mardi 31 mai 2016

Drame de Brétigny: les vis étaient abîmées bien avant le déraillement de juillet 2013

INFO LE FIGARO - La SNCF soutenait que l'accident était «imprévisible» et avait demandé, en ce sens, un complément d'expertise. Ce dernier fait état de dégradations des vis datant d'avant l'accident mortel.
Voilà de quoi rallumer le débat. Dans un courrier adressé en mars aux juges en charge de l'instruction, les avocats de la SNCF notaient que «le déraillement [de Brétigny-sur-Orge en juillet 2013], qui reste inexpliqué, est un événement inédit, imprévisible et exceptionnel». Pour étayer leur argumentaire, les conseils mettaient en avant des manquements dans le rapport des experts judiciaires remis aux magistrats instructeurs en janvier dernier. Ils remettaient en cause «la qualité» de ce travail, évoquant «des raisonnements incomplets», «des erreurs», ainsi qu'«un scénario» qui, selon la SNCF, «ne repose que sur des hypothèses inexactes et des explications inabouties ou contestables».
Selon les experts judiciaires, l'accident est imputable à un problème de maintenance sur un assemblage de la voie ferrée, lequel se serait lentement désagrégé avant de finalement céder au passage du train, causant la mort de sept personnes. Une éclisse, sorte de grosse agrafe sur cet aiguillage, sur laquelle une fissure avait été détectée en 2008 et dont trois des quatre boulons s'étaient cassés ou dévissés, avait alors pivoté, provoquant le déraillement. Mais la SNCF soutient que l'assemblage incriminé pourrait avoir cédé brutalement en raison de potentielles «anomalies métallurgiques». Elle avait alors réclamé aux juges des expertises complémentaires sur ces pièces.

«Les dégradations (...) sont bien antérieures à la date de l'accident»

Or, cette expertise complémentaire remise par les experts aux trois juges le 22 avril dernier et que Le Figaro a consulté, contredit la version de la SNCF. «Nous sommes en mesure de dire que les dégradations constatées (rupture et allongement) sur les vis de l'éclisse de la TJD (traversée jonction double, NDLR) sont bien antérieures à la date de l'accident du 12 juillet 2013», écrit ainsi Laurent Regnier, l'expert responsable des investigations. Le déraillement n'était donc pas «imprévisible».
Dans cette affaire, seules deux personnes morales ont été mises en examen, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) pour homicides et blessures involontaires. Trois cheminots de la SNCF, chargés de la surveillance des voies, ont été placés sous le statut de témoin assisté.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/index.php

lundi 30 mai 2016

Alerte enlèvement : le père des trois enfants avoue avoir mortellement frappé leur mère

Le père des trois enfants retrouvés sains et saufs dimanche dans le Rhône, après le déclenchement d'une alerte enlèvement, a avoué avoir mortellement frappé son épouse, retrouvé morte à son domicile. Le parquet a indiqué qu'un morceau de bois a été retrouvé sur la scène du crime.
Dimanche soir, le père des trois enfants retrouvés sains et saufs dans le Rhône s'est livré spontanément à la gendarmerie de Tarare, une heure après le lancement de l'alerte enlèvement et la diffusion de sa photo à la télévision. Il indiquait que ses trois enfants, deux garçons et une fille âgés de 5, 6 et 10 ans, "se trouvaient chez un de ses amis".
Retrouvés chez leur tante à Villeurbanne en "bonne santé" à 21H00, les enfants "qui ignoraient tout du drame familial qui venait de se produire" ont été "immédiatement pris en charge par une unité spécialisée de la gendarmerie dans les auditions des mineurs", a-t-il dit.  
 
Placé en garde à vue pour "homicide volontaire avec préméditation", le père de famille, sans casier judiciaire, "a reconnu avoir porté des coups" à son épouse "à l'aide d'un objet contondant", qui "pourrait être un morceau de bois d'un mètre environ de long, retrouvé sur la scène de crime", selon le magistrat.  
 
La mère "décédée des suites des coups portés"
 
L'autopsie, réalisée lundi matin, a confirmé que cette femme de 39 ans était "décédée des suites des coups portés". La garde à vue du père devait être prolongée de 24 heures lundi soir avant son défèrement mardi au parquet de Lyon, compétent pour les affaires criminelles.  
La victime avait quitté le domicile conjugal le 19 mai et en avait informé deux jours plus tôt les services de police de Lyon dans une main courante. "Elle indiquait, sans précision, être victime de violences psychologiques (insultes et menaces) et évoquait un fait de violence physique datant de plus de sept ans", a précisé M. Dulin. Elle n'avait jamais déposé plainte pour ces faits. Son corps avait été retrouvé dimanche matin au domicile de son ex-compagnon, à Pontcharra-sur-Turdine, petite commune proche de Tarare au nord-ouest de Lyon.
 

