lundi 30 juin 2014

Violences meurtrières : l'inquiétante explosion

Depuis les six premiers mois de l'année, 7 affaires d'homicide ou de violence ayant entraîné la mort, contre 2 l'année dernière à la même époque, traduisent l'inquiétant phénomène d'une violence aveugle. Et parfois sans limite.
«Notre société est malade de sa violence», déplorait lors de ses audiences solennelles le procureur de la République, Michel Valet. Un constat glacial d'autant plus inquiétant que cette violence poussée à l'extrême se traduit depuis le début de l'année par une explosion d'affaires d'homicide. Sept personnes (contre 2 l'année dernière à la même époque) ont été brutalement tuées à Toulouse et en proche banlieue, majoritairement par des coups de couteau. Les emblématiques affaires «Quentin» et «Christophe Cappellari», illustrent à elles seules l'ampleur d'un phénomène qui mobilise toute la chaîne judiciaire toulousaine. Véritable fléau d'une société de plus en plus individualiste, «la violence a trois alliés : les armes, l'alcool/stups et l'indifférence aux autres», explique le chef du parquet de Toulouse. Pour les deux premiers, les réponses répressives ne manquent pas : lutte contre les détentions d'armes au quotidien et opération anti-alcool tous azimuts mobilisent police et gendarmerie.

7 000 affaires de violence

À Toulouse, la justice a traité, en 2013, 7000 affaires de violence. Un chiffre en hausse d'une année sur l'autre. Mais au-delà de ces actions répressives, contre les détentions d'arme et l'alcoolisation dont l'excès désinhibe les auteurs et fragilise les victimes, comment lutter en profondeur pour stopper l'escalade meurtrière ? «Il faut que chaque citoyen se sente aussi acteur de la lutte contre cette violence», assure un militant associatif. «Ne pas hésiter à témoigner de ce que l'on voit et déposer plainte si l'on est victime», poursuit Michel Valet. Une démarche qui ne doit pas faire l'économie d'une éducation plus globale prônant le respect des autres. «Nos sociétés matérialistes recherchent la satisfaction immédiate, la consommation parfois à outrance, n'accordant finalement qu'un faible crédit à l'autre qui compte de moins en moins», constate une source judiciaire. La banalisation du port du couteau reste l'élément le plus révélateur dans ces affaires criminelles. «Cette arme devient le prolongement naturel du poing», décortique l'expert psychologue, Alain Penin. Et lorsqu'au bout de ce poing c'est une lame qui jaillit, le drame est inévitable.
Le processus du passage à l'acte est dès lors implacable : «L'alcool lève les inhibitions et les censures, s'ensuivent une potentialisation de l'agressivité et une augmentation de la réactivité.» Une constante : le passage à l'acte est très présent chez les individus se sentant en insécurité : «Je me sens menacé donc je me protège», décrypte l'expert. Avec un risque, celui d'accroître les pulsions aux conséquences irréversibles. Autre source d'inquiétude : la disproportion entre le motif des coups et ses conséquences. Le jeune Quentin Fisset est mort pour un scooter renversé. Et que dire de Miloud Nemar, tué par des inconnus dans la pizzeria le Milano, route de Launaguet, le 21 janvier, victime collatérale d'un règlement de comptes aveugle.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=28534&WS=291720_2501986&WA=5481

dimanche 29 juin 2014

Le dossier médical de Michaël Schumacher volé par des ambulanciers suisses?

Selon des informations de plusieurs médias helvètes, confirmées par le Procureur de Grenoble, un ambulancier suisse serait à l'origine du vol du dossier médical de Michaël Schumacher. Les documents auraient été dérobés lors du transfert de l'ex-champion de F1 vers l'hôpital de Lausanne. 
L'hôpital de Grenoble serait finalement bel et bien étranger au vol des documents. Depuis plusieurs jours, ses services affirmaient chercher la "taupe" accusée d'avoir fait fuiter tout ou partie du dossier médical de Michaël Schumacher. Une peine perdue. Car selon les informations de médias suisses et allemands, visiblement confirmées par le procureur de Grenoble, les documents auraient été volés lors du transfert de l'ancien champion du monde de Formule 1 de l'hôpital de Grenoble vers celui de Lausanne.

Un ou plusieurs ambulanciers à l'origine du vol? 

Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, cité par le site SonntagsBlick, affirme en effet que les "documents volés" sont en réalité une lettre d’un médecin qui se trouvait dans l’ambulance lors du transport du pilote vers le CHUV de Lausanne. Cette lettre aurait été photographiée au cours du déplacement. Selon le site et les déclarations du procureur, tout indique qu'un ou plusieurs ambulanciers pourraient être à l'origine du vol et se cacher derrière le pseudo "Kagemusha", qui tente depuis plusieurs jours de revendre le document à des médias européens via des e-mails et contre une somme d'environ 50.000 euros.

Des poursuites en cas de publication 

Selon le site de l'édition suisse du journal 20 Minutes, le service ambulancier du Haut-Valais, chargé du transfert, a été contacté. Mais son directeur a refusé de commenter l'information : "Nous avons décidé de ne plus prendre position publiquement sur le cas Michael Schumacher".

La famille Schumacher, elle, reste silencieuse. Il y a quelques jours, sa porte-parole, l'Allemande Sabine Kehm, affirmait simplement qu'elle engagerait des poursuites contre les médias qui relaieraient et publieraient les informations contenues dans ces documents. Et ce, alors que les rumeurs les plus contradictoires continuent de circuler sur l'état de santé réel de Michaël Schumacher. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/2014/06/29/le-dossier-medical-de-michael-schumacher-vole-par-des-ambulanciers-suisses-508561.html

Les ressorts de l’enquête Pastor

Rancœur, cupidité, ces deux sentiments mêlés? Si le mobile exact du commanditaire présumé de l’assassinat d’Hélène Pastor et de son chauffeur à Nice le 6 mai dernier reste à affiner, les enquêteurs pensent avoir identifié, confondu et interpellé tous les acteurs du complot meurtrier qui a endeuillé l’une des familles les plus influentes de Monaco et ébranlé la Principauté entière. Comment la PJ - dont "l’efficacité maximale" a été saluée vendredi par le procureur de la République de Marseille Brice Robin - est-elle parvenue à ce résultat en tout juste sept semaines d’investigation? Eléments de réponse…
Tout se serait joué en fait dès les premières heures de l’enquête. Dans la nuit du 6 au 7 mai, les policiers arrivent à la conclusion que les deux tueurs - le guetteur et le tireur -, avant de repartir en bus, sont venus jusqu’à l’hôpital L’Archet en taxi depuis le centre de Nice ; un taxi qu’ils ont réservé par… téléphone. Rien n’est gagné évidemment mais les enquêteurs savent dès lors que ce numéro peut les conduire jusqu’aux auteurs.
L’exploitation de ce numéro (bornage, géolocalisation, facturation détaillée…) va permettre dans un premier temps deux avancées majeures dans l’enquête. Les deux hommes du commando ont bien été filmés aux abords de l’hôpital niçois, mais les images sont de piètre qualité. En revanche, celles enregistrées lors de leur arrivée en gare de Nice sont d’excellente facture. Les tueurs ont un visage mais pas encore de noms. Cette même exploitation du fameux téléphone va ensuite conduire les enquêteurs jusqu’à l’hôtel où ils se sont posés en arrivant à Nice. La chance est encore du côté des policiers. Les deux "touristes" y ont abandonné un flacon de gel douche entamé qui a été miraculeusement conservé par la femme de ménage. L’un des deux hommes y a laissé ses empreintes génétiques. Connu pour trafic de stups, Samine Saïd Hamed, un Comorien de 24 ans - on saura plus tard qu’il s’agit du tireur présumé -, est le premier suspect identifié de l’affaire Pastor.
La téléphonie tient un rôle essentiel dans cette enquête. Les policiers ont établi que le téléphone identifié (et sa puce) fait partie d’un lot - le procureur parlera d’une "flottille" -  acheté dans une officine marseillaise. Au total, ce sont près de 3,5 millions de communications qui seront analysées. Sans compter les facturations détaillées. Au fil de leurs investigations, les policiers comprennent que  qu’un certain Alhair Hamadi - d’origine comorienne également, 31 ans, un passé de voyou marseillais ; le guetteur sur les lieux de la fusillade - tient un rôle important. L’examen de ses contacts téléphoniques vont conduire les policiers jusqu’à Salim Youssouf, gendarme adjoint volontaire - pressenti comme tireur, il se serait désisté au dernier moment mais aurait fourni les munitions - ainsi qu’à Abdelkader Belkathir.

Environ 250.000 euros retiré en liquide

Connu pour des "bricoles" par la police, ce Marseillais vient tout juste de déposer les statuts d’une société de BTP immatriculée dans le 12eme arrondissement. Belkathir connaît Hamadi depuis toujours - ils ont fréquenté le même foyer d’aide à l’enfance.  Mais il connaît aussi un certain Pascal Dauriac - sa sœur vit avec "ce coach sportif" depuis deux à trois ans. Agé de 45 ans, Dauriac n’est autre que le coach attitré depuis 15 ans du couple composé par la fille d’Hélène Pastor, Sylvia, et son compagnon polonais Wojciech Janowski. Or ce dernier - c’est la Sûreté monégasque qui transmet l’information à la PJ niçoise - a retiré en liquide et en neuf opérations distinctes entre le 22 avril et le 9 mai pas moins de 250.000 euros depuis son compte off-shore planqué à Dubaï. Le prix d’un "contrat"?
Le scénario se met en place. En janvier dernier, Dauriac - à qui Janowski a déjà offert voiture et voyages avant de lui promettre une maison et une certaine "stabilité financière" - sollicite son "beau-frère" Belkhatir pour "trouver des gens" en vue d’un projet criminel financé par quelqu’un de riche. Belkhatir contacte son vieux copain Hamadi qui fait d’abord la fine bouche avant de se laisser convaincre courant avril en échange d’une avance de 15.000 euros que Dauriac viendra régler à Marseille. Les policiers avaient aussi noté un "trou noir" dans l’emploi du temps d’Hamadi et Youssouf le mardi 29 avril. Ils obtiendront confirmation durant les garde à vue que, pilotés par Dauriac, les deux hommes sont bien venus en repérage aux abords de l’hôpital niçois.
C’est qu’il ne faut plus tarder. Gildo, le fils qu’Hélène Pastor vient visiter quotidiennement sur son lit d’hôpital, pourrait gagner prochainement son domicile. Problème, le "gendarme" se dégonfle. Jusqu’au bout, ils vont tenter de convaincre. Sans succès. Un certain Omer Lohore est sollicité. C’est lui qui recrute Saïd Hamed en catastrophe… Question argent, Janowski aurait payé 200.000 euros à Dauriac (qui en aurait gardé 50.000 pour lui) pour organiser le double assassinat du 6 mai. En bout de chaîne, Saïd Hamed et Hamadi se seraient partagé 60.000 euros.
 

