dimanche 31 mars 2013

Les voleurs de fret trébuchent sur les autoroutes marnaises

Trois Roumains ont été mis en examen à Reims et écroués. Interpellés dans la nuit de mardi à mercredi, ils sont soupçonnés d'avoir commis des vols de fret sur l'A 4 à Vrigny et La Veuve.
Le phénomène est récurrent sur les autoroutes. A la nuit tombée, pendant le sommeil des routiers, leurs cargaisons suscitent la convoitise d'équipes itinérantes opérant sous la forme de raids.
Dans la nuit du 13 au 14 mars, l'une de ces bandes dérobe des sèche-cheveux dans un camion stationné sur l'aire de repos de la Veuve, sur l'A 4 entre Reims et Châlons-en-Champagne. Une vidéosurveillance permet d'identifier le véhicule des auteurs : un fourgon Volkswagen immatriculé en Grande-Bretagne. Son signalement est diffusé aux services de la Sanef.
Trahi par ses baskets
Dans la nuit de lundi à mardi, un nouveau vol de fret est commis sur l'A 4, cette fois-ci à l'aire de Vrigny, une dizaine de kilomètres à l'ouest de Reims. Après avoir lacéré la bâche, les malfaiteurs ouvrent les portes de la remorque pour embarquer 44 cartons de 12 bouteilles de Grand Marnier. Valeur du butin : 7 900 €.
Mercredi à 3 h 15 du matin, les caméras de surveillance de la Sanef repèrent le fourgon Volkswagen sur l'aire de Reims-Champagne, à hauteur des Petites-Loges. Les gendarmes du peloton autoroutier de Tinqueux foncent sur les lieux.
A leur arrivée, le fourgon est garé tous feux éteints sur le parking des poids lourds. La surveillance commence. Pendant 45 minutes, rien ne se passe. Personne ne descend ni remonte dans le véhicule. A 4 heures, les phares se rallument, le fourgon s'en va. Aucune effraction n'est constatée sur les camions alentours.
Pistée par les gendarmes, la camionnette s'arrête sur l'aire de repos suivante, celle de Val-de-Vesle, tous feux éteints à proximité des camions. La maréchaussée décide d'intervenir. A bord du fourgon, trois Roumains sans domicile connu : Imre-Szablacs Mali, 20 ans ; Doru Cimpean, 22 ans ; Nicolae Istvanfi, 24 ans.
Bingo ! L'une des 528 bouteilles de Grand Marnier dérobées la veille sur l'aire de Vrigny est retrouvée dans la camionnette. De plus, les semelles de Nicolae Istfanvi correspondent exactement à une trace de pas laissée dans la remorque. « Mes baskets étaient dégradées. J'ai trouvé une paire dans la camionnette. Je me suis chaussé avec », a-t-il déclaré via l'interprète.
Réseau mafieux
Tous deux originaires de la même petite ville de Roumanie, Nicolae Istfanvi et Imre-Szablacs n'ont fourni aucune explication crédible sur leur voyage nocturne. Seul Doru Cimpean, conducteur du fourgon, a reconnu le mobile frauduleux de l'expédition. D'après ses aveux, il était commandité pour transporter, déposer et reprendre des compatriotes chargés de voler dans les camions, depuis un camp de base établi à Pantin (Seine-Saint-Denis). Les gendarmes ont tendance à le croire. Tout laisse penser à l'existence d'une organisation mafieuse opérant avec des équipes à tiroirs qu'elle envoie en mission sur les autoroutes, avant de récupérer le butin écoulé dans des filières de recel.
Le parquet a voulu faire juger le trio en comparution immédiate mais le tribunal correctionnel de Reims s'y est refusé, estimant nécessaire une poursuite d'enquête pour tenter de remonter le trafic. Mis en examen tard jeudi soir pour « vols en réunion avec dégradations », les trois Roumains ont été écroués.
Ils s'étaient arrêtés à l'aire de Reims-Champagne pour « aller aux toilettes », a tenté de faire croire l'un d'eux. Quarante-cinq minutes pour une pause pipi, les gendarmes ont souri.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-voleurs-de-fret-trebuchent-sur-les-autoroutes-marnaises

vendredi 29 mars 2013

Meurtre d'Elodie Kulik : la voix du violeur présumé authentifiée par son ex-compagne

L'ex-compagne de l'homme soupçonné d'avoir violé Elodie Kulik en janvier 2002 dans la Somme a reconnu formellement sur un enregistrement la voix de ce dernier, ainsi que celle du seul mis en examen dans cette affaire, Willy Bardon, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête.
Quelques instants avant de mourir étouffée après avoir été violée, la jeune  banquière de Péronne (Somme) Elodie Kulik avait réussi à appeler les sapeurs-pompiers. Sur l'enregistrement de cet appel, on distinguait deux voix d'hommes au moins, au fort accent picard. Les enquêteurs ont fait écouter cet appel à l'ex-compagne de Grégory Wiart, premier suspect identifié par rapprochement d'ADN en 2012, mort accidentellement quelques mois après le meurtre d'Elodie Kulik. Willy Bardon, 39 ans, un ami de Grégory Wiart, avait lui été mis en examen pour séquestration, viol et meurtre et écroué le 18 janvier dernier. L'ex-compagne de Wiart a reconnu les voix des deux hommes, selon une source proche de l'enquête. Joint par l'AFP, le parquet d'Amiens s'est refusé à tout commentaire.

