jeudi 31 janvier 2013

Blagnac. Le vigile du Leclerc volait le matériel hi-fi

Après de longs mois d'enquête et de surveillance minutieuse, les policiers de la brigade de sûreté urbaine de Blagnac viennent d'interpeller trois hommes soupçonnés d'avoir allègrement pioché dans les stocks du magasin Leclerc de Blagnac.
L'un d'entre eux, agent de sécurité dans l'établissement, s'arrangeait pour faciliter la tâche de ses complices. Il détournait les caméras de vidéosurveillance et s'arrangeait pour qu'ils puissent sortir, sans être inquiétés, par les issues de secours du magasin.
Les responsables du magasin se sont aperçus que beaucoup de matériel disparaissait. Ils s'en sont ouverts aux policiers qui ont lancé une enquête.
Le trio s'intéressait particulièrement aux produits onéreux et facilement revendable comme le matériel hi-fi ou vidéo. Ils trouvaient rapidement des acheteurs et arrondissaient confortablement leurs fins de mois.
La semaine dernière, les policiers sont allés les interpeller. Lors des perquisitions, ils n'ont retrouvé que peu de matériel, les voleurs ayant eu vite fait d'écouler leur stock. Placés en garde à vue, ces hommes âgés de 23 ans, 30 ans et 39 ans, ont reconnu les faits. Ils sont convoqués au tribunal à la mi-mai

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1548389-blagnac-le-vigile-volait-le-materiel-hi-fi.html

mercredi 30 janvier 2013

"Cold case" en Picardie: 10 ans après le meurtre, le juge rouvre le dossier

Un juge d'instruction a lancé mercredi un appel à témoins pour tenter de "faire émerger des faits nouveaux" dans l'enquête sur l'assassinat, jamais élucidé, d'un homme retrouvé criblé de balles, près d'Amiens.
Le 11 janvier 2004, le corps de Francis Morel, musicien libéral de 58 ans, est retrouvé par un garde-chasse sur un chemin rural à Boves (Somme), près d'Amiens. Le cadavre porte plusieurs impacts de balles, tout comme la fourgonnette retrouvée à proximité. Depuis, l'enquête est restée en suspens. Malgré des "investigations poussées (...) aucune piste n'a abouti" et le dossier est "en voie d'être clôturé", explique Alexis Mihman, juge d'instruction à Amiens.

D'où l'idée du magistrat de lancer un appel à témoin, près de 10 ans après. "On est proche de ce qu'on appelle aux Etats-Unis un cold-case, une affaire criminelle qui n'a pas été résolue et qui était vraiment en fin de vie", explique le juge, qui va par ailleurs ordonner des "investigations complémentaires". "Je trouvais qu'il restait un certain nombre de pistes à fermer, malgré le travail accompli", affirme-t-il.

Le juge ne part pas de zéro : quelques jours avant sa mort, le père de famille avait annoncé à son épouse qu'il souhaitait une séparation. Musicien libéral, il était en parallèle représentant de commerce pour des produits phytosanitaires. Les enquêteurs ont exploré "la piste du cercle familial, la piste du crime homophobe parce que (...) l'endroit était connu pour être un lieu de rencontres homosexuelles, ainsi que la piste du milieu professionnel (...) et celle des tireurs sportifs", rappelle le magistrat. Et pour cause : les balles utilisées pour le meurtre, des Wadcutter calibre 38, sont habituellement utilisées pour le tir sportif. 150 tireurs sportifs de la région avaient d'ailleurs été convoqués pendant l'enquête, sans résultat.
L'auteur s'est peut-etre confié à un proche
Mais Alexis Mihman croit en sa démarche : "Il est possible que dix ans après les faits, une personne qui aurait eu des confidences accepte de communiquer des informations pour des raisons qui lui appartiennent", selon le juge. "Il est très probable que l'auteur (du crime) se soit confié à un tiers, où qu'une personne ait constaté quelque chose et n'ait pas pu être identifiée par les policiers ou n'ait pas souhaité parler", estime encore le magistrat.

Il est rare qu'un juge d'instruction lance lui-même ce type d'appel à témoins, souvent délégué à la police par commission rogatoire. Mais le juge "reste le premier enquêteur du dossier", rappelle Alexis Mihman, qui a pris son poste en septembre et voulait donner "un caractère plus solennel" à l'appel. Une ligne téléphonique et une adresse électronique ont été mises en place: 06 69 45 87 22 ou appel-temoin.affaire-morel@justice.fr

Vol à l'épicerie d'Auch : un SDF arrêté

Hier matin, les policiers du commissariat d'Auch ont arrêté un SDF de 27 ans. Ils ont retrouvé par la même occasion le pistolet à billes qui aurait permis à cet individu de braquer l'épicerie solidaire d'Auch, place Barbès, le vendredi 25 janvier dernier vers 17 h 30. L'homme s'était présenté ce soir-là avec une carte bleue, faisant comprendre qu'il allait payer avec elle les bières qu'il venait acheter. Mais, la carte ne fonctionnant pas, il avait brandi une arme de poing, avant de prendre la fuite avec les canettes. Les policiers sont remontés jusqu'à lui grâce à l'empreinte de la carte bleue enregistrée par le terminal de paiement. Arrêté et placé en garde à vue, il a reconnu être le possesseur de l'arme, a reconnu les menaces sur l'épicière mais a nié avoir volé les bières, affirmant les avoir laissées sur place avant de partir. Il a été remis en liberté en attendant de comparaître devant le tribunal correctionnel d'Auch où il sera poursuivi pour menaces

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1548192-vol-a-l-epicerie-un-sdf-arrete.html

Vaste opération de police près de Mulhouse

La préfecture du Haut-Rhin a annoncé lundi soir que, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Mulhouse, dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, une vaste opération de police, qui a concerné plus de 80 hommes, a été lancée dans les quartiers de Bourtzwiller et des Coteaux. Une opération qui s’est déroulée sans incident et qui a permis d’interpeller les auteurs et complices présumés et de déterminer leurs rôles respectifs.

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Vaste-operation-de-police-pres-de-Mulhouse-588643

mardi 29 janvier 2013

Nîmes: l'ADN du suspect correspondrait

D'après des informations obtenues par France 2, l'ADN du suspect gardé à vue dans l'affaire du meurtre de la joggueuse de Nîmes correspondrait à celui de la victime. L'homme, un Britannique qui vivait à 300 mètres du domicile de la jeune femme, a été arrêté lundi soir par les services du SRPJ de Montpellier. Le suspect présenterait aussi des blessures aux mains comparables avec des griffures de ronces. Or, le corps de la jeune femme avait été découvert dans un bosquet couvert de ronces. Autre élément confondant d'après France 3 : des lames de cutter retrouvés chez le suspect seraient du même type que celles utilisées dans le cutter qui a servi à tuer la victime.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/29/97001-20130129FILWWW00495-nimesl-adn-du-suspect-correspond-medias.php

Meurtre/Nîmes: un homme en garde à vue

Un homme a été placé en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une joggeuse découverte tuée à l'arme blanche sur un chemin dans le secteur de Courbessac, un quartier résidentiel de Nîmes, a-t-on appris auprès du procureur, Laure Beccuau.

La jeune femme mère de famille retrouvée morte jeudi présentait des traces d'armes blanches sur la tête et au cou selon les premiers résultats de l'autopsie. "On ne peut pas parler de viol, mais d'agression sexuelle. La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins", avait précisé une source proche de l'enquête après l'autopsie.

L'homme placé en garde à vue, qui vit à 300 mètres du lieu du crime, présentait des blessures aux mains causées par des ronces, ce qui correspond aux constatations du médecin légiste, a précisé une autre source proche du dossier. Il correspond, de plus, au portrait robot de l'agresseur réalisé par les enquêteurs ce week-end.


La victime, mère de trois enfants, avait été retrouvée jeudi soir peu après 22h sur un chemin où elle avait l'habitude de courir, les vêtements en désordre. Un cutter et deux pierres ensanglantées avaient été retrouvés à proximité du corps

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/29/97001-20130129FILWWW00297-meurtrenimes-un-homme-en-garde-a-vue.php

Brésil/Incendie: trois arrestations

L'un des propriétaires de la discothèque Kiss à Santa Maria, dans le sud du Brésil, où 231 jeunes ont péri dans un incendie a été arrêté aujourd'hui ainsi que deux membres du groupe qui se produisait sur scène au moment de la tragédie, a annoncé la police.

Michele Vimmermann, de la police civile de Santa Maria, a déclaré qu'il y a avait eu "trois arrestations provisoires, pour cinq jours maximum". L"un des propriétaires de la discothèque, Elissandro Sphor, a été arrêté, ainsi que le chanteur et un autre membre du groupe", chargé de la sécurité des musiciens, a dit la commissaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00549-bresilincendie-trois-arrestations.php

lundi 28 janvier 2013

Un jardinier tunisien tué en Corse

Le cadavre d'un jardinier d'origine tunisienne, tué à l'arme blanche, a été découvert aujourd'hui chez lui, dans une zone résidentielle proche d'Ajaccio, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Le corps de Hassen Jamaio, 61 ans, lardé d'une dizaine de coups de couteau ou d'un autre type d'arme blanche, a été découvert dans la matinée, gisant dans une mare de sang, dans son studio d'une résidence du lieu-dit Agosta, une zone pavillonnaire de résidences secondaires du village d'Albitreccia, sur la rive sud du golfe d'Ajaccio.