samedi 28 juin 2014

Secrets de famille mortels sur le Rocher

500 000 € par mois. Voilà l'argent de poche qu'Hélène Pastor donnait à ses enfants. A Sylvia, 53 ans, la discrète, et à Gildo, 47 ans, le flamboyant… juste avant son AVC. 500 000 €, c'est l'équivalent d'une vie entière de SMIC. De quoi aider Gildo à faire joujou avec ses voitures Venturi. De quoi transformer le mari de Sylvia, Wojciech Janowski en homme d'affaires présentable…
Dès qu'on entre dans la famille Pastor, les chiffres donnent le vertige. Le patrimoine total ? Entre 20 et 30 milliards d'euros. L'équivalent du PIB de pays comme le Liban, le Kenya, la Tunisie… On dit toujours, sur le Rocher, que c'est la deuxième famille princière. Elle possède 20 % des appartements de la Principauté, en tout 500 000 mètres carrés bâtis. Il ne s'agit pas de HLM de banlieue mais bien d'un monde à part où les prix au mètre carré sont les plus élevés de la planète. Alors, un petit tour chez les Pastor passe par des buildings luxueux dominant la Méditerranée, des appartements avec vue sur les vagues et piscine privée, des sociétés qui trustent les gros contrats et les constructions de prestige… Dans ce monde-là, on croise des princes, des stars. Mais aussi, désormais, des tueurs.
Désormais, car jusque-là, la famille Pastor a fait preuve d'une sage prudence : «Pas de politique, pas de casino, pas de Bourse, de la pierre, rien que de la pierre !» réaffirmait une des héritières, Delphine Pastor. Bien sûr, il y a eu par le passé quelques affaires de pots-de-vin. Bien sûr, il y a la mafia italienne en embuscade partout où il y a de l'argent sur la Riviera. Bien sûr, il y a ces nouveaux riches russes qui viennent claquer leur argent sur le Rocher. Mais le clan a su rester à l'écart des scandales. Sa saga a commencé dans les années 30 : Jean-Baptiste Pastor, tailleur de pierre de la cathédrale, obtient la construction du premier Stade Louis II. Mais c'est après la guerre que la fortune va sourire aux Pastor. Grâce au fils, Gildo. Il va racheter toutes les terres du front de mer du Larvotto au nord de la Principauté, le long de l'avenue Princesse-Grace. Là où autrefois, passait le chemin de fer, il empile les tours, les gratte-ciel, les immeubles. Son coup de génie va être de ne pas vendre ces appartements, mais de les garder en location. Les prix de l'immobiliser ont été multipliés par 100 ces cinquante dernières années, à Monaco. Depuis, la famille encaisse donc des loyers qui pleuvent comme une inépuisable cascade dorée. Avec la bénédiction de la famille princière…
Aujourd'hui, les héritiers sont divisés en trois branches. Celle de Victor, mort en 2002, dont le fils, Patrice a repris le flambeau : construction toujours et encore. La branche de Michel, décédé en février dernier, est plus «jet-set». Michel, passionné d'art, était un ami du sculpteur César. En 2004, sa fille Alexandra a épousé David Hallyday. Son fils, lui, va célébrer un mariage en béton : il a épousé Valentina Marzocco, la fille d'un promoteur italien très puissant, qui commençait à faire de l'ombre sur le Rocher à la famille Pastor : on hésite entre la chronique balzacienne ou la saga des Médicis…
Troisième branche de cette famille : Hélène. Elle était la plus éloignée des affaires, ce qui, au début de l'enquête rendait peu plausible la piste d'une opération mafieuse. La solution, c'est au cœur des secrets de famille qu'elle a été débusquée…
Hélène Pastor a vécu un amour fou dans sa jeunesse. Lors d'une réception, chez le milliardaire Aristote Onassis, à 18 ans, elle tombe amoureuse d'un serveur, un certain Ratkowski. Évidemment, la famille ne veut pas entendre parler de ce prolétaire… Les amants fuguent, se marient en secret, Hélène tombe enceinte… L'histoire se termine de manière brutale : Ratkowski est accusé de «petit trafic». Il va totalement disparaître de la circulation. Avant même que ne naisse Sylvia…
Hélène va tirer un trait sur cette aventure. Mais sa fille portera malgré tout le nom de Ratkowski. Hélène va se remarier, cette fois avec un honorable dentiste de la bourgeoisie monégasque, collectionneur de maquettes de bateaux, le docteur Claude Pallanca. Elle aura un fils, Gildo.
Gildo est une sorte de play-boy, hyperactif, débordant d'idées : il est tout d'abord pilote automobile, recordman de vitesse sur glace en 1995. Ce passionné de sports mécaniques va également racheter l'entreprise Venturi et donner un coup de volant vers les technologies de la propulsion électrique. Puis, il rachètera aussi la marque de moto Voxan. Il rêvait de lancer d'ici 2015 un championnat de Formule E avec des voitures électriques. Il avait reçu le soutien de l'acteur Leonardo di Caprio…
Gildo est le patron de Radio Monaco, et il a lancé le restaurant Explorer's, sur le port d'Hercule, un établissement décoré avec les souvenirs des expéditions lointaines d'Albert 1er…
Mais tout récemment, Gildo a été victime d'un accident vasculaire cérébral, qui l'a laissé hémiplégique : c'est lui que sa mère venait voir, à l'hôpital de Nice, lorsqu'elle a été exécutée. Ce qui est sûr, c'est qu'Hélène adorait son fils…
Sylvia, elle, après un divorce, est tombée sur Wojciech Janowski. Soi-disant économiste, soi-disant diplômé de Cambridge… Elle a du mal à imposer ce garçon charmant, dont l'obséquiosité sirupeuse finit par agacer. Désormais, on découvre que cet homme cachait un grand mystère. Et derrière son éternel sourire et ses rondeurs, sans doute beaucoup de haine. Une haine attisée par l'attitude rigide d'Hélène, qui à 77 ans, n'entendait pas laisser les cordons de la bourse ni à son fils un tantinet fantaisiste, ni à cette fille qui s'est toujours sentie rejetée, renvoyée à ses douloureuses origines et surtout pas à son gendre. «Sissi» comme on l'appelle est douce, généreuse, attentionnée avec le reste de la famille. Elle se bagarre avec un cancer du sein.
Mais que savait-elle de ce qui se ruminait dans la tête de cet époux qui disait «adorer ses femmes – Sylvia et Hélène –, qui depuis des années, mentait à tous ?

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/28/1909010-secrets-de-famille-mortels-sur-le-rocher.html

vendredi 27 juin 2014

93: vaste fraude aux allocations handicap

Le conseil général de Seine-Saint-Denis a récemment mis au jour une vaste fraude aux prestations sociales impliquant des agents du département, ce qui a entraîné l'ouverture d'une enquête judiciaire, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes. Au moins 2,35 millions d'euros d'allocations pour les handicapés et les personnes dépendantes auraient été versés à environ 70 personnes qui n'y avaient pas droit, a détaillé à l'AFP Stéphane Troussel, le président du Conseil général. Ce chiffre correspond à un peu plus de 0,3% des versements effectués au titre de ces allocations.

La fraude, qui a duré plus de 10 ans, a été découverte à l'occasion d'un audit interne des services du Conseil général, réalisé entre novembre 2013 et mars 2014. Après une enquête administrative qui a conduit à passer au crible plusieurs milliers de dossiers, le département a "décidé la suspension des versements sur les dossiers supposés frauduleux" et la suspension "à titre conservatoire" de quatre de ses agents. "Ce n'est pas une mesure disciplinaire (mais) une mesure administrative dans l'attente des conclusions de l'enquête policière", a précisé Stéphane Troussel, qui a porté plainte contre X le 15 mai auprès du parquet de Bobigny.

Contacté par l'AFP, le parquet a précisé avoir ouvert une enquête préliminaire pour "escroquerie", "abus de confiance" et "accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données". Deux prestations sociales dont la gestion est déléguée par l'Etat aux départements sont concernées: l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), destinée aux personnes âgées et dépendantes, et la prestation compensatoire du handicap (PCH), normalement réservée aux personnes handicapées. Les agents suspendus, qui avaient accès aux dossiers informatiques des allocataires, ont attribué des prestations "à des personnes qui a priori ne devaient pas en recevoir", a précisé le conseil général. Un jeune de 28 ans a ainsi pu toucher chaque mois sur son compte l'allocation réservée aux personnes âgées.

La fraude à l'
APA aurait duré de 2002 à 2014, selon le Conseil général. Trente-deux dossiers frauduleux ont été repérés pour un préjudice estimé à 350.000 euros. Sur la période, la Seine-Saint-Denis a traité 50.000 dossiers et versé 571 millions d'euros au titre de cette allocation. La fraude à la PCH a commencé plus tard, en 2006, mais le préjudice est bien plus important: 2 millions d'euros de prestations indues versées à 39 bénéficiaires. Un chiffre à rapporter aux 156 millions d'euros versés au titre de la PCH sur cette période. Cette fraude "concerne des prestations de solidarité pour lesquelles le Conseil général de Seine-Saint-Denis se bat tous les jours", déplore, amer, Stéphane Troussel, à la tête de l'un des départements qui cumule le plus de difficultés sociales en France. Le Conseil général affirme avoir depuis "renforcé toutes les procédures de contrôle".

