convoyeurs qui circulaient dans un véhicule banalisé ont rapidement alerté la police. Les enquêteurs du 3e district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés des investigations.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-braqueurs-derobent-170-000-eur-a-des-convoyeurs-16-10-2012-2237995.php

mardi 16 octobre 2012

Hôtel incendié à Armentières : les deux suspects mis en examen

Les deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'incendie de l'hôtel d'Armentières (Nord), qui a fait un mort et cinq blessés samedi, ont été mis en examen lundi soir pour dégradation par incendie ayant entraîné la mort, a-t-on appris auprès du parquet de Lille.
Ils ont été incarcérés dans l'attente de leur présentation au juge des libertés et de la détention, qui a été différée à leur demande et aura lieu "mercredi et jeudi", a-t-on précisé de même source.
Les deux locataires, deux amis âgés de 39 et 51 ans "en grande difficulté sociale" faisant l'objet de mesures de tutelle et de curatelle forcée, avaient été placés en garde à vue dès samedi soir.
Un hôtel pour des personnes en situation précaire
L'incendie de cet hôtel réservé à l'accueil de personnes en situation précaire serait parti de la chambre voisine de celle où la locataire âgée d'une cinquantaine d'année est décédée, alors qu'elle tentait de sauver ses chiens, selon une source proche du dossier.
L'un des deux hommes mis en examen habitait la chambre d'où le feu est parti. Principal suspect, il était déjà connu pour des faits d'incendie et aurait menacé de mettre le feu à l'hôtel, selon la source proche.
Le feu s'était déclaré samedi peu après 19H00 au deuxième et dernier étage de l'hôtel Albert 1er, provoquant l'évacuation de 39 personnes après l'intervention rapide des secours.
 

Mirail. Ado tué à scooter : le chauffard n'était pas seul dans le véhicule

Un adolescent de 14 ans est mort samedi soir à l'hôpital Purpan de Toulouse. Un de ses amis, âgé de 10 ans, lutte toujours pour sa vie. Et la police remonte la piste du conducteur responsable de l'accident.
Une moto Derbi qui descend la rue Aristide-Maillol, à Toulouse. En face, une Renault Clio qui remonte depuis l'Université du Mirail et qui veut tourner sur sa gauche pour prendre l'avenue de Tabar. Une inattention, un conducteur trop pressé et en quelques secondes, samedi peu après 18h15, le choc. Avec des conséquences terribles. Amza, un enfant toulousain de 14 ans a perdu la vie quelques minutes après avoir été hospitalisé. Et Abdel Selim, âgé de 10 ans a été plongé dans un coma artificiel par l'équipe médicale. Les dernières nouvelles étaient plutôt bonnes hier mais les médecins restent prudents et ne se prononceront pas avant au moins 24 heures.

Le conducteur n'était pas seul dans la voiture

Ce bilan, terrible, s'aggrave avec le comportement du conducteur de la voiture. Il s'est arrêté quelques minutes, a quitté son volant mais il a repris la route, une fois aperçu les deux jeunes victimes baignant dans leur sang.
Depuis la police toulousaine remonte sa piste ; leurs pistes puisque l'homme au volant n'était pas seul dans cette berline. Et hier cette voiture (son type, sa marque, sa couleur) a donné lieu à toutes les rumeurs et interprétations plus ou moins fantaisistes notamment sur internet.
En réalité il s'agit bien d'une Renault Clio dont la propriétaire a été identifiée par les enquêteurs de la compagnie de lutte contre l'insécurité routière qui ont travaillé sur cette enquête avec leurs collègues de la sûreté départementale mais également de la brigade anticriminalité.