Sans nouvelle de son conjoint, l'épouse tunisienne de la victime, qui réside en Tunisie, avait donné l'alerte. Un différend familial pourrait être à l'origine de cet homicide et un mandat de recherche a été lancé contre l'un des fils de la victime qui vit aussi en Corse. Une autopsie sera réalisée mardi. L'enquête pour meurtre avec préméditation a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00693-un-jardinier-tunisien-tue-en-corse.php

Marseille: un trafic d'or démantelé

La police marseillaise a démantelé lundi une filière de trafiquants d'or qui utilisaient des jeunes filles serbo-croates âgées de 10 à 17 ans pour voler des bijoux qui étaient écoulés en Belgique, a-t-on appris de source policière. Une cinquantaine de fonctionnaires de la Sûreté ont participé ce matin à ce coup de filet dans des campements illicites de la communauté des gens du voyages d'ex Yougoslavie, à Vitrolles et à Berre, pour interpeller les organisateurs de cette filière.

Deux kilos de bijoux en or ont été saisis, 6000 euros en liquide, ainsi que des sommes en monnaies étrangères et une presse à lingots. Six personnes, dont le cerveau présumé, un homme d'une quarantaine d'années, ont été interpellées ce matin et placées en garde à vue, a indiqué la même source. Ces mis en cause, dont les nationalités n'ont pas été précisées, sont soupçonnés d'avoir organisé ce réseau qui employait des jeunes filles mineures pour commettre des vols avec effraction dans les Bouche-du-Rhône pour dérober de l'or et des numéraires.

Les bijoux en or étaient ensuite coulés sous forme de lingots et convoyés en train vers la Belgique pour y être vendus, a indiqué le responsable de la Sûreté départementale de Marseille, le commissaire Emmanuel Kiehl. Les jeunes filles pouvaient être louées à leurs parents par les animateurs de ce trafic, "en fonction de leurs talents de voleuse", a précisé M. Kiehl. En mars, la Sûreté marseillaise avait mis en place une cellule anticriminalité spécialisée après avoir noté, début 2012, une recrudescence des vols avec effraction dans l'agglomération.

Après avoir organisé des surveillances, les enquêteurs avaient remarqué que des équipes de petites voleuses prenaient le train, d'Aix-en-Provence, où elle résidaient dans un campement, pour se rendre par exemple à Marseille pour commettre leurs forfaits.
Récemment, les protagonistes de cette affaire avaient déménagé vers deux nouveaux campements à Vitrolles et Berre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00519-marseille-un-traffic-d-or-demantele.php

Diane 35: 4 décès confirmés

L'agence du médicament a confirmé quatre décès "imputables à une thrombose veineuse liée à Diane® 35" à la suite d'une information du Figaro faisant état de sept décès liés à la prise de ce traitement contre l'acné du laboratoire Bayer généralement utilisé comme pilule contraceptive.

"Pour les trois autres cas mentionnés, la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées", précise l'agence (ANSM) dans un communiqué, ajoutant qu'elle rendrait ses conclusions sur la révision en cours de l'analyse concernant les risques et bénéfices de ce médicament non remboursé.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/27/97002-20130127FILWWW00017-diane-35-4-deces-officiellement-confirmes.php

dimanche 27 janvier 2013

Joggeuse: une piste pour le meurtrier

Le portrait-robot d'un suspect du meurtre de la joggeuse jeudi à Nîmes a été réalisé mais pas encore diffusé, les policiers pratiquant encore des vérifications. L'enquête de voisinage et l'appel à témoins lancé vendredi soir ont permis aux enquêteurs du SRPJ de Montpellier en charge du dossier de dresser un portrait-robot d'un suspect.

Cependant, les policiers souhaitent procéder à un certains nombres de vérifications sur la pertinence de la piste avant de diffuser ce portrait robot. Des vérifications qui pourraient prendre deux à trois jours.

Outre l'appel à témoins, depuis le début de l'enquête, les policiers ont passé au crible les données des fichiers des délinquants sexuels du Gard et des départements limitrophes. Des investigations ont également été lancées sur les habitants de secteurs de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes et sur les alentours.

Les premiers résultats de l'autopsie pratiquée vendredi ont permis de confirmer que la victime, mère de trois enfants, a été tuée à l'arme blanche et victime d'une agression sexuelle.

Le corps de la jeune femme a été découvert jeudi soir, présentant des blessures à la tête et au cou. Il reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de courir. Elle était partie vers 17h00 pour une vingtaine de minutes.

Selon une source proche de l'enquête, les résultats des analyses des traces biologiques prélevées sur la scène de crime, sur des objets et sur le corps de la jeune femme, devraient être connus lundi.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/27/97001-20130127FILWWW00086-joggeuse-une-piste-pour-le-meurtrier.php

Meurtre de la joggeuse : plusieurs témoignages intrigants

Plusieurs témoignages d’habitants de la région intéressent vivement les enquêteurs qui travaillent d’arrache-pied pour élucider le meurtre de Joudia Zimmat, cette mère de famille de 33 ans tuée jeudi en fin d’après-midi alors qu’elle effectuait son jogging dans le quartier de Courbessac à Nîmes, aux portes de la garrigue. Hier, selon nos informations, un homme s’est présenté auprès de la police, racontant que deux jours avant les faits, le mardi, alors qu’il se promenait sur le chemin des Sangliers, en compagnie de deux amies, un individu avait surgi des fourrés brusquement. Une reconnaissance sur les lieux a permis d’établir que cette scène s’est produite à l’endroit même où, deux jours plus tard, le corps de la victime a été retrouvé.

La police judiciaire dispose également, et ce, depuis vendredi, de plusieurs témoignages évoquant « un promeneur » dans ce même chemin, le jour du meurtre. « Il semblait se cacher lorsqu’il a entendu ma voiture », nous a confié une femme. Cette dernière a circulé sur le chemin des Sangliers, peu fréquenté, jeudi vers 16h30, soit une demi-heure avant que la victime ne commence son jogging fatal. Une seconde personne, un homme également retrouvé par la police, a confirmé sur procès verbal la présence de ce marcheur. « J’ai dit hier aux enquêteurs que j’avais rencontré jeudi à 15h50 et 16h20 un homme qui, lors de mon premier passage, semblait chercher quelque chose dans le fossé. Une demi-heure plus tard, lorsque je l’ai croisé pour la deuxième fois, j’étais surpris que cet homme n’ait effectué que 200 m depuis mon premier passage », poursuit cet habitant de la région. Un troisième témoin aurait également donné les mêmes indications concernant cet homme aperçu près de l’endroit où sera retrouvée quelques heures plus tard la jeune maman.

Pour une source proche de l’enquête qui appelle à la plus grande prudence, « il y a des témoignages qui sont à vérifier, des personnes à retrouver parce qu’elles peuvent apporter des éléments sur ce qu’elles auraient vu ce jour-là ou sur des gens qu’elles auraient rencontrés. Mais il n’y a pas pour l’instant de piste à proprement parler ou de recherche dans une direction précise. Il n’y a pas de suspect non plus, juste des gens que nous souhaitons retrouver rapidement pour mieux comprendre la chronologie des événements ». La police judiciaire de Montpellier a lancé dès vendredi un appel à témoins.

Les enquêteurs faisaient du porte-à-porte hier dans le quartier Courbessac pour chercher toute information qui pourrait les aider à élucider le meurtre de Joudia Zimmat, 33 ans. Cette mère de famille de trois enfants âgés de 3 ans, 6 ans et 9 ans a été retrouvée « massacrée », selon une source proche de l’enquête. C’est le mari de la victime qui a donné l’alerte jeudi, vers 19 heures, après avoir été contacté par l’école où sont scolarisés les enfants de ce couple. Tous les voisins décrivent cette famille comme « polie, gentille et sans histoires ». Les premiers résultats de l’autopsie confirment un meurtre « à l’arme blanche », a indiqué samedi le parquet de Nîmes. De source proche de l’enquête commentant les premiers résultats de l’examen médico-légal, « selon l’autopsie, on ne peut pas parler de
, mais d’agression sexuelle. La victime se serait débattue et l’agresseur n’aurait pas pu parvenir à ses fins ».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-la-joggeuse-plusieurs-temoignages-intrigants-27-01-2013-2516121.php
                          

Meurtre de Particia Bouchon à Bouloc : deux ans après, toujours le mystère

Cela fera deux ans le 14 février. L'affaire Patricia Bouchon, du nom de cette femme de 49 ans qui a été tuée à Bouloc, dans le nord-est toulousain, alors qu'elle faisait son jogging matinal reste une énigme. Près de deux ans après les faits, les gendarmes de la section de recherche de Midi-Pyrénées en charge de cette affaire butent sur un véritable mystère. Malgré une dizaine de gardes à vue, des centaines d'auditions, et des pistes explorées tous azimuts, notamment celle des délinquants sexuels déjà condamnés dans la région, rien n'a permis à ce jour de confondre le principal suspect. Comme dans chaque crime de joggeuse en France, les enquêteurs toulousains restent toujours très attentifs aux analyses et constatations relevées dans ce type de dossier. L'agression mortelle dont a été victime jeudi une joggeuse de Nîmes, frappée à coups de pierre et sans doute tuée avec des lames de cutter retrouvées près de son corps, est donc suivie de près par les enquêteurs toujours à la recherche d'une piste. Le 14 février 2011, à Bouloc, Patricia Bouchon, secrétaire juridique dans un cabinet d'avocats toulousain, quitte son domicile vers 4 h 30 du matin, comme elle le faisait souvent, pour effectuer son jogging avant de partir travailler. Elle ne reviendra plus chez elle. Son mari donne l'alerte et d'intenses recherches sur un rayon de 10 kilomètres commencent. Dès les premières heures, les gendarmes localisent les lieux de l'agression à Bouloc. Dans une impasse, sur un chemin de terre, ils retrouvent du sang de la victime, sa boucle d'oreille, un piercing et un élastique à cheveux en tissu. Son cadavre est finalement retrouvé, le 29 mars, à 12 kilomètres du lieu de l'agression, dans un fossé gorgé d'eau, au bord d'une route. Elle avait un gant en latex enfoncé dans la gorge et avait reçu de nombreux coups, dont certains mortels qui lui ont brisé les vertèbres cervicales et le crâne. La victime n'a pas fait l'objet de violences sexuelles. Une dizaine d'enquêteurs travaillent toujours d'arrache pied sur cette affaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/26/1545607-meurtre-de-particia-bouchon-a-bouloc-deux-ans-apres-toujours-le-mystere.html

