mardi 30 septembre 2014

Une enquête ouverte sur le financement du siège d'EELV

Les faits remontent à 2004. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris en mai à la suite d'une plainte pour détournement de fonds publics et financement illégal en lien avec l'achat du siège d'EELV. Cette plainte, déposée contre X par l'Union des contribuables franciliens (UCF), la plainte vise le parti écologiste et son centre de formation, le Cédis.
L'organisme de formation d'EELV. La plainte met en cause l'achat en 2004 par le Cédis, dirigé jusqu'à 2011 par le sénateur de l'Essonne Jean-Vincent Placé, de parts, pour 75.000 euros, de la société civile immobilière (SCI) qui a acheté le siège social du parti à Paris, "Un toit pour les verts". Cette affaire était évoquée dans un reportage de l'émission "Cash investigation" diffusé sur France 2 en octobre 2013.
Comme le Cédis est financé par les impôts locaux, l'UCF considère dans sa plainte qu'"il y a nécessairement financement du parti et détournement de bien public". Dans un communiqué publié après la diffusion du reportage, le Cédis avait affirmé que "plutôt que de payer très cher des locaux privés à Paris pour y tenir des formations", il "avait envisagé d'utiliser les salles de réunion de l'immeuble qui devait abriter le siège des Verts. Il avait ainsi "de façon tout à fait légale et transparente" acheté des parts de la SCI.
"Des pratiques insupportables". "Il s'est avéré très vite que l'utilisation de ces salles de réunion n'était pas une solution fonctionnelle. Le Cédis a donc, conformément à la loi, revendu ses parts l'année suivante et a finalement fait en 2008 l'acquisition de locaux à Montreuil", poursuivait le texte. Selon l'avocate de l'UCF, Me Beryl Brown, "ce sont des pratiques qui deviennent aujourd'hui insupportables pour l'opinion publique, pour les contribuables". La plainte vise également une somme de 20.000 euros qu'aurait payée le Cédis à EELV pour la location d'une salle aux universités d'été des Verts à Toulon en 2004, afin d'y dispenser une formation de quatre jours.
Contactée par l'AFP, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV a déclaré "ne pas avoir été sollicitée ni auditionnée". "Le Cédis l'a déjà dit, ils avaient acheté des parts parce qu'ils pensaient utiliser des salles, ça ne s'est pas fait, ils ont revendu leur parts l'année suivante", a ajouté la patronne des écologistes."Nous avons toujours été clairs, nos comptes sont publiés à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques", a-t-elle précisé. Quant à Jean-Vincent Placé, il a assuré que le Cédis était "une association bien gérée qui n'a rien à se reprocher" et ajouté : "que la justice fasse son travail".
 

lundi 29 septembre 2014

Affaire Bygmalion : quatre personnes en garde à vue

Quatre personnes, dont l'ex-dirigeant Bastien Millot, ont été placées en garde à vue lundi matin dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Bygmalion, a appris l'AFP de sources proches de l'enquête. Elles ont été interpellées à leurs domiciles, ont dit les sources, et placées en garde à vue à l'office anticorruption de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Trois juges financiers parisiens ont été désignés pour instruire une information judiciaire ouverte pour faux et usage de faux, abus de confiance et tentative d'escroquerie. Les magistrats et les policiers enquêtent sur un système présumé consistant pour la filiale événementielle de Bygmalion, Event and Cie, à facturer indûment à l'UMP des dépenses qui auraient dû entrer dans le compte de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012, à hauteur de 10 à 11 millions d'euros.
Le patron d'Event and Cie, Franck Attal, figure parmi les gardés à vue, de même que Guy Alvès, cofondateur de Bygmalion et le comptable de la société, ont précisé ces sources à l'AFP.
 

dimanche 28 septembre 2014

Enquête sur les accompagnateurs d'Hervé Gourdel en Algérie

Les cinq accompagnateurs d'Hervé Gourdel, le touriste français assassiné par l'organisation terroriste les Soldats du califat, mercredi, sont toujours en détention provisoire. Les services de sécurité poussent leurs investigations à propos de Karim Oukara, Hamza Boukamoum, Oussama Dehendi, Amine Ayache et Kamel Saâdi. Il s'agit d'abord de déterminer les circonstances exactes de l'enlèvement du guide de montagne français dimanche dernier dans la région de Tikjda, en Kabylie.

Karim Oukara, membre d'un club amateur d'alpinistes, a été arrêté mardi à Boufarik, à 30 km au sud-ouest d'Alger. Chez lui, les policiers ont saisi du matériel informatique et un appareil photo. Karim Oukara, qui est de mère française et qui vit entre Lille et Boufarik, était en contact avec Hervé Gourdel avant son arrivée en Algérie. Oussama Dehendi, ami de Karim Oukara et membre du même club, a été interpellé le même jour. Selon des témoignages, les deux hommes ne sont pas connus pour être des radicaux islamistes. Hamza Boukamoum a loué un chalet à Hervé Gourdel à côté de la station d'hiver de Tikjda. Amine Ayache est un sportif, Kamel Sâadi est guide au centre des sports et de loisirs de Tikjda, qui dépend de l'Etat algérien. Un silence
englobe l' sur ces cinq hommes. Leurs familles évitent tout contact avec la presse.
Passivité des autorités

Depuis la
d'Hervé Gourdel, de nombreuses questions surgissent sur l'imprudence d'une telle expédition. La forêt de Tikjda est régulièrement visitée par des touristes algériens et étrangers, surtout le week-end. Les sportifs s'y rendent pour des entraînements. La région est partiellement sécurisée. De temps à autre, des groupes terroristes au nombre réduit signalent leur présence, surtout autour de la colline de Tizi N'Koulal et du village d'Iboudrarène, dans le département (wilaya) de Tizi-Ouzou.