Découverte nue et blessée dans un bois de Saint-Brès

D imanche 29 mai, la quinquagénaire a été retrouvée errante dans un bois de Saint-Brès. Ses jours ne seraient pas en danger.
Dimanche, entre midi et 14 h, une dame nue et couverte de contusions a été découverte dans le bois de Saint-Brès. Blessée, mais en vie. Dépêchés sur les lieux, les secours l'ont rapidement prise en charge, avant de la conduire vers l'hôpital Lapeyronie, à Montpellier. Au fil de l'après-midi, des médecins légistes l'ont auscultée pour vérifier l'origine de ses maux, tandis qu'une équipe d'identification criminelle se rendait également sur place. En fin de journée, un hélicoptère a rejoint les lieux pour survoler la zone de découverte, mais les autorités restent discrètes. Pour l'heure, difficile d'y voir clair.

Accident ou blessures volontaires ?

Cette dame, âgée d'une cinquantaine d'années, aurait été victime de coups. Accident ou blessures volontaires ? Son discours ne semble pas avoir convaincu. Et si son état de santé n'a pas été jugé inquiétant, aucune information n'a filtré quant à la nature des contusions. Le mystère reste donc entier.

Son domicile fouillé, à la cherche d'indices

Seule certitude, celle-ci est originaire d'un village du Lunellois, et son domicile a également été fouillé dans l'après-midi, à la recherche d'indices. L'agression, même si elle est encore hypothétique, se serait déroulée non loin du stade René-Mélin et du lieu-dit La-Pascale, à Saint-Brès. Un endroit idéal pour les balades et les footings dominicaux… 
http://www.midilibre.fr/2016/05/29/elle-est-decouverte-nue-et-blessee-dans-un-bois,1340065.php
 

jeudi 26 mai 2016

Saône-et-Loire : L'enquête sur le meurtre de Sylvie Aubertest relancée

Sylvie Aubert avait disparue le 14 novembre 1986. Son corps avait été retrouvé en avril 1987 dans la rivière la Dheune. Le journal " Le Parisien" annonce que l'enquête va être réouverte, trente ans après les faits, en raison de nouveaux éléments.
Les enquêteurs s'orientent sur la piste d'un tueur en série Allemand, Ulrich Muenstermann, qui avait déjà fait l'objet de vérification en 2007. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Sylvie Bâton en mai 1989 à Avallon, il purge sa peine en Allemagne où les enquêteurs vont aller l'interroger.
Ulricch Muenstermann a séjourné trois mois à Chalon-sur-Saône en 1986. Il fréquentait une salle de sport où les enquêteurs ont retrouvé sa fiche d'inscrition avec sa signature. Une collègue de Sylvie Aubert a reconnu Ulrich Muenstermann et elle assure qu'il partageait parfois la pause déjeuner de la jeune femme.

L'avocat de la famille Aubert, Me Didier Seban, a indiqué que toutes les victimes du tueur en série présentent les mêmes similitudes physiques : " Il s'agit souvent de jeunes femmes sportives, rencontrées de jour, et leur mise à mort est souvent semblable."

La date de déplacement des enquêteurs en Allemagne n'est pas fixée, mais le principe est acquis dans le cadre de la coopération judiciaire.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/dijon/saone-et-loire-l-enquete-sur-le-meurtre-de-sylvie-aubertest-relancee-1006869.html

Les Enquêtes Impossibles - Un Témoin Coupable

jeudi 19 mai 2016

EN DIRECT. Vol Paris-Le Caire d'Egyptair: La compagnie ne «sait pas» pourquoi l'avion a disparu

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  • L'avion a décollé à 23h09 de Roissy
  • Il transportait 66 personnes dont 56 passagers, parmi lesquels 30 Egyptiens et 15 Français
  • Les radars ont perdu le contact vers 2h30, alors qu'il venait d'entrer dans l'espace aérien égyptien
  • Une réunion de crise doit avoir lieu à 8h30 à l'Elysée autour de François Hollande

9h33 : Egyptair « ne sait pas » pourquoi l'avion a disparu
Sur son compte Twitter alimenté en arabe et en anglais, la compagnie aérienne indique qu'elle ne «sait pas pourquoi», à cette heure, l'avion a disparu et demande à ce que cessent les «spéculations»

9h26 : Un incident brutal et soudain ?
L'armée egyptienne a donc indiqué, vers 9h, qu'aucun message de détresse n'avait été émis, contredisant la première version donnée par la compagne Egyptair (notre post de 8h56). Selon les experts, cela pourrait signifier qu'un incident «brutal» et «soudain» est survenu.