Les agents mis en cause ont-ils touché de l'argent en échange de l'attribution de ces allocations? En ont-ils fait bénéficier leurs proches? L'enquête qui vient de débuter au service de police judiciaire de Seine-Saint-Denis devra le déterminer.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/27/97002-20140627FILWWW00106-93-vaste-fraude-aux-allocations-handicap.php

Affaire Pastor : le gendre de la victime aurait commencé à avouer

Selon nos informations, Wojciech Janowski, 64 ans, le gendre d’Hélène Pastor, soupçonné d’être le principal commanditaire de son assassinat et de celui de son chauffeur, le 6 mai, à Nice (Alpes-Maritimes), aurait commencé à reconnaître son implication, ce jeudi 26 juin, en fin de journée.
Durant la nuit de jeudi à vendredi, l’audition du consul honoraire de Pologne à Monaco était toujours en dans les locaux de l’antenne de police judiciaire de Nice avant son défèrement prévu ce vendredi 27 juin dans l’après-midi.

Dans la nuit de mercredi à jeudi,
Sylvia Pastor, fille de la milliardaire assassinée et épouse de Janowski, avait été remise en liberté sans charge, après avoir été placée en garde à vue trois jours plus tôt en même temps que son mari et 22 autres personnes.

http://www.leparisien.fr/provence-alpes-cote-d-azur/affaire-pastor-le-gendre-de-la-victime-aurait-commence-a-avouer-27-06-2014-3956423.php

jeudi 26 juin 2014

Paris illicites dans le football : Rothen et Le Tallec mis en cause

Un ancien international, de bons joueurs de , d'autres un peu moins célèbres... (Caen), Johan Audel (Nantes) et Anthony Le Tallec (Valenciennes) figurent parmi les 37 joueurs convoqués pour avoir parié illicitement sur des matches de L1, L2 et National. 
La ligue professionnelle de (LFP) avait annoncé lundi que 87 joueurs professionnels avaient enfreint le règlement leur interdisant de parier sur ces championnats. Elle avait précisé avoir réparti les contrevenants en quatre groupes selon le degré de gravité de leur infraction.

L'ex-parisien Jérôme Rothen, déjà suspendu trois mois avec sursis en 2013 pour avoir collaboré avec un site de paris en ligne, fait partie du groupe 3, dans lequel ont été rangés un total de 14 joueurs ayant misé plus de 500 euros sur la période concernée, soit entre juillet 2013 et janvier 2014.

Audel et Le Tallec ont eux été classés dans le groupe 4 regroupant 23 joueurs ayant émis un ou des paris négatifs, c'est à dire contre le succès de leur propre équipe.

Cinq joueurs ont parié sur des matches auxquels ils ont participé

La commission de discipline de la LFP, présidée par Sébastien Deneux, a décidé d'adresser un simple rappel à l'ordre aux 22 joueurs du groupe 1, qui ont misé de 1 à 100 euros. Les 28 joueurs du groupe 2 devront s'expliquer par courrier pour avoir parié entre 100 et 500 euros et/ou émis plus de dix paris.

Seuls les joueurs des groupes 3 et 4 sont physiquement appelés à s'expliquer devant la commission. Les premiers le 17 juillet, les autres le 24.

Les 14 joueurs convoqués pour la séance du 17 juillet sont Aurélien Capoue, Nicolas Di Fraja, Karim Djellabi, Sébastien Grax, Laurent Héloïse, Jonathan Lacourt, Florian Martin, Yoan Oswald, Erwan Quintin, Enzo Reale, Jérôme Rothen, José Saez, Romain Thomas, Erwin Zelazny.

Les 23 joueurs convoqués pour la séance du 24 juillet 2014 sont Jordan Astier, Johan Audel, Jeffrey Baltus, Fabien Barrillon, Romain Bauchet, Yoan Cardinale, Adrien Coulomb, Quentin Daubin, Rémy Dugimont, Emmanuel Imorou, Jimmy Juan, Valentin Lavigne, Anthony Le Tallec, Jonathan Millieras, Riad Nouri, Nicolas Pallois, Damien Plessis, Alexandre Raineau, Guillaume Rippert, Jonathan Rivas, Quentin Rouger, Adrien Valente, Gaëtan Varenne. Parmi eux, cinq ont participé au(x) match(es) sur le(s)quel(s) ils ont parié.

La loi interdit aux sportifs de parier sur les compétitions auxquelles ils participent, au sens large. Un joueur de L2 a ainsi l'interdiction de parier sur la L1. Un décret permet depuis l'automne dernier aux fédérations et aux Ligues de croiser leurs fichiers avec ceux de l'Arjel, qui régule les jeux en ligne.

http://www.leparisien.fr/sports/football/paris-illicites-dans-le-football-rothen-et-le-tallec-mis-en-cause-26-06-2014-3955225.php

Paray-Vieille-Poste : les voleurs dérobent 2 kg de bijoux en or

Deux transporteurs de fonds circulant dans un véhicule banalisé ont été victimes d'un , mercredi, vers 9h30, à Paray-Vieille-Poste (Essonne). Arrêtés à un feu tricolore, ils ont été bloqués par le conducteur d’une , avant de voir surgir trois inconnus encagoulés, munis d’une arme de poing et d’une batte de base-ball.
 Après avoir menacé les deux convoyeurs, les trois malfaiteurs se sont emparés d’un lot de bijoux en or d’un poids de 2 kg avant de prendre la fuite. Le préjudice est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. La voiture des braqueurs, dotée de fausses plaques d'immatriculation, a été retrouvée incendiée à proximité des lieux des faits.

Les policiers de l’antenne de police judiciaire d’Evry ont été chargés des investigations.
 http://www.leparisien.fr/essonne-91/paray-vieille-poste-les-voleurs-derobent-2-kg-de-bijoux-en-or-26-06-2014-3955165.php

mercredi 25 juin 2014

Gendarmerie de Bastia mitraillée : 5 interpellations

Cinq jeunes gens ont été interpellés mercredi matin dans la région bastiaise, dans le cadre de l'enquête sur le mitraillage de la gendarmerie de Bastia le 12 juin, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
L'opération, mobilisant une centaine de gendarmes et policiers, a été menée conjointement par la direction départementale de la police judiciaire, la section de recherches de Corse et de la SDAT (sous-direction anti-terroriste), saisies par la section anti-terroriste du parquet de Paris. Les interpellations ont eu lieu à Bastia et Ghisonnacia, en Haute-Corse, et des perquisitions étaient toujours en cours dans la matinée. L'un des jeunes interpellés a été extrait de la maison d'arrêt de Borgo pour être entendu.
Une piste à partir d'une moto incendiée. Les enquêteurs ont remonté la piste jusqu'à ces cinq personnes, placées en garde à vue au commissariat de Bastia et à la brigade de recherche de Borgo, à partir de la moto incendiée retrouvée peu après les faits près de l'hôpital de Bastia, a précisé une source judiciaire. "Ces jeunes gens ne sont pas forcément connus pour leur engagement nationaliste, mais plutôt pour des vols et recels. Reste à savoir s'ils sont intervenus dans la fourniture de moyens ou dans l'opération de mitraillage", a ajouté cette même source.
Le jour de la visite de Cazeneuve. La façade de la caserne de gendarmerie de Montesoro avait été mitraillée à l'arme automatique, le 12 juin au petit matin, quelques heures avant une visite du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Une quinzaine d'impacts ont été relevés par les enquêteurs. Le tir aurait été effectué par une personne montée sur un véhicule à deux roues.
 

mardi 24 juin 2014

Affaire Hélène Pastor: Des flux suspects ont été identifiés sur le compte du gendre

Le procureur de la République de Marseille a tenu une conférence de presse ce mardi pour faire le point sur l’enquête...
On en sait un peu plus sur les interpellations survenues lundi dans l’enquête sur l’homicide d’Hélène Pastor et de son chauffeur le 6 mai dernier. Le procureur de la République de Marseille a tenu une conférence de presse ce mardi pour faire le point sur l’enquête. Ce dernier a indiqué que 23 personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue ce lundi à 14h, et non pas 20 comme le relayait la presse: 14 personnes ont été interpellées à Marseille, cinq à Nice et quatre à Rennes.
«Deux suspects présents sur les lieux d’assassinat ont été identifiés», a indiqué le procureur, notamment parce qu’ils ont agi à visage découvert. Les images des caméras de vidéo surveillance dans les gares de Marseille et de Nice ont permis de suivre leurs déplacements en amont et en aval des faits. Des appels téléphoniques ont également permis de remonter jusqu’à eux. Et des traces ADN de l’un d’eux ont été retrouvées dans un hôtel où il a séjourné. Selon le procureur, il s’agirait d’un homme de 24 ans, déjà condamné plusieurs fois pour trafic de stupéfiants et un autre de 31 ans, condamné à plusieurs reprises pour vols. Lors d’une perquisition, un sac de sport qui aurait pu transporter le fusil ayant servi lors de l’homicide, a été retrouvé ainsi que des sommes d’argent liquide.

Des flux suspects sur le compte du gendre

Les enquêteurs cherchent toujours à identifier les commanditaires. Concernant le gendre de la milliardaire monégasque, Wojciech Janowski, des «flux financiers suspects» auraient été identifiés sur son compte. Le procureur a spécifié que ce dernier ne bénéficiait pas d’immunité diplomatique en tant que consul de Pologne à Monaco. «Des liens sont apparus avec deux individus que je peux qualifier d’intermédiaires en relation directe avec les deux suspects», a précisé le procureur, ajoutant qu’il n’y «avait aucune relation directe entre Wojciech Janowski et les deux suspects». La fille d’Hélène Pastor, Sylvia, aurait été de son côté «uniquement placée en garde à vue pour les nécessités de l’enquête», a déclaré le procureur, qui a bien marqué que la situation des deux membres du couple était «différente». Pour l’heure, il n’y aurait pas de «mobile prédéfini», a déclaré le procureur.
Les enquêteurs chercheraient actuellement à faire le lien entre des intermédiaires et les commanditaires de l’assassinat. Les gardes à vue, commencées lundi à 14h, peuvent durer 96 heures, soit jusqu’à vendredi. Le procureur de la République a donc promis la tenue d’un nouveau point presse vendredi à 17h pour donner de plus amples informations.

http://www.20minutes.fr/societe/1409881-affaire-pastor-des-flux-suspects-ont-ete-identifies-sur-le-compte-du-gendre

Coup de théâtre dans l'assassinat d'Hélène Pastor : la fille et le gendre arrêtés

Vingt personnes ont été interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de la femme d'affaires monégasque et de son chauffeur. Parmi elles, la propre fille de la victime et son gendre.