Dans cette zone montagneuse, la population a exprimé sa colère à l'égard de la passivité des autorités qui n'auraient pas mis tous les moyens nécessaires pour traquer les terroristes qui passent par la région. En Kabylie, le crime organisé s'est également développé ces deux dernières années, avec notamment des cas de kidnapping qui ciblent des familles fortunées, des commerçants et des hommes d'affaires. Les bandes armées exigent souvent de fortes rançons pour libérer les otages. L'opposition accuse la justice de n'avoir pas fait grand-chose pour élucider ces cas d'enlèvement et poursuivre les ravisseurs qui semblent jouir d'une certaine impunité. En attendant les suites de l'enquête, les autorités algériennes traquent toujours le groupe terroriste et tente de récupérer le corps d'Hervé Gourdel.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/

vendredi 26 septembre 2014

Double meurtre à Brétigny : un homme de 23 ans recherché

IL EST LE SUSPECT numéro 1. Un homme de 23 ans est recherché par la police à la suite du double perpétré mardi à Brétigny-sur-Orge. Ce soir-là, vers 21 heures, les corps de Christelle, 40 ans, et de son fils de 7 ans avaient été découverts dans leur , rue du Docteur-Babin. L’autopsie réalisée mercredi avait confirmé le fait qu’ils avaient été égorgés, victimes de plusieurs coups de couteaux.
Le frère du compagnon actuel de la mère de famille, venant rendre visite au couple, avait alerté les autorités après la macabre découverte.

C’est le jeune concubin de Christelle — introuvable depuis les faits — qui est désormais dans le collimateur de la . « Le compagnon de la victime est recherché, témoigne le procureur d’Evry, Eric Lallement. Cela fait partie de nos pistes de travail. » « C’est le seul membre de la famille à ne pas avoir pu être entendu, embraye une source proche de l’enquête. Il concentre, de fait, toute l’attention. »
Décrit par ses voisins comme « très calme et s’occupant bien du petit », Azzedine, 23 ans, devait se marier avec Christelle, 40 ans. Un projet qui était loin de faire consensus dans le cercle familial de la mère de famille qui avait eu trois enfants de trois pères différents. Azzedine — qui avait emménagé avec Christelle vers mars avril dans ce logement de 80 m2 de Brétigny — n’était le père d’aucun d’entre eux. L’aîné de Christelle, majeur, était particulièrement hostile à cette union qui, prévue initialement en septembre, était devenue « caduque » selon une source proche du dossier. La raison de ce contretemps pourrait être administrative : Azzedine était en fait en situation irrégulière. Element troublant, la veille du drame, la police serait intervenue chez Christelle et Azzedine à cause d’un violent différend conjugal.
A Brétigny, les proches des victimes projettent d’organiser une marche blanche en hommage à Christelle et à son petit garçon.

http://www.leparisien.fr/bretigny-sur-orge-91220/double-meurtre-a-bretigny-un-homme-de-23-ans-recherche-25-09-2014-4164315.php

jeudi 25 septembre 2014

Patrick Balkany visé par une enquête pour corruption

L'enquête pour blanchiment de fraude fiscale ouverte le 11 juillet dernier a été élargie à des faits de corruption présumée.

L'enquête pour blanchiment de fraude fiscale visant le député UMP Patrick Balkany, a été élargie à des faits de corruption présumée, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Le parquet national financier a élargi l'information judiciaire le visant le 11 juillet dernier, par voie d'un réquisitoire supplétif, a-t-on précisé, confirmant une information de Mediapart. Cela fait suite à un signalement de Tracfin, cellule française de lutte contre le blanchiment.
Selon Mediapart, qui cite des sources proches du dossier, "les virements bancaires dénoncés par Tracfin, dont certains ont transité par Singapour, évoquent le versement de commissions sur des contrats à l'international, notamment en Afrique, où Patrick Balkany a beaucoup voyagé ces dernières années, ainsi que sur des marchés publics passés à Levallois-Perret" (Hauts-de-Seine), ville dont il est le maire.
Isabelle Balkany, son épouse, et Jean-Pierre Aubry, son ex-directeur de cabinet, ont été mis en examen le 22 mai pour blanchiment de fraude fiscale. Les magistrats cherchent à savoir si l'élu UMP de Levallois-Perret et son épouse ont dissimulé une partie de leurs avoirs au fisc, notamment des biens à l'étranger.
Parallèlement à cette affaire, une information judiciaire vise Patrick Balkany pour l'utilisation d'un chauffeur de sa ville de Levallois-Perret à des fins personnelles. Elle a été ouverte en janvier dernier par le parquet de Nanterre. Le député-maire est notamment soupçonné d'avoir utilisé l'un des chauffeurs de la mairie à l'occasion de vacances sur l'île de Saint-Martin
 

mercredi 24 septembre 2014

Douanes : importantes saisies dans le Nord Pas-de-Calais

L'opération a eu lieu les 17 et 18 septembre. 2500 agents des douanes mobilisés dans toute le France. Objectif :" lutter contre la criminalité à large spectre", c'est-à-dire "intercepter divers produits de fraude, en particulier les trafics de drogue, de cigarettes ou encore de contrefaçons" sur tous les axes menant au territoire national : ports, aéroports, gares, gares routières, tunnel sous la Manche, centres de fret, de tri postal..

Cash et tabac

Et apparemment, c'est dans le Nord Pas-de-Calais que l'opération a été la plus "fructueuse", selon le communiqué de la direction générale des douanes
-les douaniers ont découvert plus de 100 000 euros en petites coupures cachés à l'intérieur d'un véhicule. Le conducteur, un résident allemand de nationalité égyptienne, a été condamné par le tribunal d'Arras à un an de prison ferme pour blanchiment d'argent.

-les services douaniers de la gare de Lille Europe ont découvert dans les valises de 3 voyageurs, "430 cartouches de cigarettes en provenance d'Europe de l'est, soit plus de 80 kg", dans un train en provenance de Bruxelles.  "La saisie d'une telle quantité de cigarettes à bord d'un train est plutôt rare. Au total, ce sont 230 kg de tabac et cigarettes qui ont été saisis pendant 48 h.", indique le communiqué.

En France, 2000 articles de contrefaçon, 10 kilos de cocaïne et de nombreux produits contrefaits et dangereux pour la sécurité et la santé du public (faux viagra, de produits de maroquinerie contrefaits, drogues de synthèse) ont également été saisis


http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2014/09/23/douanes-importantes-saisies-dans-le-nord-pas-de-calais-556818.html

mardi 23 septembre 2014

Le piéton renversé à Espéraza toujours dans le coma, le chauffard en fuite aurait rejoint l'Espagne

Au cours de la nuit de samedi à dimanche, un conducteur a percuté un jeune homme avant de le traîner sur la route sur près de 50 mètres.
Au lendemain du fait divers qui a valu à un jeune homme d'être transporté, grièvement blessé, vers le centre hospitalier toulousain de Purpan, les gendarmes quillanais et limouxins poursuivaient leur enquête sur les circonstances du choc entre le véhicule et cet Espérazanais de 24 ans.