Willy Bardon avait été interpellé par les gendarmes avec six autres hommes qui faisaient tous partie de l'entourage de Grégory Wiart. Cinq d'entre eux avaient reconnu la voix de Willy Bardon sur cette bande. A ce jour seul mis en examen dans cette affaire, Willy Bardon a d'abord admis en garde à vue que la voix sur la bande sonore était la sienne, puis il s'est rétracté, avant de finalement nier tous les faits qui lui sont reprochés à l'issue de son audition. Agée de 24 ans, Elodie Kulik avait été retrouvée morte, son corps en partie calciné, le 11 janvier 2002, le long d'une route à quelques kilomètres de Péronne, où elle vivait et dirigeait une agence bancaire.
 

Valence-d'agen. Un garagiste arrêté dans un réseau de cambrioleurs en bande organisée

Un garagiste Valencien dont l'établissement à pignon sur l'une des principales avenues de la commune, a été interpellé et conduit à Agen, lundi matin, pour être entendu dans le cadre d'un vaste réseau de cambriolages en bande organisée.
L'affaire diligentée par le juge d'instruction bordelais, Jean-Michel Gentil, patron de la juridiction interrégionale (JIRS) de Bordeaux avait mis en place un vaste dispositif. Sur Lot, le Gers, les Landes et la Gironde, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne, l'opération a mobilisé 200 gendarmes sur 32 «objectifs.» Trente-deux individus ont été ainsi arrêtés simultanément et seraient impliqués dans de multiples cambriolages de château et maison de maître dont le butin serait estimé à plus d'un million d'euros. Parmi les personnes visées par cette enquête qui a été lancée depuis près de deux ans, les enquêteurs avaient dans le collimateur un artisan Valencien pour des faits de recel de vol de ses cambriolages.

Des objets volés auraient été retrouvés au domicile du garagiste

Lundi à l'heure du laitier, c'est dans la plus grande discrétion qu'une dizaine de gendarmes de la section de recherche d'Agen auxquels se sont joints deux enquêteurs du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne ont sorti de son sommeil le garagiste Valencien. Après avoir perquisitionné chez lui, les militaires se sont rendus à son garage où une seconde perquisition a eu lieu. Selon nos informations, des objets provenant des cambriolages auraient été retrouvés durant la perquisition. Conduit dans les locaux de la caserne de Valence, à Agen, le mis en cause a été placé en garde à vue depuis lundi. Hier soir, il était toujours entendu par les enquêteurs agenais, la garde à vue dans le cadre d'une bande organisée pouvant durer jusqu'à 96 heures. Les enquêteurs ont par ailleurs saisi des véhicules de luxe acquis par les suspects et s'apprêteraient à en faire de même avec leurs biens immobiliers.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/28/1593504-valence-agen-garagiste-arrete-reseau-cambrioleurs-bande-organisee.html

mercredi 27 mars 2013

Incendies à Larmor-Baden. Un habitant refuse le test ADN

Simon Tattevin, un habitant de Larmor-Baden, refuse de donner son ADN aux gendarmes, dans le cadre de l'enquête sur la série d'incendies qui touche la commune. Il s'en explique dans une lettre ouverte adressée au procureur de la République.
« Tout peuple qui s'apprête à sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et finit par perdre les deux ». Cette citation de Benjamin Franklin ouvre la lettre que trouvera le procureur de la République de Vannes, cette semaine, sur son bureau. Elle est accompagnée d'un exemplaire du « Meilleur des mondes », le roman d'anticipation d'Aldous Huxley.

Habitant occasionnel

L'auteur de la lettre, Simon Tattevin, 39 ans, travaille à Rennes mais revient régulièrement dans la maison familiale de Larmor-Baden, où il est toujours officiellement domicilié. Comme tous les hommes âgés de 15 à 75 ans résidant à l'année ou occasionnellement dans la commune (800 habitants), et comme son père, il a été invité par la gendarmerie à se soumettre à un prélèvement salivaire et/ou d'empreintes digitales. Cette opération, inédite en Bretagne depuis l'affaire Dickinson (1997), entre dans le cadre d'une enquête d'environnement élargie à toute la population, depuis le 7 février, sur la série d'
incendies criminels qui touche la commune depuis décembre 2011.

« Rien à me reprocher »

Mais, contrairement à ses concitoyens qui se sont pliés de bonne grâce au test pour lever les doutes pesant sur la vie du village et tenter de confondre l'auteur qui aurait laissé des traces exploitables sur un ou plusieurs
incendies, Simon Tattevin a refusé. « Pourquoi, vous avez quelque chose à vous reprocher ? », lui aurait demandé un enquêteur au téléphone, le mercredi 13 mars. « Non, c'est justement parce que je n'ai rien à me reprocher que je refuse ce prélèvement », aurait-il répondu du tac au tac. Depuis, plus de nouvelles. Dans sa lettre, il dénonce la logique à l'oeuvre : « Soit vous donnez votre ADN comme un suspect dans une enquête, soit vous refusez et devenez alors suspect dans cette même enquête ».

Réfléchi et provocateur

Dans un style dénué ni de jeux de mots sur le feu, ni de références littéraires, il regrette l'absence de garanties sur le devenir des prélèvements effectués. « Je m'oppose à cette violation du droit au respect de la vie privée, qui est également une grave atteinte au respect du corps humain ». Et d'ironiser sur le fait qu'« un village breton de retraités, avec un taux de délinquance qui ferait passer Le Vésinet (commune tranquille de la banlieue parisienne) pour une banlieue chaude, est passé au crible de l'analyse sérielle ». Simon Tattevin n'agit pas sur un coup de tête. Il a mûrement réfléchi sa démarche, s'est rapproché d'avocats, de la Ligue des droits de l'Homme, de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), avant de poster sa lettre. Il sait qu'il risque jusqu'à un an de prison et 15.000 € d'amende. Mais il sait aussi qu'on ne peut le contraindre à donner son ADN, que les peines sont souvent symboliques et les poursuites parfois abandonnées. Dans une sorte de provocation citoyenne, il veut savoir « jusqu'où le procureur est prêt à aller dans cette affaire... ».