9h20 : Jean-Marc Ayrault confirme qu'il y avait 15 Français dans l'avion
Les chiffres donnés par la compagnie Egyptair ont été confirmés par le ministre des Affaires étrangères. «Il y avait 15 Français présents dans l'avion disparu».

9h17 : Il n'y a eu «aucun message de détresse», indique l'armée égyptienne
Contrairement aux premières informations, l'armée égyptienne vient d'indiquer « qu'aucun message de détresse » n'avait été émis. Comme nous l'indiquions à 8h56, une certaine confusion demeure autour de ce sujet. Le signal dont la compagnie Egyptair a fait état pourrait n'être qu'un signal automatique.

 

9h14 : La France dispose d'importants moyens sur zone.
Jean-Marc Ayrault l'a rappelé au détour d'une phrase. Présent sur le théâtre des opérations syrien, la France dispose d'importants moyens militaires à proximité de l'Egypte qui pourraient servir aux recherches. La France assure, à ce sujet, «être à la disposition de l'Egypte». Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense était d'ailleurs présent, ce jeudi matin, à la réunion de crise qui s'est tenue à l'Elysée.

9h11 : Jean-Marc Ayrault prend la parole
Le ministre des Affaires étrangères prend la parole depuis le Quai d'Orsay, accompagné d'Alain Vidalis, son homologue chargé des Transports. « Nous sommes à la disposition des familles. C'est la priorité. Nous allons nous mobiliser. Et nous sommes à la disposition des autorités égyptiennes avec nos moyens militaires. Pour l'heure, la priorité, c'est d'aier les familles... », assure Jean-Marc Ayrault. Les deux ministres vont se rendre à Roissy où une cellule de crise a été mise en place.
Les informations dont nous disposons

9h06 : Une petite vidéo qui résume la situation
Notre journaliste Thomas Lemoine a concocté une petite vidéo pour tout comprendre à la situation
 

9h01 : Une «flamme dans le ciel» aperçue par un marin grec
Selon l'agence Reuters, les autorités grecques ont reçu le signalement du capitaine d'un navire marchand qui a indiqué avoir aperçu «une flamme dans le ciel» quelques 130 miles nautiques au sud de l'île de Karpathos. Les grecs, à proximité de la zone présumée du crash, ont déployé des moyens aériens et une frégate.
Localisation de l'île grecque de Karpathos. - GOOGLE

8h56 : Le signal de détresse reçu deux heures après le dernier contact radar...
Beaucoup d'interrogations subsistent sur le signal de détresse qu'Egyptair assure avoir reçu (notre post de 8h44). Selon les premières informations, ce signal aurait été reçu à 4h26 heure locale (soit 2h26 heure GMT). C'est près de deux heures après le dernier contact confirmé par radar qui est, lui intervenu à 2h30 heure locale (soit 00h30 heure GMT). Selon des informations du Guardianil pourrait donc s'agir d'un signal de détresse envoyé automatiquement à partir d'une balise d'urgence.

8h52: Un numéro de téléphone pour les familles des passagers
Juliette Méadel, la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes indique sur son compte Twitter que le gouvernement a mis en place un service téléphonique pour les familles et proches des passagers. Il s'agit du 01.43.17.55.95.

 

8h44: Le message de détresse aurait été capté à 4h26

8h39: Les équipes de recherches s'activent dans la zone où l'avion a disparu
Des appareils et navires des secours civils et de l'armée passaient la zone au peigne fin en mer Méditerranée dès le milieu de la nuit, selon EgyptAir. L'Egypte et la Grèce ont dépêché en mer Méditerranée des avions et des navires pour tenter de trouver l'appareil, a annoncé l'armée égyptienne dans un communiqué. Celle-ci a elle même déployé des avions de reconnaissance et des bateaux pour tenter de localiser l'Airbus A320 et éventuellement secourir des survivants.

