lundi 22 juin 2015

Du recel au cannabis : poupées russes de l'enquête

Partant d'une enquête sur un dealer de cannabis, le commissariat de police de Lourdes a découvert le pot aux roses : une «caverne d'Ali Baba» de pièces détachés de motos et scooters. Alertés par les va-et-vient permanents au domicile d'un majeur en récidive habitant Lannedarré à Lourdes, les policiers ont souhaité travailler sur ce dealer de cannabis sorti de prison il y a moins d'un an. Le 27 mai, ce dernier est placé en garde à vue alors qu'un scooter volé est identifié dans son garage, un mois plus tôt. Et la perquisition permet de trouver 500 grammes de cannabis en résine et 30 grammes en herbe sont retrouvés dans la cuisine, avec des balances et 475 euros, montrant que le trafic s'est poursuivi. Un trafic destiné à la revente, tandis que le fournisseur d'origine n'a pas été encore identifié. Résultat, six mois de prison ferme et autant de sursis. Néanmoins, le scooter volé indique une nouvelle piste aux policiers. L'auteur de tous les vols de véhicules depuis le début de l'année à Lourdes est identifié. Pas moins de sept voitures, surtout des Ford Fiesta, retrouvées abandonnées à Lourdes, comme à Tarbes ou Pau, deux scooters et une moto. Dans le même temps, cette découverte a permis au commissariat de tomber sur un receleur de pièces détachées, vivant lui aussi à Lannedarré. Et là, c'est la surprise : un jardin rempli de plus d'une centaine de pièces détachées de motos et scooters. L'opération pour rapatrier les pièces a même nécessité un camion de la ville. Certaines ont été mises sous scellés, tandis que d'autres sont encore à identifier. Des pièces parfois repeintes, qui ont servi à la revente mais aussi à des courses de vitesse en scooters. Le voleur et le receleur présumés ont déjà été placés deux fois en garde à vue, et l'enquête continue.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/22/2129319-du-recel-au-cannabis-poupees-russes-de-l-enquete.html

dimanche 21 juin 2015

Normandie : le grand-père a-t-il tué sa famille avant de se suicider ?

Les enquêteurs s'interrogeaient toujours ce samedi soir sur les raisons qui auraient pu conduire un septuagénaire sans histoire de Dives-sur-Mer (Calvados) à tuer vendredi, avec une arme de chasse, son épouse, sa fille et son petit-fils de 5 ans, avant de se donner la mort. 
Ce n'est que samedi matin que le drame a été découvert par le père du petit garçon, qui a alerté les secours. Dans une des deux maisons mitoyennes, mais donnant dans deux rues différentes, qu'occupait la famille, gisaient les corps de la fille, une aide-comptable de 50 ans, la grand-mère, âgée de 72 ans, et, sur elle, celui du garçonnet... Dans l'autre, le grand père, un retraité du BTP de 71 ans, le visage emporté par le tir de sa propre arme de chasse.

Le grand-père soupçonné"L'hypothèse qui semble probable ce serait le geste de ce grand-père envers les trois autres personnes", a indiqué à la presse Patrick Wardenski, le substitut au procureur de la République de Lisieux qui s'était rendu sur place. "Néanmoins on a un certain nombre d'éléments à recouper. Il y a un certain nombre de taches de sangs qui sont pas compatibles avec le suicide du grand-père", a-t-il ajouté. Selon les enquêteurs, le septuagénaire pourrait avoir manqué une première tentative de suicide. L'analyse génétique des tâches de sang devrait permettre d'en savoir plus.
Pour le reste, le scénario du triple homicide semble ne plus faire de doutes. Selon le procureur, l'hypothèse retenue est que le drame soit "survenu vendredi matin vers 7h - 7h15". Selon des enquêteurs, le grand-père aurait tiré à 6 ou 7 reprises, utilisant deux armes différentes. "Des voisins ont entendu des détonations, mais ils n'ont pas prévenu les secours", précisent-ils.

