samedi 28 février 2015

Var : une enquête ouverte après la mort d’un collégien dans son établissement

Le parquet de Draguignan a ouvert une information judiciaire pour rechercher les causes de la mort d’un adolescent de 13 ans, le 19 mars au collège de Fayence, à une trentaine de kilomètres de Fréjus, dans le Var.
L’autopsie pratiquée sur le corps de la victime n’a pas permis d’expliquer clairement son décès, survenu après une querelle avec un camarade. Les enquêteurs sont encore dans l’attente des résultats d’autres analyses. L’élève de 5e s’était disputé avec un collégien et avait reçu une gifle peu violente avant de tomber inconscient. Malgré l’intervention des secours, il n’a pas pu être ranimé.
Une cellule psychologique avait été mise en place dans l’établissement.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/27/2057258-var-enquete-ouverte-apres-mort-collegien-etablissement.html

mardi 24 février 2015

Révélations sur Jo Masanet, l'homme au cœur du scandale de la PJ

Le grand patron de l’Association des œuvres sociales de la police nationale (Anas) dort depuis le 6 février dans une cellule de la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Joaquin Masanet, 62 ans, figure du syndicalisme policier pendant près de trente ans au sein de l’Unsa- Police, se retrouve au cœur du nouveau scandale qui a également entraîné le limogeage du patron de la police judiciaire de Paris, Bernard Petit, et de son chef de cabinet, Richard Atlan.
La justice le soupçonne notamment d’avoir « missionné » un de ses hommes liges au sein de l’Anas, Philippe Lemaître, pour se renseigner auprès du directeur de la PJ sur une enquête en cours visant l’ex-préfet, fondateur du GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie, Christian Prouteau.

Mais au fil de leurs investigations, les policiers de la division nationale des enquêtes (DNE) de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, ont établi que celui qui se fait surnommer Jo avait assez largement dépassé le cadre des « missions d’action sociale de l’Anas ».

La construction d’une piscine surfacturée
C’est un des points essentiels de cette affaire. La réalisation d’une piscine couverte dans le centre de vacances des Moutiers-en-Retz (Loire-Atlantique) devait s’élever à près de 700 000 €. La facture finale réglée par l’Anas a atteint les 990 000 €. Le commissaire aux comptes de l’association a signalé les faits au procureur de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire en décembre 2014. Dans le même temps, le patron d’une entreprise intervenant sur ce chantier a versé près de 14 000 € en chèque sur les comptes de Joaquin Masanet. « Dans cette histoire, Jo Masanet et l’Anas ont été victimes d’une escroquerie, avance son avocate, Me Mercier. D’ailleurs, une procédure civile contre les sociétés intervenantes a été engagée et, sans doute, une procédure pénale va suivre. Et le fait de percevoir 14 000 € par un des entrepreneurs sur près de 300 000 € de surfacturation, c’est un pourboire au planton. Ça n’a pas de sens ! »

Versements douteux et addiction au jeu
Au moment de son placement en garde à vue, le 4 février, Jo Masanet est dans une situation financière plus que précaire. Selon les documents que notre journal a pu consulter, cet homme à la carrure de catcheur est « pris à la gorge ». Son compte bancaire présente d’importantes anomalies de fonctionnement. « S’il pouvait cumuler un solde régulièrement débiteur pouvant aller jusqu’à - 20 000 €, il semblait bénéficier de revenus autres que ceux déclarés aux services fiscaux », relate un enquêteur dans un rapport de synthèse. Selon la même source, depuis 2011, Jo Masanet aurait effectué des dépôts en liquide d’un montant de 120 000 € et de près de 95 000 € en chèques sur son compte. Des montants formellement contestés par son avocate. « Il a reçu des versements d’un montant de 4 000 ou 4 500 € tout au plus, soutient-elle. Il s’agit de prêts amicaux, sans intérêt et sans contrepartie aucune. »