Il était un peu plus de 2 h lorsque la voiture aurait percuté la victime, en reculant, sur l'avenue de Carcassonne, en plein cœur du village, alors que s'achevait la Fête du vin dans un établissement d'Espéraza. Les gendarmes tentaient, lundi, de confirmer l'hypothèse, pour l'heure retenue, d'un acte volontaire.
Le conducteur avait ensuite traîné le jeune homme sur une cinquantaine de mètres, occasionnant de graves brûlures et des blessures majeures, notamment à la colonne vertébrale. Le jeune homme se trouvait dans le coma ce mardi après-midi.
Le grand nombre de personnes présentes à la manifestation assurait aux enquêteurs la possibilité d'entendre de multiples témoins des faits. Reste désormais la difficile quête du conducteur. Ardue car les gendarmes en charge de l'enquête n'auraient, pour l'heure, que peu d'éléments sur le véhicule.
Une cellule d'aide psychologique mise en place ce mardi
Complexe car, selon les premiers éléments recueillis, le conducteur, après avoir pris la fuite en abandonnant le jeune homme à son sort, aurait pris la route de l'Espagne pour se réfugier hors de portée des forces de l'ordre.
Par ailleurs, ce mardi, la municipalité d'Espéraza indiquait, par la voix de son maire qu'une cellule d'accompagnement psychologique sera mise en place ce mardi 23 septembre à 18h au Centre Alibert, salle Caderonne à Espéraza pour les témoins directs de cet accident. Cette cellule est également disponible pour les parents et proches de la victime à des horaires adaptés. Contactez la mairie au 04 68 74 10 01 pour plus d'informations.

http://www.lindependant.fr/2014/09/23/le-chauffard-en-fuite-aurait-rejoint-l-espagne,1933158.php

lundi 22 septembre 2014

Affaire Pastor: l'énigmatique Janowski devant le juge

Wojciech Janowski, qui a avoué en garde à vue avoir commandité l'assassinat de sa richissime belle-mère monégasque Hélène Pastor, avant de se rétracter, doit parler pour la première fois au juge d'instruction lundi après-midi.
Près de six mois après cet exceptionnel fait divers, Janowski demeure une énigme.
A l'isolement dans une cellule de la prison marseillaise des Baumettes, à des années lumière des mondanités du gotha de Monaco, le désormais infréquentable Polonais a seulement reçu durant l'été son avocat et un ami traducteur. A ses visiteurs, il clame son innocence, rejette des aveux liés à sa maîtrise imparfaite du français.
Des commissions rogatoires devraient viser une dizaine de pays -la Pologne, le Canada, la Suisse, le Luxembourg, Dubaï ou encore l'Ile de Man- pour y décortiquer ses activités et ses multiples comptes bancaires aux flux suspects.
Car le véritable déclencheur du crime échappe encore aux enquêteurs de la police judiciaire de Nice. L'homme a-t-il été motivé par sa cupidité? Par des investissements hasardeux qui l'ont ruiné?
Janowski apparaît comme un talentueux mystificateur qui mentait à son entourage, à commencer par Sylvia Pastor, sa compagne pendant 28 ans, avec qui il a eu une fille.
Sylvia lui faisait une confiance absolue et lui versait la majeure partie des 500.000 euros mensuels alloués par sa mère, Hélène Pastor, a révélé l'enquête. Elle lui demande d'acheter une maison à Londres, au nom de ses deux filles (dont l'une née d'une première union). Janowski met la maison à son propre nom et l'hypothèque.
Le couple commande en 2012 la construction d'un yacht de 22 mètres. Janowski surfacture l'achat à sa femme... d'un petit million.
«C'est un Madoff qui avait une emprise sur les gens qu'il côtoyait, un escroc qui a endormi du monde», juge un connaisseur du dossier.
Il présidait à Monaco une minuscule société de brevets dans les nanotechnologies, Firmus SAM, disait être actionnaire de deux laboratoires de recherche à Varsovie. Sur le site de l'un d'eux, on lit que Janowski, membre du conseil d'administration, détient une maîtrise en économie de l'Université de Cambridge. Un diplôme qu'il n'a jamais possédé, précise pourtant son avocat Erick Campana.
Janowski négocie surtout en 2011 le rachat d'une raffinerie de pétrole polonaise, dotée d'un gros patrimoine immobilier. Mais il n'a jamais réglé la facture et un contentieux judiciaire l'oppose au vendeur.
Il a quitté la Pologne jeune, s'installe à Londres, rencontre Sylvia Pastor.
«Elle ne l'épouse pas, car l'argent des Pastor doit aller à ses filles. C'est un clan italien», résume un connaisseur du dossier. «Sa mère Hélène Pastor était très dure en affaires. Dans son testament, il y a une égalité parfaite entre ses deux enfants (Sylvia et Gildo) qui vont se partager à 50/50 une fortune évaluée à 12 milliards d'euros».
En France, Hélène Pastor -héritière d'une dynastie de bâtisseurs propriétaire d'une partie de Monaco- aurait été classée 8ème des grandes fortunes, entre François Pinault et Vincent Bolloré.
Le procureur de Marseille Brice Robin privilégie la thèse d'une «captation d'héritage». Tuer la belle-mère, c'était aller au-delà des 500.000 euros versés chaque mois.
Le Polonais de 65 ans continue à être salué pour ses actions caritatives. Il a aidé notamment la communauté polonaise de Nice, payant des avocats à des compatriotes, souligne Constantin Kulikowski, ami niçois et traducteur polonais qui a travaillé 22 ans pour Janowski. Il ne l'a pas oublié, lui rendant visite en prison dans «un but humanitaire», lui versant quelques centaines d'euros pour améliorer son ordinaire.
Lorsque Janowski se propose comme consul honoraire de Pologne à Monaco ou crée une chambre de commerce polonaise, Varsovie s'en réjouit. «Une façon de renforcer sa légitimité dans la haute société?», s'interroge un observateur polonais.
C'est Sylvia qui financera la célébration de la fête nationale polonaise dans un somptueux hôtel monégasque, avec 250 invités, dont le gratin du gouvernement. C'était le 5 mai. Le lendemain, sa mère Hélène Pastor et son chauffeur seront criblés de balles, devant un hôpital niçois. Janowski voyageait en Pologne.

http://www.20minutes.fr/france/1447353-affaire-pastor-enigmatique-janowski-devant-juge

jeudi 18 septembre 2014

Nancy : le buraliste aurait gardé les tickets gagnants pour lui

La plainte est partie d’une jeune femme. Finaude ou furieuse de n’être décidément pas vernie ? Cliente fidèle d’un buraliste de l’agglomération nancéienne, cette assistante maternelle aurait constaté que tous les jeux Cash achetés par ses soins souffraient d’un petit défaut. Non seulement, ils étaient systématiquement perdants, mais la partie grisée située en bas à droite de chaque ticket portant la mention « nul si découvert » était légèrement griffée.
Elle assure, en avoir fait la remarque au buraliste, dès le printemps dernier. Une assertion confirmée par son avocat, Me Catherine Boyé-Nicolas, avec laquelle elle s’était entretenue à l’époque, se demandant quelle position adopter… Selon la dame, le buraliste lui aurait alors avoué son indélicatesse mais l’aurait implorée de ne pas le dénoncer. A quelques mois de la retraite, il savait jouer gros si son forfait était découvert, les jeux de grattage et de loterie représentent 20 % des ventes pour les détaillants.