Un mois et demi après les faits, qui ont eu lieu le 6 mai à Nice, 20 personnes ont été interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Hélène Pastor, l'héritière d'une des familles les plus fortunées de Monaco.

Ces arrestations ont principalement eu lieu à Rennes, Nice et Marseille. Parmi les personnes arrêtées, figurent a priori les tueurs. Ceux-ci auraient exécuté un contrat pour un ou plusieurs commanditaires qui se trouveraient à Nice.
Une affaire de famille ?
La fille et le gendre de la victime, un homme d'affaires, consul honoraire de Pologne à Monaco, ont aussi été arrêtés. Leur rôle exact n'a pas encore été précisé par les autorités.
Selon Olivier Biscaye, le directeur de la rédaction de Nice Matin, interrogé par LCI, le gendre serait justement soupçonné d'être le commanditaire. Sa femme n'aurait peut-être pas été au courant.
Hélène Pastor, 77 ans, est décédée des suites de ses blessures dans la nuit du 20 au 21 mai dernier. L'héritière avait été victime d'un tireur qui avait ouvert le feu par deux fois avec un fusil à canon scié à travers les vitres de la voiture, la blessant grièvement. Son chauffeur Mohamed Darwich, âgé de 64 ans, est lui aussi décédé. Le tireur avait ensuite pris la fuite en compagnie d'un complice.

Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour "tentative d'
assassinat et assassinat en bande organisée". L'enquête sur ce double assassinat est dirigée par le Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.
 

lundi 23 juin 2014

Meurtre de Hélène Pastor : plusieurs arrestations en cours

Une vague d'interpellations a lieu actuellement à Rennes, Nice et Marseille en rapport avec l'assassinat de la riche héritière Hélène Pastor. Parmi les personnes interpellées figurent des individus appartenant à la communauté comorienne et maghrébine. Ils sont soupçonnés d'avoir exécuté un contrat pour un commanditaire qui se trouverait à Nice.

A suivre sur ce lien ......  http://www.lepoint.fr/societe/meurtre-de-helene-pastor-plusieurs-arrestations-en-cours-23-06-2014-1838991_23.php

Bordeaux - Bacalan : opération au coeur d'un trafic de stupéfiants

Un coup de filet a été donné ce lundi matin, à Bordeaux, avec un important déploiement de forces de l'ordre, pour interpeller plusieurs trafiquants
Les policiers bordelais ont mené à Bacalan ce lundi matin, entre 6 heures et 9 heures, une importante opération afin d'interpeller plusieurs personnes impliquées dans un trafic de stupéfiants.
Une compagnie de CRS est venue en renfort des policiers du GIPN, de la BAC et d'autres services. Un hélicoptère de la gendarmerie est également venu en appui. Huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Cette opération a été menée dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction qui conduit depuis plusieurs mois une information judiciaire sur un trafic de cannabis et de cocaïne basé à Bacalan.

http://www.sudouest.fr/2014/06/23/bordeaux-operation-anti-stup-dans-le-quartier-bacalan-1594127-2780.php

dimanche 22 juin 2014

Après le lynchage du jeune Rom, l'enquête piétine

Une semaine après le lynchage d'un jeune Rom, les enquêteurs n'ont pas la tâche facile pour retrouver ses agresseurs, au cœur d'une cité sensible de la Seine-Saint-Denis où on préfère garder le silence sur cette affaire.
Le jeune homme, qui vivait depuis peu avec sa famille et d'autres Roms a été retrouvé le 13 juin en fin de soirée, inconscient, dans un chariot de supermarché. Grièvement blessé avec des lésions crâniennes, il se trouve encore dans le coma.
Suspecté d'avoir cambriolé un appartement l'après-midi même dans la cité, il avait été enlevé chez lui, devant ses proches, quelques heures auparavant.
D'abord présenté comme s'appelant Darius, âgé de 16 ans, il s'est ensuite avéré de sources concordantes qu'il se prénomme Gheorge, a 17 ans et s'était enfui d'un centre psychiatrique en Roumanie pour rejoindre ses parents en France, où il était entré sous une fausse identité.
Une semaine après les faits, aucun agresseur n'a été interpellé.
De source proche du dossier, on confirme que les investigations prendront encore «quelques jours».
Au cœur du quartier, entre les vestiges des tours démolies et les bâtiments en réhabilitation, peu d'habitants acceptent d'en parler. Mais tous disent regretter cette agression autant qu'ils reconnaissent que des Roms venaient régulièrement «fouiller».
Connue de la police et du tribunal pour des faits de vol, la victime était repérée dans le quartier.
«Son visage, on l'avait déjà vu, c'est vrai», confirme une femme de 40 ans qui ne souhaite pas donner son nom. «Depuis le mois dernier, il fouillait. Mais il n'y a pas de ligue contre les Roms ici, on vit tous ensemble», s'énerve-t-elle.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/22/1905154-apres-le-lynchage-du-jeune-rom-l-enquete-pietine.html

samedi 21 juin 2014

Meurtre d'Illfurth : le mari de la victime mis en examen

Selon nos confrères des DNA, dix mois après la découverte du corps d'Isabelle Mosser, lardé de coups de couteau, la juge d'instruction mulhousienne a placé le mari de la victime en garde à vue. Eric Mosser a également été mis en examen.
Le corps d'sabelle Mosser avait été découvert le 12 septembre 2013 à son domicile, rue du Château à Illfurth, dans le Sundgau. C'est son mari qui avait alors alerté les secours. Des centaines de prélèvements avaient été effectués sur les lieux du crime, notamment par l'IRCG, l'Institut de Recherche de Criminalité de la Gendarmerie de Rosny-sous-bois. Toutes les hypothèses avaient été envisagées, notamment celle d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Le mari de la victime a donc été placé en garde à vue. Il reste présumé innoncent.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2014/06/20/meurtre-d-illkurth-le-mari-de-la-victime-mis-en-examen-503159.html

vendredi 20 juin 2014

Compans-Caffarelli : la cause de la mort de l'étudiant reste incertaine

L'enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances de la mort, dans la nuit de mardi à mercredi, d'un étudiant, rue Lascrosses à Toulouse. Il avait été retrouvé par des passants, gisant sur un trottoir, le crâne fracassé. La thèse accidentelle semble pourtant privilégiée.
Les circonstances du décès d'un étudiant de 21 ans, mercredi, aux alentours de 4 heures du matin, rue Lascrosses, en plein centre de Toulouse restaient mystérieuses hier. Une autopsie a été pratiquée hier sur le corps de la victime mais le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet, s'est refusé à privilégier telle ou telle hypothèse. «Il s'agit d'une enquête qui commence. Une personne est toujours en gare à vue», a-t-il simplement indiqué hier en début d'après-midi.
Le corps de la victime avait été découvert aux alentours de 4 h 20, par des passants, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Compans-Caffarelli à Toulouse. Il gisait inanimé dans une mare de sang, entre deux voitures, sur un bateau de stationnement.

Une personne en garde à vue hier

Les secours, immédiatement prévenus, n'ont pu que constater le décès du jeune homme, un étudiant originaire de Dijon, en première année du programme grandes écoles de la Toulouse business school.
Un jeune garçon a été placé en garde à vue mercredi, en fin de matinée, dans cette affaire. Hier, il était toujours auditionné par les enquêteurs qui, pour autant, n'envisageaient pas une responsabilité particulière de cette personne dans le décès de la victime.
La thèse d'une chute accidentelle restait privilégiée hier. L'étudiant, qui avait passé une soirée arrosée entre amis, serait rentré vers son domicile, un appartement en colocation, avec l'un de ses copains. Ils se seraient rendus sur le toit de l'immeuble. Là, on ignore comment, la victime a vraisemblablement chuté d'une hauteur de 7 mètres. Peut-être s'est-il endormi sur le toit et a-t-il basculé, désorienté, en se réveillant.

Absence de témoins

Toujours est-il que le voisinage ne s'est rendu compte de rien. «Nous n'avons rien entendu», juraient, mercredi, la plupart des voisins, habitués au chahut de fin de nuit des jeunes qui regagnent leurs domiciles, par cette rue, à deux pas de l'université des sciences sociales.
L'étudiant a été retrouvé le crâne fracassé sur un trottoir. Ainsi, outre l'hypothèse de la chute accidentelle, toujours privilégiée hier soir, la victime, alcoolisée, aurait pu tomber sur le trottoir et être écrasée par un véhicule. Il aurait également pu être victime de coups violents mais cette thèse ne semblait pas tenir la corde hier.
L'enquête a été confiée aux policiers de la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes de la sûreté départementale.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/20/1904143-compans-caffarelli-cause-mort-etudiant-reste-incertaine.html

mercredi 18 juin 2014

Meurtre de Courbessac : la PJ de Nîmes poursuit l’enquête

Le 20 mars dernier, un quinquagénaire était mystérieusement tué à l'arme blanche dans son appartement situé route de Courbessac à Nîmes (Gard).
L e mystère reste entier sur le mobile du meurtre perpétré le 20 mars dans l'immeuble Mireille de la Crau, route de Courbessac, à Nîmes. Si les enquêteurs de l'antenne nîmoise du SRPJ de Montpellier savent de quoi est mort le quinquagénaire, en revanche ils ignorent pourquoi. Apparemment, des voisins ont entendu appeler la victime à l'aide. Mais quand les secours sont arrivés sur les lieux, ils n'ont pu que constater le décès du locataire qui avait succombé à ses blessures.
L'arme du crime n'a pas été retrouvée
La victime aurait reçu plusieurs coups, portés avec une arme blanche. Un seul était mortel. L'arme du crime n'a pas été retrouvée à l'issue de la fouille de l'appartement.
Pour tenter de récolter un maximum d'indices, une équipe de police technique et scientifique (PTS) s'est rendue sur les lieux de l'homicide. De nombreux prélèvements ont été réalisés en complément de l'enquête de voisinage destinée à analyser l'environnement de la victime. Son logement était particulièrement en désordre quand les policiers ont découvert la scène de crime. Ce qui accréditait, à l'époque, la thèse d'une dispute ayant précédé le meurtre.
Aucun portrait-robot n'a été diffusé
À ce stade des investigations, aucun signalement précis, aucun portrait-robot n'a été diffusé par la PJ. Depuis les faits, les policiers ont multiplié les auditions, les vérifications afin d'affiner leur dossier. Selon nos informations, parmi les nombreuses pistes explorées par la PJ de Nîmes, les enquêteurs chercheraient à savoir s'il existe un lien avec cette affaire et un motif lié à une affaire de drogue.
Peu de temps après les faits, le parquet de Nîmes a ouvert une information judiciaire pour meurtre. Le dossier a ensuite été confié à un juge d'instruction