Une famille sans histoires

"Vendredi matin, j'ai entendu un gros bruit mais j'ai vu le camion poubelles dans la rue et je me suis dit que c'était ça", confirme Sandrine Hardellet, toute proche voisine. La jeune femme avait trouvé "bizarre" que la voiture de la mère du garçonnet reste garée dans la rue toute la journée, alors que cette dernière l'utilisait chaque jour pour emmener son enfant à l'école et aller au travail mais elle était loin de se douter d'un tel drame.
Pour le maire de Dives-sur-Mer, Pierre Mouraret (PCF), ces quatre morts "sont un choc pour beaucoup de gens". Le quartier ou résidait la famille, une ancienne cité ouvrière aux pavillons un peu défraîchis, est "un quartier sans histoire", a-t-il dit. Sans histoire, comme l'était selon lui, la famille aujourd'hui décimée. "C'était des gens calmes", confirme leur voisine. Le grand-père était un ancien de l'usine Tréfimétaux, qui a fermé en 1986. "C'était quelqu'un de plutôt réservé", raconte le maire de Dives qui l'a rencontré parfois en tant que trésorier de l'association locale de chasse.
Selon Patrick Wardenski, "il semblerait que le septuagénaire était dépressif depuis quelque temps, mais il n'était pas suivi". Sur les lieux du drame, les enquêteurs n'ont pas retrouvé en tout cas la moindre lettre, la moindre explication à ce probable geste fou. Les enquêteurs ont également entendu le père du garçonnet - après qu'il eut été hospitalisé en état de choc. Bien qu'il soit séparé de sa compagne depuis quasiment la naissance de l'enfant, aucun conflit ne les opposait sur la garde de celui-ci.

http://www.midilibre.fr/2015/06/20/normandie-le-grand-pere-a-t-il-tue-sa-famille-avant-de-se-suicider,1178592.php

vendredi 19 juin 2015

Disparition d'Amandine Estrebaud : une enquête qui avance

La famille d'Amandine Estrabaud, en particulier sa maman, a été reçue il y a trois semaines par la juge d'instruction toulousaine en charge du dossier, notamment pour la rassurer sur le fait que «personne ne lâchait rien». Rappelons qu'une information a été ouverte le 27 juin 2013 des chefs «d'enlèvement, séquestration». Depuis, ce n'est pas parce que - hélas - le temps a passé, qu'il ne se passe rien. En effet, plusieurs investigations seraient en cours et des résultats d'analyses, notamment de biologie moléculaire, seraient attendues pour les jours qui viennent. Une source proche de l'enquête indique sobrement : «On a actuellement plusieurs pistes à explorer». Et d'insister par ailleurs : «On a une enquête qui avance, qui progresse…». Il convient en effet de savoir qu'une équipe d'enquêteurs de la section de recherches (SR) de Toulouse est spécialement dédiée au suivi de ce dossier. On le sait, de nombreuses auditions ont déjà eu lieu, et de nombreuses expertises de prélèvements ont été déjà réalisées. Des recoupements ont été systématiquement faits avec des dossiers pouvant présenter des similitudes (mode opératoire, profil d'une victime…), et ce partout en France. Plusieurs affaires ont ainsi été déterminées sans liens. Il en fut d'ailleurs ainsi tout récemment lors d'une affaire qui a défrayé la chronique castraise (l'arrestation d'un violeur supposé, un ancien militaire résidant à Roquecourbe).
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/19/2127916-une-enquete-qui-avance.html

mercredi 17 juin 2015

Pourquoi les tueurs ont exécuté l'ancien détenu Stéphane Arcangeli ?

Les deux individus qui ont exécuté Stéphane Arcangeli lundi matin à L'Union ne lui ont laissé aucune chance. Pour les hommes de la police judiciaire, l'enquête s'annonce délicate.
Passé le choc d'une exécution de voyou à l'heure où les familles amènent leurs enfants à l'école vient le temps des questions. Lundi matin peu après 8 heures, Stéphane Arcangeli, 44 ans, est tombé dans un guet-apens. Bloquée dans la circulation, la victime n'avait aucune possibilité de s'échapper. «Le tueur ne lui a laissé aucune chance», prévient un spécialiste présent sur la scène de crime. Descendu d'un scooter, le tireur s'est approché au plus près du pare-brise avant d'ouvrir le feu, comme pour s'assurer que les balles, du gros calibre, traversent l'écran de verre. Trois balles dans le thorax, une dans l'épaule, les secours n'ont pas pu sauver l'ancien boxeur (1).
Derrière cette exécution loin des regards — aucune caméra ne surveille ce carrefour —, les hommes de la police judiciaire commencent une enquête «qui sera longue», prévient un ancien. Depuis sa sortie de la centrale de Lannemezan en juin 2013, l'ancien agent de sécurité se tenait tranquille. Il passait ses journées à monter des meubles dans la société d'un ami d'enfance. Lundi matin, il venait de récupérer la camionnette pour travailler. Il paraît probable que les tueurs connaissaient ses habitudes. Reste que le profil «apaisé» de Stéphane Arcangeli colle mal avec le scénario de sa mort violente.

Vengeance ?