Pas de préjudice pour la FDJ

Il aurait également promis de ne plus saisir sa chance : gratter quelques tickets qu’il savait gagnants… Non pas par un quelconque don divinatoire mais grâce à un petit coup d’ongle discret passé sur la fameuse zone grisée. Celle-ci cacherait un code, en tout cas, une lettre qui l’indique…
Toujours est-il que le 6 septembre dernier, la jeune femme se serait rendu compte qu’il n’avait pas honoré sa promesse. Le ton est monté, une altercation a même éclaté, et le buraliste a sorti une bombe lacrymogène… La police est intervenue. Trois jours plus tard, la joueuse pugnace déposait plainte pour violences légères – elle a présenté une ITT de cinq jours – et escroquerie.
La police a convoqué le commerçant hier matin et l’a placé en garde en vue toute la journée pour l’entendre. Il a admis traverser une zone de turbulence depuis l’agression dont il a été victime en début d’année, n’a pas écarté non plus avoir empoché quelques gains… Mais a aussi fourni une liste de clients chanceux pour témoigner de sa bonne foi, prouver qu’il ne vendait pas seulement des tickets perdants. Le parquet a décidé de ne pas le poursuivre pour escroquerie, la Française des Jeux ne s’étant pas précipité pour évaluer un éventuel préjudice.

Une dizaine de détaillants radiés chaque année

Interrogé par nos soins, un de ses représentants parisiens, nous a avancé que le débitant en question avait gagné par cinq fois, « de manière honnête ». Au-delà de 200 € de gains, les personnes sont identifiées, nous assurait-il encore.
« De toute façon, gratter la zone grisée, serait une tentative de tromperie grossière », s’empressait-il d’ajouter. Avant d’essayer de nous convaincre de l’inutilité de cette manœuvre : « nos systèmes de sécurité évoluent en permanence. » Bref, « le nul si découvert » ne contiendrait aucune indication… Ah bon ? D’autres buralistes, pris la main dans le sac ont pourtant avoué procéder de cette manière pour commettre leur indélicatesse.
« On ne laisse jamais un signalement lettre morte, prévenait cependant le représentant. Nous avons une unité d’une dizaine d’anciens gendarmes qui enquêtent sur le terrain. » Et si la FDJ fait preuve d’humour dans ses publicités, elle n’en aurait pas beaucoup une fois l’entourloupe avérée. « Chaque année, nous retirons notre agrément à une dizaine de détaillants qui tentent de tromper la vigilance de nos joueurs ». Elle compte 33.000 points de vente

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/09/18/nancy-le-buraliste-aurait-garde-les-tickets-gagnants-pour-lui

mercredi 17 septembre 2014

Deux hommes grièvement blessés par balle

Plusieurs coups de feu ont été tirés, mardi soir vers 20 h, dans le hall d’un immeuble de la rue d’Andlau à Strasbourg. Deux hommes ont été blessés par balle.
À l’arrivée des secours, l’un d’eux se trouvait en arrêt cardiorespiratoire. Il a été évacué vers le CHU de Strasbourg-Hautepierre dans un état critique, son pronostic vital étant engagé.
L’autre homme a également été transporté à l’hôpital.
Les policiers de la sécurité publique du Bas-Rhin et de la police municipale ont bouclé cette rue du quartier Gare. Les fonctionnaires de l’identité judiciaire de la police judiciaire sont rapidement arrivés sur les lieux et ont procédé aux constatations de police technique et scientifique.
L’enquête a été confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Strasbourg. En toute fin de soirée, les policiers n’avaient procédé à aucune interpellation et les circonstances des coups de feu restaient à déterminer

http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2014/09/16/deux-hommes-grievement-blesses-par-balle

mardi 16 septembre 2014

Infanticide : interpellation du père de la fillette

Le corps sans vie d'une fillette de deux ans et demi, atteint d'un coup de couteau, a été retrouvé hier soir à Clermont-Ferrand dans l'appartement de ses parents et son père a été interpellé, selon une source judiciaire confirmant une information de La Montagne. Selon les premiers élements de l'enquête, la petite-fille, née en janvier 2012, a été retrouvée morte dans son lit, "manifestement tuée par un coup de couteau", selon cette source.

C'est la mère, trentenaire, qui se trouvait dans une autre pièce de l'appartement familial, qui l'a découverte vers 21h30. Le père, âgé de 37 ans, qui était aussi présent, a alors quitté l'appartement. La police l'a interpellé dans la nuit mais son état de santé ne permettait pas de le mettre en garde à vue. Il a été hospitalisé dans l'attente de son audition par la police judiciaire. Une autopsie du corps devrait avoir lieu dans la journée.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/16/97001-20140916FILWWW00147-infanticide-interpellation-du-pere-de-la-fillette.php

dimanche 14 septembre 2014

Disparues de l'A6 : ce que l'on sait du meurtrier présumé arrêté dans les Landes

Confondu par son ADN, Pascal Jardin a avoué durant sa garde à vue être l'auteur des 123 coups de couteau qui ont tué Christelle Blétry en 1996. Cet homme, qui vivait dans les Landes depuis 2004, n'avait jusque-là jamais été cité dans le dossier. Âgé de 56 ans, père de deux enfants, il présente le profil d'un homme sans histoires.
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Le Parisien a tenté de remonter les traces du meurtrier présumé, arrêté grâce aux progrès de la science. Le quotidien met en avant les deux facettes de cet employé agricole, "fan de Cluedo" et que son voisin décrit comme "dynamique et drôle". Difficile alors de voir en Pascal Jardin le "tueur impitoyable" décrit par les enquêteurs durant leur enquête. 