Sur ce point, le président de l’Anas a,lui, indiqué dans un premier temps au cours de sa garde à vue que les espèces versées sur son compte ainsi que les chèques correspondaient à des gains « au PMU ». Par ailleurs, les enquêteurs ont déterminé que Jo Masanet avait dépensé, sur la même période, près de 90 000 € en paris hippiques. A la question de savoir s’il avait une addiction au jeu, l’intéressé a d’abord réfuté toute dépendance avant de reconnaître « avoir une addiction au jeu ». « Vous m’avez mis sur ce sujet devant le fait accompli, je vais me faire soigner, j’ai été peut-être léger dans ma situation personnelle, finit-il par admettre. Pour ce qui est de l’Anas, c’est bien géré, j’essaie de m’occuper au mieux. »

Pourtant, le même homme est enregistré en train de demander pour « 300 € de notes de repas », jamais consommés, dans un restaurant situé à deux pas du ministère de l’Intérieur. « Certes, cette demande existe, mais il ne s’est jamais fait rembourser par l’Anas », le défend encore son avocate.

Des demandes régulières d’intervention aux autorités
Au cours de la perquisition du siège de l’Anas à Joinville-le-Pont (Valde- Marne), les boeufs-carottes de l’IGPN ont mis la main sur plusieurs dizaines d’avis de contraventions ou d’amendes forfaitaires majorées. Entendu sur ce point, Jo Masanet a indiqué qu’il s’agissait « d’amendes, soit de véhicule de l’Anas, soit de gens que je connais et qui me demandent d’intervenir en leur faveur, sans aucune contrepartie, bien entendu ». Mais plusieurs de ces amendes correspondent à des véhicules appartenant à des amis restaurateurs qui, par ailleurs, lui ont prêté de l’argent.

Plusieurs autres documents saisis ont trait à des demandes de régularisation de séjours sur le territoire français ou de naturalisation. Au fil d’une écoute sur le portable de Jo Masanet, les policiers découvrent qu’il sollicite en direct le préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu. Ce dernier lui répond, à la question de savoir où en est une démarche de naturalisation, qu’il ne peut y donner suite. Le couple demandeur ayant été condamné pour « travail clandestin » et « faux et usage de faux ». Le préfet précise même que ce couple fait aussi l’objet d’« une enquête approfondie » des services du renseignement…Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, est également la cible de demandes de Jo Masanet. L’homme fort de l’Anas n’hésite pas à lui mentir afin de faire sortir la voiture d’un de ses « prêteurs d’argent », placée en fourrière, en arguant qu’il travaillait pour le compte de son association.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/revelations-sur-jo-masanet-l-homme-au-coeur-du-scandale-de-la-pj-24-02-2015-4555147.php

lundi 23 février 2015

Meurtre de Frédéric Hirson à Valenciennes : l'enquête s'annonce longue

Le parquet de Valenciennes (Nord) a ordonné une enquête qui s'annonce "longue" après le meurtre de Frédéric Hirson, 45 ans, inconnu des services de police, abattu sous les yeux de son fils vendredi soir à Valenciennes.
Cet ingénieur était en train de discuter avec son fils de 18 ans devant une salle de sport, quand il a été tué dans le dos par arme à feu. "On essaye de comprendre pourquoi on a voulu le tuer. Il faut qu'on découvre cette raison et quand on l'aura trouvée, on aura l'auteur", a déclaré lundi à l'AFP François Pérain, procureur de la République de Valenciennes, pour qui l'enquête "s'annonce longue". Une centaine de proches de la victime doit être entendue par la PJ de Lille, a-t-il précisé.

Images de caméras de surveillance inutilisables

D'après un témoin, un individu, qui pourrait être le tueur, est parti après la détonation en direction d'un parking pour monter à bord d'une berline. En raison de l'obscurité à ce moment de la journée, l'exploitation des caméras de surveillance n'a pas permis d'apporter des éléments significatifs sur le déroulement du drame.
Les résultats de l'autopsie doivent être connus lundi en fin de journée, a-t-on appris de même source.
Ce lundi à 18h30, les licenciés de son club de tennis de table lui rendront hommage