http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/larmor-baden-un-habitant-refuse-le-test-adn-26-03-2013-2047422.php

lundi 25 mars 2013

Marseille : deux suspects arrêtés pour deux règlements de comptes

La justice des malfaiteurs et celle de la République n'avancent jamais au même rythme. Même si les policiers disposent rapidement d'éléments précis pour orienter leurs investigations après des assassinats, il leur faut déployer des efforts pour envoyer les présumés tueurs devant une cour d'assises.
C'est ainsi que la police judiciaire peut assister à des vengeances entre bandes rivales avant d'avoir les moyens de les éviter. Mais le long travail d'enquête finit généralement par payer. Entre le 5 mars dernier et mercredi, la PJ a ainsi pu mettre la main sur deux hommes soupçonnés d'avoir éliminé trois personnes, le 24 août 2010 et le 3 septembre 2012.
Le premier des suspects est un garçon de 32 ans, que la brigade criminelle a identifié comme étant à l'origine d'un meurtre, à Septèmes-les-Vallons. Un règlement de comptes d'une sinistre actualité, qui s'était produit le 3 septembre 2012, dans les ruines d'une résidence abandonnée.
La victime, âgée d'une vingtaine d'années, avait d'abord été tuée de deux balles de 22 long rifle, avant que son corps ne soit transporté dans ce lieu sinistre. Là, le ou les suspects l'ont déposé sur le béton, à l'intérieur du bâtiment en ruine, l'ont aspergé d'essence et l'ont incendié. Le profil de la victime n'a pas tardé à guider les enquêteurs. Connu dans des affaires d'escroquerie, il aurait été en "affaire" avec le suspect.
"Titan" et son fils unis dans le crime
Le mobile du crime pourrait bien avoir un lien avec ce type de délinquance, bien loin des traditionnels différends liés aux stupéfiants. Originaire de la cité des Flamands (Marseille, 14e), l'individu devait être mis en examen pour homicide et placé en détention provisoire hier soir.
Le deuxième dossier remonte au mois d'août 2010, dans le quartier de la Cayolle (Marseille, 9e). Même s'il s'agissait d'un règlement de comptes commis selon les règles en vigueur dans le milieu du banditisme, le mode opératoire demeurait bien plus singulier. Très vite après le double homicide, deux hommes tués alors qu'ils circulaient dans leur 4x4 de luxe, les enquêteurs s'étaient persuadé que les deux tireurs n'étaient autres qu'un père et son fils.
L'adolescent, alors âgé de 16 ans, avait d'ailleurs été appréhendé quelques jours seulement après le double assassinat. Restait le papa, surnommé "Titan", issue d'une famille réputée baigner dans le banditisme, à la Cayolle, depuis de longues années.
Aussitôt après les faits, l'homme avait d'ailleurs fui le quartier et la région pour entamer une cavale de longue haleine. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la PJ marseillaise s'était lancée à ses trousses et avait multiplié les tentatives d'interpellation, infructueuses. Très mobile, capable de se grimer pour échapper à la police, il avait jusqu'ici réussi à fuir les forces de l'ordre.
Mais le 5 mars dernier, une banale opération de contrôle de la Police aux frontières (PAF), à la gare de la Part-Dieu, à Lyon, a conduit à son interpellation. Non armé et livrant d'abord une fausse identité, il a finalement été confondu et livré à la police judiciaire. Mis en examen pour assassinat, il a depuis été écroué. Mais il est resté extrêmement silencieux sur une quelconque participation à un homicide, dans son quartier.

http://www.laprovence.com/article/actualites/2275947/deux-suspects-arretes-pour-deux-reglements-de-comptes.html

mardi 19 mars 2013

Affaire du vendangeur pendu. Les ratés d'une enquête

Les conditions de la mort d'Aurélien Pioger restent, à ce jour, mystérieuses. En cause : une enquête pas assez poussée.
Des anomalies dès le départ
Dimanche 19 octobre 2008, 10 h 30. Emmanuel Barré découvre le cadavre d'Aurélien Pioger, pendu sous l'appentis de vigneron, sur le terrain de son grand-père, au relais de chasse des Godissarts, à Saint-Lambert-du-Lattay. Il appelle les gendarmes. Lors des premières constatations, ceux-ci découvrent un certain nombre d'anomalies. « Ses pieds étaient posés à plat, au sol, se souvient Emmanuel Barré. On ne voyait plus trop ses yeux tellement son visage était tuméfié. »
Un étrange avis contraire
Deux témoignages recueillis par les gendarmes pouvaient permettre d'orienter l'enquête. Celui des grands parents, pour qui Aurélien n'a jamais été suicidaire ; mais aussi celui du viticulteur de La Jumellière, qui affirme le contraire. Pour le second, les militaires démarrent le procès-verbal en indiquant qu'ils sont à la gendarmerie de La Jumellière. « Non, c'était chez moi, sous la véranda », dément le viticulteur, formel.
Une enquête préliminaire
Sur la foi de ces informations, le parquet d'Angers choisit d'ouvrir une enquête préliminaire : un cadre large, qui permet de lancer des investigations, sans certitude qu'il existe bien une infraction. Cette procédure offre moins de contraintes. Les garde à vue et perquisitions y sont plus compliquées.
On perd donc les précieuses premières heures de l'enquête. Les témoins prennent le large.
Un camion rendu puis détruit
C'est à ce moment aussi que l'on perd des pièces indispensables, comme le camion d'Aurélien, rendu à la famille puis détruit. Au regard de la qualification retenue aujourd'hui, c'était une partie de la scène de crime. Il faut ensuite presque un mois et demi pour que, en plein climat de remise en cause du rôle du juge d'instruction par le pouvoir en place, on décide d'ouvrir une information judiciaire. En tout, trois magistrats s'y colleront. Les principaux suspects seront interpellés plus de quatre mois après les faits. Que de temps perdu. Sans doute celui de la vérité.
 