Tristesse et stupeur

Marie-Rose Blétry, la mère de la victime, a découvert avec surprise l'identité de ce homme, qui comme d'autres aurait pu "lui acheter les brioches" qu'elle vend au profit de son association de victimes. 
"J'ai toujours gardé espoir" et "j'espère un peu de sérénité" a lancé très émue et en larmes Marie-Rose Blétry, mère de Christelle, après l'arrestation du meurtrier présumé de sa fille.
Lors d'une conférence de presse à Blanzy (Saône-et-Loire), Mme Blétry a reconnu qu'elle s'était "toujours battue" pour retrouver l'assassin de sa fille, tuée alors qu'elle rentrait chez elle après une soirée avec des amis. "C'est un combat qui peut être long", a-t-elle ajouté, en se disant "anéantie par cette nouvelle qu'(elle) espérai(t) tant".

Une agression en 2004

Une fois l'identité de Pascal Jardin révélée, c'est un épisode de son passé qui est remonté à la surface. En 2004, il écope en effet d'une peine de deux ans de prison, dont un avec sursis, pour une tentative d'agression sexuelle à Chalon-sur-Saône. C'est à la suite de cette affaire qu'il part dans les Landes et refait sa vie. 
Le Journal de Saône-et-Loire a retrouvé Magalie, la jeune femme agressée à l'époque. "J'ai toujours pensé que je n'avais pas été sa seule victime", confie-t-elle. Venu chez elle en se présentant comme un plombier, il était revenu à son domicile quelques jours plus tard et l'avait menacée avec un couteau, après s'être déshabillé dans sa cuisine. Par chance, le compagnon de Magalie était dans la pièce voisine.
Pascal Jardin a passé 9 mois derrière les barreaux après cette agression. Surtout, son ADN est alors ajoutée au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Un fichage qui va permettre aux enquêteurs de faire le lien avec le meurtre de Christelle Blétry et d'interpeller le quinquagénaire. 

http://www.sudouest.fr/2014/09/13/affaire-des-disparues-de-l-a6-ce-que-l-on-sait-du-meurtrier-presume-1670721-7.php

vendredi 12 septembre 2014

Nantes: L'enquête sur le meurtre de Marion est bouclée

L'enquête judiciaire concernant le meurtre de Marion, une adolescente de 14 ans tuée sauvagement en mars 2012 à Bouguenais, est enfin bouclée. C'est ce qu'affirme ce vendredi le quotidien Ouest-France. Le procureur, qui a signé mercredi son réquisitoire définitif, a demandé que le suspect soit jugé par la cour d'assises, alors qu'un non-lieu psychiatrique aurait pu être préconisé en raison de ses troubles mentaux. C'est désormais au juge d'instruction de trancher s'il y aura procès ou non.
Yannick Luende-Bothelo, un Britannique âgé de 27 ans né en Angola, est soupçonné d'avoir violé l'adolescente puis de lui avoir porté une quarantaine de coups de couteau, dans des toilettes publiques du quartier des Couëts à Bouguenais.
Interpellé le 19 mars 2012 en possession du téléphone portable de Marion, peu après avoir violemment agressé deux hommes âgés à Vertou, Yannick Luende-Bothelo avait avoué en garde à vue ses actes. Placé sous surveillance électronique en novembre 2011, il s'était débarrassé de son bracelet électronique quelques jours avant de croiser la route de la jeune fille.

http://www.20minutes.fr/nantes/1441991-20140912-nantes-enquete-meurtre-marion-bouclee

jeudi 11 septembre 2014

Calvaire d'Angèle : le père avait alerté les services sociaux

Le calvaire subi en Vendée par Angèle, 4 ans, torturée à mort par sa mère et son compagnon était-il prévisible ? Une évaluation par les services du conseil général du Val-de-Marne avait été menée fin 2011 pour déterminer si la fillette ne risquait rien en vivant avec sa mère à Limeil-Brévannes, a-t-on appris ce jeudi matin.
Cette avait été diligentée «à la demande du père », indique Michèle Creoff, directrice générale adjointe chargée du pôle enfance et famille au conseil général. À l’époque, le couple venait de se séparer. Le père était visiblement inquiet pour sa fillette, jugeant la mère fragile. Les conclusions de l’évaluation étaient «très rassurantes, précise Michèle Creoff. Il y avait une bonne relation mère enfant. La fillette était en bonne , avec un bon développement psychomoteur».

Angèle était placée en crèche la journée. Sa mère ou sa grand-mère chez qui tout le monde vivait à Limeil-Brévannes venait la chercher. Rien ne laissait deviner d’éventuelles maltraitances. L’enfant est restée en crèche jusqu’à ses trois ans. Les services du conseil général perdent ensuite sa trace.


Ce mercredi soir, la mère et son compagnon ont été mis en examen pour meurtre et acte de torture ou de barbarie, son compagnon pour acte de torture et placés en détention.


http://www.leparisien.fr/limeil-brevannes-94450/calvaire-d-angele-le-pere-avait-alerte-les-services-sociaux-11-09-2014-4126825.php

mardi 9 septembre 2014

Un voleur emporte 400.000 euros de bijoux

Un bijoutier parisien a été ligoté ce matin dans sa boutique par un malfaiteur, qui est parvenu à s'emparer d'un butin estimé à environ 400.000 euros, a appris l'AFP de sources policières.

Vers 10H00, un homme vêtu de sombre a fait irruption dans la bijouterie, rue de la Chaussée-d'Antin dans le centre de Paris. "Après avoir ligoté le bijoutier, il a volé pour près de 400.000 euros de bijoux avant de prendre la fuite", a déclaré une source policière.
L'enquête a été confiée à la Brigade de représsion du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/09/97001-20140909FILWWW00135-paris-un-voleur-emporte-400000-euros.php

dimanche 7 septembre 2014

Royaume-Uni : Jack l'Eventreur aurait été identifié !

L'un des plus grands mystères de l'Histoire de la criminologie serait-il enfin résolu ? Alors que des générations d'experts se sont heurtées à un mur depuis plus d'un siècle, le «Daily Mail» affirme ce samedi que l'identité de Jack l'Eventreur est désormais connue.
  Le célèbre tueur en série, qui a sévi dans le quartier londonien de Whitechapel à l'automne 1888, serait un immigrant polonais, Kosminski.

Le quotidien s'appuie sur la découverte d'un homme d'affaires britannique de 48 ans, Russell Edwards, rendue possible grâce à une analyse de deux ADN retrouvés sur le châle de l'une des cinq victimes avérées de Jack l'Eventreur. Pour parvenir à ses fins, l'enquêteur amateur s'est adjoint les services d'un expert en analyse génétique, Jari Louhelainen, qui collabore avec Interpol.