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/02/23/meurtre-de-frederic-hirson-valenciennes-l-enquete-s-annonce-longue-661101.html

dimanche 22 février 2015

Des anciens os humains retrouvés

Des anciens os humains ont été retrouvés au pied d'un clavaire dans la commune de Palmas, en Aveyron. Ils pourraient avoir été déposés par une ou plusieurs personnes.La gendarmerie de Laissac a ouvert une enquête visant à identifier la provenance de ces os. Toute personne susceptible d'apporter des éléments sur la présence de ces ossements est priée d'entrer en contact avec les gendarmes de Laissac en composant le 05 65 69 60 08 ou le 17.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/22/2053847-des-anciens-os-humains-retrouves.html

jeudi 19 février 2015

Pas de déclic, le suspect continue de nier

La mise en situation, mardi soir, à Bouloc n'a pas déclenché de réaction chez le suspect n°1 qui a continué de clamer son innoncence dans le meurtre, en 2011, de Patricia Bouchon.
«Il n'y a pas eu d'avancée notable, notre client se dit toujours étranger aux faits.» Les avocats de Laurent Dejean, 35 ans, l'homme suspecté du meurtre de Patricia Bouchon, le 14 février 2011 à Bouloc n'ont pas noté de différences, mardi soir, dans le comportement de leur client, pourtant transporté sur les lieux du crime à la demande du juge d'instruction.
Pour Mes Darribère et Hatoum, cette mise en situation n'a pas fait avancer les choses. «Notre client a été très coopératif, décrit Me Hatoum. Mais il n'y a pas eu de changement de position de sa part.»

Il clame son innocence

De 19 heures à 1 heure du matin, enquêteurs, magistrats et défense, ont reproduit et suivi le parcours du meurtrier présumé, du petit chemin à la sortie de Bouloc où la joggeuse avait été agressée et tuée, jusqu'à Villematier et ce pont sous la route principale où le corps de la victime avait été retrouvé six semaines plus tard.
C'est à la nuit tombée, dans les conditions dans lesquelles Patricia Bouchon avait été agressée le 14 février 2011 que tout a débuté, derrière un large périmètre de sécurité. «Nous avons visité tous les lieux. Notre client est resté sur sa position. Il continuait de clamer son innocence.»
L'instruction va se poursuivre avec de nouvelles étapes. Le suspect devrait ainsi être auditionné à plusieurs reprises.
Laurent Dejean, un Boulocain de 35 ans, avait été interpellé le lundi 9 février au domicile d'un ami à Fronton. Il avait été immédiatement présenté au juge d'instruction, mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention.
En janvier et juin 2014, il avait déjà été placé à deux reprises en garde à vue et relâché à chaque fois, faute d'aveux et de preuves.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/19/2052163-pas-de-declic-le-suspect-continue-de-nier.html

mercredi 18 février 2015

Des juges financiers enquêtent sur des voyages de Sarkozy payés par son ami Courbit

Des juges du pôle financier enquêtent sur trois vols en jet privé de Nicolas Sarkozy en 2012 et 2013 facturés à la société de son ami Stéphane Courbit, a appris mercredi l'AFP de sources concordantes.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 19 décembre pour abus de biens sociaux, complicité et recel, au préjudice éventuel de la société Lov Group de M. Courbit, ont affirmé des sources judiciaire et proche du dossier.
http://www.nicematin.com/france/des-juges-financiers-enquetent-sur-des-voyages-de-sarkozy-payes-par-son-ami-courbit.2108812.html

mardi 17 février 2015

Attentats : les frères Kouachi et Amédy Coulibaly ont bien coordonné leurs attaques