Une enquête qui avance

La propriétaire de la voiture a été retrouvée mais pas forcément le conducteur puisque cette jeune femme ne se trouvait pas au volant lors de l'accident. Hier soir, la piste du chauffard et de ses éventuels complices se précisait. Suffisamment pour procéder à des arrestations ? Le procureur Michel Valet parle d'avancées «significatives» mais reste évasif sur une enquête «qui avance».
Sur les lieux de l'accident samedi soir, les policiers ont recueilli éléments importants et nombreux témoignages. Certains peu fiables. Des investigations sur ces éventuels faux témoignages étaient également en cours pour les écarter avec certitude.
Sur les circonstances de l'accident, les policiers ont également progressé. L'hypothèse d'un rodéo évoqué par certains habitants du quartier ne résiste pas à l'analyse des témoignages. Sur leur moto, les deux victimes qui descendait la rue Aristide-Maillol ne roulaient pas vite. Et le conducteur, dont la famille est propriétaire du deux-roues, comme son passager portaient leur casque. La vitesse de la Renault Clio demeure incertaine. Aucune trace de freinage n'a été retrouvée sur le lieu de la collision.
Et ce drame marque les esprits des Toulousains parce que depuis le 28 septembre, trois accidents graves ont entraîné le délit de fuite des conducteurs. Un piéton, fauché près d'Arnaud-Bernard, est toujours entre la vie et la mort à l'hôpital et le responsable est en fuite ; un motard a été tué le 7 octobre à Empalot par un conducteur actuellement incarcéré ; enfin samedi Amza, 14 ans, a perdu la vie à cause de l'inconscience d'un troisième conducteur… En deux semaines, ça fait beaucoup.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/15/1465027-mirail-ado-tue-a-scooter-le-chauffard-n-etait-pas-seul-dans-le-vehicule.html

lundi 15 octobre 2012

Pagny-sur-Moselle (54) : les témoins de l'accident mortel entendus

Les témoins du dramatique accident qui a coûté la vie à un garçon de 4 ans, samedi après-midi, à Pagny-sur-Moselle, ont été entendus par les gendarmes, ce dimanche, indique le parquet de Nancy.
Une mère de famille qui manœuvrait son monospace sur le parking du Lavoir, à l’angle des rues de la Victoire et Maria-Montessori, a accidentellement renversé un enfant de 4 ans qui roulait à vélo. On en sait un peu plus sur les cironcstances de ce dramatique accident. La conductrice, qui accompagnait ses enfants à une exposition, aurait attendu qu’un petit groupe d’adultes et d’enfants en bas âge – qu’elle avait bien repèré s’éloigne avant d’engager sa manœuvre pour se garer. C’est à ce moment qu’elle aurait heurté le garçonnet qui s’est retrouvé à proximité du véhicule, côté gauche, sans qu’elle ne s’en rende compte. La conductrice a aussitôt porté les premiers gestes de secours au garçonnet.
Placée en garde à vue dans un premier temps, elle a pu rentrer chez elle en fin de soirée. Les tests d’alcoolémie et de dépistage de stupéfiants demandés par le parquet se sont avérés négatifs. L’enquête se poursuit.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/10/14/enfant-renverse-temoins-entendus

Quiberon. Chute du 2e étage : un jeune homme blessé à la tête

Ce dimanche matin, vers 6 h 30, les pompiers ont été appelés, place Hoche, à Quiberon, pour une personne ayant fait une chute depuis le 2e étage d'un logement.
La victime, un jeune homme, est tombée sur la terrasse en contrebas. Sérieusement blessée à la tête et souffrant de contusions multiples, son état a nécessité l’intervention du Samu et de la grande échelle des pompiers pour pouvoir réussir à le descendre.
Pris en charge par un véhicule de secours aux victimes, le jeune Quiberonnais a été transporté au centre hospitalier de Vannes.
Les gendarmes sur place sont chargés de déterminer la cause de la chute.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/quiberon/quiberon/quiberon-chute-du-2e-etage-un-jeune-homme-blesse-a-la-tete-14-10-2012-1871732.php

dimanche 14 octobre 2012

Braquage/Vaucluse: 4 jeunes écroués

Quatre hommes, âgés de 18 à 20 ans, soupçonnés d'avoir dérobé jeudi pour plusieurs dizaines de milliers d'euros de bijoux dans une joaillerie de Valréas (Vaucluse), ont été mis en examen et écroués hier soir, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Après avoir cassé les portes et les vitrines de la boutique pour s'emparer des bijoux, ces quatre malfaiteurs, armés et cagoulés, avaient tenu en respect les passants avec un fusil à pompe, sans faire de blessé, avant de prendre la fuite avec leur butin à bord d'une voiture et d'une moto.

Le plan Epervier avait été mis en place et quelques heures après les faits, trois des quatre individus avaient été interpellés en flagrance. Le quatrième avait été arrêté vendredi matin au cours d'une perquisition au domicile de l'un des mis en cause.