D'étranges marguerites

Russell Edwards raconte qu'il a vu la première fois le châle maculé de sang en mars 2007, lors d'une vente aux enchères. L'objet était réputé avoir été trouvé à côté de l'une des victimes de Jack l'Eventreur, Catherine Eddowes, mais Edwards a voulu en avoir la confirmation. Il a donc pris contact avec le propriétaire du châle, qui lui a assuré être un descendant de l'un des officiers de police présents sur la scène du
.

A l'époque, le sergent Amos Simpson s'était emparé de la pièce de tissus brune et bleue pour la donner à sa couturière de femme. Le châle a ensuite été transmis de génération en génération sans jamais être lavé.

Alors que dans les années 2000 la plupart des spécialistes de l'affaire doutent de la provenance du châle, Russell Edwards est intrigué par un motif récurrent imprimé sur l'objet : les marguerites de la fête de Saint-Michel. Après des recherches, il remarque que cette fête chrétienne se déroule le 8 novembre chez les orthodoxes, le 29 septembre chez les autres chrétiens. Soit respectivement les jours des
de Mary Jane Kelly d'une part, et d'Elizabeth Stride et Catherine Eddowes d'autre part.

Constatant que Catherine Eddowes était trop pauvre pour pouvoir s'offrir un tel châle, Russell Edwards déduit -sans certitude néanmoins- que Jack l'Eventreur aurait pu laisser délibérément l'accessoire près d'une de ses victimes le 29 septembre pour livrer un indice sur la date de son futur crime, le 8 novembre donc.

Un «schizophrène paranoïaque»

Russell Edwards s'intéresse alors à la personnalité de l'un des six principaux suspects, Aaron Kosminski. Ce juif polonais a fui les pogroms russes dans les années 1880 pour s'installer à Londres avec sa famille. Dans les registres de l'hospice qui l'accueille en 1890, il est décrit comme un coiffeur résidant à Whitechapel.

«Ce qui est certain, c'est qu'il était gravement malade mentalement, probablement un schizophrène paranoïaque souffrant d'hallucinations auditives et décrit comme un misogyne adepte de "l'auto-abus", un euphémisme pour qualifier la masturbation», écrit l'homme d'affaires.

Un responsable du Musée du crime de Scotland Yard, Alan McCormack, a affirmé à Edwards que la police n'avait pas suffisamment de preuves pour confondre Kosminski. Elle l'a gardé sous surveillance pendant 24 heures avant de le confier à un asile psychiatrique pour le reste de sa vie.

Les descendants coopèrent

A l'aide d'une caméra infrarouge, le complice d'Edwards, Jari Louhelainen, découvre des traces de sperme sur le châle, ainsi que des cellules de rein, appartenant vraisemblablement à Catherine Eddowes. Une descendante de la victime, Karen Miller, accepte de fournir un échantillon de son ADN : il concorde avec l'une des six empreintes trouvées sur l'étoffe.

Une descendante de la soeur de Kosminski est également d'accord pour fournir son ADN à l'enquêteur amateur. Le résultat permet alors de démasquer l'éventreur.

«Sans doute un grand nombre de livres et de films vont désormais sortir spéculant sur sa personnalité et sa motivation. Je n'ai pas envie de le faire. Je voulais apporter de vraies réponses à l'aide de preuves scientifiques», conclut Russell Edwards. Puis, euphorique : «Je suis submergé par le fait qu'après 126 ans, j'aie résolu le mystère.»

samedi 6 septembre 2014

Incendie mortel : la piste criminelle désormais privilégiée

La piste criminelle est désormais privilégiée après l'incendie qui a coûté la vie à trois personnes, ce jeudi, à Lavelanet. Le pôle d'instruction de Toulouse est en charge d'une enquête qualifiée de «prioritaire» par le procureur Valet.
Tous les moyens seront mis en œuvre pour découvrir le ou les auteurs(s) de l'incendie qui a coûté la vie à trois personnes, ce jeudi, à Lavelanet. Un incendie d'origine criminelle : les enquêteurs en ont désormais la conviction. «Je n'aime pas parler de “conviction”, nuance le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet. En réalité, nous avons recueilli des charges suffisantes pour décider de l'ouverture d'une information judiciaire criminelle pour dégradations volontaires et destruction par incendie, ayant entraîné la mort de plusieurs personnes». Le dossier a été confié dès jeudi soir au pôle d'instruction de Toulouse. Et le procureur de la République promet «une enquête très active», dans un dossier qualifié de «prioritaire», en raison de la gravité des faits.

Expertises en cours

Quant aux conclusions des experts en charge de ce dossier, elles ne sont pas encore connues. Deux experts étaient hier encore sur place, pour recueillir des éléments de police technique et scientifique. Des investigations qui ne sont pas encore terminées.
À Lavelanet, l'émotion reste très vive à la suite de ce drame, dont les habitants de la petite commune du Pays d'Olmes ont beaucoup parlé. Il en était notamment question dans les allées du forum des associations, qui se tient jusqu'à demain, et rassemble une vingtaine de clubs et de structures. Le sentiment d'insécurité était au cœur de nombreux commentaires. Certains rappelaient avec insistance les incendie de voitures et de poubelles que la ville a connu ces derniers mois. Et témoignaient aussi de leur sympathie pour les victimes de ce drame terrible.

Un bâtiment pourtant récent

Enfin, la question de la résistance au feu du bâtiment, et sa conception même, suscitait de nombreux commentaires, d'autant que la pension de famille, propriété de l'Office public d'HLM de l'Ariège, était toute récente, inaugurée en octobre dernier.
«Notre priorité, c'est l'humain, réagissait hier soir Henri Bianchini, secrétaire général de l'OPAC. Tout a été dit sur ce drame. Nous nous sommes organisés pour trouver neuf appartements dans l'urgence, et l'ensemble des sinistrés ont été relogés. C'était le plus important. Pour le reste, l'enquête est en cours, et les experts sont à pied d'œuvre».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/06/1946101-la-piste-criminelle-desormais-privilegiee.html

vendredi 5 septembre 2014

Le tueur à la hache renvoyé aux assises

Le 27 août dernier, le juge d’instruction a renvoyé devant la cour d’assise de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, Mohamed Faleh. Il y répondra du chef d’assassinat sur la personne de Mohamed Sellami. Seize ans après les faits. Cette affaire difficile débute le 17 novembre 1998 vers 8 h avec la découverte, sur le parking du marché des Résidences, du corps de Mohamed Sellami, un sexagénaire d’origine algérienne.
Allongé à proximité du mur d’enceinte du cimetière de Bellevue, l’ancien patron du Bar du Commerce à Sochaux présentait des plaies laissées par une petite hache et un couteau. À proximité de la scène de crime, les enquêtes ont retrouvé un sac plastique contenant une petite hache, des photos et un peu d’argent. Dans un premier temps, les enquêteurs se sont intéressés à l’emploi du temps de la victime, dans les heures précédant sa mort et à ses fréquentations.