Selon une source proche du dossier, grâce à des recherches téléphoniques, les enquêteurs pensent avoir établi que Coulibaly a rendu visite à Chérif Kouachi dans la nuit du 6 au 7 janvier à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), où ce dernier résidait. Ils disposent aussi du témoignage de l’épouse de Chérif Kouachi, qui leur a confié que son mari était sorti durant cette nuit, a précisé la même source.
Le lendemain matin, un peu plus d’une heure avant l’attaque contre Charlie Hebdo, un SMS a été envoyé depuis un portable "bornant" près du domicile de Chérif Kouachi vers l’une des treize lignes d’Amédy Coulibaly, a expliqué la source proche du dossier.
Chérif Kouachi et son frère Saïd ont mené leur attaque en fin de matinée le 7 janvier contre la rédaction de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris, tuant douze personnes. Ils ont été tués deux jours plus tard par le GIGN dans l’assaut contre l’imprimerie où ils s’étaient retranchés, à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne).
Le 8 janvier, Amédy Coulibaly a à son tour tué une policière municipale puis a tué le lendemain pris une vingtaine de personnes en otage dans un supermarché casher de la porte de Vincennes, où il en a tué quatre avant d’être abattu dans l’assaut des forces de l’ordre.
Dès le 10 janvier, le procureur de Paris François Molins avait annoncé lors d’un point-presse des liens "constants et soutenus" entre les compagnes de Chérif Kouachi et d’Amédy Coulibaly, plus de 500 appels ayant été relevés entre les téléphones des deux femmes en 2014.
De même, Amédy Coulibaly avait joint la chaîne d’informations BFM-TV pendant sa prise d’otage et avait déclaré: "On s’est synchronisé pour ces opérations, pour le départ. Eux, Charlie Hebdo, moi les policiers
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/02/17/attentats-les-freres-kouachi-et-amedy-coulibaly-ont-bien-coordonne-leurs-attaques

dimanche 15 février 2015

Femme tuée d'un coup de ciseaux à Boulogne : le suspect mis en examen

Le principal suspect dans la mort d'une jeune femme, tuée d'un coup de ciseaux jeudi soir à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), n'a pas parlé lors de sa garde à vue selon nos informations
Le suspect, âgé de 25 ans et «inconnu des services de police», «avait eu une relation amoureuse» avec sa victime, âgée de 21 ans, a toutefois précisé une source judiciaire.

«Il n'y a pour l'heure pas d'indication sur le mobile ou le contexte» du
crime, avait expliqué une source policière. Le suspect a évoqué «une dispute avec la victime», qui serait «une amie», a indiqué une autre source policière.

Après les faits, l'individu s'est rendu dans la nuit de jeudi à vendredi au commissariat de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), où se trouve son appartement, et a été placé en garde à vue.

Le corps de la jeune femme a été découvert par un voisin, surpris de voir la porte d'entrée de l'appartement laissée entrouverte. Les pompiers, arrivés entre 21 heures et 21h30, ne sont pas parvenus à la réanimer. L'autopsie a ensuite confirmé un coup fatal porté à la carotide.

L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/femme-tuee-d-un-coup-de-ciseaux-a-boulogne-le-suspect-mis-en-examen-14-02-2015-4534085.php