lundi 18 mars 2013

Le corps de l'avocat Olivier Metzner autopsié ce lundi

Le célèbre avocat pénaliste a été retrouvé mort dimanche matin près de son île privée du golfe du Morbihan. Dans une lettre, il évoque sa volonté de mettre fin à ses jours.
La thèse du suicide est privilégiée après la disparition brutale de Me Olivier Metzner ce week-end. Le célèbre avocat pénaliste a été retrouvé mort dimanche matin près de son île privée du golfe du Morbihan. Une lettre évoquant sa volonté de mettre fin à ses jours a été retrouvée chez lui. Son corps va être autopsié ce lundi.
Agé de 63 ans, Me Metzner était une des très grandes voix du barreau de Paris, présent dans la plupart des grands dossiers pénaux de ces dernières années. Il a notamment défendu Jérôme Kerviel, Bertrand Cantat ou encore l'ex-dictateur panaméen Manuel Noriega. Il était le conseil de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream, de l'homme d'affaires Loïk Le Floch-Prigent dans le dossier Elf, de l'ancien patron de Vivendi Jean-Marie Messier ou encore de Rachida Dati.
La profession a rendu hommage à ce pénaliste, qui avait forgé sa réputation sur sa capacité à traquer les nullités de procédure. Me Metzner "incarne l'un des plus grands pénalistes de notre barreau, qui avait su faire de la procédure pénale une arme au service de la défense", a déclaré à l'AFP le bâtonnier du barreau de Paris, Christiane Féral-Schuhl. Son associé, Emmanuel Marsigny, qui travaillait depuis 20 ans avec lui, a rendu hommage à "sa passion de défendre". "Il est triste que quelqu'un d'aussi talentueux que lui n'ait pas réussi à trouver les ressources pour se défendre de lui-même et contre lui-même", a ajouté Me Marsigny
 

Faites Entrer L'accuse - Le Menteur

dimanche 17 mars 2013

Faites entrer l'accusé-Le Chinois Jean Claude Bonnal

Vol et incendie dans un garage Mercedes

Un garage de Soissons a été cambriolé et a subi un incendie en l'espace de quelques heures. Résultat : trois voitures volées ou incendiées, ou les deux.
LE garage Mercedes de l'avenue du Général-de-Gaulle a subi une double atteinte. Tout d'abord un cambriolage dans la soirée de jeudi. Après être entrés par effraction, les auteurs ont emporté deux grosses cylindrées qui se trouvaient là en réparation.
Il semblerait que les auteurs soient passés par le grillage donnant sur une petite rue à l'abri des regards.

Une voiture brûlée à Vauxrezis
Quelques heures plus tard, à 6 h 20 du matin, du personnel de l'hôpital, situé de l'autre côté de l'avenue, a vu de la fumée s'échapper du garage. Des pompiers se trouvant justement là ont pu, à l'aide d'extincteurs, commencer de lutter contre les flammes. Un incendie avait pris au niveau d'un local de 25 m2 environ, coincé entre l'atelier et les bureaux. Un véhicule stationné à l'intérieur est parti en fumée.
Cependant, les flammes ne se sont pas propagées aux autres bâtiments, le local étant bien isolé du reste.
Les pompiers des centres de secours de Soissons et Vaillysont intervenus pendant deux bonnes heures. Les policiers de Soissons, chargées de l'enquête, ont procédé aux constatations et prélèvements d'usage. Il s'agira pour eux d'établir s'il s'agit d'un incendie accidentel ou volontaire et s'il est lié au cambriolage de la veille.
A 5 h 55, la même nuit, les pompiers ont dû intervenir du côté de l'ancienne décharge à Vauxrezis, tout près de Soissons, pour éteindre une voiture en feu, une grosse cylindrée de marque… Mercedes. Il s'agissait bien de l'un des véhicules dérobés à Soissons.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/vol-et-incendie-dans-un-garage-mercedes

samedi 16 mars 2013

L'opinion publique mexicaine se calme à peine. La libération de Florence Cassez, le 23 janvier, a entraîné une véritable onde de choc dans tout le pays, opposant les défenseurs de la jeune Nordiste à ceux qui n'en démordent pas : « Le sentiment persiste, ici, que la Cour suprême a libéré Florence pour des questions de procédure, alors qu'elle est peut-être coupable », dit Agustin Acosta.


http://www.lavoixdunord.fr/france-monde

vendredi 15 mars 2013

Lorraine : trois médecins en garde à vue

En condamnant, en avril 2012, quatre SDF messins qui avaient profité des failles du système pour monter un trafic de produits de substitution à la drogue, le tribunal correctionnel en avait profité pour égratigner certaines professions médicales « peu regardantes. »
La deuxième lame de cette affaire vient de passer : trois médecins généralistes de Metz ont été interpellés, hier matin, par la police judiciaire et le groupe d’intervention régional. Ils sont soupçonnés d’avoir favorisé le marché parallèle de Subutex et de Skenan, un dérivé de la morphine donné aux patients en fin de vie, en délivrant des ordonnances sur commande.