8h31: «Probablement un événement brutal», «on peut penser à un attentat», selon le BEA
L'équipage de l'avion d'Egyptair reliant Paris au Caire qui a disparu jeudi des écrans radars «n'a pas envoyé de message d'alerte» (selon la compagnie, il y en aurait toutefois bien eu un), signe d'un «événement brutal» laissant «penser à un attentat», a avancé jeudi Jean-Paul Troadec, ancien directeur du Bureau d'Enquêtes et Analyses (BEA).
«Un problème technique d'habitude, un incendie ou un problème de panne moteur, ne produit pas l'accident instantanément et l'équipage a le temps de réagir. Là l'équipage n'a rien dit, n'a pas réagi, donc il s'agit très probablement d'un événement brutal et on peut penser effectivement à un attentat», a-t-il déclaré au micro d'Europe 1.
«L'accident technique à ce stade du vol, en croisière, alors que semble-t-il les conditions météo semblaient bonnes, est une hypothèse possible mais on ne va peut-être pas la privilégier», a-t-il relevé en soulignant par ailleurs que l'appareil, un A320, est «un avion moderne». «La qualité de la maintenance et la qualité de l'avion ne sont vraisemblablement pas en cause dans cet événement.»

8h28: Le vol EgyptAir disparu avait émis un «message de détresse», selon la compagnie

8h22: Les spécifications de l'A320 sur le site d'Airbus
 

8h08: La cellule de crise activée à l'aéroport de Roissy
«La salle de crise de Roissy est activée avec l'ensemble des services de l'Etat et Aéroports de Paris. On a reçu les représentants de la compagnie Egyptair et de l'ambassade d'Egypte», a précisé Philippe Riffaut, le préfet délégué aux aéoroports.

7h59: Une réunion interministérielle de crise aura lieu à 8h30 à l'Elysée autour de François Hollande

7h57: Le contact a été perdu avec l'avion à 2h30 du matin, à 280km des côtes égyptiennes selon la compagnie
EgyptAir avait précédemment parlé de 2h45.

 

7h53: Les familles des passagers sont accueillies à l'aéroport du Caire, où EgyptAir dit avoir mobilisé médecins, traducteurs, et «tous les services nécessaires»

 

7h48: François Hollande promet une «coopération étroite» avec l'Egypte pour établir les circonstances
Le président français s'est entretenu avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

7h45: «Aucune hypothèse n'est écartée», déclare Manuel Valls

7h44: Le Quai d'Orsay a mis en place un numéro d'urgence
Il s'agit du 01 43 17 55 95

7h38 : 30 Egyptiens et 15 Français à bord, selon EgyptAir
Sur Twitter, la compagnie donne le décompte des passagers: outre les 30 Egyptiens et 15 Français, 1 Britannique, 1 Belge, 2 Irakiens, 1 Koweïtien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien et 1 Canadien.

 

7h34: Des passagers égyptiens, saoudiens, britanniques et français se trouveraient à bord, selon RTL.

7h24: L'appareil effectuait son cinquième vol de la journée selon le site Flightradar24

 

7h16: Le résumé des faits
Si vous venez de nous rejoindre, voici ce que l'on sait pour l'instant:
Un avion d'Egyptair reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord a disparu des écrans radars dans la nuit de mercredi à jeudi. L'avion, qui a décollé à 23h09, transportait 56 passagers dont un petit garçon et deux bébés et devait atterrir initialement à 3h05. Sa trace a été perdue à 2h45, alors qu'il se trouvait «à 30 ou 40 miles (48 à 64 km) de la côte» nord de l'Egypte. Aucune information n'a encore été donnée sur les causes possibles de cette disparition, ni sur le sort de l'appareil et de ses passagers.

7h11: Situation calme à l'aéroport du Caire
Les familles des passagers ont probablement été immédiatement isolées dans une pièce à part, estime un journaliste de l'Agence France Presse. Le vol MS804 n'était pas mentionné sur les tableaux électroniques des arrivées.

7h09 : La Grèce participe aux recherches en mer
Deux avions et une frégate ont été dépêchés vers la zone où a disparu le vol d'EgyptAir, annonce Athènes.

7h06: Airbus dit n'avoir «pas plus de détails» pour l'instant
Le vol MS804 disparu est un A320.