samedi 26 janvier 2013

Belfort : un crime non élucidé en 1994 à la télé dimanche

C’était il y a dix-neuf ans. Le 4 juillet 1994, Stéphane Dieterich, brillant étudiant à Besançon, passe la journée chez ses parents, à Belfort. Il a 24 ans, c’est un jeune travailleur et sans histoire, qui n’a pas l’habitude de sortir sans prévenir ses parents.
C’est ce qu’il fait ce soir du 4 juillet, lorsqu’un copain d’enfance passe le voir. Stéphane part avec lui. Il retire d’abord 500 F avenue Jean-Jaurès et demande à son ami de le déposer près de la fête foraine, qui se tenait alors sur l’esplanade du fort Hatry, près de l’actuel gymnase le Phare.
Cet ami est la dernière personne connue à avoir vu Stéphane vivant. Le lendemain, la dépouille de l’étudiant est découverte à plusieurs kilomètres de la fête foraine, au Bois-Joli, à Cravanche (90). Son corps porte trace de dix coups de couteau.
Dix-neuf ans plus tard, l’affaire reste un mystère. Qui a tué Stéphane ? Pour quel mobile ? Où se trouve l’arme ?
Après l’émission « Témoin n°1 » le 23 janvier 1995, l’affaire Dieterich revient sur le petit écran. Trois mois de préparation, un mois et demi d’enquête, de rendez-vous avec une soixantaine de personnes et quatre-vingt-dix minutes pour retracer les diverses pistes disséquées par la police.
« Il y en a eu quatre », résume Adeline Grunberg, la journaliste qui a mené l’enquête pour « Non élucidé ». « La police s’est d’abord intéressée à l’ami. Ensuite, elle s’est tournée vers les forains, d’autant que ce soir de juillet où il pleuvait des cordes, la fête était vide ; ces investigations ont duré plusieurs années et même conduit un forain au suicide, mais elles n’ont pas abouti non plus. »
En 1995, le soir de « Témoin n°1 », un Belfortain témoigne et explique qu’il aurait dû mourir à la place de Stéphane, dont il porte la ressemblance physique. Les affirmations du militant écologique ne donnent rien. Enfin, « en 2000, on évoque la thèse d’un tueur en série qui a sévi dans l’Est. Stéphane aurait pu être l’une de ses premières victimes. Mais aucun chef d’accusation n’est finalement retenu contre l’agresseur. »
L’équipe de « Non élucidé » a rencontré d’anciens camarades de classe de Stéphane, des professeurs, la famille, un inspecteur en retraite de la police judiciaire de Besançon, des avocats… « Le plus troublant, c’est que personne n’a jamais vu Stéphane à la fête foraine. On ne sait donc pas ce qu’il a fait en descendant de la voiture de son ami. Et se retrouver seul à 23 h sous la pluie, près de la fête foraine, ça n’a pas d’intérêt. »
Comme la police, la journaliste télé a repassé toutes les pistes au crible. Y compris celle du milieu homosexuel. « Le Bois-Joli est connu comme un lieu de rendez-vous, mais pas spécialement gay. »
« L’enquête de police a conclu à une mauvaise rencontre. Ce qui dérange, c’est que le corps de Stéphane ne présentait aucune marque de défense, qui laisse penser qu’il connaissait son agresseur. Mais malgré le retrait de 500 F, rien n’indique qu’il avait rendez-vous avec quelqu’un ce soir-là. D’autant que le lendemain, à 8 h, il partait en vacances… »
Le hasard du calendrier a voulu que l’équipe tourne une reconstitution « à la même époque, début juillet, dans les mêmes conditions, sous l’orage. »
Dix-neuf ans après, la lumière peut-elle encore être faite sur cette affaire ténébreuse ? « Je ne sais pas si la télé peut aider, mais parmi les dossiers que nous avons présentés, deux ont été récemment élucidés. Dont celui d’Élodie Kulik, jeune directrice de banque, qui a été violée et tuée en janvier 2002 après un dîner au restaurant. Près de onze ans plus tard, l’ADN a parlé. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/25/c-etait-le-4-juillet-1994

vendredi 25 janvier 2013

Joggeuse tuée à Nîmes: appel à témoin

La police judiciaire de Montpellier a lancé aujorud'hui un appel à témoin dans le meurtre de la joggeuse découverte hier à Nîmes, a annoncé vendredi son directeur, le commissaire Gilles Soulié.

Les personnes ayant des informations à transmettre aux enquêteurs sont invitées à téléphoner au 04.67.99.35.97.

La victime a été trouvée hier soir peu après 22h00, les vêtements en désordre. Son corps reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de faire son jogging. Elle était partie vers 17h00 pour une vingtaine de minutes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/25/97001-20130125FILWWW00612-joggeuse-tuee-a-nimes-appel-a-temoin.php

Joggeuse: une lame possible arme

Une lame de cutter et deux pierres ont été retrouvées à proximité du corps sans vie d'une joggeuse de 34 ans, découvert à demi-dénudé hier soir à Nîmes, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les deux pierres, qui selon RTL portaient des traces de sang, et la lame trouvés à proximité du corps pourraient être les armes du crime, selon cette source proche du dossier. L'autopsie devrait être effectuée lundi, alors que l'hypothèse du viol n'est à ce stade ni infirmée ni confirmée par les enquêteurs.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/25/97001-20130125FILWWW00360-joggeuse-une-lame-possible-arme.php

Paris suspects : Luka Karabatic, sa compagne et celle de Nicolas chez le juge

Le joueur de handball Luka Karabatic, sa compagne et celle de son frère Nikola, doivent être entendus ce jeudi dans l'affaire de match supposé truqué sur fond de paris sportifs.
La première est arrivée peu après 9 heures, les deux autres un peu plus tard. Aucun n'a fait de commentaires. Le joueur de handballLuka Karabatic, sa compagne et celle de son frère Nikola, sont arrivés jeudi matin au palais de justice de Montpellier pour être entendus dans l'affaire de match supposé truqué sur fond de paris sportifs.

Luka Karabatic, le frère cadet de Nikola, licencié par le club de Montpellier et engagé par Aix-en-Provence depuis le scandale, avait reconnu avoir parié plusieurs milliers d'euros, tandis que son frère a toujours nié. Géraldine Pillet, compagne de Nikola avait, elle, expliqué jusqu'à présent avoir parié 1.500 euros de sa propre initiative. Nikola, qui a été éliminé mercredi soir avec l'équipe de France par la Croatie (30-23) en quart de finale du Mondial-2013, doit être entendu mardi.

L'enquête sur les soupçons du match truqué, Cesson-Montpellier, joué le 12 mai dernier alors que les deux Karabatic évoluaient encore dans le club héraultais, a révélé mercredi qu'une application de la Française des Jeux avait été téléchargée la veille de la rencontre sur le smartphone de l'aîné des frères (Lire :
Paris suspects : le téléphone de Karabatic aurait parlé). Montpellier, alors déjà assuré d'être champion, avait perdu ce soir-là contre Cesson et la justice soupçonne que ce match a été truqué sur fond de paris de certains joueurs héraultais. Les Karabatic et leurs compagnes avaient été mis en examen en octobre, de même que d'autres personnes, dans cette affaire d'escroquerie présumée au préjudice de la Française des Jeux.

jeudi 24 janvier 2013

Gaz: une enquête judiciaire

Une enquête judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte hier et confiée à la gendarmerie à la suite du dégagement de mercaptan à l'usine Lubrizol de Rouen, a-t-on appris auprès du parquet. "Il s'agit de se doter d'un cadre pour voir si la cause est de nature pénale", a-t-on indiqué de même source. L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Rouen qui sera assistée d'un office spécialisé dans l'environnement.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/23/97001-20130123FILWWW00344-gaz-une-enquete-judiciaire.php

mercredi 23 janvier 2013

"Dodo la Saumure" présenté à un juge

Dominique Alderweireld, dit "Dodo la Saumure", en garde à vue depuis hier à Lille comme le révélait Le Figaro dès hier soir, va être présenté dans la journée devant le juge d'instruction dans le cadre de l'affaire dite du Carlton, selon une source proche du dossier.

Il était interrogé depuis la veille dans les locaux de la police judiciaire, ainsi que sa compagne Béatrice Legrain. Dans cette affaire, neuf personnes,
dont l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, sont mises en examen pour proxénétisme aggravé.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/23/97001-20130123FILWWW00396-dodo-la-saumure-presente-a-un-juge.php

Sœur de Merah: l'enquête classée

Le parquet de Paris a classé sans suite l'enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme" ouverte après des propos de Souad Merah se disant "fière" de son frère Mohamed, propos prononcés alors qu'elle ignorait être filmé.

"Le fond des propos tenus par Souad Merah ne peuvent qu'être perçus comme l'apologie du terrorisme mais (...) elle ne savait pas qu'elle était filmée", a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de BFMTV.