16.000 boîtes

Le coup de filet est le résultat de « fastidieux recoupements entre les aveux des dealers et les fichiers de la caisse d’assurance-maladie la Moselle ». Et la volonté affirmée du procureur de la République de Metz, qui a ouvert une information judiciaire de cinq chefs d’infraction le 6 mars, de mettre un terme à ce trafic en plein développement.
Pierre-Yves Couilleau a révélé les premiers éléments de l’enquête. Ils sont surprenants et impressionnants, à l’image de certains chiffres. Exemple : « Un patient qui se fait prescrire le Subutex 8 mg, la plus forte dose administrée, ne doit recevoir que 96 boîtes par an. Or, nous nous sommes rendu compte qu’un individu s’est fait remettre 1.800 boîtes. » Certains médecins mis en cause ont prescrit, ces deux dernières années, jusqu’à 16.000 boîtes.
« Et nous n’avons pas trouvé le nombre de patients correspondant à ces prescriptions médicales », soupire le patron du parquet de Metz. Les investigations policières confirment les conclusions de l’observatoire français des drogues et de la toxicomanie qui place la Moselle au premier rang des départements consommateurs de Subutex.
« Les dealers et toxicomanes savent qu’en Moselle, et particulièrement à Metz, il est facile de se faire prescrire ces produits. Certains patients ou clients se présentaient chez le médecin avec dix cartes vitales différentes… » Pour le médecin, l’intérêt mercantile est évident. Les toxicomanes en auraient abusé. « On a trouvé du Subutex mosellan à Marseille et même en Allemagne. » Au marché noir, la boîte se revend entre 10 et 20 €. Le préjudice pour la CPAM et la société est significatif. En avril dernier, il était estimé à 162.000 € mais « le trafic a vraisemblablement continué après l’incarcération des quatre dealers en avril », indique le procureur. Les chiffres pourraient, là aussi, s’envoler.
Les trois médecins devraient être déférés vendredi. En garde à vue, l’un des mis en cause se défend de toute escroquerie. D’après son avocat, Me Michel Vorms, son client « a agi sous la contrainte. À plusieurs reprises, il a porté plaintes parce que des individus le menaçaient et menaçaient sa patientèle. Il a même fait appel à des vigiles. Il a lancé des appels au secours mais n’a pas été entendu. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/03/14/trois-medecins-en-garde-a-vue

jeudi 14 mars 2013

Tuerie de Chevaline: réunion à la Haye

Dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline et le meurtre d'une famille anglaise et d'un cycliste français en Haute-Savoie, une réunion se tiendra mardi et mercredi prochain à La Haye, d'après les informations de RTL.

Six mois après les faits,
Eurojust, agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire des Etats membres, va réunir "les magistrats français, britanniques, suédois, italiens qui travaillent sur le dossier".

Le procureur d'Annecy explique que "l'essentiel est qu'il puisse y avoir une réunion qui permette de faire le bilan de l'enquête, une synthèse de tous les éléments (...) et peut-être permettre de faire avancer l'enquête en mettant en évidence des liaisons, peut-être plus délicates à faire lorsque chacun reste chez soi".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/13/97001-20130313FILWWW00350-chevaline-reunion-prevue-a-la-haye.php

mercredi 13 mars 2013

Mort, une jambe arrachée

Macabre découverte hier soir vers 19 h, dans un hangar de Lemainville, petite commune du Saintois. Un homme gisait dans une mare de sang, une jambe arrachée. Un voisin intrigué par le moteur du tracteur de la victime qui tournait depuis plusieurs heures, a donné l’alerte à l’un de ses proches. Ce dernier s’est rendu sur place, dans le hangar du n°1, Grand-rue, et a découvert le corps sans vie de Michel Prud’homme.
Âgée de 66 ans, ce retraité de l’OHS de Flavigny a semble-t-il été victime d’un accident alors qu’il bricolait dans son hangar. D’après les premières constatations, sa jambe a été happée par le câble du treuil dont était équipé le tracteur. La victime vivait seule.
Gérard Gegout, le maire de la commune, s’est déplacé sur les lieux de l’accident pour prendre connaissance des circonstances du drame. Il était trop tard pour que les pompiers puissent réanimer le malheureux. La gendarmerie a procédé aux constatations avant que le corps ne soit transporté à l’institut médico-légal de Nancy pour examens.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/03/13/mort-une-jambe-arrachee

Empalot. Le meurtre du champion de lutte tué à l'arme blanche reste une énigme

Le père de famille, d'origine tchétchène, tué ce week-end dans le quartier d'Empalot, à Toulouse, était un adepte de la lutte libre, compétiteur et très respecté de sa communauté.
L'homme de 28 ans placé en garde à vue dimanche matin dans l'enquête sur le meurtre de Imonsolt Adil Gereev, 30 ans, dit «Iman», tuée à coups de couteau dans le quartier Empalot, à Toulouse, a été relâché dimanche soir. Aucune charge n'a été retenue contre ce proche de la victime. C'est lui qui avait conduit «Iman» à l'hôpital, samedi vers 22 h 15, victime de coups de couteau dans le haut du corps, en bas de son immeuble, avenue Jean-Moulin, à Empalot (notre édition d'hier).

Quatre coups de couteau

Les raisons de cette agression survenue entre 21 heures et 21 h 30 demeurent toujours mystérieuses. «Imam», employé dans le bâtiment et père de famille venait de quitter momentanément son domicile lorsqu'il a été attaqué. Hier, l'autopsie a mis en évidence quatre coups de couteau autour du cœur et de la clavicule, a précisé le parquet. La mort serait consécutive à une hémorragie. La division criminelle de la police judiciaire toulousaine poursuit ses investigations. La victime n'était pas connue de la justice. Russe d'origine tchétchène, Imonsolt Adil Gereev installé depuis une dizaine d'années avec sa compagne et ses deux fillettes à Empalot était très impliqué au sein du club de lutte libre du TOAC, à Toulouse. À la fois, coach et animateur, ce solide père de famille était reconnu et apprécié de toute sa communauté aujourd'hui très affectée. «Iman prenait soin des siens et payait même la licence de lutte à ses proches lorsqu'il le fallait. C'était un compétiteur. Une personne très calme, généreuse et plusieurs fois titré au Daguestan, sa région d'origine», témoigne très choqué, Pascal Lemitre, président du TOAC lutte et ami d'«Iman». Une chaîne de solidarité s'est mise en place dès dimanche pour venir en aide à la famille et aux proches du champion de lutte, via l'association Toulouse-Caucase solidarité.