 

7h01: L'armée égyptienne a envoyé des avions dans la zone où le contact a été perdu

 

6h53: Le pilote avait plus de 6.000 heures de vol, le copilote près de 3.000


6h50: Le contact avec l'appareil a été perdu il y a maintenant quatre heures
 
 

6h49: «Pas de cargaison spéciale à bord»
Il n'y avait «pas de cargaison spéciale à bord», et le commandant n'avait pas été averti de la présence dans l'appareil de marchandises dangereuses, précise Ahmed Abdel, vice-président d'EgyptAir, sur CNN.

6h42: Un enfant et deux bébés se trouvaient à bord, selon la compagnie

6h34: La compagnie EgyptAir a mis en place un numéro de téléphone pour les proches des occupants de l'avion
Il s'agit du 080077770000 depuis l'Egypte, ou du +202 25989320 depuis l'étranger.

 

6h26: La dernière position connue de l'avion, selon le site Flightradar24

 

6h23: Le décompte des personnes qui se trouvaient à bord de l'avion
Il est donné sur CNN par Ahmed Abdel, vice-président d'EgyptAir:
66 personnes dont 56 passagers, 3 membres du personnel de sécurité, 2 pilotes et 5 membres d'équipage. Le capitaine avait plus de 6.000 heures de vol au compteur, dont 2.000 à bord d'un Airbus A320.
 

6h21: Un avion d'EgyptAir avait été détourné en mars
En mars, un pirate de l'air avait détourné vers Chypre un avion EgyptAir qui avait décollé d'Alexandrie et transportait 55 passagers. A l'arrivée à l'aéroport chypriote de Larnaca, l'homme avait libéré une grande partie des passagers, puis s'était rendu sans heurt au bout de six heures de négociations.

6h17: L'équipage n'a pas émis d'appel de détresse
C'est le vice-président de la compagnie EgyptAir qui l'annonce sur CNN. Les équipes de recherche ont reçu les coordonnées de l'endroit où le contact a été perdu, de 50 à 60 km des côtes égyptiennes, ajoute-t-il.

6h14: La météo était calme et le temps clair au-dessus de la Méditerranée, selon la chaîne CNN

6h03: Le vol, qui avait décollé à 23h09, avec une vingtaine de minutes de retard, aurait dû se poser au Caire à 3h15 jeudi matin

6h00: La piste terroriste peut-elle être envisagée?
Il est trop tôt pour le dire. L'attentat du 31 octobre 2015 est cependant gravé dans les esprits. Daesh avait alors revendiqué une attaque à la bombe contre un avion charter russe qui s'est écrasé dans le nord de la péninsule du Sinaï, un drame qui a couté la vie aux 224 occupants.

5h55: Il s'agirait d'un Airbus320
Selon le site Flight Radar 24, il l'appareil avait 12 ans.
 

5h50: «Panne mécanique ou action criminelle»
Selon l'experte Mary Schiavo, interrogée par CNN, l'avion ne se trouvant pas au-dessus d'une zone de guerre au moment de sa disparition, il ne peut s'agir que d'une «panne mécanique ou d'une action criminelle».

5h48: Les radars auraient perdu le contact avec le vol MS804 à 2h45, selon la compagnie Egyptair


5h43: L'appareil se trouvait à 11.000 mètres d'altitude selon la compagnie

 

5h40: L'avion a disparu peu après son entrée dans l'espace aérien égyptien

Un avion de la compagnie égyptienne EgyptAir a disparu des radars lors d'un vol entre Paris et Le Caire, a annoncé la compagnie sur son compte Twitter.
Le vol MS804, qui transportait au moins 69 personnes, dont 10 membres d'équipage, avait quitté l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle mercredi soir à 23h09, et devait arriver à l'aéroport international du Caire jeudi matin.

EN DIRECT. Un vol EgyptAir reliant Paris au Caire disparaît des radars, 15 Français à bord

Un avion d'EgyptAir avec 66 personnes à son bord, parti de Paris mercredi soir à 23h09 à destination du Caire, a disparu dans la nuit des écrans radar alors qu'il survolait la Méditerranée, a déclaré jeudi la compagnie aérienne. Selon cette dernière, quinze Français et 30 Égyptiens se trouvaient à bord de l'appareil.