"Les propos de Souad Merah ne peuvent dès lors être considérés comme publics, cela ne permet donc pas que des poursuites soient engagées", a ajouté cette source.

Filmée à son insu, Souad Merah s'était dite "fière" de son frère Mohamed Merah, "qui a combattu jusqu'au bout" et "sauté le pas


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/22/97001-20130122FILWWW00527-sur-de-merah-l-enquete-classee.php

mardi 22 janvier 2013

Bac Nord de Marseille : ce que dit l'enquête

Ils peuvent récupérer leur arme, leur carte de police et leur traitement. En attendant que les derniers reprennent du service.

Trois mois après le scandale de la Bac Nord - dissoute par le ministre de l'Intérieur -, la trentaine de policiers marseillais mise en cause pour des pratiques habituelles de vols dans les sacoches des dealers des quartiers Nord et pour du trafic de stupéfiants saisis lors d'opérations de démantèlement des réseaux, tous sont en mesure de retravailler.

Les juges d'instruction marseillaises en charge de l'enquête ont signé, avant Noël, les dernières ordonnances de modification des contrôles judiciaires, y compris pour les sept fonctionnaires qui avaient été placés sous mandat de dépôt durant un peu plus de deux mois. Leur interdiction d'exercer leur activité professionnelle dans les seules Bouches-du-Rhône, et non plus générale, permet de toucher à nouveau un salaire.
Pour David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal du syndicat Alliance, c'est la preuve que "l'emballement médiatique de l'automne n'est plus aujourd'hui l'emballement de la justice qui semble remettre les choses à leurs justes proportions".

Me Frédéric Monneret, défenseur de deux des quinze policiers mis en examen - quatorze autres ont été suspendus administrativement - pronostique même pour ce dossier "un enterrement de première classe".

Me Alain Lhote, défenseur d'un chef de groupe de la Bac jour, estime qu'"on a jeté en pâture des policiers sur la base de rumeurs, de ragots et d'accusations contestables". Au parquet de Marseille, on se refuse à parler du moindre "dégonflement de l'affaire".
"L'information judiciaire est en cours et elle n'a pas dévoilé tout ce qu'il y a à dévoiler"
insiste-t-on.

"Les charges restent toujours aussi lourdes."
Alors, tentaculaire association de malfaiteurs prospérant au sein d'un service de police ou collection de petits arrangements, entorses à la déontologie, vols alimentaires et combines avec les "tontons" - les informateurs -, le dossier des juges Patricia Krummenacker et Caroline Charpentier, balance toujours entre ces deux hypothèses qui, au final, conduiront aux assises avec des peines encourues jusqu'à vingt ans de réclusion ou en correctionnelle avec des pénalités bien moindres.
Inventaire non exhaustif des charges retenues, avouées par les uns, niées par d'autres. Et explications des policiers sur leurs dérives...

http://www.laprovence.com/article/actualites/bac-nord-de-marseille-ce-que-dit-lenquete

lundi 21 janvier 2013

Un homme retrouvé mort sur le trottoir à Nancy

Conséquence tragique du verglas ? Un homme de 44 ans a été retrouvé inanimé ce dimanche matin, dans au Haut-du-Lièvre à Nancy. A l’arrivée des secours, aux alentours de 7 h, il était trop tard, la victime était décédée. Elle gisait sur le trottoir, le long de l’avenue Pinchard, artère centrale de ce quartier haut de la ville. La police, appelée à la rescousse, le corps du quadragénaire a été transporté à l’Institut médico légal de Nancy pour un examen.
A priori, la thèse criminelle est écartée. Il s’agirait d’un accident. L’homme a-t-il fait une méchante chute ? A-t-il été victime d’un malaise ? Le parquet de Nancy se gardait bien d’avancer la moindre explication.
Selon Dominique Herman, adjointe spéciale au Haut-du-Lièvre, le quadragénaire n’était pas un sans domicile fixe. Il était locataire d’un appartement dans le quartier.
L’examen de son corps permettra sans doute d’éclaircir les raisons de son décès


http://www.estrepublicain.fr/environnement/2013/01/20/un-homme-inanime-sur-le-trottoir-a-nancy

Spectaculaire feu de compteur à gaz dans le centre de Roubaix

Pour une raison que l'enquête de police devra déterminer, le compteur installé en façade du bâtiment a soudainement pris feu. Ce sont des voisins totalement affolés qui ont alerté les sapeurs-pompiers aux alentours de 21 heures. Un important dispositif de secours sera rapidement dépêché sur les lieux.
Pour éviter tout risque d'explosion, la seule solution possible était d'arroser directement la façade de l'établissement touché, au-dessus de la flamme. But de la manoeuvre : éviter une propagation de l'incendie aux habitations voisines, tout en se gardant d'éteindre la torchère qui atteignait plusieurs mètres de haut. L'intervention des sapeurs-pompiers va durer plus de trois heures.
Au final, les services de GRDF ont dû se résoudre à couper l'alimentation en gaz de la rue, impactant une quarantaine d'habitations. Tout est rentré dans l'ordre hier matin. •

http://www.lavoixdunord.fr/region/spectaculaire-feu-de-compteur-a-gaz-dans-le-centre-de-ia0b0n970353

dimanche 20 janvier 2013

2 hommes retrouvés nus dans la neige

Deux hommes se disant victimes d'une agression ont été retrouvé nus en pleine rue dans la nuit à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en plein épisode neigeux. Les deux hommes ont été retrouvés vers 2 heures du matin, "entièrement nus" et "avec des contusions" sur le corps, près du quai de Seine, a précisé la préfecture.

Interrogés par les policiers, ils ont déclaré avoir été enlevés un peu plus tôt par cinq personnes près de la basilique de Saint-Denis, puis transportés dans le coffre d'une voiture, dévêtus et battus, avant d'être abandonnés en pleine rue. Le motif de l'agression n'était pas connu ce midi.

Le commissariat de Saint-Denis est chargé de l'enquête.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/20/97001-20130120FILWWW00075-2-hommes-retrouves-nus-dans-la-neige.php

Bolchoï: enquête au sein du théâtre

L'enquête sur l'agression à l'acide contre le directeur artistique du ballet du Bolchoï est pour l'instant menée au sein du théâtre, a déclaré aujourd'hui le directeur général de l'établissement, Anatoli Iksanov, à la chaîne Rossia 24.

Un groupe d'enquêteurs a été formé, "les enquêteurs de ce groupe interrogent les employés du théâtre, les artistes" depuis vendredi, a déclaré Iksanov, interrogé à sa sortie de l'hôpital où se trouve le directeur artistique Sergueï Filine depuis l'agression commise jeudi soir.

"Le processus (d'enquête) est en cours, mais seuls les enquêteurs peuvent en définitive déterminer qui est le coupable, quels sont les mobiles", a ajouté le directeur général.

Iksanov s'est rendu aujourd'hui avec le ministre russe de la Culture Sergueï Medinski au chevet de Sergueï Filine, qui souffre de brûlures au troisième degré au visage et à la cornée des deux yeux. Les enquêteurs ont indiqué privilégier la piste professionnelle.

Sergueï Filine, 42 ans, avait été nommé en 2011 au poste de directeur artistique du ballet du Bolchoï, dont il avait été dans le passé un des danseurs étoile.

Le directeur du Bolchoï avait révélé hier que Sergueï Filine avait fait l'objet de menaces, et avait vu sa messagerie et son compte Facebook piratés, les pneus de sa voiture crevés ces dernières semaines. Les collègues de Sergueï Filine ont évoqué des rivalités acerbes dans les coulisses du théâtre le plus prestigieux du pays.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/19/97001-20130119FILWWW00402-bolchoi-enquete-au-sein-du-theatre.php

samedi 19 janvier 2013

Militantes kurdes tuées à Paris : garde à vue prolongée pour les deux suspects

La garde à vue des deux personnes arrêtées jeudi en milieu de journée et placées en garde à vue dans l'enquête sur l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier, a été prolongée samedi, a indiqué une source judiciaire.
Il s'agit d'une "piste sérieuse". La garde à vue des deux suspects arrêtés jeudi dans l'enquête sur l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier a été prolongée, a indiqué samedi une source judiciaire. Ces deux hommes kurdes, nés en Turquie en 1974 et 1982, appartiendrait à l'environnement très proche des trois victimes. Ils seraient domiciliés à La Courneuve, en Seinte-Saint-Denis et l'un d'eux aurait été le chauffeur de l'une de ces femmes.
aucune précision n'a été donnée sur les motifs des arrestations, ni sur le rôle éventuel des deux hommes dans les meurtres. A l'issue de leur garde à vue, qui peut durer jusqu'à 96 heures, les deux hommes pourraient être présentés à un juge d'instruction, en fonction des éléments rassemblés par les enquêteurs.
L'opération a été menée conjointement par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la section antiteroriste (SAT) de la brigade criminelle parisienne.
Une des fondatrices du PKK parmi les victimes
Leurs corps avaient été découverts dans la nuit du 9 au 10 janvier dans le Centre d'information sur le Kurdistan, située tout près de la Gare du Nord, dans le nord-est de la capitale. Elles avaient été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Jeudi, des dizaines de milliers de personnes ont rendu un ultime hommage aux trois militantes sur une place de Diyarbakir, principale ville kurde de Turquie.
Parmi les trois victimes figure Sakine Cansiz, 55 ans, membre fondatrice du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), considérée comme une proche de son chef emprisonné Abdullah Öcalan. Ces assassinats sont intervenus alors que, selon des médias turcs, Ankara et Öcalan se sont mis d'accord sur le principe d'un arrêt des hostilités qui durent depuis 1984 et ont coûté la vie à plus de 45.000 personnes.