samedi 14 février 2015

Affaire Pastor: une reconstitution annoncée au printemps

L'instruction sur l'exécution, à Nice le 6 mai 2014 d'Hélène Pastor, 77 ans et de son majordome Mohamed Darwich, 54 ans, s'accélère.
Après la confrontation organisée fin janvier entre les deux principaux protagonistes, Wojciech Janowski et son coach sportif Pascal Dauriac, le juge d'instruction Christophe Perruault prépare une reconstitution.
Selon nos informations, celle-ci devrait se tenir en avril à une date qui n'a pas encore été fixée précisément. Son organisation risque d'être un véritable casse-tête en raison de l'affluence et des contraintes de circulation à l'heure où le double crime a été perpétré, vers 19 heures.
Marié, vingt-cinq ans
En attendant le magistrat instructeur de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) poursuit ses auditions.
Ainsi, jeudi, il a entendu pour la première fois Claude Pallanca, l'ex mari d'Hélène Pastor. Chirurgien-dentiste, le professeur Pallanca a été marié vingt-cinq ans avec la victime dont il était resté très proche (lire ci-contre). Il s'est constitué partie civile dans le dossier et pour cela s'est adjoint les services d'un avocat référent en matière de procédures criminelles complexes, le pénaliste niçois Franck de Vita.
Selon ce dernier, qui l'a accompagné, le magistrat a entendu l'ex-mari d'Hélène Pastor pendant près d'une heure. Il l'a en particulier interrogé sur ses rapports avec Wojciech Janowski et les relations entre ce dernier et Hélène Pastor.
Au courant des faux diplômes
Le professeur Pallanca a tenu à dire au juge « que son ex-femme n'avait jamais supporté cette personne, qu'elle savait mythomane et mégalomane ». Hélène Pastor était au courant des faux diplômes de l'ex-consul de Pologne a précisé le chirurgien-dentiste monégasque. Il a également indiqué au juge que lui, son ex-femme et leur fils Gildo, savaient que les sociétés de Janowski étaient « des coquilles vides et des puits sans fond ».
Au sujet des affaires de l'ex- consul, le juge d'instruction attend d'ailleurs des retours de commissions rogatoires internationales en Grande-Bretagne, Pologne et dans plusieurs paradis fiscaux.
Gildo Pastor Pallanca, que sa mère était venue voir sur son lit d'hôpital lorsqu'elle a été tuée, a été également entendu par le juge jeudi pour la deuxième fois. Lui aussi s'est constitué partie civile.
Janowski, qui avait avoué aux policiers de la brigade criminelle de Nice avoir commandité les meurtres après avoir donné plusieurs versions, s'est rétracté. Il accuse son coach Pascal Dauriac de l'avoir « racketté »pour le protéger et d'avoir commis le double assassinat pour « lui montrer de quoi il était capable ». Ce dernier reconnaît, quant à lui, l'intégralité des faits et met en cause Janowski en affirmant même qu'il voulait « s'occuper » de Gildo après avoir « réglé le problème » que constituait à ses yeux sa belle-mère.
http://www.nicematin.com/nice/affaire-pastor-une-reconstitution-annoncee-au-printemps.2103542.html

mardi 10 février 2015

Affaire de la joggeuse de Bouloc : un suspect mis en examen, des indices, pas de preuve

Hypothèse prioritaire des gendarmes de la section recherches de Toulouse depuis plus d'un an, un homme de 35 ans a été mis en examen hier pour «homicide volontaire» et incarcéré. Il est accusé d'avoir tué Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc. Lui affirme son innocence, soutenu par ses avocats.
Presque 4 ans. C'était un lundi, le 14 février 2011 jour de Saint-Valentin. Patricia Bouchon courait dans la nuit, à Bouloc. Elle a été agressée. Quelques minutes, une explosion de violence qui a provoqué fractures du nez, du crâne, des vertèbres, du larynx… Des voisins, qui dormaient fenêtre ouverte, avaient entendu des cris puis des larmes et cette supplique : «Excuse-moi…» Le corps meurtri de Patricia Bouchon a été découvert six semaines plus tard, caché dans une buse près de Villematier.
Hier matin peu après 7 heures, des gendarmes de la cellule Dispa 31 sont allés réveiller Laurent Dejean qui dormait chez un de ses copains, à Fronton. Très vite présenté à la doyenne des juges d'instruction, Myriam Viargues et à Fabrice Rives, magistrat en charge du dossier, cet ancien plaquiste au comportement «particulier» a été mis en examen et incarcéré par le juge des libertés et de la détention. Faisceau d'indices «graves et concordants» pour le parquet. «De simples suspicions mais les éléments à charge de ce dossier restent extrêmement faibles», contrent les avocats de la défense, Mes Marwan Hatoum et Raphaël Darribère. Et devant les juges, cet homme est resté «serein et il a clamé son innocence», soulignent ses défenseurs. Il a été incarcéré et une expertise psychiatrique a été demandée «en urgence», a précisé le procureur de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. Une nécessité «pour savoir s'il est en capacité à supporter la détention», note le procureur. Mais aussi pour essayer de comprendre cet homme, qui serait décrit comme «psychotique» et dont le comportement a changé à partir de février 2011. Cela fait partie des «petites» choses qui pèsent sur lui aujourd'hui.
Le procureur Couilleau a reconnu lui même que ces indices «graves et, ou, concordants» ne suffisent pas à le renvoyer aujourd'hui devant une cour d'assises. Seulement, comment ne pas soupçonner un homme qui est connu pour ses «explosions» de violence mais aussi pour ses nuits sans sommeil, où il divaguait dans et autour de Bouloc. Un travailleur «vaillant» qui dérape en février 2011 et file chez le psychiatre pour ne jamais retrouver le chemin de son emploi de plaquiste. Un homme qui connaissait selon les vérifications de gendarmes le coin de Villematier et la fameuse buse où le corps de Patricia Bouchon a été découvert. Un homme surtout, qui roulait en Clio claire — grise, blanche ? — et «ne veut pas reconnaître ce détail insignifiant», dixit le procureur. Est-ce parce que cette voiture, une parmi 60 000 Renault Clio de première génération identifiées entre Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Tarn en 2011, a servi à transporter le corps ? L'hypothèse cristallise les investigations depuis un an. «Vingt-quatre personnes associent le suspect à cette voiture. Trois affirment être montées à bord, neuf personnes précisent qu'il rabattait les sièges arrière», détaille le procureur. Les sièges arrière baissés, le témoin qui a croisé la Clio le jour du drame les avait remarqués…
Et puis il y a ces phrases lâchées par Laurent Dejean lors de sa garde à vue devant les gendarmes en janvier puis en juin : «C'est vrai que j'ai dit à mon travail que je me sentais responsable de cette affaire…» ou encore «Je n'ai aucun remords dans cette affaire, je la connaissais à peine !» Troublant certainement. Suffisant ?
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/10/2046922-un-suspect-des-indices-pas-de-preuve.html