http://www.midilibre.fr/faits-divers/

mardi 17 juin 2014

Fusillade à Avignon : cinq interpellations suite à des représailles

Cinq personnes ont été interpellées lundi matin après des représailles qui ont suivi la fusillade qui avait fait un mort et quatre blessés à Avignon fin mai. La piste du règlement de comptes est sérieusement étudiée.
Cinq personnes ont été interpellées lundi matin après des représailles, notamment des passages à tabac, qui ont suivi la fusillade qui avait fait un mort et quatre blessés fin mai à Avignon, a-t-on appris auprès du parquet. Les cinq personnes, âgées de 19 ans à 33 ans, ont été interpellés notamment à Avignon et ont été placées en garde à vue au commissariat de la ville. Elles sont soupçonnées de faits de violences, notamment "d'un enlèvement dans un coffre avec passage à tabac pour obtenir des renseignements sur les auteurs de la fusillade", a indiqué le procureur de la république à Avignon, Bernard Marchal.
Encagoulés et armés de kalachnikovs
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, deux hommes encagoulés et armés de kalachnikovs avaient tiré en direction de la vitre opaque d'un bar situé dans un quartier de la rocade où se trouvaient 14 personnes. Hassan Rouag, un jeune homme de 23 ans, avait été mortellement atteint par cinq projectiles. Quatre personnes avaient été blessées, dont un des frères de la victime. "Nous avons, parmi les interpellés, des personnes qui étaient présentes dans le bar au moment de la fusillade et qui pour certains ont été blessés", a précisé M. Marchal. Le procureur de la République d'Avignon, Bernard Marchal, avait indiqué début juin que "la piste du règlement de comptes (était) sérieusement étudiée, au vu du nombre de personnes susceptibles d'en vouloir à la famille du défunt et ses frères".

http://www.midilibre.fr/2014/06/16/fusillade-a-avignon-cinq-interpellations-suite-a-des-represailles,1008582.php

lundi 16 juin 2014

Reynerie : drogue et armes découvertes

Les policiers ont pris l'habitude de visiter cave et cellier des cités sensibles. À La Reynerie, plus d'un kilo de drogue, un pistolet et une mitraillette viennent d'être saisis.
Presque une habitude et la réalité n'est guère rassurante. Les hommes de la sécurité publique, notamment attachés au commissariat du Mirail, ont pris l'habitude de visiter les caves, celliers et placards des parties communes des immeubles des cités «sensibles». Et avec le placement en zone de sécurité prioritaire, ces actions sont régulières. Avec des résultats puisque jeudi dernier, dans un cellier d'un immeuble du cheminement André-Messager, les policiers ont découvert drogue et armes.
«Les offices HLM ont beau, régulièrement, condamner des caves en les scellant, les trafiquants se les réapproprient très vite», glisse un policier. D'où ces visites régulières et les surprises qui vont avec. Jeudi dernier, dans une cave non attribuée mais fermée à clef, l'opération de sécurisation a permis de saisis 635 g de cannabis, 275 g d'herbe, 10 g de cocaïne et 300 g de poudre partie pour analyse au laboratoire. «Peut-être qu'il s'agit d'amphétamine ou de produit de coupage utilisé pour la cocaïne», indique un policier. Quelques dizaines de milliers d'euros de marchandise mais également deux armes : une Walter P 38, l'arme de poing des officiers allemands pendant la deuxième guerre mondiale et une mitraillette Sten, de fabrication anglaise et parachutée par les alliés entre 1940 et 1945 pour armer les maquis et la résistance.

Kalachnikov et armes de poing fin février

«Ces deux armes ont été confiées aux armuriers du laboratoire de police scientifique. Pour savoir si elles sont en état de marche et tenter d'identifier leur origine, détaille un policier. Il ne serait pas étonnant qu'elles proviennent du cambriolage d'un collectionneur.»
Un fusil calibre 12 semi-automatique plus de nombreuses munitions de différents calibres ont également été découverts. Déjà fin février, toujours dans les caves de La Reynerie, une «inspection» identique avait permis de découvrir une véritable «armurerie» clandestine avec notamment deux Kalachnikov et plusieurs armes de poing. Des investigations, confiées à la police judiciaire, se poursuivent. Les découvertes de la semaine dernière ont été confiées à la sûreté départementale. Et notamment à la brigade des Stups qui devra essayer de retrouver les propriétaires de ces marchandises.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/16/1901178-reynerie-drogue-et-armes-decouvertes.html

dimanche 15 juin 2014

Noyé au Mans. Enquête pour non-assistance à personne en danger

Le corps de l'adolescent manceau a été retrouvé ce samedi après-midi. Le parquet du Mans a ouvert une enquête pour non-assistance à personne en danger.

L'adolescent était tombé à l'eau, rue de Bercé, au Mans, vendredi soir. Son corps a été repêché par les sapeurs-pompiers ce samedi, en début d'après-midi. Le jeune homme de 16 ans habitait Les Sablons au Mans. Le parquet du Mans a ouvert une enquête pour non-assistance à personne en danger.

http://www.ouest-france.fr/noye-au-mans-enquete-pour-non-assistance-personne-en-danger-2621362

samedi 14 juin 2014

Un avocat marseillais incarcéré pour escroquerie au fisc

De mémoire judiciaire, c'est la première fois qu'un avocat est incarcéré. Les barreaux aixois et marseillais ont appris, hier, "avec sidération", le placement en détention provisoire de Me Antoine Béraud, 59 ans, inscrit au tableau de l'ordre depuis 33 ans, mis en cause dans une affaire de délinquance en col blanc. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a suivi les réquisitions de mandat de dépôt prises, mercredi, par le parquet général.
Au motif que "des confrontations sont à tenir à l'abri de tout risque de pression et de concertation" et qu'il convient de "protéger la marche vers la vérité", l'avocat général Marc Gouton avait réclamé l'incarcération de l'avocat. Le 28 mai, le juge des libertés et de la détention avait fait le choix de la liberté sous contrôle judiciaire après sa mise en examen. Il avait notamment à verser un cautionnement de 50 000 € . Me Béraud a été suspendu provisoirement pour quatre mois par le conseil de l'ordre des avocats, le 6 juin.
Antoine Béraud est soupçonné d'avoir organisé une stratégie pour déjouer le contrôle fiscal subi par son client et ami Patrick Sitbon, gérant de la bijouterie Bornand au 6 rue Paradis. Confronté à un "trou" financier abyssal du fait d'abus de biens sociaux à grande échelle, le bijoutier était dans l'incapacité de justifier l'écart entre le stock réel de montres et le stock inscrit en comptabilité.

Une enveloppe contenant 2 500 € donnée à l'inspecteur du fisc

Un écart de 450 000 euros, compensé par le placement momentané dans le coffre de la bijouterie d'une telle somme, prêtée par un ami gérant d'une casse automobile. À l'initiative de Me Béraud, un huissier avait fait le constat de la présence de l'argent dans le coffre, présenté comme le règlement à venir de la maison Rolex. D'où la mise en examen pour obstacle à la manifestation de la vérité et escroquerie en bande organisée au préjudice du fisc.
Le stratagème avait été ourdi et validé par Ravi André, ami de Me Béraud, inspecteur principal des finances publiques à Aix, ville où il vient d'être élu sur la liste de la maire UMP. Le 3 avril, une réunion avait eu lieu au cabinet de Me Béraud en présence des trois hommes et du comptable de la bijouterie - également mis en examen. "Me Béraud ne m'a jamais proposé d'argent spécifiquement pour cette affaire même s'il est exact qu'il m'en a remis avant mon départ en Inde", a indiqué M. André.

Placement en détention provisoire de l'avocat

Une enveloppe contenant 2 500 € dans un calendrier des Postes avait été donnée par l'avocat à l'inspecteur du fisc. Les avocats d'Antoine Béraud, Me Pezet et Me Perez ont fait part de leur "consternation". "Il n'a pas détourné l'argent des clients, il n'a pas touché à la drogue. Comment vouloir ajouter le déshonneur de la prison pour un homme déjà à terre", avaient-ils plaidé.
Me Béraud a notamment défendu Gilbert Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, ou encore Roland Cassone, présenté comme le parrain du milieu marseillais, dans l'affaire du Cercle Concorde.
Les bâtonniers Campana et Giletta qualifient cette décision d'"injustifiée" : "Ni les faits reprochés, ni les nécessités de l'instruction ne nécessitaient que Me Béraud soit placé en détention. Le fait qu'il soit avocat ne doit pas avoir une influence négative." La cour a confirmé le placement en détention provisoire de Patrick Sitbon et celui, sous contrôle judiciaire, de Ravi André.

http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2918518/un-avocat-marseillais-incarcere-pour-escroquerie-au-fisc.html

vendredi 13 juin 2014

Angers. Un nourrisson découvert dans un buisson

Le bébé a été déposé dans l'entrée du parc Saint-Nicolas, rendez-vous de nombreux promeneurs et joggeurs, vers 7h20, ce jeudi 12 juin, à Angers.

Le nourrisson ne venait pas de naître mais aurait une dizaine de jours. Un petit garçon a été découvert dans un buisson à proximité des toilettes, qui se trouvent dans l'entrée du parc Saint-Nicolas donnant sur l'étang du même nom, rue Saint-Jacques, dans le quartier Belle-Beille, à Angers.