"Les investigations ont permis de recueillir des éléments attestant de leur participation aux faits", a-t-on précisé de même source. Les quatre jeunes hommes, "très violents, déjà connus de la justice et tous originaires du Vaucluse", ont été déférés hier au parquet d'Avignon, puis mis en examen pour "vol avec armes, destruction avec incendie et association de malfaiteurs". Ils ont été écroués hier soir dans des maisons d'arrêt de la région.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/14/97001-20121014FILWWW00053-braquagevaucluse-4-jeunes-ecroues.php

Toulouse: ils foncent sur les gendarmes

Trois hommes circulant à bord d'une voiture volée ont été pris en chasse hier soir, dans l'ouest de l'agglomération toulousaine, et ont percuté intentionnellement un véhicule de gendarmerie qui leur barrait la route, avant de prendre la fuite, ont indiqué aujourd'hui les gendarmes.

Un coup de feu a été tiré par un gendarme, mais l'incident n'a pas fait de blessé. Le véhicule suspect repéré vers 21h30 dans
la commune de Fonsorbes a d'abord été suivi par une voiture banalisée de la gendarmerie, puis une course-poursuite s'est engagée sur plusieurs kilomètres.

Après avoir heurté les forces de l'ordre dans la commune de Mondonville 40 minutes plus tard, les malfaiteurs ont abandonné leur véhicule 200 mètres plus loin, au milieu de la chaussée, et ont franchi un mur de près de deux mètres menant à un quartier résidentiel. Malgré le déploiement dans le quartier de 70 hommes et d'un hélicoptère, les trois hommes n'ont pas pu être interpellés.

"La voiture va parler", a assuré un officier, faisant référence aux empreintes et traces ADN laissées dans le véhicule. Une enquête pour tentative d'homicide volontaire sur agent de la force publique a été ouverte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/13/97001-20121013FILWWW00338-toulouse-ils-foncent-sur-les-gendarmes.php

samedi 13 octobre 2012

Haute-Saône : décès suspect à Lure

Un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé mort vendredi matin à son domicile de la rue de l’Ognon, près de l’escadron de gendarmerie mobile de Lure (Haute-Saône). Serge Pheulpin a été découvert par les gendarmes. Un proche de la victime les avait alertés, s’étonnant de ne pas avoir de nouvelles du quadragénaire.

S’agit-il d’une chute, d’un geste criminel ? Les autorités restent pour le moment très prudentes et très discrètes. Une enquête a été ouverte pour « recherche des causes de la mort ». « Nous sommes dans la phase d’investigations et de constatations », a indiqué ce samedi après-midi la vice-procureur de la République de Vesoul. « Une autopsie aura lieu lundi matin à l’institut médico-légal de Besançon, qui sera sans doute déterminante pour la suite de l’enquête. » Les gendarmes de la brigade de Lure, ceux de la section de recherche de Besançon et des techniciens en investigation criminelle de Vesoul sont en charge de cette affaire.
 

L'homme qui avait tué sa belle-fille en tirant à travers la porte de la salle de bains, braquait aussi les Mc Do

Les gendarmes toulousains viennent d’identifier un duo de braqueurs présumés de McDonald’s et d'autres enseignes, dont l’un est déjà tristement connu pour être soupçonné d’avoir tué une fillette de quatre ans d’une balle dans la tête dans un accès de fureur.

Rappelez-vous, ce fait divers glauque survenu fin août avait ému la France. A Toulouse, une fillette de 4 ans avait été tuée alors qu'elle s'était réfugiée avec sa mère dans la salle de bains. Le compagnon de celle-ci, pris de colère, avait tiré à travers la porte au pistolet automatique. La balle l'avait touchée en pleine tête. Interpellé dans la foulée par la police, l'homme de 31 ans avait été écroué
Rebondissement cette semaine puisque les gendarmes toulousains ont identifié l'arme qui a tué la fillette comme celle qui avait servi lors du braquage d'un Mc Donald's le 20 mai, lors duquel un coup de feu avait été tiré.
L'individu et son complice (lui aussi déjà incarcéré à Metz dans une autre affaire) sont accusés d' avoir commis une série de vols à main armée en mai dans l’agglomération toulousaine. Ils sont soupçonnés d’avoir emporté le contenu des caisses et des coffres de deux McDonald’s, d’une station service, d’un supermarché et d’un marchand de journaux sous la menace de leurs armes. Le braquage d’une autre station service pourrait aussi leur être reproché.
Les gendarmes sont remontés jusqu’au duo grâce à la voiture de location maquillée qu’ils utilisaient pour les braquages et à l’identification de leur point de chute.