Un chauffeur de bus agressé cette nuit à Nice

Un chauffeur d'un bus a l'arrêt a été blessé au visage cette nuit à Nice dans le quartier de l'Ariane. Il a reçu une pierre au visage après avoir éconduit de son bus des perturbateurs.
L'un d'eux a alors jeté une pierre qu'il a lancée alors que la porte du chauffeur était ouverte.
Soigné à l'hôpital, l'agent à réintégré son domicile. Il devrait déposer plainte dans la journée.

http://www.nicematin.com/nice/un-chauffeur-de-bus-agresse-cette-nuit-a-nice.1116860.html

vendredi 18 janvier 2013

Militantes kurdes tuées à Paris: Deux personnes arrêtées à Paris

Elles ont été tuées par balle la semaine dernière...
L'enquête semble avancer dans le dossier des trois militantes kurdes tuées à Paris le janvier dernier. Deux personnes ont été arrêtées vendredi soir à Paris et elles se trouvent en garde à vue, selon une source judiciaire.
../.. Plus d'informations à venir sur 20 Minutes
http://www.20minutes.fr/article/1082995/militantes-kurdes-tuees-a-paris-deux-personnes-arretees-a-paris

Cahuzac: Gonelle a remis l'enregistrement

L'ex-élu RPR du Lot-et-Garonne Michel Gonelle a déclaré aujourd'hui, à un correspondant de l'AFP, avoir remis hier, lors de son audition par la brigade financière à Bordeaux, "la sauvegarde de l'enregistrement" du ministre du Budget Jérôme Cahuzac.

Gonelle a expliqué avoir été entendu hier par des policiers de brigade financière de la police judiciaire qui se sont déplacés dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris afin de
vérifier si M. Cahuzac a détenu un compte en Suisse et avoir remis, lors de cette audition, l'enregistrement dans lequel, un homme, présenté comme étant l'actuel ministre du Budget, évoque son compte chez UBS.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/17/97001-20130117FILWWW00527-cahuzac-gonelle-a-remis-l-enregistrement.php

jeudi 17 janvier 2013

Joan veut savoir qui lui a crevé un œil

Jeudi 17 janvier devant la cour d'Appel de Toulouse Joan Celsis tentera d'obtenir la réouverture de l'enquête sur l'auteur du tir de flash-ball qui lui a détruit un œil le 19 mars 2009.
Près de quatre ans après les faits l'enquête n'a toujours pas établi qui vous a tiré dessus ?
J'ai le sentiment que l'enquête piétine. Il est désormais établi que j'ai été touché par un flash-ball. Que ce tir était illégal pour deux raisons : il n'était pas justifié au moment où les policiers ont fait feu, et il est interdit de tirer à hauteur du visage. Le but de l'enquêté conduite par le juge Guichard était de déterminer quel policier parmi les quatre porteurs de flash-ball est l'auteur du tir qui m'a touché. Mais les quatre policiers ont finalement bénéficié d'un non lieu.
Vous relevez plusieurs irrégularités dans l'enquête ?
Effectivement : d'abord je déplore que les caméras de vidéo surveillance qui ont filmé la manifestation rue Alsace aient été si rapidement effacées. Selon le juge c'est parce que j'ai déposé plainte une semaine après les faits. Ensuite je ne comprends toujours pas pourquoi le juge d'instruction a refusé d'organiser une reconstitution. Selon lui il fallait d'abord connaître l'identité du tireur alors que pour moi et mes avocats Mes Julien Brel et Pascal Nakache c'était un moyen de découvrir son identité. Enfin, les policiers ont manifestement menti lors de l'enquête interne conduite par l'inspection générale des services. Car ils ont d'abord soutenu qu'ils n'étaient que trois à être armés de flash-balls. Ce n'est qu'après que j'ai fourni des photos montrant les quatre policiers de la Bac porteurs de flash-balls qu'ils ont admis devant le juge qu'ils étaient bien quatre, mais les policiers de l'IGS n'ont jamais eu la vraie version. C'est pour ces raisons que je demande à la cour d'appel de rouvrir l'enquête.
Vous n'avez pas le sentiment d'un combat perdu d'avance ?

Mon cas n'est pas unique quatre autres affaires du même type ont été portées devant la justice. Lors du procès de Pierre Douillard à Nantes l'instruction a établi qui était le tireur. Mais le policier a été relaxé car il avait agi sur ordre de son supérieur. Les autres affaires n'ont pas encore été jugées. Mais nous sommes quatre à avoir perdu un œil à cause d'un tir de flash-ball et nous avons le droit comme n'importe quelle victime, de savoir qui nous a tiré dessus et dans quelles circonstances.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/15/1536496-joan-veut-savoir-qui-lui-a-creve-un-il.html

mercredi 16 janvier 2013

Affaire Kulik : sept nouvelles personnes en garde à vue

Sept hommes sont en garde à vue depuis 8h30 ce matin à Amiens dans le cadre de l'affaire Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, a appris TF1 News de source proche de l'enquête. Les enquêteurs de la gendarmerie d'Amiens veulent notamment effectuer des prélèvements ADN sur ces individus.
Sept hommes ont été placés en garde à vue mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, selon des sources concordantes, a appris TF1 News de source proche de l'enquête. Ils ont été emmenés dans les locaux de la section de recherche d'Amiens pour être entendus. Il n'y aurait que des hommes, et tous appartiendraient à l'entourage de l'agresseur présumé qui est décédé en 2003 dans un accident de voiture quelques mois après l'agression. Les enquêteurs doivent notamment procéder à des prélévements ADN sur ces individus afin de les comparer à un autre ADN mis à jour par l'IRCGN l'an dernier.
Deux empreintes ADN
Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à Tertry, dans la Somme. Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect. Fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN.
Les enquêteurs ont par ce biais pu faire un rapprochement entre son ADN et celui d'un autre homme, le père du suspect, qui se trouvait alors en prison pour agression sexuelle. Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
En décembre, la compagne de l'agresseur présumé décédée avait elle aussi était entendue par les gendarmes d'Amiens. Selon une source proche du dossier, une trace d'ADN de cette femme se trouvait sur la scène de crime, cette trace d'ADN ayant pu être transportée sur les lieux par l'agresseur présumé.

Le mystère de la mort de Natalie Wood rebondit

Les coroners du comté de Los Angeles ont récemment conclu que l’actrice avait été agressée avant de se noyer, en 1981.
La mort de Natalie Wood n’a pas été requalifiée en meurtre, plusieurs importantes pièces à conviction manquant à l’appel, mais elle est désormais qualifiée sous le vocable « noyade et autres facteurs indéterminés ».
Le rapport d’autopsie publié lundi, montre que les coroners avaient des doutes sur l’origine totalement accidentelle de son décès.
Le décès de l’actrice, notamment rendue célèbre grâce à son rôle dans La fureur de vivre (1955) et West Side Story (1961) (vidéo ci-dessous) fait partie de la légende noire d’Hollywood.
Morte à 43 ans
Le 29 novembre 1981, à l’âge de 43 ans, le corps de Natalie Wood est retrouvé au large de l’île de Santa Catalina (États-Unis). Elle s’est noyée ce week-end de Thanksgiving, après être tombée de son yacht The Splendour, qu’elle partageait avec son époux, Robert Wagner, l’acteur Christopher Walken, et le capitaine du bateau, lors d’une soirée arrosée.
L’enquête initiale conclut à un accident, et suggère que l’actrice serait tombée à l’eau, vers minuit, après avoir tenté d’empêcher l’annexe (un Zodiac) de cogner contre le plat-bord du bateau.
Enquête rouverte
L’enquête a été rouverte par le bureau du shérif de Los Angeles, en novembre 2011. De nouvel auditionné, le capitaine du bateau, Dennis Davern, déclare avoir entendu une dispute entre Natalie Wood et son époux, ce qu’il n’avait pas dit à l’époque.
Un réexamen de l’autopsie, en mai 2012, relève notamment que le médecin légiste considère que certaines blessures seraient antérieures à la noyade.
Le représentant du shérif a cependant assuré que Robert Wagner (toujours vivant) n’était pas considéré comme suspect.
 

mardi 15 janvier 2013

Femme égorgée à Angers : le meurtrier avoue qu'il voulait se venger

Info Ouest-France
Samedi matin, en pleine rue à Angers, un homme de 29 ans a égorgé une femme de 60 ans, devant chez elle. Entendu par les enquêteurs, il a commencé à parler, hier soir.
Bien que la raison du meurtre semble encore incertaine, il est établi que l’agresseur d’origine soudanaise avait été accueilli, il y a quelques années, dans un centre d’hébergement géré par Promojeunes. Association d'insertion aujourd'hui disparue.
La victime était, à l’époque, chef de service de cette association, et chargée de gérer les entrées du centre. Ils se connaissaient donc forcément.
Nicole Chatelain, « un être bienveillant »
Placé en garde à vue, dimanche soir, le meurtrier a avoué, en fin d'après-midi, qu’il en voulait à sa victime, mais a nié la préméditation de son geste.
Selon des proches qui l'ont connu, la victime Nicole Chatelain était une femme qui « se donnait sans compter au sein de l’association Promojeunes, où elle était chef de service. Elle ne rechignait jamais à la tâche. C’était un être bienveillant, jamais agresive. »
 

Mort d'un sexagénaire à Vitry : il n'y a pas eu tabassage

Selon nos informations, les témoignages recueillis ainsi que l'autopsie de l'homme décédé samedi soir après une altercation avec un groupe de jeunes à Vitry-sur-Seine, montrent qu'il n'a pas été tabassé. Trois mineurs doivent être présentés à un juge dans l'après-midi.
Alain, le retraité de 65 ans décédé samedi soir à la suite d'une altercation dans le parking souterrain de sa résidence à Vitry-sur-Seine, "n'a pas été tabassé" comme cela avait été indiqué dans un premier temps, a appris TF1 News d'une source proche de l'enquête. Selon nos informations, plusieurs mineurs âgés de 14 et 15 ans s'étaient retrouvés dans le parking pour se partager le butin d'un vol à la roulotte commis un peu plus tôt dans une voiture.
Le plus jeune des mineurs, qui reconnaît avoir porté le coup aurait, "a priori pour protéger son butin", "repoussé d'une poussette au menton" le sexagénaire venu leur demander de quitter les lieux, explique cette source à TF1 News. Le retraité, qui faisait plus d' 1m80 pour 110 kg, serait alors tombé de tout son poids en arrière. "L'autopsie semble accréditer cette version des témoins car elle n'a révélé aucune autre trace de coups, outre l'hématome au menton. La cause de la mort reste pour l'instant indéterminée", précise cette source.