Le bébé évacué au CHU mais en bonne santé

L'alerte a été donnée par un Angevin qui se rendait à son travail, vers 7 h 20, ce jeudi 12 juin. Le bébé a été évacué au CHU : il est en bonne santé. La police est chargée de l'enquête.

http://www.ouest-france.fr/fait-divers-angers-un-nourrisson-decouvert-dans-un-buisson-2615712

jeudi 12 juin 2014

Enquête ouverte après la découverte d'un cadavre en décomposition à Montreuil

Une enquête a été ouverte jeudi après la découverte du cadavre d'une femme de 35 ans, retrouvé dans des circonstances suspectes à son domicile, à Montreuil (Seine-saint-Denis).
La jeune femme a été découverte mercredi vers 22H30, après un signalement de sa soeur, qui n'avait plus de nouvelles d'elle depuis la fin du mois de mai, a indiqué une source policière. La victime a été retrouvée allongée sur son lit, dans la chambre de son appartement. Son corps était "en état de décomposition avancé", a ajouté cette source. Selon les premiers éléments de l'enquête, le décès aurait eu lieu avant le 30 mai. Plusieurs éléments suspects ont par ailleurs été relevés par les policiers. Le corps de la jeune femme a ainsi été retrouvé recouvert d'un drap blanc, un linge ayant été placé sur la porte-fenêtre du balcon pour dissimuler la chambre de l'extérieur. Selon une source proche de l'enquête, un téléviseur aurait par ailleurs disparu de l'appartement. Une autopsie doit être réalisée jeudi matin. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de l'affaire.

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2014/06/12/enquete-ouverte-apres-la-decouverte-d-un-cadavre-en-decomposition-montreuil-496885.html

mercredi 11 juin 2014

Meurtre à Eperrais: 5 mois après, la justice lance un nouvel appel à témoins

Le 9 janvier dernier, e facteur faisait une macabre découverte lors de sa tournée dans la commune d'Eperrais, au lieu-dit "la Maison rouge". Le corps de Jean-Michel Grémy, 67 ans, gisait, calciné, à quelques mètres de son domicile. Très vite les enquêteurs s'orientent vers la piste criminelle. Des traces de blessures par balle sont repérées sur le corps et l'autopsie vient confirmer cette piste. L'homme a été battu avant d'être brûlé.

La maison est située sur un petit chemin herbeux débouchant sur la départementale 938 (l'axe Mortagne-au-Perche/Bellême), un axe passant. La justice lance alors un appel à témoins. Cinq mois plus tard, les enquêteurs tentent toujours d'élucider l'affaire. L'homme vivait en ermite, il vivait reclus et n'avait pas de vie sociale connue. Son domicile n'a pas été fouillé par une personne extérieure et l'examen de son ordinateur n'a rien donné.

La justice lance donc ce mercredi 11 juin un nouvel appel à témoins. Les enquêteurs cherchent à entrer en contact avec un homme qui circulait le mercredi 8 janvier (date du décés de Jean-Michel Grémy) dans ce secteur à bord d'une clio blanche de 2e génération. Toute personne susceptible de disposer de renseignements sur ce potentiel témoin est également invitée à prendre contact par téléphone avec la gendarmerie de Mortagne-au-Perche (02 33 83 11 71) ou de Caen (02 31 35 55 52), ou par mail (
homicide61@gendarmerie.interieur.gouv.fr).  

http://basse-normandie.france3.fr/2014/06/11/meurtre-eperrais-5-mois-apres-la-justice-lance-un-nouvel-appel-temoins-496215.html

Paris : le mystère autour du nourrisson apporté à la police s'éclaircit

Son mensonge n'aura pas résisté à l'interrogatoire des enquêteurs. Un homme d'origine pakistanaise, qui a rapporté un nourrisson au commissariat du 16e dimanche, en assurant qu'il l'avait trouvé dans un parc, est finalement revenu sur ses premières déclarations. Lors de sa garde à vue, l'homme a avoué aux enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs connaître la mère de l'enfant, qu'il aurait aidé à accouché, révèle Le Parisien.
Un récit farfelu. L'affaire débute dimanche, dans le XVI arrondissement de Paris. Un homme se présente au commissariat, avec dans ses bras, une petite fille âgée de quelques jours, enveloppée dans un linge. Le trentenaire raconte dans un premier temps qu'il a trouvé le nourrisson dans un square parisien, samedi soir, et qu'il a décidé de l'amené chez lui à Saint-Denis, avant de revenir sur sa décision et de l'amener au commissariat, rapporte encore Le Parisien. Mais son récit, bien peu détaillé, intrigue les policiers.
La mère identifiée et entendue. Les enquêteurs emmènent alors le jeune homme au parc où l'enfant aurait été trouvé. Là, l'individu donne une toute autre version de l'histoire. Il reconnaît connaître la mère de l'enfant et précise qu'il l'a aidé à accoucher. Placé en garde à vue, il a été remis en liberté mardi. La mère, elle, a pu être identifiée et entendue, précise Le Parisien.
Le nourrisson pris en charge à l'hôpital. La fillette, âgée de deux jours, est en bonne santé. Selon les premières constatations, elle n'a pas subi de mauvais traitement. Son cordon ombilical a toutefois été mal sectionné. La fillette a donc été transférée à l'hôpital de Port Royal, où elle a été prise en charge. Les enquêteurs tentent à présent à déterminer les raisons qui ont poussé les parents à se débarrasser de l'enfant
 

mardi 10 juin 2014

Brétigny : un rapport charge la SNCF

Un expert indépendant met en cause dans un rapport, dont Le Parisien a eu copie, une maintenance défaillante des voies Paris-Limoges où en juillet 2013 un train Intercités avait déraillé faisant 7 morts et 32 blessés.

L'expert a contrôlé 154 boulons dans le secteur du drame à Brétigny-sur-Orges. Bilan plus d'un tiers -59- étaient desserrés, cassés ou absents.

Des statistiques qui font dire à ce spécialiste qu'un accident était "inévitable". Il note aussi que les
rapports de maintenance effectués par la SNCF avant le drame ne mentionnaient aucune anomalie.

LA SNCF, qui n'a pas encore eu accès au rapport, n'a fait aucun commentaire mais appelle à la prudence : "l'enquête ne peut se faire sur la foi d'un seul rapport".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/10/97001-20140610FILWWW00028-bretigny-un-rapport-charge-la-sncf.php

lundi 9 juin 2014

Incendie mortel d'Aubervilliers : deux garçons de 10 et 12 ans arrêtés

Les enquêteurs tiennent probablement les responsables de l'incendie d’Aubervilliers qui a tué deux femmes samedi soir dans un immeuble. Deux frères, âgés de 10 et 12 ans, ont été arrêtés par la brigade criminelle. Le plus âgé a reconnu avoir mis le feu à une poussette, samedi, avec des allumettes. Son frère a confirmé, mais il est toutefois resté évasif sur son propre rôle dans l'affaire. Les deux garçons ont été déférés dans la journée et doivent être mis en examen par un juge d'instruction.
Mercredi déjà, un incendie de poussette s'était déclaré dans le même immeuble. Les habitants avaient éteint le feu et avaient été surpris par le comportement des deux garçons, présents sur les lieux, à regarder le feu. les auditions des riverains ont donc amené les enquêteurs sur la piste de ses deux enfants.
 

Deux corps, dont celui d'un enfant de 3 ans, découverts dans les Landes

L'enfant portait des traces de strangulation et des marques de coups de couteau au niveau du cœur. Un deuxième corps, à demi-calciné, gisait à 800m de la maison. Il pourrait s'agir du père
C'est un terrible drame familial qui semble s'être joué vendredi après-midi dans le petit village chalossais de Castel-Sarrazin. Alors qu'elle rentrait du travail vers 17 heures, une mère de famille a trouvé un mot signé de son compagnon dans la cuisine. Il lui disait "Adieu" et indiquait que leur petit garçon, âgé de 3 ans, était mort à l'étage.
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La maman puis les gendarmes ont en effet retrouvé l'enfant mort sur un lit d'une des deux chambres.
Un appel a aussitôt été lancé pour retrouver le père, auteur présumé du crime, parti à bord de son véhicule, un hélicoptère de la brigade aérienne de Biarritz survolant la zone. Une heure plus tard, la voiture a été retrouvée à 800 mètres de la maison. Un corps à moitié calciné gisait dans le fossé. L'autopsie, qui doit être réalisée à l'Institut médico-légal de Bordeaux, devrait permettre de déterminer s'il s'agit bien du père de la jeune victime.
Âgé de 33 ans, ce père de famille, jusque-là sans histoire, se serait immolé après avoir commis l'irréparable. L'enfant portait de fortes traces de strangulation et des marques de coups de couteau au niveau du coeur.
En état de sidération, la maman a été hospitalisée à Mont-de-Marsan, après avoir été entendue vendredi soir par les enquêteurs.
Originaire de la Marne, le jeune couple s'était installé cet automne dans les Landes. Travailleurs saisonniers, ils connaissaient d'importants problèmes financiers depuis février. La mère de famille avait retrouvé un emploi depuis peu, et c'est le papa qui gardait le petit garçon. Un homme qui supportait très mal cette situation de précarité. Le couple devait notamment avoir recours aux Restos du coeur.
L'enquête sur ces faits très douloureux a été confiée à la brigade de recherches de Dax. 

http://www.sudouest.fr/2014/06/07/un-enfant-de-2-ans-retrouve-mort-dans-les-landes-1578802-7.php

Homicide de Menton: la piste d'un drame familial se confirme

Il ne voulait pas survivre à son épouse malade qu'il aurait tuée en l'étouffant. Mais, non seulement il a survécu à ses blessures qu'il s'est lui-même infligées en s'ouvrant les veines mais de surcroît il sera théoriquement poursuivi pour homicide volontaire sur concubin.
Sauf si son irresponsabilité pénale venait à être établie par un collège d'experts. En attendant l'octogénaire de 89 ans, hospitalisé samedi dans un état très grave est sorti de réanimation et a été admis aux urgences psychiatriques de l'hôpital Saint-Roch. Il est en état de choc d'après une source judiciaire et n'est pas en état d'être entendu par les policiers.
Une information judiciaire ouverte
En attendant de pouvoir recueillir sa version des faits si cela venait à être possible, les enquêteurs de la Sûreté départementale poursuivent leurs investigations afin de connaître les raisons de ce qui s'apparente, au stade actuel des investigations, à un drame familial. C'est ce que confirme le parquet de Nice. Prénommé René, cet homme de 89 ans, aurait indiqué par un écrit qu'il était atteint d'une maladie incurable et qu'il avait décidé de tuer sa femme, Jacqueline, de quatre ans sa cadette. Il pensait qu'elle ne pourrait lui survivre seule, étant atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Néanmoins, une information judiciaire, obligatoire en matière criminelle, sera forcément ouverte, et une autopsie du corps de la victime va être pratiquée. Les enquêteurs vont vérifier cette thèse du drame familial en procédant à des investigations relatives à l'état de santé grâce aux dossiers médicaux du couple.
Le drame est survenu dans la nuit de vendredi à samedi mais n'a été découvert que samedi en fin de matinée par la concierge de l'immeuble. Cette dernière avait un double des clefs de l'appartement du couple d'octogénaires qu'elle aidait.

http://www.nicematin.com/menton/homicide-de-menton-la-piste-dun-drame-familial-se-confirme.1774113.html

dimanche 8 juin 2014

Aubervilliers : l'incendie mortel est d'origine criminelle

Le feu qui a tué deux personnes et en a grièvement blessé quatre, samedi soir à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), est d'origine criminelle, selon les conclusions du laboratoire central de la préfecture de police. L' est parti du local où étaient entreposées les poussettes, au rez-de-chaussée de l'immeuble de six étages. rapidité de la propagation des flammes, qui ont mis moins de dix minutes pour gagner la toiture, avait déjà éveillé les soupçons des enquêteurs.