Les faits

• Un avion d'Egyptair parti mercredi soir de Paris à destination du Caire a disparu des radars, a annoncé tôt jeudi matin la compagnie aérienne égyptienne sur Twitter. Le Quai d'Orsay a mis en place une cellule de crise et un numéro d'urgence, le 01.43 17.55.95.
• Selon EgyptAir, 15 Français, 30 Egyptiens, un Britannique, un Belge, un Portugais, un Algérien, un Canadien, 2 Irakiens, un Koweïtien, un Saoudien, un Soudanais et un Tchadien se trouvaient parmi les passagers de l'A320.
• Le vol MS804 avait décollé à 23h09 locales (21h09 GMT) avec 56 passagers à son bord, dont un jeune garçon, deux nourrissons, 2 pilotes, 5 membres d'équipage et 3 agents de sécurité de la compagnie.
• En mars, un pirate de l'air avait détourné vers Chypre un avion EgyptAir qui avait décollé d'Alexandrie et transportait 55 passagers. A l'arrivée à l'aéroport chypriote de Larnaca, l'homme avait libéré une grande partie des passagers, puis s'était rendu sans heurt au bout de six heures de négociations.
 

8h00. Le président français Francois Hollande s'est entretenu jeudi avec son homologue égyptien Abdel Fatah al-Sissi, évoquant une "coopération étroite" pour établir les circonstances de la
disparition du vol MS804.

7h58. Le
Quai d'Orsay a mis en place une cellule de crise et un numéro d'urgence, le 01.43 17.55.95.

7h56. Selon l'entourage du président de la République, une réunion interministérielle de crise aura lieu à 8h30 à l'Elysée autour de François Hollande. Le Premier ministre, Manuel Valls, les ministres des Affaires étrangères, de la Défense, de l'Intérieur seront présents ainsi que Ségolène Royal, ministre de l'Environnement qui supervise le secteur des Transports, et Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports, a-t-on précisé.

7h55.  Selon EgyptAir, 15 Français, 30 Egyptiens, un Britannique, un Belge, un Portugais, un Algérien, un Canadien, 2 Irakiens, un Koweïtien, un Saoudien, un Soudanais et un Tchadien se trouvaient parmi les passagers de l'A320.

7h47. Michel Polacco, spécialiste aéronautique, a livré des précisions ce jeudi sur LCI sur la disparition de l'avion d'EgyptAir entre Paris et Le Caire. "Le fait qu'il n'y a eu aucune alerte et que ça soit tout fait subi nous amène à penser à des choses très violentes", a-t-il expliqué, ajoutant que "le contexte dans cette région nous amène à conserver comme hypothèse intéressante pour ne pas dire favorite le terrorisme."
 

lundi 16 mai 2016

Corse: explosion criminelle à Sartène

Une station service a été fortement endommagée par une explosion d'origine criminelle dans la nuit de dimanche à lundi à Sartène (Corse-du-Sud), a-t-on appris auprès de la préfecture.
L'explosion qui n'a pas fait de blessé a retenti aux alentours de 3h30 du matin.  Les locaux commerciaux de la station service ont été fortement endommagés par la charge explosive ainsi que par un incendie qui s'en est suivi. Les cuves, en revanche, n'ont pas été affectées.

Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

samedi 14 mai 2016

Reims : un homme retrouvé mort au pied d'un immeuble

Selon nos confrères de L'Union, un homme a été retrouvé mort au pied d'un immeuble ce samedi matin. Mortellement blessé à l'arme blanche, il n'a pu être réanimé par les sapeurs pompiers.
Ce samedi vers 9 h, un homme a été retrouvé au pied d'un immeuble du quartier Croix Rouge à Reims. Selon nos confrère de L'Union, blessé à l'arme  blanche, il était en arrêt cardiaque à l'arrivée des pompiers.
Un périmètre de sécurité a rapidement été mis en place et une enquête ouverte. Une personne, locataire d'un appartement, a été mise en garde à vue.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/marne/reims/reims-un-homme-retrouve-mort-au-pied-d-un-immeuble-997647.html

dimanche 8 mai 2016

Didier Deschamps, les transferts de l’OM et le paperboard

Mis en examen dans l'affaire des transferts présumés douteux du club marseillais, comme son président Jean-Claude Dassier, l’ancien DG de l’OM entre 2008 et 2011, Antoine Veyrat n’entend pas porter le chapeau seul. Il entend démontrer que les montants et les sommes en jeu n’étaient nullement ignorés de l’entraîneur de l’OM entre 2009 et 2012, Didier Deschamps. Ainsi Veyrat a transmis au juge "deux paperboards de la main de monsieur Didier Deschamps". Le JDD a pu voir ces copies et contacter l’actuel sélectionneur des Bleus.