Les trois mineurs, -nés pour deux d'entre eux en 99 et pour le troisième en 98-, sont tous originaires de Vitry. En garde à vue depuis dimanche, ils devraient être présentés à un juge lundi après-midi.

Les faits remontent à samedi soir. Selon des sources policières, la victime - un homme de 65 ans - et son épouse rentraient chez eux samedi soir vers 19 heures lorsqu'ils ont aperçu plusieurs jeunes dans le parking de leur résidence privée. Une résidence fermée, munie d'un digicode, ce qui n'empêche pas des intrusions régulières, comme le souligne cet habitant interrogé par Le Parisien : il évoque des jeunes qui "viennent des cités proches et escaladent les grilles". Le sexagénaire aurait interpellé les jeunes intrus pour leur dire de partir, en menaçant d'appeler la
police. Une altercation s'en est suivie. Les secours sont arrivés sur place mais n'ont pas réussi à réanimer la victime.

lundi 14 janvier 2013

De Ligonnès: la télé allemande enquête

RTL révèle ce matin que la télévision publique allemande ZDF diffusera en février une enquête consacrée à l'affaire Dupont de Ligonnès. Le format serait proche de celui de "Perdu de vue".

Un des points qui sera sûrement évoqué dans l'émission est la maîtresse allemande du père de famille disparu. Xavier Dupont de Ligonnès avait eu une liaison dans les années 80 avec cette femme prénommée Claudia et avait gardé le contact avec elle.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/14/97001-20130114FILWWW00423-de-ligonnes-la-tele-allemande-enquete.php

Nouvelle fuite de carburant sur un Boeing

Un Boeing 787 de la Japan Airlines a enregistré une fuite de carburant aujourd'hui, pour la deuxième fois en une semaine, a indiqué l'agence de presse japonaise Jiji Press. L'appareil était à l'aéroport Narita de Tokyo, où il était inspecté après une première fuite de carburant mardi à Boston, a indiqué Jiji Press. Une nouvelle fuite de carburant a été repérée dimanche. Japan Airlines n'était pas joignable dans l'immédiat.

Vendredi, l'aviation civile américaine (FAA) avait ouvert une enquête "approfondie" sur le Boeing 787 après une série d'incidents techniques, même si les autorités et le constructeur ont réaffirmé leur confiance dans la sûreté de l'appareil. Lundi, un 787 de Japan Airlines (JAL) a connu un début d'incendie à Boston (nord-est des Etats-Unis), après son atterrissage en provenance du Japon.

Mardi, le vol d'un autre Boeing 787 de la JAL au départ de Boston a été retardé par une fuite de carburant. Mercredi, un vol de la compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) effectué par un Boeing 787 a été annulé au Japon en raison d'un problème de frein.

Et vendredi, deux incidents se sont encore produits au Japon à bord d'appareils de la même compagnie: le vol d'un Boeing 787 a été annulé en raison d'un bris de glace du cockpit lors du trajet précédent, et un autre appareil a été retardé par une fuite d'huile. A elles deux, ANA et JAL ont commandé 111 exemplaires de Boeing 787, dont un tiers de la fabrication a été confiée à des entreprises japonaises.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/13/97002-20130113FILWWW00035-nouvelle-fuite-de-carburant-sur-un-boeing.php

dimanche 13 janvier 2013

Enquête sur un accident impliquant la police

Une habitante des quartiers nord de Marseille a été grièvement blessée vendredi après avoir été renversée par une voiture de police. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête confiée à l'Inspection générale de la police nationale, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Selon une source proche de l'enquête, la victime, âgée d'une cinquantaine d'années, a été heurtée par le véhicule dans le 2e arrondissement de la ville et grièvement atteinte au niveau de la cage thoracique. Elle a été hospitalisée dans un état très grave, a-t-on indiqué de même source.
Les enquêteurs devront notamment établir le taux d'alcoolémie du conducteur qui selon une source proche du dossier était supérieur à la norme autorisée. L'enquête devra également déterminer les circonstances exactes de l'accident. Selon une source policière, la voiture à bord de laquelle se trouvaient trois policiers a voulu éviter un enfant qui traversait la rue et est montée sur un trottoir heurtant la passante. Selon une source proche du dossier, il s'agissait de policiers appartenant à la BRB (brigade de répression du banditisme) de la police judiciaire.
 

samedi 12 janvier 2013

Castelsarrasin. Les voleurs d'Emmaüs sont âgés de 12 et 13 ans

Deux Castelsarrasinois âgés de 12 et 13 ans ont été appréhendés hier, par la police, dans l'affaire du cambriolage survenu la semaine dernière, dans les locaux d'Emmaüs (notre édition du 9 janvier).
Il y a sept jours, en effet, l'antenne de l'association caritative, route de Toulouse, a été l'objet d'un vol avec effraction. Un cambriolage qui a d'autant plus ému les responsables et bénévoles de l'antenne qu'en septembre dernier, à Lavilledieu-du-Temple, des individus ayant volé dix roues ont mis sur les essieux l'essentiel de la flotte de camions de l'association. Des véhicules qui permettent aux compagnons d'Emmaüs de faire leurs collectes en Tarn-et-Garonne.

Par un trou de souris

À Castelsarrasin, vers 1 heure dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, les cambrioleurs sont littéralement passés par un trou de souris pour pénétrer dans le bâtiment. Parvenus à se hisser au-dessus de la partie métallique du portail principal du bâtiment, ils ont brisé une fenêtre en plexiglas. Un petit interstice suffisant par lequel les voleurs sont parvenus à pénétrer dans le hangar servant de local de stockage et de lieu de vente. Un mode opératoire qui a, d'emblée, intéressé les enquêteurs du commandant Éric Mareschal, le patron du commissariat. Qui pouvez donc passer par un si petit trou? Si ce n'est un adolescent. D'autant que les cambrioleurs avaient visiblement affiché leurs préférences en raflant la collection de jeux vidéo, une Play-Station, un ordinateur portable et le fonds de caisse de la boutique. Des indices qui ont permis aux enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Castelsarrasin, sous la houlette du major Dominique Sergent, d'identifier en un temps record un mineur âgé de 13 ans, déjà connu pour un vol à l'étalage.

Ils reviennent à trois reprises dans le local

Entendu, sans être placé en garde à vue en raison de son âge, le jeune délinquant et son complice de 12 ans ont avoué les faits. Durant leurs auditions, les deux mineurs révélaient également avoir dérobé un pass. Une clé qui lui a ouvert toutes les entrées du bâtiment dans lequel ils seraient revenus durant la même nuit pour voler d'autres objets, cette fois sans effraction. Dans cette caverne d'Ali Baba, le duo tente, le vendredi soir, un troisième vol, apparemment contrarié par la présence du gardien vivant au-dessus du local. Si une partie des objets a pu être retrouvée durant les perquisitions, les deux adolescents confirmaient avoir pu écouler une partie des jeux vidéo en les vendant ou en les échangeant dans trois magasins de la ville. Hier, au terme de l'enquête, les deux jeunes ont écopé d'une convocation devant le juge des enfants pour vols avec effraction et en réunion.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/11/1533098-castelsarrasin-les-voleurs-d-emmaus-sont-ages-de-12-et-13-ans.html

vendredi 11 janvier 2013

Nay. Une lettre anonyme innocenterait le meurtrier présumé de Jérémy Censier

Le feuilleton continue autour de la mort du jeune Jérémy Censier, tué lors d’une bagarre de village le 22 août 2009 à Nay. En effet, les avocats du meurtrier présumé du Gersois de 19 ans ont demandé la reprise de l’enquête après la découverte d’une lettre anonyme versée au dossier et non exploitée par la justice.
« Nous avons découvert un élément nouveau lorsqu'on nous a transmis le CD-Rom du dossier, pour lequel nous demandons un supplément d'information », expliquent les avocats de Samson G., pour l’heure renvoyé devant les assises. « Il s'agit d'une lettre anonyme versée au dossier en octobre 2011 qui innocente notre client », précise Me Pombeilh. « Cette lettre n'a pas été notifiée aux parties et elle n'a donné lieu à aucune investigation. Il faut retrouver qui en est l'auteur ».
Samson G., considéré comme l’auteur des coups de couteau mortels sur Jérémy Censier et mineur au moment des faits, doit comparaitre devant les assises du 30 janvier au 8 février, au côté de cinq autres personnes, accusées de violences en réunion.