Presque douze ans après la mort de Gaouti Bendareur, tué d'une balle dans la tête après avoir été enlevé le 1er septembre 2002, est-il envisageable que certains veuillent venger ce garçon de 25 ans ? Dans le petit monde interlope de Toulouse, cette hypothèse peine à convaincre. Trop loin, trop tard. «Avant de partir en prison, Arcangeli a mis beaucoup de raclée, rappelle un observateur. Certains ont grandi et pu imaginer une vengeance expéditive.»
Possible mais l'exécution de lundi matin ressemble davantage à un contrat qu'à un coup de colère. Comme l'exécution en décembre 2012 de Nordine Belkacimi. Belkacimi, tué au fusil d'assaut, pour des motifs inconnus malgré deux ans d'investigations. Belkacimi proche d'Arcangeli qui avait d'ailleurs été très «touché» par sa mort alors qu'il se trouvait encore derrière les murs de Lannemezan. Existe-t-il un lien entre ces deux assassinats. Et s'il existe, qui est le donneur d'ordres ?

http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/17/2126427-pourquoi-les-tueurs-ont-execute-l-ancien-detenu-stephane-arcangeli.html

lundi 15 juin 2015

Nord : tuée d'une balle dans la tête en plein mariage, le coup serait parti tout seul

L'auteur présumé des coups de feu ayant tué samedi une jeune femme participant à un mariage à Marly (Nord) devrait être déféré aujourd'hui devant le parquet, a indiqué dimanche le procureur de Valenciennes.
Les gardes à vue du tireur présumé et du conducteur de la voiture à bord de laquelle il se trouvait ont été prolongées et les deux mis en cause devraient être déferrés «en vue d'une une ouverture d'une information judiciaire», a expliqué François Pérain.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il n'existait aucun antagonisme entre la jeune fille et l'auteur présumé du tir mortel, originaire de Denain (Nord), qui a déjà été condamné à de la prison en 2006 et 2007 pour vol aggravé, extorsion par violence, violation de domicile et transport prohibé d'arme de 6e catégorie.
Samedi matin, un cortège parti de Douchy-lès-Mines, doit se rendre au domicile de la mariée à Marly, commune jouxtant Valenciennes. Sur la route, Fahicel L. (27 ans) exhibe à plusieurs reprises une arme dans une voiture. Arrivé dans l'agglomération de Valenciennes, il tire en l'air «une dizaine de reprises», semble-t-il pour «participer à l'ambiance».
Le fiancé, présent dans le cortège de voitures, lui demande d'arrêter de tirer, tout comme le conducteur, 26 ans, «meilleur ami» du futur marié selon lui, qui avait accepté de prendre Fahicel L. comme passager bien qu'il n'était pas invité à la noce.
Arrivé à proximité du domicile de la mariée, l'homme tire à nouveau, avec son fusil semi-automatique Browning de calibre 12, tuant une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années invitée à un autre mariage d'un jeune couple originaire de Marly. «Nous voudrions déterminer si le canon était bien dirigé vers la victime ou tout au moins vers l'habitation devant laquelle se trouvait la victime au moment du tir», a expliqué M. Pérain. Cet élément «devrait permettre d'orienter l'affaire soit vers une qualification d'homicide involontaire, soit vers une qualification criminelle de coups mortels».
Le tireur a dit aux policiers que le coup était parti «pour une raison inexpliquée alors qu'il n'avait pas touché la queue de la détente

http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/15/2124885-deux-braqueurs-mis-en-examen-les-buralistes-sont-soulages.html