Deschamps : "Ces informations m’étaient données par les dirigeants"

Devant le document où l’on voit les noms des joueurs ainsi que les montants des salaires et transferts, Deschamps a reconnu son écriture. "Je ne me souvenais pas de cela, mais c’est bien mon écriture, confie-t-il au JDD. Je pense que c’était une réunion technique avec Pape Diouf et Julien Fournier, en prévision de la saison à venir avec des joueurs susceptibles de partir et d’arriver. Mais en aucun cas je ne peux laisser dire que je connaissais les montants des salaires et des transferts! Ces informations m’étaient données par les dirigeants. Moi je disais les joueurs que je souhaitais, c’est tout."
Calme, "droit dans ses bottes", Didier Deschamps ne s’agace même pas que certains semblent "le chercher" dans l’affaire de l’OM. "J’affirme que je ne me suis jamais occupé d’une négociation de transfert ni d’un montant de salaire de joueur! C’était le travail des dirigeants", indique DD au JDD dans lequel il se défend également de toute anomalie concernant les conditions de son départ du club.

vendredi 6 mai 2016

Saône-et-Loire : la lycéenne du lycée militaire d'Autun est décédée de mort naturelle

Une lycéenne de 17 ans, qui était scolarisée au lycée militaire d'Autun, en Saône-et-Loire, a été retrouvée morte dans l'établissement dans la matinée du mercredi 4 mai 2016.
L'autopsie partiquée sur la jeunne femme a démontrée que la mort est d'origine naturelle. Il ne s'agit pas non plus d'une suicide. "Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte, mais il n'y a rien de suspect", avait affirmé une source proche de l'enquête.
"Rien d'extérieur ne laisse envisager un acte criminel ou une mort volontaire", avait précisé cette source, selon laquelle il pourrait s'agir d'une mort naturelle ou accidentelle.Le lycée militaire d’Autun est un établissement d’enseignement général, technologique et supérieur placé sous la tutelle du ministère de la Défense. Il accueille chaque année plus de 740 garçons et filles, de la classe de sixième aux classes préparatoires aux grandes écoles.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/saone-et-loire/saone-et-loire-une-lyceenne-ete-retrouvee-morte-au-lycee-militaire-d-autun-990505.html

Reportge : Devoir d'enquête - Flavien - Alain Hubert - Veuve noire

mercredi 4 mai 2016

Argenteuil : sur la piste d’un meurtre vieux de 14 ans

Jean Wittier prend son vélo équipé de ses deux sacoches, quitte le petit pavillon d’Argenteuil de la cité-jardin d’Orgemont pour aller acheter de l’outillage.
Il n’est jamais revenu. C’est en ces termes qu’il y a quatorze ans, le 18 septembre 2002, l’épouse du retraité de l’EDF alerte la police pour signaler la disparition du père de famille alors âgé de 73 ans.
Le commissariat d’Argenteuil ouvre alors une procédure de recherche dans l’intérêt des familles. Mais l’absence de résultat incite la fille de Jean à déposer plainte, obtenant le lancement d’une enquête pour disparition inquiétante.
Les années passent. Jean Wittier ne donne aucun signe de vie et la prescription de l’affaire se profile. Le parquet de Pontoise, au mois d’août dernier, saisit à nouveau les enquêteurs pour mettre au clair le dossier une dernière fois, et tenter d’expliquer la mystérieuse disparition. Et, coup de théâtre, la fille confie alors soupçonner fortement son frère de l’avoir peut-être tué.
Les policiers de la sûreté urbaine d’Argenteuil rouvrent le « cold case », épluchent la procédure, découvrant alors que le fils n’avait jamais été entendu. Ce sera fait à l’automne 2015. « On s’entendait très bien. Je l’aime mon père », dit-il en substance, assurant être totalement étranger à sa disparition. De même, sa mère, désormais en maison de retraite, reçoit en septembre la visite des enquêteurs, sans rien révéler. Une information judiciaire pour disparition inquiétante est ouverte afin de permettre de mener des investigations plus poussées.
Le coup de théâtre intervient le 14 avril dernier. Ce jour-là, les enquêteurs de la sûreté urbaine d’Argenteuil rendent une nouvelle fois visite à la vieille dame de 85 ans. Cette nouvelle audition sera renversante. Marie-Thérèse tient bon face aux policiers pendant une heure et demie, puis lâche : « C’est mon fils qui a tué mon mari… »
Les déclarations de l’épouse, qui apparaît aux enquêteurs comme parfaitement lucide et sincère, décrivent une scène hallucinante. Celle d’une nouvelle dispute violente entre le père et son fils dans la salle à manger. Ce dernier, qui est âgé de 39 ans à cette époque, aurait frappé son père avec un marteau. Selon la mère, qui apparaît soulagée de rompre quatorze années de silence, il l’aurait noyé dans un seau d’eau, traîné dans la cave. Après avoir étendu une bâche, il l’aurait découpé. La mère confie enfin que les restes de son mari auraient été évacués peu à peu dans les poubelles, avant de signaler la disparition.
Interpellé aussitôt à Paris où il réside, le fils a été déféré devant le juge d’instruction, sans rien ajouter à ses déclarations précédentes. Mis en examen pour meurtre sur ascendant, il a été placé sous contrôle judiciaire, au vu du manque d’éléments matériels à son encontre. Une lacune que les enquêteurs espèrent combler en lançant ce mardi une vaste opération de recherches techniques et scientifiques dans le pavillon (lire ci-contre).
L’enquête suggère un terrifiant huis clos familial dans le petit pavillon que la famille a loué jusqu’en 2006. Le fils vivait à l’étage, s’enfermait dans sa chambre, les volets clos, devant son ordinateur. Un « Tanguy » en conflit ouvert avec son père et protégé par sa mère qu’il frappait pourtant. Jusqu’à une nouvelle crise pendant laquelle le père a menacé d’interner sa femme, le fils se saisissant alors d’un marteau.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95