"La défense fait semblant de découvrir la lettre"

De son côté, l’avocat de la famille Censier s’est étonné que « la défense découvre l'existence de cette lettre anonyme. Il y a eu deux lettres anonymes de la même teneur (...). La défense fait semblant de les découvrir aujourd'hui. La personne visée dans la lettre sera dans le box des accusés, on pourra lui poser toutes les questions nécessaires » durant le procès estime Me Martial. L’avocat de Samson G. assure quant à lui : « Ce n'est pas une manœuvre dilatoire de notre part. Nous voulons faire toute la lumière sur cette affaire ».
Une affaire qui a déjà provoqué de nombreux remous, notamment après la remise en liberté du principal suspect pour des raisons procédurales et la mobilisation du père de Jérémy Censier dans les médias. Il appartient désormais au président de la cour d’assises d’ordonner ou non « un supplément d’information » autour de cette lettre anonyme et donc de repousser le procès.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/09/1531921-affaire-jeremy-censier-une-lettre-anonyme-innocenterait-le-meurtrier-presume.html

jeudi 10 janvier 2013

Famille recluse à Saint-Nazaire: parents en garde à vue, information judiciaire envisagée

Le parquet de Saint-Nazaire envisage de demander l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre des deux parents de la famille qui a vécu recluse avec quatre enfants pendant plus d'un an dans un appartement de Saint-Nazaire.
"A l'issue de la garde à vue du père de famille, actuellement en cours, le parquet de Saint Nazaire envisage de requérir l'ouverture d'une information judiciaire visant les deux parents", a annoncé le procureur de Saint-Nazaire, Florence Lecoq, dans un communiqué.

La mère a également été entendue sous le régime de la garde à vue, indiquait-on par ailleurs de source proche de l'enquête.

Une enquête pénale avait été ouverte le 5 janvier pour "abandon moral et matériel de mineurs".

"L'enquête établit d'ores et déjà que les circonstances dans lesquelles les parents ont cru devoir élever leurs enfants sont de nature à compromettre leur santé, leur sécurité, leur moralité et leur éducation", précise le procureur.

"Sous réserve d'auditions ultérieures et des résultats des examens médicaux légaux en cours et à venir, les trois enfants majeurs entendus n'allèguent aucune violence ou maltraitance", souligne en revanche Mme Lecoq.

Intervenant dans la nuit du 4 au 5 janvier pour un malaise, les pompiers ont trouvé, dans un appartement dégradé par l'humidité et les moisissures, Dominique et Christine Barreteau, 51 et 47 ans, et leurs quatre enfants de 14, 17, 19 et 20 ans, qui, selon des témoignages des voisins, n'avaient plus été vus depuis au moins un an.

"Les premières investigations ne permettent pas de conclure à l'existence des éléments constitutifs du délit de séquestration mais attestent de conditions de vie matérielles, sociales et intellectuelles extrêmement précaires, d'absence d'hygiène et d'un isolement total de la cellule familiale justifié par les parents par la crainte du monde extérieur ressenti comme intrusif, hostile et agressif", relate le parquet.

"Ainsi, les enfants se sont petit à petit trouvés privés de liens sociaux, d'un suivi médical sérieux, d'activité physique et d'une scolarité adaptée, leurs parents refusant toute aide extérieure jugée illégitime et revendiquant leur mode de vie", ajoute Mme Lecoq.

La famille est composée, outre le père de 51 ans et la mère de 47 ans, de cinq enfants de respectivement 25, 20, 19, 16 et 14 ans. Elle avait fait l'objet d'un suivi éducatif par un juge des enfants de 1994 à 2000, puis de 2005 à 2008, et "depuis lors, les autorités judiciaires n'avaient été saisies d'aucun signalement concernant notamment les deux enfants mineurs, reconnus handicapés et déscolarisés depuis plusieurs mois au profit d'un enseignement par correspondance dispensé à domicile".

Par ailleurs le parquet indique dans son communiqué que les "parents ont déjà été condamnés par défaut le 17 juin 2008 pour des faits similaires, décision non définitive à ce jour" mais il n'a pas été possible d'avoir plus de précisions jeudi en fin d'après-midi.

Les deux enfants mineurs font actuellement l'objet d'une mesure de placement provisoire

http://r.orange.fr/r?ref=hpp_ibd_alaune_manchette_1&url=http%3A//actu.orange.fr/france/famille-recluse-a-saint-nazaire-parents-en-garde-a-vue-information-judiciaire-envisagee-afp_1290668.html

PS : une salariée aurait détourné 100.000 €

Une permanente de la fédération socialiste du Gard est soupçonnée d'avoir détourné près de 100.000 euros, rapporte jeudi le quotidien régional Midi Libre. L'employée aurait mis en place un système de détournement de fonds depuis des années et aurait agi seule. Cette dernière aurait d'ailleurs reconnu les faits. "Une plainte au pénal sera déposée probablement dans la journée, par la fédération du PS du Gard", précise le journal.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/PS-une-salariee-aurait-detourne-100-000-585266

Deux chiens empoisonnés dans leur chenil

Deux chiens de chasse sont morts empoisonnés, le troisième a été sauvé in extremis. Une enquête est ouverte.
Jeudi dernier, Justin Chabot s'en va à la chasse de bon matin. Domicilié dans la rue des vieux prés, à Montcornet, cet artisan joue les rabatteurs, dans les environs de Monthermé. A son retour en fin d'après-midi, il file voir ses quatre chiens, restés pendant la journée dans leur chenil. Deux sont morts.
Dans le même enclos, une femelle, également victime de vomissements et retrouvée la bave aux babines, se trouve en piteux état. Perfusée pendant 24 heures par un vétérinaire, elle sera sauvée. Les symptômes des trois drahthaar - des chiens de chasse - ne laissent guère de place au doute : ils ont été empoisonnés, probablement au curater, un insecticide désormais interdit.
Le lendemain, Justin Chabot dépose plainte à la gendarmerie de Renwez. Des militaires viennent constater les dégâts. Des traces de pas sont relevées. L'auteur des faits aurait lancé en direction du chenil des boulettes de viande empoisonnées. Celles-ci se seraient écrasées sur les grilles de ce dernier avant qu'un des chiens ne gratte la terre pour ramener la viande dans l'enclos. Au pied des grilles, le poison était encore en quantité suffisante pour tuer un des chats du quartier, venu goûter à ce mélange de foie et de cœur quelques heures après que les chiens aient été intoxiqués.
« Ils sont morts dans d'atroces souffrances, regrette M. Chabot. J'aimerais que l'enquête aboutisse. C'est ignoble de faire ça. » S'agit-il du geste d'un « canophobe » virulent ? « J'en sais rien… C'est peut-être une vengeance de chasse, ou quelqu'un du village. ça fait vingt ans que j'ai des chiens dans ce chenil, il y a jamais eu de problème ». Aucun précédent de ce genre n'a été recensé au cours des dernières années à Montcornet.
A en croire M. Chabot, le bilan aurait pu être bien pire : « Ce jour-là, ma femme était dans la maison avec nos enfants, les chiens n'étaient pas bruyants donc celui qui a fait ça ne l'a pas fait sur un coup de tête. Surtout, le poison aurait pu être amené dans la maison par un chat ou un chien et contaminer mes enfants… » Une enquête est toujours en cours.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/deux-chiens-empoisonnes-dans-leur-chenil

mercredi 9 janvier 2013

Enquête après la découverte d'une famille recluse à Saint-Nazaire

L'affaire du petit Luca en 2002 relancée

L'enfant italien Luca Mongelli n'aurait pas été agressé par son chien en 2002 dans la station de Veysonnaz comme l'affirme la justice suisse mais par un ou plusieurs inconnus, ont estimé quatre experts italiens qui ont étudié le dossier. Ces quatre experts ont présenté leurs conclusions lors d'une conférence de presse en Suisse, à Sion, mardi. Ils sont unanimes pour dire que cet enfant, âgé de 7 ans au moment du drame, retrouvé inconscient et à demi-nu dans la neige, a été victime d'une agression par une ou plusieurs personnes.

Leurs observations excluent catégoriquement l'implication du chien dans l'agression.
Luca, qui vit désormais en Italie avec ses parents, est devenu aveugle et tétraplégique.
Marco, son frère cadet, âgé de quatre ans au moment de l'attaque dont il a été témoin, avait réalisé un dessin en 2005 mettant en scène plusieurs agresseurs, mais le procureur valaisan Nicolas Dubuis avait campé sur ses conclusions de 2004 mettant en cause le berger allemand de la famille, âgé à l'époque de six mois. Les experts italiens, un ancien commandant des carabiniers, un médecin légiste et deux psychologues, mandatés par la présidence de la commission bicamérale italienne de l'enfance, estiment que l'analyse des blessures de Luca, du comportement du chien après la découverte de l'enfant et de ses vêtements ne laissent, selon eux, aucun doute.

Ils demandent notamment que la justice suisse lance de nouvelles analyses ADN des vêtements et des échantillons prélevés sous ses ongles. La justice italienne a demandé une procédure d'entraide judiciaire à la Suisse tandis que la famille de l'enfant réclame que le procureur soit dessaisi du dossier et que le témoignage de Luca soit enfin recueilli.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/08/97001-20130108FILWWW00468-l-affaire-du-petit-luca-en-2002-relancee.php

mardi 8 janvier 2013

Nouvel appel à témoin à Fontenay-sous-Bois

Le commissariat de police de Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, a lancé mardi un nouvel appel à témoins après la mort le 20 décembre d'un piéton, percuté par un automobiliste qui avait pris la fuite.Vers 08H05 ce jour-là, alors qu'il traversait sur un passage pour piétons, ce magasinier de 54 ans, père de quatre enfants, avait été heurté par une voiture roulant à vive allure et qui avait grillé un feu rouge.
L'accident avait eu lieu sur l'avenue du maréchal de Lattre de Tassigny, près de la sortie de l'autoroute A86, face à la zone d'activités Le Péripole, a précisé le commissariat. Selon des témoins, le véhicule avait continué sa route sans s'arrêter.
La victime, qui vivait à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), sortait de la gare RER et se dirigeait vers son lieu de travail, situé à quelques centaines de mètres. Projeté sur une quarantaine de mètres, le piéton était décédé sur place.
 