Vive émotion hier au club de lutte

«Iman n'était pas du genre à créer des embrouilles et il ne valait mieux pas lui en chercher… C'était un gars loyal et respectueux, on est tous effondrés», résume Pascal Lemitre, président et entraîneur du TOAC lutte. Hier soir, au deuxième étage de la salle de sport du complexe Léo-Lagrange à Toulouse, les lutteurs n'avaient pas la tête à s'entraîner. Regroupés autour de leur coach, à l'intérieur du grand cercle rouge qui délimite la zone de jeu, les combattants, tête baissée, fixent le tapis jaune et le silence s'installe. La mémoire d'«Iman» est dignement saluée par ses «petits frères» qui viennent de perdre plus qu'un partenaire, «un grand frère», un technicien hors pair. La Toulousaine Wafa connue pour sa participation à l'émission Kho Lanta et membre du club de lutte était également très proche d'«Iman». «Il la considérait comme sa petite sœur.» Ici, «Iman» avait ses habitudes. Ce colosse de 85 kg de muscle pour 1,80 m dispensait ses riches enseignements à des jeunes lutteurs qui marchaient sur ses pas. «Il était un compétiteur né, un technicien doté d'un véritable sens de l'équilibre, un vrai combattant», rappelle Pascal Lemitre témoin de la belle progression de ce garçon arrivé très jeune de son Daguestan natal. Qui a pu en vouloir à «Iman» au point de le tuer ? La question taraude tous les licenciés du club et l'ensemble de la communauté tchétchène plongée dans la détresse.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/12/1580320-le-meurtre-du-champion-de-lutte-reste-une-enigme.html

mardi 12 mars 2013

Le groupe de Marignane prêt à commettre un attentat "dans les jours à venir"

Les quatre personnes interpellées la semaine dernière à Marignane dans le cadre d'une enquête à caractère terroriste étaient prêts à commettre des attentats "dans les jours à venir", a annoncé lundi matin le procureur de la République de Paris.
Le groupe jihadiste présumé démantelé la semaine dernière à Marignane était en mesure de commettre "à très court terme, probablement dans les jours à venir" un attentat en France, a annoncé lundi le procureur de Paris, François Molins. Trois des quatre personnes interpellées jeudi et vendredi ont été déférées lundi en vue de leur présentation à un juge d'instruction, a ajouté lors d'une  conférence de presse le magistrat, précisant toutefois que leur projet d'attentat  était "non déterminé à ce stade".
"Grâce à un travail dont je veux souligner l'extrême difficulté, les services du renseignement intérieur français ont démantelé la semaine dernière dans le département des Bouches-du-Rhône, un petit groupe d'individus qui (...) était en mesure de commettre à très court terme, probablement dans les jours à venir, un attentat à la bombe sur le territoire français", a déclaré François Molins.

Un atelier de fabrication d'explosifs découvert au domicile


Trois personnes avaient été arrêtées jeudi à Marignane (Bouche-du-Rhône) par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et une quatrième vendredi à Saint-Cyr-sur-Mer (Var). L'un des quatre - le père du principal suspect - a été remis en liberté. Les trois autres, âgés de 21 à 27 ans, pourraient être mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

"Les investigations avant leur interpellation avaient permis de relever des  échanges au terme desquels ils s'entraînaient à fabriquer des explosifs sur fond d'une radicalisation jihadiste, d'une glorification de Mohamed Merah et  finalement d'une volonté affirmée de passer à l'acte", a-t-il dit lundi, jour  anniversaire du premier crime du "tueur au scooter". Au domicile du principal suspect a été découvert, selon le procureur, un "atelier de fabrication d'explosifs et d'élaboration d'engins explosifs artisanaux".

Outre deux pistolets automatiques et un revolver, les policiers ont saisi environ 50 grammes de TATP, "explosif artisanal (...) utilisable comme détonateur", 10 kilos de mélange nitrate-fuel, 150 kg de nitrate et enfin deux litres d'acétone pouvant permettre la fabrication de 600 grammes de TATP supplémentaire."  Selon le procureur, ces produits correctement combinés auraient pu conduire à des "dégâts considérables sur un rayon de plusieurs centaines de mètres".
 

lundi 11 mars 2013

Vingt-sept ans après, la mort d'Isabelle reste une énigme

En juillet1986, le corps d'Isabelle Mesnage 20 ans, était découvert sur un chemin de la Somme. La victime a pu croiser deux criminels.

Il fait particulièrement chaud en cet été 1986. Ce vendredi 4 juillet un agriculteur, au volant de son tracteur va travailler dans ses champs sur le territoire de la commune de Villers-Bretonneux, à une vingtaine de kilomètres d'Amiens. Mais, ce jour-là il ne travaillera pas. Alors qu'il circule sur un chemin de terre il aperçoit, un peu en retrait, ce qui pourrait bien être un corps. L'homme arrête l'engin agricole, saute à terre. C'est bien le cadavre d'une femme qui gît à terre. Il remonte sur son tracteur et fonce à la gendarmerie de Villers-Bretonneux distante de quelques centaines de mètres. Les militaires se rendent sur les lieux. Ils découvrent le corps d'une jeune femme.

Elle travaillait au service informatique du CHU d'Amiens


Cette dernière, dont la disparition a été signalée 5 jours plus tôt, se nomme Isabelle Mesnage. Elle a 20 ans. Non loin de son corps, les gendarmes découvrent son sac à dos et un bâton ensanglanté.