lundi 9 février 2015

Meurtre d'une joggeuse à Bouloc : un homme interpellé

Le suspect, qui avait déjà été placé en garde à vue dans l'enquête, a été arrêté lundi matin à son domicile.

Un homme a été interpellé dans l'affaire du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse tuée à Bouloc, en Haute-Garonne, en 2011. Le suspect, qui avait déjà été placé en garde à vue dans l'enquête a été arrêté lundi matin à son domicile.
Un jogging fatal, à l'aube. Âgée de 49 ans, Patricia Bouchon, secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains et mère de famille sans histoires, était partie le 14 février 2011 vers 04h30, comme chaque matin, faire son jogging autour de Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse.
Cette femme mince d'1,60 mètre et 50 kilos, aux cheveux châtain clair, n'est jamais revenue. Son corps n'a été retrouvé qu'un mois et demi plus tard dissimulé dans un conduit d'eau sous une petite route à 14 km de chez elle. Patricia Bouchon avait les vertèbres et le crâne enfoncés par des coups. Son meurtrier avait aussi essayé de l'étrangler, mais n'aurait pas abusé d'elle. Depuis, les enquêteurs travaillent sans relâche pour identifier son meurtrier: ils disposent d'un ADN partiel, de traces de pneus, de témoignages et même d'un portrait-robot.
http://www.europe1.fr/faits-divers

samedi 7 février 2015

Meurtre de la rue Saint-Cyrice : «Il y avait du sang partout...»