Tarbes. De quoi est mort le jeune militaire ?

C'est un voisin du n° 10 de la rue Dastes qui a donné l'alerte, hier, à 15 heures, en entendant un bruit sourd dans la cour du petit immeuble : le corps d'un homme gisait en effet au sol, face contre terre, dans une mare de sang. Aussitôt, les pompiers et la police se sont rendus sur place : les secouristes n'ont malheureusement rien pu faire pour ranimer le jeune homme de 22 ans, dont le décès a été constaté par les policiers du commissariat. Ce jeune homme, dont l'identité n'a pas été révélée, était militaire au 35e RAP. Les policiers tarbais, ne voulant négliger aucune hypothèse concernant ce décès, ont fait appel à la police judiciaire de Pau et de Bayonne qui, jusque tard hier soir, a procédé à des constatations. Le jeune militaire habitait en effet au 1er étage du petit immeuble, dans un appartement mansardé, muni d'un chien-assis. «Pour l'instant, on ne sait rien encore de bien précis, soulignait la procureure Marion de Lalande d'Olce. Nous ne voulons rien négliger : il a très bien pu chuter depuis sa fenêtre, mais aussi être poussé, ou avoir eu un malaise. C'est pourquoi les constatations sont longues et minutieuses.» On en saura peut-être un peu plus demain et si la mort est accidentelle ou non.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/07/1529936-de-quoi-est-mort-le-jeune-militaire.html

lundi 7 janvier 2013

Estelle Mouzin : retour sur dix ans d'enquêtes et de fausses pistes

Estelle Mouzin, 9 ans, a disparu le 9 janvier 2003 sur le chemin qui la ramenait de l'école à Guermantes, en région parisienne. Depuis, aucune piste n'a abouti. Retour sur dix ans d'enquêtes, de fausses pistes et d'espoirs déçus.
7 janvier 2013 : Nouveau juge, nouvel appel à témoins. Le père d'Estelle, Eric Mouzin, souhaite, dans un entretien au Parisien, que la récente nomination d'un cinquième juge dans l'enquête sur la disparition de sa fille, il y a 10 ans, apporte "un regard neuf", notamment sur la piste Fourniret. Demandés en 2010, les résultats des expertises sur des scellés appartenant au tueur en série ne sont toujours pas connus. Un numéro Vert est réactivé : le 0800 336 098.
>Lire :
Dix ans après, le père d'Estelle Mouzin espère toujours
Fevrier 2012 : le propriétaire d'une valise de notes interpellé... et mis hors de cause. Un militaire déserteur de 19 ans est interpellé par la police judiciaire de Besançon dans l'hôtel où il a abandonné une valise pleine de notes sur l'affaire Mouzin. Lors de son audition, le jeune homme a indiqué avoir pris des notes en regardant une émission sur Estelle Mouzin. Il avait lui-même 10 ans au moment de la disparition d'Estelle. La piste s'arrête là.
> lire :
Disparition d'Estelle : le propriétaire de la valise mis hors de cause
Janvier 2012 :
L'avocat de la famille Mouzin, Me Didier Seban, a demandé, sans succès, le dessaisissement du tribunal de Meaux. Il a aussi demandé qu'"une enquête par le président de la chambre de l'instruction sur les conditions dans lesquelles cette enquête est menée par le juge d'instruction à Meaux". Notamment en raison de l'absence de résultats d'expertises réalisées sur de nombreux scellés appartenant à Michel Fourniret en 2010.
>Voir :
Le combat d'Eric Mouzin, le papa d'Estelle
>Lire : "Jamais on ne lâchera, jamais on n'oubliera">Lire : Neuf ans après, un emarche silencieuse pour Estelle
Novembre 2011
: un détenu sexagénaire est brièvement placé en garde à vue après une dénonciation d'un codétenu. Connu pour des faits de viols sur mineur dans un cadre intra-familial, l'homme a des points d'attache en Seine-et-Marne, où habitait la fillette. Mais l'audition montrera qu'il s'agit encore d'une fausse piste.
>Lire :
la garde à vue du sexagénaire levée
Mai 2010 : la piste Fourniret : L'avocat de la famille d'Estelle Mouzin demande à la justice d'expertiser trois scellés provenant du dossier du tueur en série Michel Fourniret. Les scellés concernent des morceaux de lacets blancs et de gants noirs, fournis par les autorités belges après l'arrestation de Michel Fourniret condamné en mai 2008 à perpétuité pour sept meurtres de jeunes filles entre 1987 et 2001. Or, le jour de sa disparition, le 9 janvier 2003, Estelle Mouzin portait "des bottes blanches à doubles lacets, également blancs" et des gants noirs sont mentionnés sur l'avis de recherche de la fillette. Aux enquêteurs qui l'ont interrogé après son arrestation en juin 2003,suite à un enlèvement raté, Michel Fourniret a expliqué qu'il se trouvait en Belgique le jour de la disparition d'Estelle. Les résultats des analyses sont toujours attendus.
>lire :
Disparition d'Estelle : l'avocat veut explorer la piste Fourniret
19 janvier 2010 : nouvel appel à témoins assorti d'une photo de la fillette vieillie en adolescente de 16 ans grâce à un logiciel américain, espérant faire progresser une enquête qui n'a jusqu'ici livré aucune piste concluante. Huit policiers supplémentaires sont mobilisés, à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles. En vain.
>Voir :
Sept ans après, le portrait d'Estelle vieilli
Janvier 2009 : une photo sur un site pornographique estonien d'une adolescente présentant une certaine ressemblance avec Estelle attire l'attention des enquêteurs qui ont très vite découvert que le cliché avait été pris avant la disparition de la fillette.
Février 2008
: le bassin à poissons d'un restaurant de Brie-Comte-Robert, le "Royal Wok", a été détruit sur commission rogatoire du juge enquêtant sur l'affaire. Un renseignement transmis par un journaliste avait laissé espérer aux enquêteurs qu'ils pourraient y trouver des traces du corps de la fillette, mais la piste s'est révélée fausse.
>Voir:
Cinq ans d'enquête et beaucoup de fausses pistes
Mai 2004 : Un homme âgé d'une trentaine d'années et six de ses proches sont placés en garde à vue en région parisienne. L'homme, qui habitait dans une petite commune proche de Guermantes jusqu'en juin dernier, était déjà connu des services de police pour des affaires de trafic de cannabis. Il aurait déménagé dans l'Oise quelques jours après la diffusion d'un portrait-robot dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la petite fille. Le suspect, qui possède une fourgonnette blanche, avait déjà été entendu par les enquêteurs au printemps 2003.
9 janvier 2003
: Estelle Mouzin, 9 ans, disparaît sur le chemin long d'à peine un kilomètre qui sépare son école de Conches-sur-Gondoire de son domicile, à Guermantes, en Seine-et-Marne. Il est un peu plus de 18 heures, elle vient de quitter l'école. Des témoignages évoquent la présence d'une camionnette blanche dans les parages.

Piéton renversé par un chauffard : appel à témoins

Un jeune homme de 24 ans vient tout juste de quitter l'hôpital Rangueil après avoir été percuté par un véhicule, sur la voie publique. Le 1er janvier à 4h15 du matin, ce Toulousain, à pied, a été fauché par une voiture, avenue de Lyon, à Toulouse. L'automobiliste ne s'est pas arrêté. Blessé et souffrant d'un traumatisme crânien, le piéton a été pris en charge par les médecins du Samu 31 et les pompiers. Évacué à Rangueil, ce garçon vient de quitter l'hôpital. Mais la voiture qui a pris la fuite, en direction du Faubourg-Bonnefoy, reste introuvable. Les policiers lancent un appel à témoins et recueillent tout témoignage pouvant éclairer les circonstances exactes de l'accident ainsi que la description du véhicule. (Tél : 05 61 12 74 74 ou 05 61 12 74 89.)

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/06/1529507-le-chiffre-3.html

dimanche 6 janvier 2013

Le BEA enquête sur le crash de l’avion près de Grenoble qui a fait 5 morts

«Le BEA vient d’ouvrir une enquête de sécurité à la suite de l’accident survenu au Piper PA 34 peu après son décollage de l’aérodrome de Grenoble–Saint Geoirs» vers 13h30 samedi, annonce l’autorité d’enquêtes de sécurité de l’aviation civile.
Trois enquêteurs du BEA se trouvaient dimanche sur les lieux du drame, dont les causes sont pour l’instant indéterminées.

Le BEA a associé le bureau d’enquêtes et d’analyses d’accidents d’aviation civile marocain à ses travaux.
Originaires de Casablanca, le couple et leurs trois jeunes enfants, une fille et deux garçons, avaient décollé à bord de leur bimoteur, qu’ils pilotaient eux-mêmes, après avoir passé les fêtes de Noël dans la station de Méribel, en Savoie. Le père, Farid Berrada, 46 ans, était PDG de Colorado, importante société de peinture au Maroc.
L’avion, qui devait se rendre à Casablanca après une escale à Reus en Espagne, est entré en collision avec les collines au sud de l’aérodrome.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/01/06/le-bea-enquete-sur-le-crash-de-l-avion-pres-de-grenoble-qui-a-fait-5-morts