Nouveaux faits en 1999

Ils ont découvert qu’il entretenait de nombreuses relations féminines mais aussi qu’il sortait le soir avec de grosses sommes d’argent sur lui. Mais ses éléments n’ont mené qu’à des impasses.
De nouveaux faits troublants sont portés à la connaissance de la police le 5 mars 1999 par l’audition du fils de Mohamed Sellami. Il lui a signalé l’agression d’un de ses clients. Les policiers se sont aperçus que celui-ci avait reçu plusieurs coups de haches sur le sommet du crâne à son domicile. Mais il n’avait dû son salut en s’enfuyant de chez lui. Le témoignage désignait alors M. Faleh comme auteur présumé (1). Après une perquisition au domicile de ce dernier, ce même 5 mars, les fonctionnaires ont trouvé, à 300 m de chez lui, le cadavre mutilé d’Abdelkader Chamrouki, tué à l’aide d’une hache, démembré et décapité. Tout démontrait alors que les deux hommes avaient été victimes d’un acte crapuleux venant de la même personne. Les enquêteurs ont fini par réunir un faisceau de présomptions contre Mohamed Faleh qui s’est constitué prisonnier le 6 mars 1999. Parmi elles, il est apparu que l’homme avait de grosses dettes de jeux et entretenaient des relations coûteuses avec des femmes. Pour les payer, ils faisaient des prêts auprès d’organismes financiers ou de connaissances comme Mohamed Sellami.

Dossier déterré

Mais les enquêteurs n’étaient pas encore au bout de leur surprise. Un élément recueilli lors de l’enquête a fait ressortir que le suspect avait suivi à Audincourt, à de multiples reprises, Anna. Cette veuve de 82 ans a été retrouvée le 29 septembre 1995, morte dans sa voiture de plusieurs coups de couteaux, après avoir retiré une grosse somme d’argent à sa banque. Là encore, les policiers ont réuni suffisamment de faits pour suspecter Mohamed Faleh. Le verdict de la cour d’assises du Doubs en mars 2003 leur a donné raison. Elle l’a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les faits de mars 1999. Verdict confirmé par cour d’assises de la Cote-d’Or quelques mois plus tard. Mohamed Faleh est de nouveau condamné en novembre 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat de l’octogénaire d’Audincourt.
Depuis, les policiers n’espéraient plus éllucider l’homidice de Mohamed Sellami, jusqu’à ce qu’un ancien codétenu de l’accusé vienne leur déclarer que M. Faley lui a confirmé différents meurtres dont celui de l’ancien gérant du bar de Sochaux. Ses éléments ont convaincu le magistrat instructeur de Belfort de déterrer le dossier Sellami. Cela lui a valu une mise en examen le 30 novembre 2009 au chef d’assassinat. Pendant l’instruction qui a suivi, l’auteur présumé a nié son implication dans l’homicide avec préméditation allant parfois jusqu’à formuler des réponses évasives ou plaider des pertes de mémoires. Les investigations de policiers scientifiques et des études minutieuses sur les coups portés aux victimes ont convaincu l’instruction de renvoyer Mohamed Faleh devant la cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Avant qu’elle ne prononce un verdict, l’accusé demeure, il faut le rappeler, présumé innocent.
(1) Il a été condamné à la réclusion criminelle pour les deux faits.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/09/05/le-tueur-a-la-hache-renvoye-aux-assises

jeudi 4 septembre 2014

Fillette tuée en Alsace le frère aîné en garde à vue

«Il n’y a pas d’unique suspect et il n’est pas question de se focaliser sur cet adolescent. Mais nous avons besoin d’avoir ce jeune à disposition, car c’est un témoin clé. Et à la suite de ses déclarations laconiques et incohérentes, nous avons décidé de le placer en garde à vue. »
Hier, lors d’un point presse et devant une nuée de journalistes, le nouveau procureur de la République de Mulhouse, Dominique Alzeari, a fait le point sur l’enquête menée depuis près de 24 heures à la suite du drame qui s’est produit mardi en début de soirée à Moernach.
Ce mardi vers 19 h 30, un adolescent de 15 ans avait quitté le domicile familial torse nu et en hurlant – d’après des témoignages de voisins – avant de se réfugier chez un voisin et d’expliquer, semble-t-il, qu’un rôdeur était entré dans la maison et qu’il s’en était pris à sa sœur et à son frère.
Les gendarmes, prévenus par ce voisin, se sont immédiatement rendus sur place. Ils ont découvert le corps sans vie d’une fillette de 11 ans gisant à côté de son petit frère de 8 ans grièvement touché. Les secours sont vite arrivés et le garçon a été héliporté dans un hôpital strasbourgeois. Leurs parents étaient absents au moment du drame. Ils se trouvaient dans le village et participaient à un cours de yoga. Ils sont arrivés alors que les secours étaient déjà présents.
Une arme tranchante retrouvée sur place
« De multiples investigations scientifiques et techniques ont tout de suite été menées, indique le procureur de la République. Une arme tranchante – qui pourrait être l’arme du crime – a été retrouvée sur place. Les techniciens d’investigations criminelles sont tout de suite intervenus, ainsi que des spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRGN) en morphoanalyse des traces de sang car c’était une scène de crime extraordinaire. »