Isabelle Mesnage est une jeune femme sans histoires. Elle travaille depuis quelque temps au service informatique de l'hôpital d'Amiens et réside à Corbie, près d'Amiens, où elle loue un studio. Sportive, elle s'est inscrite au club de tennis de sa commune où elle se rend régulièrement.

Le jour de sa disparition elle a participé à un tournoi. Contrairement à son habitude, elle n'est pas rentrée chez elle. Elle a pris son sac à dos, puis est partie pour une randonnée. En fait, une marche qui commençait à Corbie et Villers-Bretonneux.

Les gendarmes de la brigade de recherches d'Amiens, saisis de l'enquête, sont confrontés à une série de difficultés. Lorsque le corps d'Isabelle Mesnage est découvert, il a séjourné plusieurs jours en pleine chaleur.

Lors de l'autopsie, il ne sera pas possible de déterminer si la victime a été ou non victime d'une agression sexuelle. Nous sommes au milieu des années quatre-vingt. Les téléphones portables n'existent pas et les recherches scientifiques sur l'ADN en sont à leurs balbutiements.

Isabelle avait-elle rendez-vous avec quelqu'un ? On ne le saura jamais. Pendant des années les gendarmes vont enquêter. Un homme sera placé en garde à vue, puis remis en liberté. Dans un journal intime, la jeune femme évoque une relation amoureuse avec lui. Mais il dispose d'un alibi.

L'enquête rebondit en août 2002. Non loin de l'endroit où le corps d'Isabelle Mesnage a été découvert, un autre meurtre est commis. Celui de Christelle Dubuisson. La jeune femme âgée de 18 ans, découverte sous un fourgon, porte la trace de plusieurs coups de couteau. Arrêté en novembre 2002, Jean-Paul Leconte sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour ce crime ainsi que pour celui de Patricia Leclercq dont le corps avait été retrouvé, en juillet 2002, à Ville-sur-Ancre dans l'est de la Somme.

Le dossier sur l'enquête d'Isabelle Mesnage prescrit


Les gendarmes de la section de recherches de la région de gendarmerie de Picardie découvrent, qu'en juillet 1986, Leconte, à l'époque appelé sous les drapeaux, a été déclaré déserteur. Un témoin indiquera avoir vu, non loin des lieux du crime, une Golf rouge. C'est justement le véhicule que conduit Leconte à l'époque.

Autre élément troublant, Francis Heaulme le «routard du crime » est signalé en Picardie à la même époque, comme en témoigne Jean-François Abgrall, le gendarme qui l'a arrêté, dans son livre Dans la tête du tueur.

Mais le problème, c'est que le dossier sur cette enquête est prescrit. Il s'est passé dix ans depuis que le juge d'instruction chargé du dossier a rendu son ordonnance de clôture. Même si demain un criminel était identifié, il ne pourrait plus être poursuivi.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Vingt-sept-ans-apres-la-mort-d-Isabelle-reste-une-enigme

dimanche 10 mars 2013

Valence : la barre de protection à l'origine de l'accident de manège ?

Un problème lié à une barre de protection pourrait être la cause de l'accident de manège samedi dans une fête foraine à Valence. Un enfant de 12 ans a été gravement blessé.
Que s'est-il passé ? Une enquête était en cours après l'accident de manège survenu samedi à Valence, dans la Drôme. L'accident a eu lieu vers 16 heures dans un manège de type chenille dans une fête foraine située sur le parking d'un centre commercial. Cinq personnes ont été blessées, dont un enfant de 12 ans gravement atteint.
Selon une source judiciaire, ces victimes ont chuté assez lourdement sur le goudron à cause d'un problème lié à la barre de protection qui les maintenait assis. Certains auraient été projetés vers l'avant et d'autres vers l'arrière de leur cabine.
"Trois personnes ont fait une chute"
Dimanche matin, les quatre blessés légers étaient sortis de l'hôpital tandis que l'état du blessé grave, un enfant blessé au visage, était stationnaire. Aucun pronostic vital n'est engagé. "Cet enfant a eu une perte de connaissance au moment de l'accident et souffre d'un traumatisme facial. Il a subi une intervention au bloc samedi soir à l'hôpital de Valence", a-t-on ajouté à la préfecture.
Le manège a été placé sous scellés pour l'enquête policière et permettre une expertise technique qui devra déterminer si la barre se serait relâchée toute seule ou si la sécurité a été défaillante, a-t-on précisé. Le propriétaire du manège a été entendu, comme le seront les victimes et les témoins, afin de déterminer les circonstances de l'accident, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Interrogé sur France Bleu Drôme-Ardèche, un enfant de 12 ans a dit avoir vu l'accident et la chute des victimes: "le manège tournait et trois personne ont fait une chute, une fille est tombée parce que ça s'est décroché. J'ai vu qu'elle est tombée, elle a un gros trou dans la tête et elle était en sang", a dit ce jeune garçon à la radio.
 

Les Enquêtes Impossibles, Piégé dans la glace - Suspect sous haute surveillance

vendredi 8 mars 2013

Bressols. Nouvelles dégradations dans le village

Les mauvaises intentions se sont multipliées tout récemment et dans la nuit de mardi à mercredi, de nouveaux actes d'incivilité ont été commis de part et d'autres à Bressols. C'est avec consternation que les services techniques constatent ce vandalisme acharné, cette fois-ci dans l'enceinte de l'école élémentaire Jacques-Prévert.
Des graffitis ont été tagués sur les vitres des classes, accompagnés de multiples dégradations plutôt stupides. Ces actes attestent d'une nouvelle nuit d'errance à travers les rues de Bressols, ce qui est presque devenu une habitude.
Les lampadaires vers la base nautique d'aviron ont été saccagés ; le local du club de gymnastique a été forcé, visité et dégradé, les placards défoncés et arrachés, tandis que les vitres de la grande salle polyvalente ont été fracturées en de très nombreuses reprises.