http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/l-homme-qui-avait-tue-sa-belle-fille-en-tirant-a-travers-ia0b0n749738

vendredi 12 octobre 2012

INFO LCI : 9 personnes mises en examen, dont une élue du 13e, dans une affaire de blanchiment

Selon nos informations, 9 des 17 personnes interpellées mercredi en France pour leur implication présumée dans un réseau de blanchiment d'argent lié à un trafic de drogue ont été mises en examen vendredi pour "blanchiment d'argent en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Parmi ces personnes, des cols blancs, dont une adjointe au maire du 13e arrondissement de Paris.
Neuf des 17 personnes interpellées mercredi en France pour leur implication présumée dans un réseau de blanchiment d'argent lié à un trafic de drogue ont été mises en examen vendredi pour "blanchiment d'argent en bande organisée" et "association de malfaiteurs" et placées sous contrôle judiciaire après règlement d'une caution.

Parmi ces personnes, selon nos informations, figurent essentiellement des cols blancs, dont une adjointe au maire du 13e arrondissement de Paris. Elle est soupçonnée d'avoir touché près de 350 000 euros en liquide, de l'argent provenant du trafic de drogue, en l'échange de la mise à disposition du réseau chargé du blanchiment d'un compte bancaire dont elle disposait en Suisse auparavant. Compte sur lequel était déposée une somme équivalente.

Des flux pour 100 millions d'euros ?

Les huit autres personnes devaient être présentées dans les prochaines heures au juge en vue de leur probable mise en examen pour les mêmes chefs d'accusation, auquel s'ajoute le chef de "trafic de stupéfiants" .

Au total, ce sont vingt personnes, dix-sept en France et trois en Suisse, qui ont été interpellées mercredi, comme le révélait TF1 News le jour même. L'enquête lancée à Nanterre en février et transférée à Paris, avait mis au jour un réseau d'importation de cannabis entre le Maroc, l'Espagne et la région parisienne. Ce réseau avait déjà importé plus de huit tonnes de cannabis à cette époque.

Mais au cours de leurs recherches, les enquêteurs sous la direction de la JIRS de Paris (la juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée) ont découvert un système de blanchiment d'argent assez inédit via "une machinerie complexe", selon le parquet de Paris. En six mois d'observation, les enquêteurs auraient constaté des flux d'argent représentant 100 millions d'euros.

Holding et paradis fiscaux

Une famille faisait venir du cannabis du Maroc via l'Espagne pour le revendre en France. Classique. Ce qui l'est moins, c'est qu'elle confiait ensuite l'argent cash à des Français, cadres, professions libérales, en possession de comptes en Suisse déjà alimentés. L'argent était remis à un collecteur central en Suisse.

Ce dernier payait les trafiquants espagnols et réinjectait la plus grande partie des fonds dans un circuit de blanchiment "orchestré depuis plusieurs années avec plusieurs membres de sa famille", selon le parquet. Ces espèces étaient remises à des clients souhaitant disposer d'argent liquide en France et ayant des comptes ouverts en Suisse dans une société financière "appartenant à la famille des blanchisseurs". "Les principaux protagonistes suspectés d'avoir organisé ce réseau sont des citoyens suisses de Genève et français de Paris, appartenant à la même famille d'origine marocaine", a précisé un communiqué du ministère public genevois.

Deux photos d'art saisies

Ces sommes étaient in fine transférées sur des comptes bancaires à l'étranger pour revenir aux organisateurs du trafic. En France, ont été notamment saisis plus d'un million d'euros en espèces et deux photos d'art d'une valeur d'un million d'euros ainsi que des armes. A Genève, ont été saisis plus d'un million de francs suisses - dissimulés dans une chambre forte derrière une penderie -, ainsi que 160 montres et des bijoux de grande valeur d'une estimation totale de près de 2 millions de francs suisses, selon les autorités suisses.