Des déclarations incohérentes

Les enquêteurs de la gendarmerie ont tout mis en œuvre afin de suivre, dans un premier temps, la trace d’un éventuel rôdeur. Un chien pisteur était même très vite sur place. Mais les hommes de la Section de recherche de la gendarmerie de Strasbourg, commandée par le colonel Hubert Charvet, ont très vite relevé toute une série d’incohérences dans les déclarations de l’adolescent de 15 ans. « C’est pour cela qu’il a été placé en garde à vue à 23 h mardi soir », explique Dominique Alzeari.
Et le procureur de reconnaître que depuis 24 heures, il s’est posé la question « de la santé mentale de ce jeune. Pour le moment, il a été examiné et le régime de la garde à vue, qui est spécial pour un mineur, est compatible avec son état. Il y a une addiction aux jeux vidéo qui a été mise en évidence par les enquêteurs. Dont acte. Cette addiction peut entraîner des pathologies. Mais il ne faut surtout pas en tirer des conséquences ».
La mère des victimes, qui était en état de choc, a été hospitalisée dans la nuit de mardi à mercredi. Elle a pu être entendue hier, tout comme son mari qui est resté présent sur les lieux du drame mardi soir. « Ce sont des parents particulièrement choqués qui vivent une situation très difficile », a conclu Dominique Alzeari.
Si la garde à vue a été prolongée hier soir à 23 h, elle se terminera automatiquement ce soir à 23 h. Mais il semble clair qu’une décision de justice sera prise avant, avec une ouverture d’information judiciaire et la saisine d’un juge d’instruction.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/09/04/fillette-tuee-en-alsace-le-frere-aine-en-garde-a-vue

mercredi 3 septembre 2014

Un an après, il déterre un deuxième squelette chez lui

Alors qu'il creusait dans son jardin, un habitant de Bruniquel est tombé sur un os en ce début de semaine. L'an dernier, à la même époque, il avait déjà déterré un squelette humain très ancien dans la cave.
Histoire sordide ou histoire de France ? En l'espace d'un an, un propriétaire de Bruniquel au mis à jour, lundi après-midi, un deuxième squelette humain en creusant dans son jardin. Peu impressionné par sa nouvelle trouvaille, un crâne, Jacky Poussou a aussitôt stoppé le chantier et prévenu toutes les autorités : mairie, gendarmerie et direction régionale des affaires culturelles (Drac). «Je commence à avoir l'habitude. L'an dernier, c'était dans la cave. Les archéologues sont venus et ont estimé qu'il ne fallait pas pousser plus loin les fouilles. Ils m'ont d'ailleurs laissé les ossements qui reposent toujours dans la cave. Ils sont très anciens, mais on n'a pas su me donner de datation précise. Regardez, le squelette est resté dans la même position que quand je l'ai découvert, replié sur lui-même.»

La Drac se rendra sur place

Même s'il refuse de s'émouvoir, Jacky Poussou se pose quand même pas mal de questions sur l'origine du crâne qu'il vient de révéler. «Il y a peut-être eu une épidémie, il y a plusieurs centaines d'années dans le village. J'ai lu qu'il y avait eu aussi des histoires de vampires. Pour l'instant, je ne sais pas. Mais ça ne m'inquiète pas trop. Je préfère voir l'aspect positif de la chose. C'est toute l'histoire du village qui est sous nos pieds et c'est aussi mon destin de continuer à construire cette maison que j'ai entamée il y a une quarantaine d'années maintenant.»
Du côté de la gendarmerie, comme la thèse de l'homicide est écartée, aucune enquête n'a été lancée.
En revanche, la Drac se déplacera à Bruniquel. «Autant un squelette ne fait pas le printemps, autant deux…», blague l'ingénieur plus particulièrement chargé de la gestion archéologique du Tarn-et-Garonne. Plus sérieusement, Laurent Sévègnes explique sur cette nouvelle découverte : «On va d'abord essayer de dégager le squelette. Puis on l'étudiera. S'il s'agit d'un ancien cimetière, on demandera probablement au propriétaire de tout reboucher et de ne plus creuser sur ce site. Dans ce genre d'affaire, on est toujours sur le fil du rasoir.»
En attendant l'avis de l'expert, Jacky Pousson reste serein.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/03/1944244-un-an-apres-il-deterre-un-deuxieme-squelette-chez-lui.html

lundi 1 septembre 2014

Immeuble effondré à Rosny-sous-bois: Où en est l’enquête?

La piste d'une explosion due au gaz est privilégiée...
Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est en deuil après l’effondrement d’un immeuble d’habitations de quatre étages dimanche matin.
>> Diaporama: Dans les décombres. Les premières images de la catastrophe
Les proches des victimes se sont réunies ce lundi matin devant le gymnase Gabriel Thibault à quelques pas du lieu du drame pour une cérémonie de recueillement. Dans le même temps, les pompiers continuaient leurs recherches pour tenter de trouver les éventuels rescapés. 20 Minutes fait le point sur les derniers éléments de l’enquête.

Combien de personnes sont mortes dans l’accident?

Les sauveteurs sont à l’œuvre depuis dimanche pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres. Ce lundi vers 9h30, le corps sans vie d’une femme octogénaire, qui habitait le premier étage de l’immeuble, a été retrouvé. Ce décès porte à sept le nombre de personnes mortes dans l’effondrement. Une victime serait encore sous les débris. «Les recherches continueront encore 10-12 heures, tant que nous n’avons pas retrouvé la dernière victime», estimait sur BFM TV un porte-parole des pompiers. «Il reste un doute sur l’identité de cette personne, il pourrait s’agir du gardien de l’immeuble ou d’un habitant», précisant que les travaux de déblaiement étaient toujours menacés par un éventuel effondrement de l’immeuble voisin.

A quoi est dû l’effondrement de l’immeuble?

Tous les voisins le confirment: une grande explosion a été entendue aux alentours de 7h30, dimanche. Un policier confiait dimanche à 20 Minutes avoir senti une odeur de gaz au moment de son arrivée sur le lieu de l’accident. La piste d’une explosion liée au gaz est donc privilégiée par les enquêteurs mandatés par le parquet de Bobigny. Lundi matin, le préfet a de nouveau avancé que l’explosion était «très probablement liée au gaz». Une possibilité confirmée par Claude Capillon, le maire (UMP) de la ville. «A 95%, on peut dire que le gaz est à l’origine de l’explosion», mais «à quel niveau, c’est un travail de minutie».

Que sait-on de l’immeuble?

L’immeuble serait une copropriété de 22 logements, indique-t-on à la mairie de Rosny-sous-Bois. «C’est un immeuble qui date d’après guerre, qui était en bon état. Ce n’était pas du tout un immeuble insalubre ni vétuste», ajoute un proche du maire. Une information qui coïncide avec le témoignage de certains voisins. Dimanche, le commandant Gabriel Plus, avait évoqué «des travaux de gaz et de ERDF (électricité) sur les lieux», sans pour autant établir un lien avec l’accident.

http://www.20minutes.fr/societe/1435251-20140901-immeuble-effondre-rosny-sous-bois-enquete