samedi 13 juin 2015

Un crâne humain à la poubelle

Un crâne humain très ancien… dans une poubelle du Smirtom à Lacapelle-Marival. La découverte n'est pas banale et a bien failli passer inaperçue. Mais c'était sans compter mercredi, sur les employés du Smirtom.
«À peine ont-ils déchargé le container dans le camion benne, à Bel-Air, qu'ils ont vu tomber le crâne. ça doit faire un drôle d'effet ! Ils l'ont posé par terre. Quand on m'a appelé, j'ai cru qu'il s'agissait d'un cadavre, j'ai eu peur», se remémore maintenant avec le sourire le maire de Lacapelle-Marival et président du Smirtom, Pascal Lewicki.
Même inquiétude pour les gendarmes à qui on annonce avoir trouvé une tête. «Nous sommes partis pour une découverte de cadavre, dans le cadre d'une enquête criminelle, avec la brigade de recherche et les techniciens d'investigation criminelle de Cahors», nous raconte le capitaine Mir, adjoint au commandant de compagnie de Figeac.
«C'est insolite, ajoute-t-il. On a fouillé tous les containers alentours ainsi que la benne, et les environs, et pas d'autres ossements en vue. Après la découverte d'un crâne dans un garage à Souillac, en mars, c'est maintenant Lacapelle».
Encore une tête sans squelette donc, et aussi une enquête diligentée par Nicolas Septe, procureur de la République, qui a désigné un expert pour percer les mystères de ce crâne. «Aucune enquête criminelle n'était en cours dans le secteur et aucune disparition inquiétante ni violation de sépulture n'ont été enregistrées dernièrement», précise d'ailleurs le parquet de Cahors.
Les gendarmes ont percé un peu le secret de ce crâne, puisqu'il semblerait qu'il provienne de cartons évacués d'une bâtisse appartenant au Diocèse, en vue de sa mise en vente…
«Ce sont des affaires qui étaient stockées dans les étages, il y avait tout un tas de choses sans intérêt. L'équipe de nettoyage est tombée dessus, mais il était si détérioré qu'on n'a pas pensé à un crâne humain», explique le prêtre.
Rongé par les souris, jauni par les ans, le crâne de Bel Air a été conditionné par les gendarmes dans un emballage scellé. Il pourrait rejoindre l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie, pour des prélèvements et une datation.
Celles réalisées sur le crâne de Souillac, ainsi que la reconstitution faciale, sont toujours en cours.

vendredi 12 juin 2015

Reconstitution de l'homicide de Maurice Azaïs : le village bouclé par les gendarmes

C'est hier après-midi que la reconstitution du meurtre de Maurice Azaïs a eu lieu à Malause. La présence du tueur présumé, au lourd passé judiciaire, a mobilisé un important dispositif de sécurité par crainte que la famille de la victime appartenant à la communauté des gens du voyage, ne se venge.
La route ouverte par un motard de la gendarmerie suivi par trois véhicules sirènes hurlantes et roulant à vive allure sur la RD 813, obligeant les automobilistes en contresens à se porter sur la droite, Émile Azaïs a fait, hier vers 13 h 50, une entrée de «rock star» dans son village où il n'avait pas mis les pieds depuis son crime présumé, le 19 septembre 2013. Dans la roue du convoi pénitentiaire, la juge d'instruction Sylvie Jeansous et la procureur de la République de Montauban, Alix Cabot-Chaumeton gagnaient aussi Malause pour tenir la reconstitution de l'homicide de Maurice Azaïs, abattu de plusieurs coups de feu (nos éditions des 20, 21 et 22 septembre 2013).

Les axes sur les coteaux de Malause bouclées par les gendarmes du PSIG

Un peu plus tôt avant l'arrivée du tueur présumé (1), la scène de crime, chemin de La Mole, était investie par les militaires du peloton de surveillance et d'intervention de gendarmerie (PSIG) de Castelsarrasin et de Montauban. Un impressionnant dispositif de sécurité, les gendarmes craignant que la famille de la victime appartenant à la communauté des gens du voyage sédentarisée dans le département, ne tente de se venger. Il faut aussi dire que l'auteur présumé de ce meurtre, Émile Azaïs alias le «lapin» est aussi un sérieux «clients», très défavorablement connu de la justice. Encadré par le directeur d'enquête, l'adjudant-chef Guillaume Roques de la brigade des recherches (BR) de Castelsarrasin et de la juge d'instruction, les experts en balistique, les techniciens en identification criminelle (TIC) de Montauban qui avaient fait les constatations le jour du crime, les avocats de la défense et des parties civiles ont repris, point par point, avec le mis en examen le fil de cette longue soirée, où Émile Azaïs aurait tiré devant le perron de sa villa sur son cousin Maurice avec deux armes à feu (un pistolet 7,65 mm et un fusil de chasse calibre 12). Une exécution qui aurait pour mobile : un crime passionnel, la victime ayant eu une aventure avec l'épouse de son cousin. Un «coup de sang» qui renverra Émile Azaïs prochainement devant la cour d'assises.
1 :Rappelons que toute personne poursuivie est considérée comme innocente tant qu'elle n'a pas été reconnue coupable et condamnée par une juridiction.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/12/2123292-meurtre-de-la-mecanicienne-d-airbus-un-suspect-arrete.html

mardi 9 juin 2015

Disparues de Perpignan: Jacques Rançon avoue un second meurtre

Jacques Rançon, déjà poursuivi pour l'assassinat de Mokhtaria Chaïb, retrouvée atrocement mutilée en 1997, a avoué un deuxième meurtre dans le dossier des «disparues de Perpignan», a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

Il a déjà avoué le meurtre de Marie-Hélène Gonzales

Le quinquagénaire, au lourd passé de délinquant sexuel, a été placé en garde à vue lundi à Perpignan et a avoué spontanément le meurtre de Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, retrouvée mutilée le 26 juin 1998, a-t-on précisé de même source.
http://www.20minutes.fr/societe/1626851-20150609-disparues-perpignan-jacques-rancon-avoue-second-meurtre

jeudi 4 juin 2015

Marseille: Le dentiste égorgé s'est-il suicidé?