Vers la vidéo-surveillance ?

Dans les rangs du conseil municipal, ces faits répétitifs interpellent les élus. «Nous avons déposé trois plaintes relatives à ces agissements de détérioration et nous envisageons avec résolution d'avoir recours à une surveillance par vidéo-protection», signale le maire Jean-Louis Ibres.
Si le territoire de Bressols s'étend sur une superficie à vocation rurale largement étendue sur 2027 hectares, ces procédés se produisent essentiellement en plein centre du village, à proximité de l'axe principal, malgré la multiplication des contrôles de police et gendarmerie. «Nous songeons actuellement à plusieurs solutions», rajoute le maire. Avec ce nouveau fait divers, c'est désormais l'école qui est visée, impactant notamment les réalisations d'enfants dans le jardin botanique, à l'image du récupérateur d'eau qui a été saccagé.
Actuellement en vacances scolaires, les enfants bressolais auront une bien triste surprise à leur retour !

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/07/1576785-bressols-nouvelles-degradations-dans-le-village.html

jeudi 7 mars 2013

Septuagénaires tués dans le Vaucluse : six personnes en garde à vue

L'enquête sur le double meurtre d'un couple de septuagénaires retrouvé battu à mort à leur domicile, fin janvier à Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse), a conduit au placement en garde à vue, mardi, de six personnes, dont des membres de la famille, a-t-on appris mercredi.
L'enquête sur la mort de Monique et Saad Merabet, âgés de 74 et 73 ans, avance. Six personnes ont été interpellées à Châteauneuf-de-Gadagne et L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) mardi matin par la gendarmerie puis placées en garde à vue dans des brigades de la compagnie de gendarmerie d'Avignon.

Monique et Saad Merabet avaient été retrouvés fin janvier morts à leur domicile, frappés avec un objet contondant à la tête et intoxiqués par les émanations d'un incendie allumé dans la pièce où ils gisaient. Le couple vivait paisiblement dans la partie ancienne de Châteauneuf-de-Gadagne, village à 18 km au sud-est d'Avignon.

Une information judiciaire pour double homicide volontaire avait été ouverte par le parquet d'Avignon. "Parmi les six personnes il y a des membres du cercle familial, des hommes et des femmes", indique une source proche de l'enquête.
 

dimanche 3 mars 2013

Maddie aperçue à Chypre ?

Plus de cinq ans après la disparition au Portugal de la petite Madeleine McCann, la police chypriote a dit avoir alerté Interpol après qu'homme a signalé avoir aperçu la petite Britannique à Ayia Napa, une station balnéaire très animée du sud de l'île.

Le 20 février, un Britannique a dit à la police avoir "aperçu avec un couple britannique une fille ressemblant à Madeleine, parmi trois enfants présentés comme les leurs", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Andreas Angelides. La police chypriote a prévenu les autorités européennes et "demandé à l'Interpol de se pencher sur la question", a ajouté le porte-parole, toute en précisant que la famille signalée avait probablement quitté Chypre.

Plus tôt en février, la police avait reçu une plainte contre cette même famille, accusée d'avoir volé plusieurs objets dans l'appartement qu'elle louait.



Madeleine avait presque quatre ans quand elle a disparu en 2007 de l'appartement de Praia da Luz (sud du Portugal) où la famille McCann passait des vacances. Ses parents sont persuadés qu'elle a été enlevée. Les enquêteurs ont diffusé une photo de la petite Britannique, vieillie par ordinateur, de manière à fournir une représentation de la fillette à l'âge de neuf ans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/03/97001-20130303FILWWW00119-maddie-apercue-a-chypre.php

Le cadavre d’un homme découvert en forêt près d’Argancy


Le cadavre d’un homme, âgé d’une quarantaine d’années, a été découvert, hier en début d’après-midi, par un promeneur. C’est à proximité de la D1, entre Argancy et Malroy, que le corps a été retrouvé en forêt. Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée aux gendarmes de la communauté de brigades de Vigy, il pourrait s’agir d’un quadragénaire, résidant dans l’agglomération messine, qui avait disparu début décembre. La disparition étant jugée inquiétante, un avis de recherches avait été lancé. Si la piste criminelle semble écartée, une autopsie du corps sera pratiquée en début de semaine pour déterminer les causes du décès.

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/03/02/le-cadavre-d-un-homme-decouvert-en-foret

vendredi 1 mars 2013

Enquetes Criminelles - L'Affaire Richard Roman : L'assassin n'est pas toujours

Gironde: 318 bouteilles d'un grand cru retrouvées par la police

318 bouteilles d'un grand cru classé du bordelais, Chateau Palmer, qui avaient été volées durant le week-end, ont été retrouvées par la gendarmerie lors d'une autre enquête, rapporte ce jeudi Sud-Ouest.
Les gendarmes enquêtaient sur une affaire de cambriolages d'un Super U, d'une bijouterie et d'un bar tabac de la région, quand ils se sont rendus au domicile de l'un des suspects, lundi matin à Montussan. Ils ont alors découvert une trentaine de caisse de bouteilles de ce grand cru. Le butin est estimé à 72.000 euros.
Les prestigieuses bouteilles avaient été volées dans les chais durant le week-end, les voleurs s'étant introduit par le toit. Elles ont été rendues au propriétaire le lendemain de la découverte. Le jeune homme accusé, âgé de 25 ans, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, précise Sud Ouest.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1109923/gironde-318-bouteilles-grand-cru-retrouvees-police