Disparue d'Oléron (17) : Guillain Fricot aurait acheté de la chaux et du ciment

Deux jours avant la disparition de cette femme de 54 ans, le bouquiniste soupçonné d'avoir tué la commerçante a acheté du ciment et de la chaux vive.
Guillain Fricot, ce bouquiniste oléronais fortement soupçonné d'avoir tué sa maîtresse, Lysiane Fraigne, 54 ans, et d'avoir fait disparaître le corps en octobre, a tenté ce mardi d'obtenir sa mise en liberté devant la cour d'appel de Poitiers, après le rejet le mois dernier d'une demande similaire devant le juge des libertés et de la détention du tribunal de La Rochelle.
Les juges ont rejeté sa demande eu égard au faisceau d'indices qui le désignent tous comme le coupable. Parmi les charges qui s'accumulent contre lui : des tâches du sang de Lysiane Fraigne retrouvées sur le sol du mobile home et sur divers objets appartenant à Guillain Fricot, dont un blue jean. Par ailleurs, quarante-huit heures avant les faits, le bouquiniste a acheté du ciment et de la chaux vive.

Les traces de sang ? Des "jeux sexuels"

Or, malgré le faisceau d'indices qui semble le désigner comme l'auteur de ce qui apparaît désormais comme un meurtre, Guillain Fricot persiste à nier toute responsabilité. Les traces de sang ? Elles proviendraient de « jeux sexuels » pratiqués par le couple. Le ciment et la chaux ? C'était pour faire des travaux. Lesquels ? Guillain Fricot ne se souvient plus.
Quant à la fuite en octobre dans la région parisienne (où il a été arrêté le 26 octobre), la « cavale » pour reprendre l'expression de l'avocat général Jean-Paul Garraud, elle est due à la peur des gendarmes : « Je suis désolé pour Lysiane mais je n'ai rien à voir avec ça. L'histoire du sang, je l'ai expliquée. Pour la fuite, c'est une connerie, je le reconnais », lance le suspect aux juges de la chambre de l'instruction. Sans convaincre les magistrats.
http://www.sudouest.fr/2016/05/03/disparition-de-lysiane-fraigne-a-oleron-guillain-fricot-reste-en-prison-2349563-1391.php
 

Les Enquêtes Impossibles - Le Caprice

lundi 2 mai 2016

INFOGRAPHIE. Les dates clés de «l'affaire Neyret»

Vous n’avez rien compris à « l’affaire Neyret » ? Les enjeux vous échappent, vous ne savez pas comment Michel Neyret est apparu dans cette histoire, ni ce que la justice lui reproche ? Il n’est pas trop tard. Alors que s’ouvre ce lundi au tribunal de grande instance de Paris le procès de l’ex-star de l’antigang, ancien numéro 2 de la PJ de Lyon, pour, entre autres, corruption et trafic de stupéfiants, 20 Minutes revient sur les dates clés de l’enquête.
http://www.20minutes.fr/societe/

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