Déjà, en 2013, un autre incendie d'origine criminelle

En mars 2013 déjà, un incendie avait fait trois morts dans cette même résidence. Et cette fois, déjà, l'incendie était d'origine criminelle. L'auteur présumé avait jeté un cocktail Molotov dans un appartement au 3e étage, après s'être disputé avec les autres locataires. Il a été arrêté deux mois plus tard en Suisse et mis en examen pour assassinat.

L'immeuble, qui appartient à un propriétaire privé, est "bien connu des services de la ville pour des problèmes d'hygiène et de sécurité" et pour des cas de sur-occupation, a dit le maire Pascal Beaudet (FG) lors d'un point-presse. Un seul appartement était considéré insalubre, a précisé le maire, mais certains étaient squattés. Des voisins évoquent la présence de rats et de cafards, assurant que des fils électriques pendaient dans la cage d'escalier qui a pris feu.

Un «immeuble maudit»

«C'est un immeuble maudit», note désabusé un autre voisin, qui vit juste en face.Une cinquantaine de locataires choqués ont été relogés temporairement dans un gymnase de la commune sous l'égide de la Croix-Rouge. Ce dimanche soir, certains d'entre eux dormiront au pied de l'immeuble pour protester contre le manque d'entretien de l'immeuble.


http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/l-incendie-d-aubervilliers-est-d-origine-criminelle-08-06-2014-3906903.php

vendredi 6 juin 2014

Angoulême : reconstitution du meurtre de la Grande Garenne

Important déploiement de forces de l'ordre ce matin dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême pour entourer la reconstitution du meurtre d'un animateur du centre social de Basseau le 11 juillet 2013. 
Que s'est-il passé ce 11 juillet 2013 ? Qui a tué Abdallah Karèche, cet animateur au centre social de Basseau qui s'était interposé dans une bagarre ?

Pour tenter de répondre à ces questions, la justice a procédé ce matin à la reconstitution des faits qui s'étaient déroulés dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême. L'opération a été encadrée par une cinquantaine de policiers et le GIPN.

Le suspect, un homme d'une trentaine d'années, mis en examen pour assassinat et détenu, était présent sur les lieux ce matin.  La victime, un homme de 46 ans, était décédée des suites d'un coup de couteau fatal.

Sa  mort avait suscité une vive émotion dans le quartier où une marche blanche avait été organisée. 


http://poitou-charentes.france3.fr/2014/06/06/angouleme-reconstitution-du-meurtre-de-la-grande-garenne-492905.html

Pau : Alexandre Junca tué pour son téléphone ? Un cinquième homme arrêté

Christophe Camy, un Palois de 26 ans, ami de Mickaël Baehrel, a reconnu hier être à l’origine de l’agression du collégien. Son mobile : voler son portable.
Trois ans et un jour après la disparition d'Alexandre Junca, un nouveau rebondissement est intervenu, jeudi, dans cette affaire criminelle hors norme.
Un cinquième suspect, Christophe Camy, un Palois de 26 ans proche de Mickaël Baehrel, le meurtrier présumé, est à son tour passé aux aveux. Jusqu'alors, ce jeune homme sous curatelle suivi en psychiatrie depuis des années et déjà connu de la justice, était mis en examen pour « non-dénonciation de crime » et témoin assisté pour « assassinat de mineur de moins 15 ans, enlèvement et séquestration en bande organisée et atteinte à l'intégrité d'un cadavre ».
Depuis jeudi, il est également mis en examen de ces chefs criminels qui lui font encourir la réclusion à perpétuité, à l'instar des quatre autres principaux suspects dans ce dossier : Mickaël Baehrel, Fatima Ennajah, Mike Bonnet et Claude Ducos.
Point de départ des nouveaux soupçons pesant sur lui : les aveux réitérés de Baehrel, fin avril. Après de multiples revirements, le meurtrier présumé assure avoir été en compagnie de deux hommes au moment de l'agression de l'adolescent de 13 ans, dans la nuit du 4 au 5 juin 2011, à l'angle des rues Simian et de la République, dans le quartier des halles de Pau : Christian P., un marginal subitement décédé à l'été 2012, et Christophe Camy, l'une de ses connaissances.
Il accuse même ce dernier d'être à l'origine de l'agression du collégien qui rentrait à vélo chez son père, après avoir passé la soirée avec des camarades aux Fêtes de Saragosse. Réentendu quelques jours plus tard, Christophe Camy conteste en bloc, expliquant avoir passé la soirée avec des amis, rue du Gave, dans le quartier du 14 juillet, pour fêter son anniversaire.
Des témoins parlent enfin
Une version passée au crible par les enquêteurs de la PJ. Et qui présente des zones d'ombre ne permettant pas d'exclure sa présence aux halles. « Par recoupements téléphoniques, deux témoins qui savaient des choses mais gardaient le silence depuis le drame, ont pu être identifiés », précise le procureur Jean-Christophe Muller. Un jeune garçon aujourd'hui âgé de 20 ans - le meilleur ami de Camy à l'époque des faits -, et son père. Auditionnés par la PJ la semaine dernière, les deux hommes racontent que Camy leur a demandé de lui fournir un alibi pour la nuit des faits, leur a dit savoir ce qui s'était passé et connaître le meurtrier. Pourquoi s'être tu pendant tout ce temps ? Le père et son fils auraient cru à une énième histoire délirante, le garçon étant coutumier du fait.
Ces nouveaux éléments en main, la juge Lucile Pichenot délivre un mandat contre le Palois, interpellé mercredi soir à son domicile. Confronté aux déclarations des témoins, Camy finit par fendre l'armure dans le bureau de la magistrate, jeudi après-midi.
Il lui demande l'heure
« Selon ses dires, il est le premier à croiser Alexandre à vélo, devant la boulangerie de la rue de la République. Là, Camy l'arrête en lui demandant l'heure. Le collégien sort son téléphone portable que le mis en examen tente de lui arracher des mains. L'enfant résiste, Camy l'agrippe, le vélo tombe. Baehrel, qui est à deux pas de là, s'invite dans la bagarre et assène un violent coup de marteau au collégien. Camy assure s'être, à cet instant, enfui en courant », indique le procureur, reprenant la version du cinquième suspect.
Un simple vol de téléphone portable pourrait donc être le mobile de l'horrible crime qui a suivi. « Mon client reconnaît son implication dans cette affaire mais conteste avoir commis des violences sur Alexandre. S'il a gardé le silence pendant tout ce temps, c'est qu'il avait peur d'être accusé de complicité de meurtre. C'est un jeune homme qui souffre de troubles de la personnalité et fait l'objet de soins en psychiatrie, où il a déjà effectué plusieurs séjours », rappelle son avocate, Me Emmanuelle Legrand-Bogdan.
La carrure frêle, l'élocution difficile et le regard hagard, Christophe Camy a quitté le palais de justice en larmes et encadré de policiers, jeudi soir, vers 20 h 30. Direction la maison d'arrêt de Pau, où il a été incarcéré à l'issue du débat devant le juge des libertés et de la détention.

http://www.sudouest.fr/2014/06/06/un-cinquieme-homme-mis-en-examen-et-ecroue-1577034-4344.php

jeudi 5 juin 2014

Tuerie de Chevaline. "L'enquête n'est pas dans un stand-by", explique le procureur Eric Maillaud

Au lendemain du suicide d'un ancien légionnaire qui avait été entendu dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline, le procureur d'Annecy, en charge de l'affaire, se montre relativement prudent. Il précise par ailleurs que l'enquête sur la tuerie "n'est pas dans en stand-by".
C'est une enquête complexe et pour l'instant rien ne permet d'imaginer qu'on arrivera à une élucidation dans un avenir proche. Le temps passe, au grand désespoir des enquêteurs, des magistrats instructeurs, et rien ne permet, en l'état, d'espérer une issue rapide. C'est pas pour autant que ça piétine. Mais on arrive aux deux années et au bout de deux ans, on aura exploité tout ce qu'il y avait exploiter", explique le procureur Maillaud dans un entretien accordé à France 3 Alpes. L'enquête sur le quadruple meurtre se poursuit, mais avance peu. On reste sur les mêmes pistes: "la famille, l'Irak, la piste locale..."
C'est une enquête qui se nourrit aussi de l'actualité. Ainsi, le suicide d'un légionnaire, mardi 3 juin à Ugine, a peut-être ouvert une nouvelle piste. D'autant que dans une lettre laissée, l'homme, d'une cinquantaine d'années, avoue avoir été très perturbé par son audition dans le cadre de l'enquête sur Chevaline. Il avait été entendu en tant que témoin, explique Eric Maillaud, qui se refuse, en l'état, à parler de rebondissement.

L'homme qui s'est donné la mort avait été entendu en avril 2013. Il faisait partie de l'entourage de Sylvain Mollier, le cycliste savoyard abattu à Chevaline. Durant cette audition, "il s'est presque sent mis en accusation". Mais de là à imaginer que cette affaire a dicter son geste 13 mois plus tard, Eric Maillaud semble dubitatif.
Ce suicide est "un geste qu'il faut essayer de comprendre" et Eric Maillaud fait confiance au parquet d'Albertville et aux gendarmes pour apporter une réponse claire sur les motivations de l'ancien légionnaire.
Dans l'entourage de Sylvain Mollier, énormément de personnes ont été entendues. Le légionnaire n'était même pas un proche du cycliste tué mais un ami d'un proche, ce qui rend  le lien avec l'affaire encore moins évident. 
Son profil de militaire amateur d'armes l'a évidemment placé parmi les suspects pendant l'enquête, "mais comme beaucoup d'autres", selon le procureur qui précise que le Savoyard qui s'est donné la mort avait bien enregistré ses armes auprès de la préfecture.

http://alpes.france3.fr/tuerie-de-chevaline

mercredi 4 juin 2014

Tentative d'homicide à Saint-Loup : sur la trace des six agresseurs présumés

Les investigations pour retrouver les six présumés agresseurs de Nicolas et Romain Richard - les deux jeunes Lupéens victimes d'une tentative d'homicide au volant, dans la nuit de vendredi à samedi, à Saint-Loup se poursuivent tous azimuts.