Le 6 janvier, il avait été retrouvé égorgé dans son cabinet dentaire. Son coffre-fort était ouvert, son cabinet fouillé à certains endroits, mais aucune trace d’effraction n’avait été relevée dans son local, situé sur l’avenue du Prado. Selon La Provence, la police avait exploré la piste d’un client refusant de payer sa facture. En vain.
D’après les conclusions d’un professionnel des projections de sang, aucune tierce personne n’a pu intervenir sur cette scène. L’autopsie ne signale aucun coup et sur les images de vidéosurveillance du quartier aucune présence suspecte n’est remarquée, rapporte le quotidien régional.
Ainsi, les enquêteurs penchent vers la thèse du suicide. Le dentiste avait accumulé des dettes et aurait pu se suicider afin que sa famille touche les assurances vie. Reste à déterminer pourquoi des objets ont été volés au cabinet, s'interroge La Provence. Pour l'heure, l’instruction est toujours ouverte pour homicide volontaire
http://www.20minutes.fr/

mercredi 3 juin 2015

L'empoisonneuse en série de la Côte d'Azur en garde à vue

INFO NICE-MATIN. Patricia Dagorn, l'empoisonneuse en série de la Côte d'Azur, a été placée en garde à vue ce mercredi à Roanne dans la Loire. 
Soupçonnée d'avoir empoisonné sept hommes sur la Côte d'Azur dont deux sont morts, Patricia Dagorn, une femme d'une cinquantaine d'années a été placée en garde à vue à Roanne dans la Loire par des enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Nice dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction de Nice.
Cette femme qui recrutait ses proies dans une agence de rencontres est en prison après avoir été condamnée à cinq ans en 2013 pour avoir dépouillé et empoisonné un retraité à Annemasse, en Haute-Savoie, en 2012.
L'homme avait miraculeusement survécu.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/lempoisonneuse-en-serie-de-la-cote-dazur-en-garde-a-vue.2237485.html

mardi 2 juin 2015

En quête de Justice - Les meurtres non-élucidés de Saône-et-Loire

n Saône-et-Loire, une dizaine de meurtres de jeunes filles n’ont jamais été élucidés. Au sein de l’association Christelle, les familles des victimes se battent, depuis des années, pour convaincre la justice de ne pas abandonner.
Une lutte acharnée, menée par des hommes et des femmes qui n’accepteront jamais de ne pas connaître la vérité et qui remuent ciel et terre pour que les meurtriers de leurs filles soient retrouvés et jugés. Un long combat qui a fini par payer.
En septembre dernier, un homme a été arrêté pour le meurtre de Christelle Blétry.
Une étudiante de 20 ans assassinée en décembre 1996 à Blanzy, de 123 coups de couteau… Le suspect a été confondu par son emprunte génétique retrouver sur les vêtements de la victime. L’évolution des techniques scientifiques a permis d’arrêter un homme, 18 ans après les faits… Un progrès qui redonne de l’espoir à toutes les autres familles des meurtres non-élucidés de Saône-et-Loire.

Un autre meurtrier présumé, celui de Christelle Maillery, tuée en décembre 1986 au Creusot, va être jugé devant la cour d’assises de Saône-et-Loire du 10 au 19 juin 2015. Un procès qui intervient 30 ans après le meurtre de la jeune Christelle Maillery.

France 3 Bourgogne s’est penché sur cette affaire avec au programme :
  • des plateaux présentés par Pauline Ringenbach tournés au Tribunal de Chalon-sur-Saône,
  • à Blanzy avec l’association, 
  • à Paris dans les bureaux des avocats suivis d’un documentaire de 26 minutes.
Des avancées qui ont été possible uniquement grâce à l’association Christelle qui se démène depuis 1997 pour que toutes ces affaires ne soient pas prescrites. Soirée dansante, vente de brioches, tombolas, des actions qui permettent aux familles de récolter des fonds et continuer à payer les frais d’avocats. Six affaires sont encore non résolues, le combat continue…
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/emissions/les-documentaires-bourgogne/actu/en-quete-de-justice-les-meurtres-non-elucides-de-saone-et-loire.html

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