Hier après-midi, l'immeuble situé au numéro 27 de la rue Saint-Cyrice, à Rodez, était verrouillé par les forces de l'ordre, dans le cadre de la reconstitution du meurtre de Patrick Hans, survenu dans la nuit du 19 au 20 mai 2014. L'homme avait été retrouvé mort dans la cage d'escalier, victime de nombreux coups notamment à la tête.
Le principal suspect placé en détention provisoire pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, Laurent L., tout comme les deux autres mis en cause, Jennifer D. et Jean-Luc E. étaient présents, aux côtés de la juge d'instruction, Marie-Christine Desplat-Didier, du médecin légiste, Laurent Boismenu, de la police judiciaire, du service pénitentiaire et de quatre avocats.
Durant plus de deux heures et demie, l'ensemble des protagonistes a tenté de reconstituer le drame, la bagarre d'une violence inouïe qui s'est tenue dans l'appartement du deuxième étage. «Après cette reconstitution, je retiens surtout l'état de l'appartement. Il y avait du sang partout, au plafond, sur le sol et sur les murs», relate Cédric Galandrin, l'avocat de la veuve de Patrick Hans. En effet, mis sous scellés il y a plus de huit mois, les lieux n'ont pas été modifiés et portent encore les traces de l'horreur. Un ressenti également partagé par l'avocate du principal suspect, Alexandra Gosset, «Il y avait des lattes en bois, des projections de sang, beaucoup de sang… Ce soir-là, il y avait aussi l'alcool. C'est une scène dégueulasse. Mon client change souvent de versions, la mémoire lui fait défaut. De nombreuses interrogations subsistent : Où a été traîné le corps ? L'autre mis en cause est-il resté assis ? Cela m'étonne. Le médecin légiste a relevé des discordances entre ce qui a été dit et ce qu'il a pu constater».
La victime serait morte par exsanguination. «Si des soins lui avaient été dispensés, si les secours avaient été alertés, il ne serait sans doute pas mort», avait expliqué le procureur de Montpellier, en mai dernier, après l'autopsie.
Patrick Hans habitait non loin de cet immeuble, depuis un moment. «Apparemment, il s'entendait très bien avec Laurent L.. On ne connaît pas vraiment le motif de la bagarre. Il est difficile de dire qui a fait quoi, de déterminer le rôle de chacun», ajoute Cédric Galandrin avant de confirmer, lui aussi, que le principal suspect «ne cesse de changer de versions alors que les deux autres individus sont plus clairs».
La reconstitution s'est achevée vers 17 heures et elle fait grandement écho à la bagarre mortelle, survenue le 6 avril 2012, rue de Bonald. Là aussi, le sang était partout, comme l'alcool et la détresse sociale.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/07/2045323-il-y-avait-du-sang-partout.html

vendredi 6 février 2015

Arnaque à la TVA : l'enquête se poursuit

L'enquête sur la gigantesque fraude à la TVA et portant sur des importations de voitures de luxe allemandes vers la France suit son cours.
Après la vague d'interpellations la semaine dernière, en Espagne et dans le Sud de la France, les enquêteurs du SRPJ de Toulouse, les agents des douanes SNDJ et les «mossos» espagnols épluchent tous les aspects de ce dossier hors norme portant sur une fraude évaluée à 40 M d'€, au préjudice de l'État français et du royaume d'Espagne. Au total, trente-trois personnes ont été interpellées. Parmi elles, un Toulousain de 42 ans, Stéphane Algay, soupçonné d'escroquerie et également suspecté d'être à la tête du vaste réseau de fausses factures élaborées pour échapper au paiement de la TVA sur les ventes de voitures.
Treize personnes ont été écrouées en tout dans cette affaire gérée par la JIRS de Lyon.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/06/2044675-arnaque-a-la-tva-l-enquete-se-poursuit.html

mercredi 4 février 2015

Des policiers en garde à vue pour des fuites liées à "l'escroc des stars"

La justice reproche notamment au patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, d'avoir "renseigné" l'ex-patron du GIGN Christian Prouteau avant son interpellation ans une affaire visant Christophe Rocancourt.
Des policiers et des anciens policiers, dont le patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, ont été placés en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale pour des "suspicions de fuite dans le cadre d'une enquête judiciaire". Les fuites concernent une affaire impliquant "l'escroc des stars" Christophe Rocancourt.
Selon France 2 , le patron de la PJ parisienne est suspecté d'avoir prévenu Christian Prouteau, l'ancien patron du GIGN, qu'il allait être placé en garde à vue. Interpellé début octobre, il a été mis en examen le 9 octobre au côté de Christophe Rocancourt dans une affaire d'escroquerie et de corruption présumées. En tout, quatre policiers et anciens policiers sont en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des polices).
Perquisitions au "36"
Outre le patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, et son chef de cabinet, Richard Atlan, sont aussi entendus Joaquin Masanet, responsable syndical policier en retraite proche de la gauche, actuellement président de l'Association nationale d'action sociale (Anas) des personnels de la place Beauvau, et un autre membre de l'Anas, détaché de la police nationale.
"Les quatre gardés à vue sont soupçonnés d'avoir donné des informations de première main à Christian Prouteau avant sa garde à vue et pas seulement la date de son interpellation", a expliqué une source proche du dossier. Des perquisitions ont été menées mardi au siège de l'Anas et mercredi au "36" Quai des Orfèvres, mythique adresse de la PJ parisienne.