Les empreintes laissées dans le véhicule des agresseurs parleront-elles?

Peu diserts sur leurs avancées, les enquêteurs de la brigade des recherches (BR) de Castelsarrasin, qui ont continué, hier, à auditionner des membres du comité des fêtes de Saint-Loup et des riverains de la scène de crime, s'intéresseraient tout particulièrement aux résultats de la police technique et scientifique (PTS) réalisés sur le véhicule ayant fauché Nicolas Richard. Une automobile abandonnée en l'état aux abords du canal de Valence-d'Agen qui est une aubaine pour les hommes du commandant Cédric Lambert, les mis en cause n'ayant visiblement ni eu le temps ni l'idée d'effacer leurs traces en incendiant ou en jetant le véhicule et principale arme du crime dans le canal. Les agresseurs qui n'auraient pas prémédité leurs actes, ces derniers ne portaient ni cagoule ni gants auraient laissé des éléments ADN et leurs empreintes digitales. Des éléments qui auraient déjà été exploités par les gendarmes de la BR, via le fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Le propriétaire du véhicule n'ayant pas encore été clairement identifié - la carte grise n'ayant jamais été modifiée après de multiples reventes à des tiers - il n'est toutefois pas sûr que les empreintes parlent. Auquel cas, ces éléments ne seront pas suffisants pour appréhender les agresseurs présumés. Les enquêteurs travailleraient ainsi sur la téléphonie afin de pouvoir comparer les éventuelles empreintes fichées, retrouvées dans le véhicule avec une géolocalisation de portable sur la scène de crime. Cette dernière pourrait être facilitée par l'heure du délit, peu de portable devant être en fonction à 3 h 15, le jour de la tentative d'homicide, ainsi que par l'analyse des géolocalisations des portables émettant dans la zone de découverte du véhicule des agresseurs. Des données analysaient à l'aide de tableurs informatiques qui devraient faire apparaître des numéros de téléphone susceptibles de confirmer les présomptions des enquêteurs que les prélèvements de la PTS relevés dans le véhicule. Quant à Nicolas Richard, qui serait, hier, sorti des soins intensifs à l'hôpital de Purpan, pourrait être bientôt en mesure d'être auditionné. Ce dernier pouvant aussi apporter des éléments sur l'identité de ses agresseurs...

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/04/1893887-tentative-homicide-saint-loup-trace-six-agresseurs-presumes.html

mardi 3 juin 2014

L’étau se resserre sur l’une des versions des amants

SOMME-SUIPPE (51). Lundi, une reconstitution de l’assassinat de Julien Thévenet a eu lieu en présence des suspects qui ne sont autre que sa femme et l’amant de celle-ci.
Il était à peine 10 heures, lundi, lorsque Sébastien Chantereau et Sophie Richard sont arrivés tour à tour dans un fourgon de l’administration pénitentiaire, au 2 de l’impasse Jean-Moulin, à Somme-Suippe, un peu plus de quatre mois après l’assassinat de Julien Thévenet, ce militaire de 24 ans tué à coups de pioche dans le thorax, fin janvier, dans le garage de son habitation.
Périmètre bouclé, gendarmes en faction tout autour de la maison conjugale où vivaient Sophie Richard et son mari, cortège d’enquêteurs, de magistrats et d’avocats, médecin légiste et autres techniciens de police technique et scientifique, jamais cette ruelle située à l’entrée de la commune, d’ordinaire si tranquille, n’avait connu pareille agitation. Sans compter les journalistes à l’affût, maintenus à bonne distance des suspects mais aussi de la maison de plain-pied dans laquelle s’est déroulée, jusqu’aux alentours de 19 heures, la reconstitution du crime imputé aux deux amants.
Évacués discrètement de leur fourgon pour échapper aux regards des médias, ces derniers ont ainsi été amenés à revivre les terribles instants qui ont conduit à la mise à mort de Julien Thévenet. Face aux interrogations de la juge d’instruction, Delphine Jacquemet, l’un et l’autre n’ont eu d’autres choix que de mettre en pratique, sur les lieux mêmes où auraient été commis les faits, leur version divergente livrée aux enquêteurs.

Cette reconstitution semble avoir été utile

Une épreuve, certainement, pour Sébastien Chantereau qui a avoué avoir porté les coups de pioche mortels. Avec le même outil extrait des scellés, celui-ci a dû en refaire les gestes, mais cette fois, sur un mannequin. Quant à Sophie Richard, bien qu’ayant reconnu avoir fourni son assistance dans l’élaboration du crime, celle-ci a campé sur ses positions en contestant avoir aidé à la mise à mort de son mari.
Cette reconstitution semble néanmoins avoir été utile. Elle a notamment permis de mettre le doigt sur les éléments plausibles et cohérents de ce dossier et, par déduction, d’en éliminer d’autres. Les gestes, jusque dans le détail, ont offert de cette manière une vision plus claire de ce qui s’est probablement passé au soir du 24 janvier dernier.
Aussi les prochaines commissions rogatoires devraient-elles s’attacher à confronter de façon scientifique un certain nombre d’éléments nouveaux issus de la reconstitution. Avec, à la clé, l’intime conviction qu’une des deux versions puisse paraître plus cohérente que l’autre.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-etau-se-resserre-sur-l-une-des-versions-des-amants-ia0b0n357220

Rosny-sous-Bois : saisie de six kalachnikov, d'explosifs et de drogue

C’est une «très belle affaire» que viennent de réaliser les enquêteurs de la Sûreté territoriale (ST) de Seine-Saint-Denis. Alors même que Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, était en train de visiter, ce lundi 2 juin, la zone de sécurité prioritaire (ZSP) de Saint-Denis, six personnes ont été interpellées, soupçonnées d’un important trafic d’armes à Rosny-sous-Bois.
 
Dans une cache aménagée dans le pare-choc arrière d’une voiture, les policiers ont découvert un -mitrailleur et une arme de poing de calibre 9 mm.

Cette première saisie a donné lieu à la perquisition d’un box, situé dans la même ville. Là, les enquêteurs de la ST ont mis la main sur six fusil d’assaut Kalachnikov, accompagnés de quinze chargeurs, remplis de 30 balles chacun. Deux kilos d’explosif de type militaire ont également été découverts. Enfin, au
de la perquisition du domicile d’un des suspects à Noisy-le-Sec, près de 300 gr de cocaïne ainsi que 6 kg de résine de cannabis ont encore été saisis. Parmi les personnes interpellées figurent des ressortissants de pays de l’Ex-Yougoslavie. Ce mardi 3 juin, leur garde à vue était toujours en cours.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/rosny-sous-bois-saisie-de-six-kalachnikov-d-explosifs-et-de-drogue-03-06-2014-3893365.php

lundi 2 juin 2014

Le retour des amants sur les lieux du crime

SOMME-SUIPPE (51). Une reconstitution a eu lieu ce matin sur les lieux de l’assassinat de Julien Thévenet, fin janvier, tué à coups de pioche dans le garage de son habitation.
Sébastien Chantereau et Sophie Richard ont de nouveau rendez-vous avec le crime, mais, cette fois, encadrés de plusieurs gendarmes. Au 2 de l’impasse Jean-Moulin, à l’entrée de la petite commune de Somme-Suippe, près de Châlons-en-Champagne, la maison conjugale où cette dernière vivait avec Julien Thévenet et leurs deux enfants doit, en effet, rouvrir ses portes, dès ce matin, pour les besoins d’une reconstitution. Elle est diligentée par la juge rémoise, Delphine Jacquemet, saisie de l’instruction sur l’assassinat de ce militaire de 24 ans, tué à coups de pioche, à la fin du mois de janvier dernier, sur l’autel d’un funeste projet orchestré par sa femme et son amant (nos précédentes éditions).
Depuis la découverte du corps dans le garage du pavillon et la fin des prélèvements de police technique et scientifique, portes et fenêtres avaient été scellées. Cela faisait plus de quatre mois que les deux principaux suspects n’y avaient pas mis les pieds. Ce matin, leur avocat, ainsi que celui des parents de Julien Thévenet, seront également présents, de même que des magistrats et des enquêteurs.

De quoi mettre les nerfs à rude épreuve

Si cette reconstitution n’a rien de surprenant, elle arrive cependant à point pour une juge d’instruction en quête de réponses. D’autant plus que la confrontation organisée dans son bureau, fin avril, à Reims, n’a pas permis d’y voir plus clair quant aux différentes versions livrées par l’un et l’autre des deux amants.
Chacun campant sur ses positions, leur présence sur les lieux du crime pourrait en effet permettre de lever des incohérences, mais aussi mettre le doigt sur un détail oublié, ou bien placer Sophie Richard et Sébastien Chantereau devant l’évidence et pourquoi pas susciter chez eux une réaction, une émotion, ou même un autre aveu.
Leur comportement face au souvenir devrait en tout cas renseigner sur leur personnalité. À reproduire les gestes qui, au soir du 24 janvier, ont conduit à la mise à mort froide et sanglante de Julien Thévenet, ils seront, à n’en pas douter, observés avec une attention toute particulière. De quoi mettre les nerfs à rude épreuve.
Beaucoup de questions tournent en l’occurrence autour de Sophie Richard qui a probablement le plus à craindre de cette reconstitution.
Car si Sébastien Chantereau a clairement avoué avoir porté les coups de pioche mortels, celui-ci a aussi prétendu que l’épouse de Julien Thévenet avait maintenu son mari au sol à ce moment-là. Ce qu’elle conteste.
Vrai ou faux, il n’en demeure pas moins que de fortes interrogations subsistent sur son degré de participation.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-retour-des-amants-sur-les-lieux-du-crime-ia0b0n356672