mardi 3 février 2015

Meurtre de Samir : tué avec «un objet contondant

C'est «sous des coups portés à l'aide d'un objet contondant» que Samir Marzougui, âgé de 36 ans, a succombé. L'autopsie pourrait être très utile aux enquêteurs.
Lundi matin au lendemain de la découverte du corps sans vie de Samir Marzougui, outre le fait qu'il confirmait l'identité de la victime, le procureur de la République Pierre Aurignac indiquait que le parquet du Gers qu'il dirige attendait pour hier soir tard ou pour ce mardi matin, les résultats de l'autopsie qui devait être pratiquée hier après-midi à l'institut médico-légal régional à Toulouse. Elle devrait notamment confirmer les premières constatations à savoir que cet Auscitain âgé de 36 ans a été tué non pas à l'aide d'une arme blanche ou d'une arme à feu mais sous les coups portés à l'aide «d'un objet contondant» selon le procureur Aurignac.
Samir, dont le corps n'était pas «attaché» contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias, a-t-il été tué dans l'appartement désaffecté situé au sixième étage de l'immeuble où son cadavre a été découvert incidemment dimanche après-midi ? Son cadavre y a-t-il été hissé après le meurtre ? A quand remonte sa mort brutale ? Des questions parmi d'autres auxquelles l'autopsie devrait apporter des éclaircissements. Déclaré disparu par sa famille qui avait alerté le commissariat dès le dimanche 25 janvier vers 18 heures, Samir Marzougui qui le lendemain n'avait pas repris son travail de chef de chantier en maçonnerie en Haute-Garonne, avait un domicile à Toulouse mais revenait très régulièrement à Auch où il a grandi et où réside sa mère entre ses séjours en Tunisie, son frère et sa sœur. Hier, rien n'a filtré concernant l'avancée de l'enquête menée par la brigade de sûreté du commissariat d'Auch et le service régional de la police judiciaire.
On apprenait seulement qu'aucune personne n'était en garde à vue à l'issue de cette première journée d'enquête durant laquelle la famille de Samir a été reçue au commissariat.
Très connu au Garros où il avait aussi travaillé à la régie de quartier, Samir a-t-il été tué par une ou des personnes qu'il y croisait, qu'il y fréquentait ou par une ou des personne(s) «extérieure(s)» ? Sa mort violente est la seconde en moins d'un mois survenue sur notre département après celle de Thierry Launay à Urgosse.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/03/2042409-tue-avec-un-objet-contondant.html

lundi 2 février 2015

Incendie à Taisnieres-en-Thiérache : un père en garde à vue pour tentative d'assassinat sur ses trois enfants

Dimanche, vers 6h15, un incendie s'est déclaré dans un maison de la rue des culots à Taisnières-en-Thiérache. L'habitation a été en grande partie détruite. A l'intérieur, un père de famille et ses 3 enfants de 5, 7 et 14 ans. L'aîné a réussi à donner l'alerte en s'échappant de sa chambre et en se rendant chez un voisin. Intoxiquées, les quatre victimes ont pu être prises en charge et conduites au Centre hospitalier de Maubeuge.

Mais rapidement, les pompiers allaient noter que cet incendie n'avait rien d'accidentel. Les portes de l'habitation avaient été bloquées de l'intérieur. Un employé de Monsieur B.  "a retrouvé un courrier déposé durant la nuit dans lequel il  expliquait qu'il comptait mettre fin à sa vie et à celles de ses enfants, explique le parquet de Valenciennes. Le geste de Monsieur B. s'inscrit dans un contexte de séparation avec la mère des enfants. "

Le père de famille a été placé en garde à vue du chef de tentative d'assassinat et les trois enfants ont été remis à leur mère. Une information judiciaire doit être ouverte ce lundi

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/02/02/taisnieres-en-thierache-645909.html